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Security and Liberty: the Republican dilemma in the Early American RepublicLong, Katya 26 May 2009 (has links)
A la fin du 18ème siècle, les Etats-Unis inaugurent les révolutions fondatrices ou refondatrices, directement inspirée des Lumières et ayant dialoguées par-delà l’Atlantique. La période révolutionnaire a vue une élite politique nouvelle aux prises avec la nécessité de bâtir un «ordre nouveau», c'est-à-dire de créer un gouvernement et de définir le rapport au monde de ce nouvel Etat. Cette quête a amené les acteurs politiques de la révolution à chercher un modèle politique différent de celui, dominant, des monarchies absolues. L’idée de république s’impose dès la déclaration d’indépendance. En effet, les Lumières avaient redécouvert le républicanisme qui pouvait incarner l’espoir d’un ordre politique réformé. Cependant, les républiques classiques et les exemples contemporains confirment l’idée alors partagée par tous qu’une république ne peut être qu’une petite entité politique au sein de laquelle vit une population restreinte d’hommes libres et où les différences sociales sont relativement faibles. Non seulement cette petite taille des républiques était-elle un phénomène empirique mais elle semblait être une loi d’airain. Depuis la reformulation du dilemme républicain par Machiavel, l’idée qu’une république ne puisse pas être libre et étendue faisait consensus. Cette première république moderne, fille des Lumières pacifistes, a pourtant mené une expansion quasi-continentale. Comment cette petite république à la périphérie du monde pouvait-elle réconcilier sa volonté de rompre avec les tentations hégémoniques et son désir de puissance ?Comment pouvait-elle s’étendre tout en préservant sa liberté républicaine ?Nous avons formulé l’hypothèse que la réponse à ces questions se trouve dans une redéfinition des principes et des méthodes de leur politique étrangère. Afin de minimiser les risques de corruption de la république, les acteurs de la révolution ont cherché à mettre en place une politique étrangère républicaine fondée sur les idées des Lumières. <p>Cette hypothèse nous a mené à articuler notre travail autour de trois axes de recherche :le premier portant sur la théorie politique internationale, le second sur le débat idéologique autour de la politique étrangère et le troisième sur les institutions de prise de décision et de mise en œuvre de cette politique étrangère. Ces trois axes sont reliés par les idées qui forment la structure intellectuelle des débats entre les acteurs ainsi que les déterminants de la création institutionnelle. <p>C’est là le cœur de notre thèse. En faisant appel à la méthodologie originale développée par Pierre Rosanvallon, qu’il décrit comme une histoire conceptuelle du politique, nous avons tout d’abord procédé à une étude du cadre intellectuel de la révolution américaine en mettant en lumière les évolutions des concepts-clefs de la philosophie des relations internationales par une analyse de la contribution de Montesquieu à la théorie politique internationale. <p>La thèse porte ensuite sur les débats révolutionnaires, la tension entre les idéologies des Lumières telles qu’illustrées par la pensée de Montesquieu et le désir d’expansion territoriale ou de grandeur des acteurs de la révolution. Nous avons choisi de consacrer notre étude aux élites, non pas que nous ne considérions pas l’histoire sociale digne d’intérêt mais nous avons postulé que dans cette phase de bouleversement politique, ce sont les élites politiques qui ont joué le rôle déterminant. Enfin, la troisième partie de la thèse consiste en une étude du cadre constitutionnel, législatif et institutionnel de la politique étrangère républicaine issue de l’interaction entre la structure intellectuelle des Lumières et son interprétation par les acteurs. <p>Ainsi, notre analyse des idées, des acteurs et des institutions de la république américaine nous a permis de contribuer d’une part à la théorie des relations internationales en mettant en lumière les évolutions des concepts-clefs de la politique internationale au cours du 18ème siècle et d’autre part à l’histoire des idées politiques en étendant son champ aux questions internationales. Cela nous a permis également de mettre en lumière le lien étroit entre la structure idéelle, les intérêts et les stratégies des acteurs et la création des institutions politiques. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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New South: Racial Justice, Political Organizing, and Reimagining the American BattlegroundHicks, Henry Beecher, IV January 2021 (has links)
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Changes in Income Inequality Under Democratic and Republican GovernorsWolf, Jake Alexander 12 1900 (has links)
Indiana University-Purdue University Indianapolis (IUPUI) / I examined a panel of all 50 states over a period of 30 years between 1981 and 2010, estimating a random effects model to examine the relationship between the party of a state’s governor and changes in pretax and transfer income inequality. Though the literature has quite consistently shown that income inequality increases more quickly under Republican governors or when policies favored by Republicans are implemented, I find no evidence to support this, though this is perhaps because I did not allow a long enough lag time for new policies to have an effect.
I did, however, find that pretax income inequality increases more quickly under Democratic presidents than under Republicans, in spite of the fact that all previous research shows the opposite to be true. I suspect that this unusual finding is the result of a quirk in my 1981-2010 time frame, namely the effects of the shift in welfare policy under the Clinton administration in the 1990s.
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Too foul and dishonoring to be overlooked : newspaper responses to controversial English stars in the Northeastern United States, 1820-1870Smith, Tamara Leanne 30 September 2010 (has links)
In the nineteenth century, theatre and newspapers were the dominant expressions of popular culture in the northeastern United States, and together formed a crucial discursive node in the ongoing negotiation of American national identity. Focusing on the five decades between 1820 and 1870, during which touring stars from Great Britain enjoyed their most lucrative years of popularity on United States stages, this dissertation examines three instances in which English performers entered into this nationalizing forum and became flashpoints for journalists seeking to define the nature and bounds of American citizenship and culture. In 1821, Edmund Kean’s refusal to perform in Boston caused a scandal that revealed a widespread fixation among social elites with delineating the ethnic and economic limits of citizenship in a republican nation. In 1849, an ongoing rivalry between the English tragedian William Charles Macready and his American competitor Edwin Forrest culminated in the deadly Astor Place riot. By configuring the actors as champions in a struggle between bourgeois authority and working-class populism, the New York press inserted these local events into international patterns of economic conflict and revolutionary violence. Nearly twenty years later, the arrival of the Lydia Thompson Burlesque Troupe in 1868 drew rhetoric that reflected the popular press’ growing preoccupation with gender, particularly the question of woman suffrage and the preservation of the United States’ international reputation as a powerfully masculine nation in the wake of the Civil War.
Three distinct cultural currents pervade each of these case studies: the new nation’s anxieties about its former colonizer’s cultural influence, competing political and cultural ideologies within the United States, and the changing perspectives and agendas of the ascendant popular press. Exploring the points where these forces intersect, this dissertation aims to contribute to an understanding of how popular culture helped shape an emerging sense of American national identity. Ultimately, this dissertation argues that in the mid-nineteenth century northeastern United States, popular theatre, newspapers, and audiences all contributed to a single media formation in which controversial English performers became a rhetorical antipode against which “American” identity could be defined. / text
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