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Transferts internationaux et changements institutionnels dans les anciens pays soviétiques : l'évolution des normes techniques de construction des hôpitaux en Ukraine et en Moldavie (1991-2011)Plugaru, Rodica 12 July 2013 (has links) (PDF)
A la suite de leur indépendance, l'Ukraine et la Moldavie ont lancé une série de réformes en vue de transformer les politiques, institutions et normes héritées de la période soviétique. Dans le contexte de l'ouverture de ces deux anciens pays communistes au libéralisme politique et économique, notre thèse se focalise sur l'évolution, entre 1991 et 2011, d'un instrument d'action publique : les normes techniques de construction des hôpitaux. Deux hypothèses principales sont formulées. La première, liée au phénomène de la mondialisation, soutient que les acteurs internationaux ont joué un rôle actif dans le processus de modernisation, et qu'ils ont opéré un transfert de normes étrangères. La deuxième hypothèse, issue de l'approche historique de l'institutionnalisme, avance que la mise en œuvre de l'expérience internationale a rencontré des résistances similaires dans ces deux pays, en raison de leur héritage commun de la période soviétique. Ces deux hypothèses ont été testées sur la base d'une étude approfondie de trois projets hospitaliers, réalisées avec le concours d'entreprises et d'organisations internationales. S'appuyant sur plus de 90 entretiens et sur une observation participante de trois ans au sein de l'agence d'architecture française Groupe-6, notre étude montre que les acteurs internationaux ont réussi à produire un changement dans les normes techniques utilisées pour construire des hôpitaux, selon des mécanismes d'apprentissage, de mimétisme ou de coercition.
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La Roumanie postcommuniste au prisme des théories de la transition démocratique / Postcommunist romania regards to democratic transition theoriesOfrim, Dorina Maria 17 December 2012 (has links)
Le sujet central de la thèse concerne la Roumanie postcommuniste, dont la transition est analysée àla lumière des théories de la transition démocratique. Prise dans la vague des transitionsdémocratiques qu’ont connues les pays de l’Europe Centrale et Orientale après 1989, la Roumanieest le seul pays qui a vécu un changement violent de régime ; elle est aussi celui qui a connu latransition démocratique la plus longue et la plus sinueuse de la région. La thèse présente unetypologie générale des théories de la transition démocratique, élaborées avant et après 1989. Lespremières tentent de dégager les facteurs de transition, avec des approches centrées, soit sur lesstructures, soit sur les acteurs. Les secondes insistent sur les facteurs d'incertitude propres à toutetransition et aussi sur les choix rationnels des acteurs. La confrontation du cas roumain auxthéories de la transition constitue un test de validité des différentes approches et souligne, en toutehypothèse, les spécificités de l'itinéraire suivi par la Roumanie pour sortir du régime communiste.La thèse, qui éclaire à la fois la genèse et le cheminement complexe de la transition roumaine,souligne les limites des théories de la transition démocratique, celles d'avant 1989 comme cellesd'après 1989, dans l'explication du processus transitionnel roumain, démontrant par là lacomplexité du cas roumain. / The central issue of this thesis concern post communist Romania and deals with the Romaniandemocratic transition regard to democratic transition theories. Part of the democratic transitionwave that experimented counties of Central and Eastern Europe, Romania is the only country toexperiment a violent regime change and a democratic transition known to be the longest and themost twisting. The thesis presents a general typology of democratic transition theories existingbefore and after 1989. The first theories attempt to identify the transition’s factors with centredapproaches either on structures or on actors. The latter emphasises the uncertainty inherent to anytransition, as well as on the actor’s rational choice. The confrontation of the Romanian case to thetransition theories is a test of the validity of different approaches and underlines the specific of theroute that Romania followed to escape communism. The thesis, which stresses both the genesisand the complex process of Romania’s transition, highlights the limitations of democratictransition theories, those before 1989 as well as those after 1989 in explaining the Romaniantransition process, thus demonstrating the complexity of the Romanian case.
