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Variation et changement phonétiques chez les jeunes adultes québécois

Riverin-Coutlée, Josiane 27 May 2019 (has links)
L’acquisition d’un second régiolecte (R2) peut être définie comme le processus par lequel un individu géographiquement mobile adapte ses usages linguistiques à ceux en cours dans son nouvel environnement, sans que l’apprentissage d’une nouvelle langue ne soit toutefois en jeu. Typiquement, cette acquisition se produit au niveau phonétique, comme le reflète cette intuition que les personnes qui déménagent «changent d’accent». L’étude scientifique de l’acquisition d’un R2 ne s’est intensifiée que récemment, les travaux antérieurs en linguistique ayant plutôt cherché à décrire les usages de locuteurs sédentaires. En parallèle, la prononciation d’un individu a longtemps été considérée stable passé l’adolescence. Si l’acquisition d’un R2 est un phénomène répandu en raison de l’essor de la mobilité géographique individuelle, ses conséquences phonétiques s’avèrent particulièrement hétérogènes. Les différents travaux consacrés à ce phénomène mettent de l’avant un éventail de facteurs potentiellement explicatifs des résultats variant d’un locuteur à l’autre et d’un contexte linguistique à l’autre. Des facteurs internes comme la régularité des règles à maîtriser, ou externes comme l’intégration du locuteur dans son nouveau milieu ou le souci de demeurer fidèle à ses origines, ont été proposés. Selon l’angle théorique adopté pour en rendre compte, l’acquisition d’un R2 peut être interprétée comme un automatisme, ou encore comme un processus régulé par les caractéristiques de la situation de communication, le rapport du locuteur à l’interlocuteur, la fréquence et la récence des propriétés phonétiques de la parole ambiante, etc. Cette contribution consiste en une étude sociophonétique de l’acquisition d’un R2 en contexte québécois. Plus précisément, 33 locuteurs natifs du français québécois âgés de 18 à 22 ans ont été recrutés alors qu’ils entreprenaient un baccalauréat à l’Université Laval. De ce nombre, 18 étaient des participants mobiles : ils venaient de s’installer dans la ville de Québec pour leurs études, mais étaient originaires d’ailleurs dans la province. Ayant toujours vécu dans la ville de Québec, les 15 autres participants étaient sédentaires. Au moment du recrutement (T1), les locuteurs ont été enregistrés en chambre anéchoïque lors de la lecture de mots cibles isolés ou insérés dans des phrases porteuses. Ces mots cibles présentaient l’ensemble des voyelles orales du français québécois en position accentuée. Ces voyelles ont été analysées acoustiquement : leur durée, ainsi que la fréquence et la dynamique de leurs trois premiers formants (F1, F2 et F3) ont été mesurées. Les participants ont également rempli des questionnaires visant à évaluer leur degré d’intégration sociale, leur appartenance à la phase socio-psychologique d’émergence de l’âge adulte et, pour les mobiles, le souci de fidélité à leurs origines. L’expérience a été répliquée un an plus tard (T2). Les résultats indiquent que de fins changements acoustiques sont survenus au cours du temps. Les différentes catégories vocaliques analysées se sont rapprochées dans l’espace F1/F2. La fréquence de F3 et l’ampleur de la dynamique formantique de certaines voyelles ont diminué. Une réduction des mouvements articulatoires semble ainsi s’être produite. Ces changements sont toutefois survenus chez tous les locuteurs, qu’ils soient mobiles ou sédentaires. Aucun des autres facteurs considérés (intégration, émergence et fidélité) ne s’est davantage révélé apte à les expliquer. En conséquence, nous avons émis l’hypothèse qu’un changement dans la manière dont les participants ont perçu la situation expérimentale était survenu. Quant à l’absence de modifications de prononciation de plus grande envergure chez les locuteurs mobiles, elle pourrait s’expliquer par l’intervalle temporel réduit entre les deux temps d’enquête, le niveau phonétique n’étant pas réputé changer le premier lors de l’acquisition d’un R2. Il est également possible qu’il n’y ait pas suffisamment de spécificités régionales à Québec pour que les locuteurs mobiles procèdent à un changement systématique, sachant en outre que la population locale pourrait ne pas constituer la principale influence linguistique des jeunes universitaires investigués. Les participants mobiles se sont néanmoins avérés conscients de certaines différences entre leurs usages et ceux de leur