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Les facteurs professionnels et la détresse psychologique chez les enseignantsChartrand, Rachel January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les gradients socioéconomiques et la détresse psychologique : un aperçu des inégalités sociales en santé mentale au QuébecPérez, José de Jésus January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Modèle d'intervention d'une équipe de première ligne en santé mentale : une étude de casPage, Claire January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'influence de la méthode Feldenkrais d'éducation somatique sur la qualité de vie de personnes vivant un problème de santé mentaleLemonde, Ghislain 07 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de cette étude était d'évaluer l'influence de la méthode Feldenkrais(md) d'éducation somatique sur la qualité de vie de personnes vivant un problème de santé mentale. Le devis de cette étude est composé d'un pré-test et d'un post-test avec un seul groupe traité. Le groupe, composé de six personnes, a participé à une série de 18 rencontres de 60 minutes de la méthode Feldenkrais(md) d'éducation somatique. La fréquence était de deux rencontres par semaine pendant 11 semaines. L'étude proposait de recueillir des données quantitatives et qualitatives. L'évaluation a été faite avec trois outils de mesure : deux outils quantitatifs, l'Inventaire Systémique de la Qualité de Vie (ISQV©) provenant du Laboratoire d'Études en Psychologie de la santé et de Qualité de vie (LEPSYQ) et l'Indice de Détresse Psychologique (IDPESQ-14), et un outil qualitatif soit une entrevue individuelle semi structurée passée en post-test auprès de tous les participants. Pour isoler l'influence de la méthode Feldenkrais(md), à ces outils, furent ajoutés un questionnaire sur les modifications du soutien social et un questionnaire sur les agents «stresseurs». Le recrutement du groupe s'est fait parmi les usagers de l'Élan-Demain, un organisme communautaire en santé mentale. Le résultat global du groupe mesuré par l'ISQV© et statistiquement significatif dénote une augmentation majeure de la qualité de vie. Aux 28 questions abordant 28 domaines de vie, il y eut une amélioration majeure pour 22 questions et une amélioration notable pour les autres. Cette augmentation est présente lorsque l'on compare la moyenne des résultats de la qualité de vie en pré-test et en post-test. Les résultats au sujet de la vitesse de l'amélioration ou de la détérioration des domaines de vie lors du pré-test et lors du post-test nous indiquent que tous les domaines, sauf un, ont montré des améliorations plus ou moins rapides. Douze domaines sont passés d'un état de détérioration à un état d'amélioration. Au sujet de la détresse psychologique globale, la moyenne du groupe pour l'ensemble des signes de détresse psychologique affiche une diminution notable en post-test. Lors des entrevues qualitatives, tous les participants ont noté l'aspect relaxant des exercices. Ils ont tous parlé de l'effet de bien-être lié aux exercices. La moitié du groupe a pris conscience des limites de leur corps pour différentes raisons. Certains participants ont cité clairement l'effet des exercices sur le bien-être émotionnel, la tranquillité d'esprit, le moral, l'estime de soi et l'anxiété. Des participants ont perçu des effets sur leur mémoire et leur concentration et l'écoute de soi. L'étude nous démontre que l'influence de la méthode Feldenkrais(md) d'éducation somatique auprès de personnes vivant des problèmes de santé mentale est positive et significative pour ce qui est d'améliorer la qualité de vie.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : éducation somatique, Feldenkrais, qualité de vie, santé mentale
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Portrait de l'expérience d'intégration d'un organisme de suivi alternatif communautaire face aux établissements publics dans le contexte des réseaux locaux de services en santé mentaleRené, Olivier 04 1900 (has links) (PDF)