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Les effets de la dissolution de l'URSS sur les sciences soviétiques périphériques Lituanie, Biélorussie et Ukraine entre 1980 et 2000Tougas, François January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les effets de la dissolution de l'URSS sur les sciences soviétiques périphériques Lituanie, Biélorussie et Ukraine entre 1980 et 2000Tougas, François January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Comment les Russes sont-ils devenus (co)propriétaires ? : illégalismes administratifs et socialisation au droit en Russie postcommuniste / How did Russians become home (co)owners ? : illegal bureaucratic practices and legal socialization in post-Communist RussiaRichard, Helene 02 July 2014 (has links)
Instauré en 1991, le droit à la privatisation gratuite de son logement a favorisé l'accession des anciens locataires soviétiques au statut de propriétaire, transformant du même coup les immeubles collectifs en copropriétés. Sur la base d'une enquête ethnographique, cette thèse étudie la mise en œuvre du nouveau Code du logement (2005) à Moscou, qui réorganise la gestion publique de l'habitat collectif autour de l'assemblée générale des copropriétaires. Contribution à l'analyse du changement social postcommuniste, cette recherche examine comment la copropriété passe du statut de texte abstrait au statut de pratiques sociales situées. Combinant les apports de la sociologie de l'État, de la sociologie des mobilisations et de l'étude des rapports ordinaires au droit, ce travail se focalise sur trois groupes d'acteurs : les agents subalternes de l'administration de Moscou ayant recours à des pratiques illégales pour mettre en œuvre localement la nouvelle législation ; des acteurs politiques tournés vers la vulgarisation et le conseil juridique dans la perspective de défendre les droits des habitants et, enfin, certains habitants particulièrement engagés dans les affaires de leur immeuble. En s'appuyant sur une approche wébérienne des usages sociaux du droit, cette recherche montre que infractions légales, batailles d'interprétation de la législation, ainsi qu'appropriations profanes du droit sont autant de mécanismes à travers lesquels le régime copropriétaire acquiert une véritable existence sociale. L'analyse de ces rapports et concurrences donne à voir la fabrique de nouvelles pratiques habitantes et subjectivités postcommunistes, reconfigurant les rapports ordinaires à l'État et au marché. / Introduced in 1991, the right to free privatization of own’s own housing favored a double transformation: of tenants into owners, and of collective housing into condominium buildings. Based on an ethnographic investigation in Moscow, this dissertation examines the implementation of the new Housing Code (2005). This legal shift led to a renewed governance of collective housing, now centered around the general meeting of owners. A contribution to post-communist social change, this research is also an investigation into the sociology of law. Based on a Weberian approach to the social practices of the law, it examines how the legal regime of joint ownership went from being abstract text to the status of social practices located. Drawing upon the sociology of the State, the study of mobilizations and researches on legal consciousness, the dissertations focuses on three groups of actors central to the construction of the new legal system. The first one consist of the lower-level agents of the Moscow administration, who resort to illegal practices in an attempt to locally implement the new legislation. The second includes local politicians, geared towards the dissemination of legal knowledge and literacy in an attempt to defend the rights of the inhabitants. The third one encompasses inhabitants particularly involved in the organization of their buildings’ administration. The dissertation focuses on three mechanisms through which the new legal system came into being: legal offenses, controversies around the interpretation of the legislation, and layperson’s appropriation of the law. The analysis sheds lights onto the making of these new was of inhabiting the space, as well as on the crafting of postcommunist subjectivities that reconfigure the relationships between the State and the market.