nouvel environnement, aussi une sensibilité linguistique accrue pourrait jouer un rôle lors d’un changement phonétique. La progression de la compréhension du lien entre la perception et la production pourrait également éclairer les mécanismes en action aux stades initiaux de l’acquisition d’un R2. Nos résultats se joignent à ceux provenant d’un nombre croissant de travaux qui suggèrent qu’une certaine flexibilité phonétique se maintient à l’âge adulte. / Second dialect acquisition (SDA) may be defined as the process by which a geographically mobile individual adapts their linguistic practices to those in use intheir new environment, without learning a new language per se. Typically, this acquisition occurs at the phonetic level, as reflected in the intuitive idea that people who move away “change their accent”. Scientific accounts of SDA have only recently increased in number, as previous linguistic work has mostly focused on the practices of sedentary speakers. At the same time, pronunciation has long been thought to be settled from adolescence on. SDA is a widespread phenomenon given the increasing geographic mobility of individuals, although its phonetic outcomes are especially heterogeneous. Studies addressing this issue highlight the extensive array of factors that might explain why results vary across individuals and linguistic contexts. Internal factors such as the regularity of the rules that need to be learned, or external like the speakers’ integration to their new environment or concern to remain faithful to their origin, have been put forward. Depending on the theoretical perspective, SDA has been interpreted as an automatism, or as a process mediated by various aspects of the communication situation, the relationship between the speaker and their interlocutor, the frequency and recency of the phonetic properties of ambient speech, etc. This contribution is a sociophonetic study of SDA in Quebec. More precisely, 33 native speakers of Quebec French aged 18 to 22 were recruited upon enrollment in an undergraduate program at Université Laval. Eighteen of them were mobile speakers : they had just moved in Quebec City in order to start university, but were from somewhere else in the province. Born and raised in Quebec City, the 15 remaining participants were sedentary. On recruitment (T1), the speakers were recorded in a sound-attenuated booth while reading target words in isolation or inserted in carrier sentences. These target words featured all of the oral vowels of Quebec French in stressed syllable. The vowels were analyzed acoustically : their duration and the frequency and dynamics of their first three formants (F1, F2 and F3) were measured. The participants also completed questionnaires assessing their social integration, belonging to the socio-psychological phase of emerging adulthood and, for the mobiles only, faithfulness to their origin. The experiment was replicated a year later (T2). Results show that fine-grained acoustic changes occurred over time. The vowels moved closer to each other in the F1/F2plane. Frequency of F3 and formant dynamics decreased in some vowels. A reduction of the articulatory movements thus seems to have occurred. However, these changes took viplace in all speakers, whether they be mobile or sedentary. Neither of the other external factors taken into account (integration, emerging adulthood, faithfulness) could explain the changes. Therefore, we hypothesized that the way the participants perceived the experiment had evolved over time. As for the lack of more substantial phonetic shifts in mobile speakers, it could be explained by the short time span between the two experiments, since the first changes taking place during SDA do not usually happen at the phonetic level. Another possibility is that there are not enough dialectal features in Quebec City for the mobile speakers to change systematically, whereas, furthermore, the local population might not even be the main linguistic influence of university students.The mobile participants nonetheless proved aware of differences between their own speech and that of their new environment, suggesting that enhanced linguistic sensitivity may play a role in phonetic change. Further progress in understanding the link between speech perception and production mayalsoshed light on the mechanisms underlying the first stages of SDA. Our results add to those from a growing body of studies evidencing that a certain phonetic flexibility is maintained throughout adulthood.