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Soviet history in hindsight : a comparative study of history textbooks in Russia, Ukraine and Estonia between 1980 and 2010Kurguzova, Ksenia 07 1900 (has links)
L’effondrement du communisme en 1991 en Russie a conduit à la révision des manuels scolaires d’histoire en Russie et dans les anciennes républiques de l’URSS. Ce travail propose d’évaluer l’histoire récente post-communiste enseignée dans les classes supérieures du secondaire dans trois pays post-communistes. Nous allons s’attarder sur la présentation des divers périodes historiques de l’histoire Soviétique dans les manuels scolaires d’histoire en Russie, Ukraine et Estonie. Ce travail tente également d’examiner les diverses approches dans l’enseignement d’histoire dans ces trois pays, ainsi que de répondre à la question comment les nouveaux manuels redéfinissent la perception de la culture et d’histoire des élèves dans chaque pays. / Our work will examine the crucial rupture between Soviet and Russian history from 1985 (1991 in some cases) through 2010, during which rival political leaders of Ukraine, Estonia and Russia had an opportunity to develop and attempt to impose their visions of their respective national identities and their history. The main goal of this study is to provide a new understanding of the connection between history, ideology, and development of national consciousness. The focus of the previous research in this domain concentrated on each studied country in particular. Mainstream historiography left unnoticed particularities in the development of new political discourse in the peripheral states that emerged from the collapse of the Soviet Union. The proposed study project will examine the consequences of the dissolution of the USSR on the socio-political situation in Eastern Europe. It should shed light on the effects the collapse of the Soviet Union had on the intensification of ethnic, nationalist and religious discourse in several former socialist republics. We conducted a comparative study of recent history textbooks in several countries of Eastern Europe (in Russia, Ukraine and Estonia) and analyzed the new content of post-Soviet history textbooks used in Eastern European Secondary schools. Each of these countries followed a distinct path; therefore we aimed to reveal their particular search for a new national identity and citizenship during the transitional period. / В рамках данной работы мы изучили преподавание истории в школах трех постсоветских государств: России, Украины и Эстонии. Было также уделено внимание восприятию истории ХХ века населением этих стран. Были собраны, частично переведены с национальных языков и проанализированы около 50 школьных учебников истории для старших классов из России, Украины и Эстонии. Изученные учебники являются наиболее массовыми и иногда даже единственными в своем роде в школах этих государств.
Анализ школьных учебников истории, приведенный в этой работе, показывает, что в отличие от России, Украина и Эстония пошли по пути преподавания подрастающему поколению националистической трактовки истории, основанной на мифах о древности своего народа, о высокой культурной миссии предков и о «заклятом враге». Россия, в свою очередь, сделала ставку на патриотическое воспитание нового поколения, умалчивая неприятные эпизоды из прошлого и прелагая новый, «позитивный» подход к изучению истории. Эта работа ставит цель не только проанализировать сложившуюся ситуацию в школьном образовании в Восточной Европе после распада Советского Союза, но и оценить роль преподавания истории в создании особенной, уникальной и, зачастую, националистической идеологии.
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The role of European Union integration in post-communist democratization in Bulgaria and MacedoniaMitropolitski, Simeon 03 1900 (has links)
Cette recherche porte sur la dimension interprétative de l'intégration européenne et sur son rôle dans la démocratisation au sein des pays postcommunistes. Je focalise mon attention sur la signification pour les gens desdits pays que revêtent la participation politique, la compétence politique, et l’action collective. Cette signification prend forme selon des circonstances spécifiques, agencées par les relations de pouvoir asymétriques avec l’Union européenne (UE).
J’examine la littérature sur le rôle de l'intégration européenne dans la démocratisation des pays postcommunistes et je distingue deux paradigmes théoriques principaux : un premier qui met l'accent sur le processus institutionnel, l’autre sur le processus instrumental stratégique. Au sein de ces deux approches, je présente différents auteurs qui voient l'UE soit comme un facteur pro-démocratique, soit comme un facteur antidémocratique dans le contexte postcommuniste de transition politique.
Cette recherche ne suit pas théoriquement et méthodologiquement les études contenues dans la revue de la littérature. Plutôt, elle s’appuie sur un modèle théorique inspiré des recherches de McFalls sur la réunification culturelle allemande après 1989. Ce modèle, sans négliger les approches institutionnelles et stratégiques, met l’accent sur d'autres écoles théoriques, interprétatives et constructivistes.
Mes conclusions se basent sur les résultats de séjours d'étude dans deux pays postcommunistes : la Bulgarie, membre de l'UE depuis 2007, et la Macédoine, pays-candidat. J’ai recours à des méthodes qualitatives et à des techniques ethnographiques qui triangulent des résultats puisés à des sources multiples et variées pour exposer des trajectoires dynamiques de changement culturel influencées par l'intégration européenne. Les conclusions montrent sous quelles conditions les idéaux-types de changement politique conventionnels, soit institutionnel ou stratégique, représentent des modèles utiles. Je présente aussi leurs limitations.
Ma conclusion principale est que l'intégration européenne représente un phénomène complexe dans le monde des significations. C’est un facteur qui est simultanément un amplificateur et un inhibiteur de la culture politique démocratique. Les gens créent des sous-cultures différentes où des interprétations multiples du processus d'intégration européenne mènent à des effets dissemblables sur la participation politique, la compétence et l’action collective. La conversation discursive entre les gens qui composent de telles sous-cultures distinctes peut produire des effets divergents au niveau national.
Cette recherche n’est pas une analyse de l’UE comme mécanisme institutionnel ; elle ne pose ainsi pas l’UE comme une institution qui détermine directement le processus de démocratisation postcommuniste. Plutôt, elle s’intéresse au processus d’intégration européenne en tant qu’interaction qui affecte la culture politique au sein des pays postcommunistes, et à la manière dont cette dernière peut agir sur le processus de démocratisation. Mon point d’intérêt central n’est donc pas l’européanisation ou le processus de devenir « comme l’Europe », à moins que l’européanisation ne devienne une composante de la culture politique avec des conséquences sur le comportement politique des acteurs. / This research focuses on the interpretative dimension of EU integration and on its role in post-communist democratization. It offers an understanding of the significance of taking part in political life, becoming politically competent and taking part in collective actions. This significance takes shape under specific circumstances, which are part of the asymmetrical power relation with the European Union (EU).
I discuss the existing literature on the role of EU integration in post-communist democratization and discern two main theoretical paradigms, which put emphasis either on institutionalist learning or on the strategic instrumental process. Within these two approaches I present authors who see the EU either as a pro-democratic or anti-democratic factor in the context of post-communist political transition.
This research does not follow exactly, theoretically or methodologically, in the footsteps of the studies presented in the literature review. It starts from a theoretical model, inspired by McFalls’ research on German cultural reunification after 1989. This model, without neglecting institutional and strategic approaches, emphasizes the importance of other theoretical schools, interpretative and constructivist.
My findings are based on field trips in two post-communist countries that are situated at different stages of the EU integration process: Bulgaria, which became a EU member in 2007, and Macedonia, which is a candidate country. Methodologically, I use qualitative methods and ethnographic techniques that triangulate findings from different sources into converging dynamic trajectories of cultural change under the influence of EU integration. These findings show the specific conditions under which the conventional ideal-types of political change, institutionalist and strategic, represent useful theoretical models. I also display their limitations that call for an alternative approach.
I conclude that EU integration, as a complex phenomenon within the world of meaning, acts simultaneously as a booster and an inhibitor of democratic political culture. People create different subcultures where different interpretations of the EU integration process lead to dissimilar effects on their political participation, competence and collective action. Discursive conversations between people representing these different subcultures may also produce dissimilar effects on the national level.
This research is not an analysis of the EU as an institutional mechanism and therefore, it is not research that takes the EU as an institution affecting post-communist democratization. This research focuses on the way the process of EU integration as an interaction affects political culture in post-communist societies, and via this influence, how it affects the process of democratization. It is not about Europeanization, understood as becoming more European-like, unless this Europeanization becomes part of political culture, which affects political behavior.
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Les pèlerines, la religion vécue et la Roumanie postcommunisteGrigore, Anamaria Monica 06 1900 (has links)
À la fin de l’année 1989, la Roumanie entamait son chemin vers la démocratie. Depuis, le pays a connu de nombreux changements dont une « revitalisation religieuse ». L’attrait pour la religion en Roumanie a suscité l’intérêt des chercheurs qui ont tenté de rendre compte de comportements qu’ils jugeaient contraires aux thèses des théories de la sécularisation et de la modernisation. Ma thèse part d’une critique de ces études qui, concentrées sur ces théories, omettent trop souvent l’action des individus dans la vie de tous les jours. Dans la présente recherche, j’utilise l’approche de la religion vécue pour me pencher sur des individus et leur manière de comprendre, d’exprimer, de pratiquer et d’expérimenter la religion au jour le jour.