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D'une ouverture de la voyelle /ɛ/ en finale absolue en français québécois : analyse acoustique et perceptive

Riverin-Coutlée, Josiane 23 April 2018 (has links)
Cette contribution est consacrée à l’ouverture du /ɛ/ en finale absolue, un phénomène phonétique réputé être en déclin en français québécois et caractéristique de locuteurs âgés, peu scolarisés, issus de milieux populaires et s’exprimant en situation de communication informelle. Une analyse acoustique de 480 voyelles /ɛ/ issues de la parole formelle de 40 jeunes étudiants universitaires originaires des centres urbains de Saguenay et de Québec révèle toutefois que le phénomène est encore bien vivant en français québécois et qu’il est plus fréquent chez les locuteurs de Saguenay, une tendance validée auditivement par accord inter-juges. Les résultats d’un test de discrimination et d’identification mené auprès de 26 étudiants universitaires originaires de ces deux mêmes villes indiquent que les auditeurs naïfs de Saguenay semblent moins sensibles à la variation et moins enclins à juger de l’origine géographique d’un locuteur à partir de sa prononciation de la voyelle /ɛ/ en fin de mot. / This contribution focuses on the lowering of the /ɛ/ vowel in absolute word-final position in Quebec French. This phonetic phenomenon is said to be on the decline and mainly produced by older, less educated speakers from lower social classes, and in informal situations. We extracted 480 /ɛ/ from a highly formal oral corpus produced by 40 young undergraduate students, all from Saguenay and Quebec City. A detailed acoustical analysis of these tokens reveals that this phenomenon is still very much alive among young speakers and more frequent in Saguenay than in Quebec City. An inter-judge agreement indicates that this phenomenon is also perceived. Moreover, discrimination and identification tasks conducted with 26 undergraduate students, also from Saguenay and Quebec City, show that Saguenay naïve listeners seem to be less sensitive to variation and less likely to evaluate a speaker’s origin based on his/her pronunciation of word-final /ɛ/ than those from Quebec City.
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Contributions à la Reconnaissance Automatique de la Parole Non Native / Contributions to non-native automatic speech recognition

Bouselmi, Ghazi 12 November 2008 (has links)
La RAP non native souffre encore d'une chute significative de précision. Cette dégradation est due aux erreurs d'accent et de prononciation que produisent les locuteurs non natifs. Les recherches que nous avons entreprises ont pour but d'atténuer l'impact des accents non natifs sur les performances des systèmes de RAP. Nous avons proposé une nouvelle approche pour la modélisation de prononciation non native permettant de prendre en compte plusieurs accents étrangers. Cette approche automatique utilise un corpus de parole non native et deux ensembles de modèles acoustiques: le premier ensemble représente l'accent canonique de la langue cible et le deuxième représente l'accent étranger. Les modèles acoustiques du premier ensemble sont modifiés par l'ajout de nouveaux chemins d'états HMM. Nous avons proposé une nouvelle approche pour la détection de la langue maternelle basée sur la détection de séquences discriminantes de phonèmes. Par ailleurs, nous avons proposé une approche de modélisation de prononciation non native multi-accent permettant de prendre en compte plusieurs accents étrangers simultanément. D'autre part, nous avons proposé l'utilisation de contraintes graphémiques. Nous avons conçu une approche automatique pour la detection des contraintes graphémiques et leur prise en compte pour l'approche de RAP non native. Vu que notre méthode de modélisation de prononciation augmente la complexité des modèles acoustiques, nous avons étudié les approches de calcul rapide de vraisemblance pour les GMM. En outre, Nous avons proposé trois nouvelles approches efficaces dont le but est l'accélération du calcul de vraisemblance sans dégradation de la précision. / Automatic speech recognition systems are still vulnerable to non native accents. Their precision drastically drops as non native speakers commit acoustic and pronunciation errors. We have proposed a new approach for non native ASR based on pronunciation modelling. This approach uses a non native speech corpus and two sets of acoustic models: the first set stands for the canoncial target language accent and the second stands for the non native accent. It is an automated approach that associates, to each phoneme from the first set of models, one or several non native pronunciations each expressed as a sequence of phonemes from the second set of models. These pronunciations are taken into account through adding new HMM paths to the models of each phoneme from the first set of models. We have developed a new approach for the automatic detection of the mother tong of non native speakers. This approach is based on the detection of discriminative phoneme sequences, and is used as a first step of the ASP process. As opposed to origin detection, we have proposed a multi-accent non native pronunciation modeling approach that takes into account several foreign accents. Besides, we have developed an approach of automatic phoneme-grapheme alignment in order to take into account the graphemic constraints within the non native pronunciation modeling. The gaol of this procedure is the sharpen the pronunciation modeling and enhance the ASR accuracy. We have studied some fast likelihood computation techinques, and we have proposed three novel appraoches that aim at enhancing likelihood computation speed without harming ASR precision.