D’une manière réflexive, ma thèse examine la religion vécue dans la Roumanie postcommuniste à partir de pèlerinages réalisés durant le printemps et l’automne 2012 dans des monastères réputés pour leurs miracles, leurs confesseurs charismatiques ou leurs reliques. En raison de leur présence nombreuse dans les pèlerinages, les femmes se sont imposées comme les artisanes de la religion vécue en Roumanie. Elles sont au centre de ma thèse. En observant leurs croyances et leurs pratiques — et sans omettre la religion vécue des « porteurs de la religion officielle » —, j’explore des thèmes qui constituent autant de facettes de la religion vécue : le sort, le charisme, la matérialité et les reliques.
Ma thèse propose deux contributions à la recherche. 1) L’étude de la pratique de la religion des pèlerines nous renseigne sur la manière dont la religion est comprise et pratiquée dans un contexte orthodoxe. Elle laisse également entrevoir les conséquences de cette pratique dans la Roumanie postcommuniste : en effet, la religion vécue s’avère un véhicule de valeurs qui s’opposent au discours démocratique officiel. 2) L’étude propose une contribution théorique et méthodologique à l’approche de la religion vécue. Le matériau empirique sur lequel elle repose indique que la religion vécue prend racine dans l’Église pour ensuite circuler entre les femmes et les représentants de l’institution. Dans ce mouvement de va-et-vient, la religion vécue appartient aux pèlerines, mais aussi aux « porteurs de la religion officielle ». / At the end of 1989, Romania embarked on a path towards democracy. From that moment on, the country has witnessed numerous changes, including a “religious revitalization.” The attraction of religion in post-communist Romania has sparked researchers’ interest; they have tried to explain what they judge contrary to theories of secularization and modernization. My thesis starts with a critique of these studies, which have too often neglected everyday actions of individuals. In the present study, I use a lived religion approach to understand the ways in which individuals understand, express, practice and experiment religion in their daily lives.
In a reflexive manner, my thesis examines lived religion in post-communist Romania; it draws on fieldwork undertaken during pilgrimages in the spring and autumn of 2012 in monasteries known for their miracles, their charismatic confessors, or their relics. Because of their predominance during pilgrimages, women stand out as the main actors of lived religion in Romania. They are at the center of my thesis. Observing their beliefs and practices—without omitting the lived religion of the “carriers of official religion”—I set out to explore themes that represent as many facets of lived religion: fate, charisma, materiality, and relics.
My thesis offers two research contributions to the sociology of religion. 1) The study of the pilgrim’s religious practice instructs us on the manner in which religion is understood and practiced in an Orthodox context. It also gives insight into the consequences of this practice in post-communist Romania: as it turns out, lived religion is a vehicle for values diverging from the official democratic discourse. 2) The study provides a theoretical and methodological contribution to the lived religion approach. Its empirical material indicates that lived religion stems from the Orthodox Church before circulating between women and church representatives. In this to-and-fro movement lived religion pertains to the pilgrims as well as to the “carriers of official religion.”