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Les particularités phonétiques et phonologiques des langues du Pakistan et leur incidence sur l'apprentissage du français par les apprenants pakistanais / The phonetical and phonological particularities of the languages of Pakistan and their incidence on the learning of French by the Pakistani learners

Zaheer, Aamir 11 January 2019 (has links)
Le Pakistan chevauche la frontière linguistique entre deux familles linguistiques ; l’indo-aryen et l’iranien, qui ensemble constituent l'indo-iranien, une branche majeure de la famille indo-européenne. Ainsi, le panorama général de la situation linguistique se caractérise par la diversité linguistique due à différents facteurs sociaux et historiques. Comme beaucoup d’autres pays du monde, le Pakistan est aussi un pays multilingue où plusieurs langues sont présentes avec des statuts plus ou moins différents. A part ce multilinguisme, une grande partie de la population rurale du Pakistan est également monolingue. Sous les effets du colonialisme, les langues natives du Pakistan ne sont pas reconnues par le gouvernement. À cause de la politique linguistique de l’état, ces langues les moins répandues sont considérées comme des langues peu importantes. Ainsi, ces langues régionales restent ignorées même par des linguistes et des chercheurs. Du point de vue de la linguistique, chaque langue possède des particularités et une richesse linguistique malgré son statut officiel dans un pays. Nous avons choisi de présenter cinq langues majeures du Pakistan. Cette diversité linguistique nous a offert ce terrain fertile à l’étude de ces langues au niveau de la phonétique et de la phonologie. Le résultat de ce travail nous a conduits à une étude comparative des systèmes phonético-phonologiques des langues pakistanaises et ceux de la langue française. Cela nous a permis de conclure au fait que les voyelles antérieures arrondies et les semi-voyelles françaises n’existant pas dans les langues pakistanaises sont absentes dans la prononciation des apprenants de FLE. Ces absences sont les causes majeures des erreurs de la prononciation faites par la majorité des apprenants pakistanais de FLE. / Pakistan straddles the linguistic border between two linguistic families; Indo-Aryan and Iranian, which together constitute Indo-Iranian, a major branch of the Indo-European family. Thus, the general panorama of the linguistic situation is characterized by linguistic diversity due to different social and historical factors. Like many other countries in the world, Pakistan is also a multilingual country where several languages are present with more or less different status. Apart from this multilingualism, a large part of the rural population of Pakistan is also monolingual. Under the effects of colonialism, the native languages of Pakistan are not recognized by the government. Because of the state’s language policy, these less widely spoken languages are considered as minor languages. Thus, these regional languages are ignored even by linguists and researchers. From the point of view of linguistics, each language has peculiarities and linguistic richness despite its official status in a country. We chose to present five major languages of Pakistan. This linguistic diversity has offered us fertile ground for the study of these languages at the level of phonetics and phonology. The result of this work led us to a comparative study of the phonetic-phonological systems of the Pakistani languages and those of the French language. This allowed us to conclude that the rounded anterior vowels and French semi-vowels that do not exist in Pakistani languages are absent in the pronunciation of FLE learners. These absences are the major causes of the pronunciation errors made by the majority of Pakistani FLE learners.
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Définitions et caractérisations de modèles à base d'analogies pour l'apprentissage automatique des langues naturelles

Stroppa, Nicolas 04 November 2005 (has links) (PDF)
Le panorama du Traitement Automatique des Langues est dominé par deux familles d'approches~: dans la première, la connaissance linguistique s'exprime sous forme de règles (grammaticales pour le traitement syntaxique, d'inférence pour le traitement sémantique, etc.), et de représentations sur lesquelles ces règles opèrent. La deuxième repose sur l'hypothèse d'un modèle probabiliste sous-jacent aux données, modèle dont les paramètres s'infèrent à partir de corpus de données linguistiques annotées. Ces deux familles de méthodes, bien qu'efficaces pour nombre d'applications, présentent de sérieuses limitations. Pour la première, il s'agit de la difficulté et du coût de construction des bases de connaissances de haute qualité~: les experts sont rares et la connaissance accumulée sur un domaine $X$ ne se transporte pas toujours simplement sur un autre domaine $Y$. Les méthodes probabilistes, quant à elles, ne traitent pas naturellement les objets fortement structurés, ne prévoient pas d'inclusion de connaissances linguistiques explicites, et surtout, reposent lourdement sur le choix a priori d'un certain modèle, puisqu'utilisant principalement des techniques de statistiques paramétriques.<br /><br />Dans le cadre d'un apprentissage automatique de données linguistiques, des modèles inférentiels alternatifs ont alors été proposés qui remettent en cause le principe d'abstraction opéré par les règles ou les modèles probabilistes. Selon cette conception, la connaissance linguistique reste implicitement représentée dans le corpus accumulé. Dans le domaine de l'Apprentissage Automatique, les méthodes suivant les même principes sont regroupées sous l'appellation d'apprentissage \og{}paresseux\fg{}. Ces méthodes reposent généralement sur le biais d'apprentissage suivant~: si un objet $Y$ est \og{}proche\fg{} d'un objet $X$, alors son analyse $f(Y)$ est un bon candidat pour $f(X)$. Alors que l'hypothèse invoquée se justifie pour les applications usuellement traitées en Apprentissage Automatique, la nature structurée et l'organisation paradigmatique des données linguistiques suggèrent une approche légèrement différente. Pour rendre compte de cette particularité, nous étudions un modèle reposant sur la notion de \og{}proportion analogique\fg{}. Dans ce modèle, l'analyse $f(T)$ d'un nouvel objet $T$ s'opère par identification d'une proportion analogique avec des objets $X$, $Y$ et $Z$ déjà connus. L'hypothèse analogique postule ainsi que si \lana{X}{Y}{Z}{T}, alors \lana{$f(X)$}{$f(Y)$}{$f(Z)$}{$f(T)$}. Pour inférer $f(T)$ à partir des $f(X)$, $f(Y)$, $f(Z)$ déjà connus, on résout l'\og{}équation analogique\fg{} d'inconnue $I$~: \lana{$f(X)$}{$f(Y)$}{$f(Z)$}{$I$}.<br /><br /><br />Nous présentons, dans la première partie de ce travail, une étude de ce modèle de proportion analogique au regard d'un cadre plus général que nous qualifierons d'\og{}apprentissage par analogie\fg{}. Ce cadre s'instancie dans un certain nombre de contextes~: dans le domaine des sciences cognitives, il s'agit de raisonnement par analogie, faculté essentielle au c\oe{}ur de nombreux processus cognitifs~; dans le cadre de la linguistique traditionnelle, il fournit un support à un certain nombre de mécanismes tels que la création analogique, l'opposition ou la commutation~; dans le contexte de l'apprentissage automatique, il correspond à l'ensemble des méthodes d'apprentissage paresseux. Cette mise en perspective offre un éclairage sur la nature du modèle et les mécanismes sous-jacents.