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Mythes et images du leader postcommuniste – Le cas roumain / Myths and images of the leader in postcommunism - The romanian caseCostelian, Mihaela Irène 11 February 2011 (has links)
L’avènement de la démocratie de type libérale a entraîné un reconditionnement des mythes et images du leader politique, en Roumanie. Les événements de 1989 ont entraîné un besoin endémique de créer une nouvelle scène et un véritable imagier des figures politiques roumaines. Cependant, la communication des leaders politiques postcommunistes est soumise à l’héritage de leur passé communiste et des traces laissée par Nicolae Ceausescu dans l’imaginaire collectif. Tributaire de ce lourd héritage, les leaders politiques roumains répondent à un mécanisme qui semble contradictoire au premier abord : ces leaders construisent le terrain politique de la Roumanie contemporaine en même temps qu’ils se construisent eux-mêmes. En cela, ils sont le produit d’une société dont ils semblent être, eux-mêmes, les architectes. Cette double participation à la vie du pays rend donc le cas des leaders politiques roumain très particulier. Toutefois, l’instrumentalisation des mythes et des images permet aux représentants politiques de forger l’archétype du leader démocrate roumain et contribuent à la construction d’un espace politique stable en Europe Centrale et Orientale. / In Romania, the rise of democracy has contributed to modifying political leaders’ myths and images. The 1989 events have led to the vital necessity of creating both a new political landscape and a new set of images attached to political leaders. However, political communication has been influenced and shaped by the Communist past of the current political leaders as well as by the image of Nicolae Ceausescu in collective memory. At first sight, such a heavy legacy seems to have had a contradictory influence on political leaders who have been constructing themselves while building Romania’s contemporary political area. They are both the products and architects of Romanian society. This dual involvement in the country’s life has placed them in a very complex situation. However, the instrumentation of myths and images has given them the possibility not only of building the archetype of Romania’s democratic leaders but also of creating a steady political environment in Central and Oriental Europe.
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Soviet history in hindsight : a comparative study of history textbooks in Russia, Ukraine and Estonia between 1980 and 2010Kurguzova, Ksenia 07 1900 (has links)
L’effondrement du communisme en 1991 en Russie a conduit à la révision des manuels scolaires d’histoire en Russie et dans les anciennes républiques de l’URSS. Ce travail propose d’évaluer l’histoire récente post-communiste enseignée dans les classes supérieures du secondaire dans trois pays post-communistes. Nous allons s’attarder sur la présentation des divers périodes historiques de l’histoire Soviétique dans les manuels scolaires d’histoire en Russie, Ukraine et Estonie. Ce travail tente également d’examiner les diverses approches dans l’enseignement d’histoire dans ces trois pays, ainsi que de répondre à la question comment les nouveaux manuels redéfinissent la perception de la culture et d’histoire des élèves dans chaque pays. / Our work will examine the crucial rupture between Soviet and Russian history from 1985 (1991 in some cases) through 2010, during which rival political leaders of Ukraine, Estonia and Russia had an opportunity to develop and attempt to impose their visions of their respective national identities and their history. The main goal of this study is to provide a new understanding of the connection between history, ideology, and development of national consciousness. The focus of the previous research in this domain concentrated on each studied country in particular. Mainstream historiography left unnoticed particularities in the development of new political discourse in the peripheral states that emerged from the collapse of the Soviet Union. The proposed study project will examine the consequences of the dissolution of the USSR on the socio-political situation in Eastern Europe. It should shed light on the effects the collapse of the Soviet Union had on the intensification of ethnic, nationalist and religious discourse in several former socialist republics. We conducted a comparative study of recent history textbooks in several countries of Eastern Europe (in Russia, Ukraine and Estonia) and analyzed the new content of post-Soviet history textbooks used in Eastern European Secondary schools. Each of these countries followed a distinct path; therefore we aimed to reveal their particular search for a new national identity and citizenship during the transitional period. / В рамках данной работы мы изучили преподавание истории в школах трех постсоветских государств: России, Украины и Эстонии. Было также уделено внимание восприятию истории ХХ века населением этих стран. Были собраны, частично переведены с национальных языков и проанализированы около 50 школьных учебников истории для старших классов из России, Украины и Эстонии. Изученные учебники являются наиболее массовыми и иногда даже единственными в своем роде в школах этих государств.
Анализ школьных учебников истории, приведенный в этой работе, показывает, что в отличие от России, Украина и Эстония пошли по пути преподавания подрастающему поколению националистической трактовки истории, основанной на мифах о древности своего народа, о высокой культурной миссии предков и о «заклятом враге». Россия, в свою очередь, сделала ставку на патриотическое воспитание нового поколения, умалчивая неприятные эпизоды из прошлого и прелагая новый, «позитивный» подход к изучению истории. Эта работа ставит цель не только проанализировать сложившуюся ситуацию в школьном образовании в Восточной Европе после распада Советского Союза, но и оценить роль преподавания истории в создании особенной, уникальной и, зачастую, националистической идеологии.
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