<br /><br />La deuxième partie de notre travail propose un cadre algébrique unifié, définissant la notion de proportion analogique. Partant d'un modèle de proportion analogique entre chaînes de symboles, éléments d'un monoïde libre, nous présentons une extension au cas plus général des semigroupes. Cette généralisation conduit directement à une définition valide pour tous les ensembles dérivant de la structure de semigroupe, permettant ainsi la modélisation des proportions analogiques entre représentations courantes d'entités linguistiques telles que chaînes de symboles, arbres, structures de traits et langages finis. Des algorithmes adaptés au traitement des proportions analogiques entre de tels objets structurés sont présentés. Nous proposons également quelques directions pour enrichir le modèle, et permettre ainsi son utilisation dans des cas plus complexes.<br /><br /><br />Le modèle inférentiel étudié, motivé par des besoins en Traitement Automatique des Langues, est ensuite explicitement interprété comme une méthode d'Apprentissage Automatique. Cette formalisation a permis de mettre en évidence plusieurs de ses éléments caractéristiques. Une particularité notable du modèle réside dans sa capacité à traiter des objets structurés, aussi bien en entrée qu'en sortie, alors que la tâche classique de classification suppose en général un espace de sortie constitué d'un ensemble fini de classes. Nous montrons ensuite comment exprimer le biais d'apprentissage de la méthode à l'aide de l'introduction de la notion d'extension analogique. Enfin, nous concluons par la présentation de résultats expérimentaux issus de l'application de notre modèle à plusieurs tâches de Traitement Automatique des Langues~: transcription orthographique/phonétique, analyse flexionnelle et analyse dérivationnelle.
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Effet de l'apprentissage systématique de l'écrit sur l'acquisition de la langue orale en L2 : cas du français appris par des enfants marocains au Maroc

De Martin, Carine 15 November 2013 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche interlangue arabe-français s'inscrit à la croisée de la psycholinguistique, la psychologie cognitive etla didactique. Il se déroule au Maroc (Agadir) pays polyglossique. Notre étude s'attache à déterminer dans quelle mesure etavec quelle importance, l'apprentissage de la lecture en français (L2) intervient dans le développement de la perception etde la prononciation de cette même langue. Nous supposons que les connaissances orthographiques et phonologiques,acquises par le biais de la lecture, permettraient de rendre plus saillantes certaines représentations phonologiques de lalangue cible. Nous étudions cette hypothèse en nous appuyant sur l'acquisition des phonèmes [e] et [y] du français sourcede difficultés pour le locuteur marocain. Nous avons mené une étude longitudinale sur une année scolaire avec des enfants arabophones marocains apprenant le français écrit au Maroc. Nous avons mis en place un protocole d'évaluation des compétences orales en français à partir de tâches de conscience phonologique, de perception, de prononciation et delecture. Un questionnaire a également été distribué aux parents afin de nous renseigner sur l'environnement linguistiquedes enfants testés. L'analyse des résultats indique que l'apprentissage de la lecture en L2 entraîne la consolidation desconversions graphophonologiques, ce qui permet aux enfants de disposer de catégories phonémiques mieux définies, et de mieux percevoir et prononcer des sons absents du système phonologique de leur langue première.
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Etude expérimentale de la perception du trait de voisement des occlusives du français

Serniclaes, Willy January 1986 (has links)
Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The contribution of word stress and vowel reduction to the intelligibility of the speech of Canadian French second language learners of English

Lepage, Andrée 23 April 2018 (has links)
Cette thèse porte sur la perception par des locuteurs natifs de l’anglais (L1) de la production orale de francophones parlant l’anglais comme langue seconde (L2). Elle emploie une méthode d’analyse mixte visant à déterminer: (1) l’existence d’une interférence et (2) le degré d’interférence de l’accent tonique et de la réduction vocalique avec l’intelligibilité ; (3) la comparaison de l’impact de l’omission de la réduction vocalique et de son mauvais positionnement sur l’intelligibilité; (4) si un déplacement de l’accent vers la droite nuit d’avantage à l’intelligibilité qu’un déplacement vers la gauche; (5) si les locuteurs anglophones familiers avec l’accent francophone comprennent plus aisément l’anglais des locuteurs francophones. Nous avons administré un test de perception de type ‘close-shadowing’, composé de 80 mots anglais multisyllabiques prononcés par des Québécois, à 60 anglophones L1. Les mots étaient classés selon les erreurs prosodiques les plus fréquentes. Trente des participants anglophones avaient été rarement ou jamais exposés à un accent francophone L2 (groupe non tolérant). Trente étaient en contact quotidiennement avec le français ou avec des locuteurs francophones de l’anglais L2 (groupe tolérant). Les réponses fournies par les anglophones étaient analysées qualitativement afin de déterminer quelles erreurs prosodiques contribuaient le plus à la perte d’intelligibilité. La mesure du temps de réaction des participants a permis d’évaluer l’effet de ralentissement des différents types d’erreur sur l’identification des mots. Les résultats montrent que la réduction vocalique nuit davantage à l’intelligibilité que le mauvais positionnement de l’accent et que l’omission de la réduction vocalique nuit moins que son mauvais positionnement. Un déplacement de l’accent lexical à droite nuit d’avantage à l'intelligibilité qu’un déplacement vers la gauche. Le groupe tolérant a identifié plus de mots que le groupe non tolérant, ce qui suggère que l’auditeur natif tire profit pour la compréhension de la production orale L2 de l’exposition à une L2. Néanmoins, les temps de réponse étaient statistiquement similaires chez les deux groupes. Cela pourrait s’expliquer par le fait que les auditeurs tolérants à l’accent connaissent aussi le français, et activeraient plusieurs candidats lexicaux pendant la recherche de l’unité lexicale appropriée, ce qui ralentirait leur temps de réaction. / This thesis studies the perception of French accented English by native English speakers. It presents the results of a mixed methods study aimed at exploring (1) whether both incorrect word stress and incorrect vowel reduction have an impact on intelligibility, (2) if so, whether they interfere equally, (3) whether the omission of vowel reduction has a greater or lesser impact on intelligibility than misplacement, (4) whether rightward misplacement of word stress has a greater impact on intelligibility than leftward misplacement, and (5) whether L2 speech that typically misproduces word stress and vowel reduction is more intelligible to listeners who are familiar with the accent. Sixty native Canadian English listeners performed a close-shadowing task whereby they evaluated 80 Canadian French (CF) accented two-, three- and four-syllable words categorized according to the naturally occurring prosodic errors they contain. Thirty native English judges had had little or no exposure to CF L2 speech (i.e., are non-accent-tolerant) and 30 use, or are in daily contact with French and/or French-accented English (i.e., are accent-tolerant). The judges’ responses were analysed qualitatively to determine which prosodic error contribute to loss of intelligibility, and quantitatively to determine which errors slow word identification. Results show that both incorrect stress and vowel reduction interfere with an L2 speaker’s intelligibility (Research Question 1) but they do so unequally. Incorrect vowel reduction is more detrimental (Research Question 2). Results also show that omitting vowel reduction is less detrimental to intelligibility than misplacing it (Research Question 3). As for stress, intelligibility is more impaired by rightward than leftward misplacement (Research Question 4). As for accent familiarity, the accent tolerant group accurately identified more words than the non-accent-tolerant group, suggesting that exposure to a particular L2 does benefit a listener (Research Question 5), though the response times for both listener groups were statistically similar. A possible explanation for these mixed results is that the accent-tolerant listeners, because they speak French, activate more lexical candidates during lexical access, thus slowing down their reaction times.
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Facteurs suprasegmentaux intervenant dans l'intelligibilité du discours en français, langue seconde, chez les hispanophones

Chevrier, Karine 06 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l’Université de Montréal / Ce mémoire traite des facteurs suprasegmentaux intervenant dans le discours d'hispanophones s'exprimant en français. Nous tentons de déterminer, par le biais d'une expérience menée auprès de quatre locuteurs vénézuéliens, si certains facteurs suprasegmentaux déviants, dont la courbe intonative, sont susceptibles de jouer un rôle dans l'intelligibilité du discours de ces locuteurs. Cette étude comporte quatre chapitres abordant les thèmes suivants : Nous dressons, tout d'abord, l'état des faits sur l'intelligibilité, la compréhensibilité et l'accent étranger d'apprenants d'une langue seconde. Le chapitre deux traite de l'intonation et, par extension, des phénomènes suprasegmentaux en général, et présente une description des systèmes prosodiques de l'espagnol et du français ainsi qu'une comparaison des deux systèmes. Nous nous appuyons principalement sur le modèle de Pierrehurnbert et Hirschberg (1990) dans la description de ces systèmes. Nous concluons ce chapitre avec une section sur la phonologie de l'interlangue. Le chapitre trois présente l'expérience proprement dite, qui consiste principalement en l’enregistrement de vingt phrases françaises par des sujets hispanophones, phrases qui ont ensuite été transcrites par vingt juges francophones. L'analyse acoustique de ces phrases se concentre principalement sur la courbe intonative, c'est-à-dire les variations de la fréquence fondamentale. Finalement, le chapitre quatre fait état de l'analyse des résultats de cette expérience. Notre hypothèse principale veut que les phrases des sujets hispanophones obtenant le score d'intelligibilité le plus bas soient celles dont les courbes intonatives sont les plus déviantes par rapport à celles des locutrices-témoins francophones. Nous voulons démontrer, par ailleurs, que les phrases correspondant aux scores de transcription les plus bas sont aussi celles correspondant aux scores de reconnaissance de la modalité-cible les plus bas.. Cette recherche a pour but de démontrer que les facteurs suprasegmentaux sont tout autant susceptibles que les facteurs segmentaux de gêner la compréhensibilité (perçue) du discours et d'en affecter l'intelligibilité (objective). Notre objectif, en ce sens, est d'aller au-delà de la plupart des recherches sur la prononciation en langue seconde, lesquelles se sont concentrées jusqu'à maintenant principalement sur la prononciation des segments. Nous sommes consciente que si la recherche s'est surtout limitée aux segments, c'est qu'il semble impossible d'isoler les facteurs suprasegmentaux d'une prononciation déviante et d'analyser leur impact sur la perception des auditeurs. C'est pour cette raison que, bien que nous aimions nous concentrer uniquement sur les variations de la fréquence fondamentale, d'autres facteurs suprasegmentaux tels que le rythme seront considérés dans l'analyse des résultats.
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Caractéristiques acoustiques des voyelles fermées tendues, relâchées et allongées en français québécois

Sigouin, Caroline 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / L’objectif de cette contribution est de décrire acoustiquement les variantes tendues, relâchées et allongées des voyelles fermées /i y u/ en français québécois, qui, sous l’accent, se retrouvent respectivement en syllabe ouverte, en syllabe fermée et en syllabe fermée par une consonne allongeante. 1350 occurrences extraites de la parole de 30 locuteurs de Rouyn-Noranda, de Saguenay et de Québec ont été analysées. Leur durée a été relevée, puis la fréquence fondamentale et la fréquence centrale des trois premiers formants (F1, F2, F3) ont été estimées à 25, 50 et 75 % de cette durée. Les variantes tendues présentent le F1 le plus bas et les relâchées, le F1 le plus élevé ; les allongées se situant entre les deux. En cours d’émission, les tendues et les allongées se tendent, mais les relâchées se centralisent. Les allongées sont celles qui présentent les trajectoires les plus importantes dans un diagramme F1 / F2. / This study aims to acoustically describe tense, lax and lengthened variants of close vowels /i y u/ in Quebec French which, under stress, are found in open syllable, closed syllable and syllable closed by a lengthening consonant, respectively. To do so, we analysed the speech of 30 speakers from Rouyn-Noranda, Saguenay and Quebec who produced 1350 tokens of the variants under study. Their duration have been measured then the fundamental frequency and the central frequency of the first three formants (F1, F2, F3) have been estimated at 25, 50 and 75% of this duration. Tense variants exhibit the lowest F1 values while lax variants present the highest ones; the lengthened variants taking place in between. During the emission, lengthened variants show the most important trajectories in an F1 / F2 plane.

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