Ce projet de recherche s'inscrit dans le champ d'étude des rapports entre le milieu communautaire et le secteur public dans le domaine de la santé mentale. Le système de santé et de services sociaux du Québec vivant actuellement des transformations organisationnelles importantes avec l'implantation des réseaux locaux de services intégrés, cette réorganisation vient modifier les règles du jeu dans les relations entre les acteurs du domaine de la santé et des services sociaux. Notre objectif principal est de mieux comprendre les rapports dynamiques qui s'établissent entre un organisme de suivi alternatif communautaire en santé mentale et les établissements du réseau public sur un territoire donné de l'Île de Montréal dans le processus d'implantation du réseau de services intégrés. Dans un premier temps, cette recherche vise à cerner le contexte local dans lequel se déroule l'intégration de l'organisme au réseau de services. Il s'agit donc de définir les variables contextuelles et les modalités organisationnelles du contexte d'intégration. Dans un second temps, nous procéderons à une analyse stratégique de l'expérience d'intégration en analysant les stratégies de l'organisme face aux établissements publics. La question des rapports interorganisationnels est abordée sous l'angle de l'analyse stratégique inspirée de Crozier et Friedberg (1977). Cette méthode d'analyse permet de mieux comprendre les interactions et d'analyser les stratégies des acteurs en présence dans le processus d'intégration. La méthodologie repose sur une approche qualitative privilégiant la méthode par étude de cas (Yin, 1984) dont le cas en question s'avère être une expérience locale d'intégration en fonction du projet organisationnel et clinique proposé aux organismes communautaires en santé mentale. Afin de cerner le contexte local et de procéder à l'analyse stratégique, l'information colligée provient d'une analyse documentaire, de six entrevues effectuées auprès de représentants de l'organisme et d'une observation participative au conseil d'administration. L'étude de cas du processus d'intégration de l'organisme au réseau local de services a permis de dégager que les stratégies utilisées par l'organisme se divisent en deux catégories : celles qui concernent les attitudes face aux processus d'élaboration des réseaux locaux de services et celles qui portent sur la valorisation et la défense de la pratique du suivi alternatif communautaire. Bien que plusieurs contraintes reliées au processus d'intégration soient identifiées, l'organisme démontre sa capacité à effectuer des choix stratégiques et à exploiter la marge de manœuvre qui lui appartient dans ses rapports avec les établissements publics. Six dimensions sont identifiées autour des enjeux reliés à l'intégration, soit la reconnaissance, la reddition de compte, la formalisation, le financement, la compétition et l'autonomie. Des nombreux enjeux analysés, nous retenons que des relations de pouvoir se retrouvent au cœur de la dynamique relationnelle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intégration, Santé mentale, Suivi alternatif communautaire, Réseaux locaux de services, Analyse stratégique, Rapports dynamiques.
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Étude exploratoire des liens entre les dimensions de l'orientation sexuelle bisexuelle et la santé mentaleFortin, Mélissa January 2010 (has links) (PDF)
Le concept de bisexualité s'est progressivement complexifié à travers l'évolution des modèles théoriques de l'orientation sexuelle sous l'influence des mouvements sociopolitiques militant pour la reconnaissance des droits et libertés des personnes de minorités sexuelles. Ce processus de démédicalisation des orientations sexuelles minoritaires, parallèlement à la reconnaissance de l'orientation sexuelle comme un ensemble de dimensions incluant l'auto-identification, les comportements sexuels, les attirances sexuelles et les sentiments amoureux a ouvert la voie à de nouvelles perspectives pour rendre compte des liens empiriques entre les orientations sexuelles minoritaires et la santé mentale. Si au cours des dernières décennies, les recherches s'intéressant au lien entre l'homosexualité et la santé mentale se sont multipliées, l'état des connaissances sur la bisexualité et son lien à la santé mentale demeure encore embryonnaire. Dans sa première partie, cette thèse vise deux objectifs : a) décrire un échantillon de personnes en fonction des différentes dimensions de l'orientation sexuelle et du sexe et b) en fonction de la concordance entre ces dimensions. Dans sa deuxième partie, la thèse propose un troisième objectif visant l'identification des dimensions de l'orientation sexuelle bisexuelle associées aux variables de santé mentale. Finalement, s'appuyant sur le modèle du stress lié au statut de minorité sexuelle de Meyer (2003), la présente thèse propose un quatrième objectif visant l'identification des facteurs de vulnérabilité et de résilience individuels et environnementaux susceptibles de révéler les liens entre la bisexualité et la santé mentale. Soixante-cinq hommes et 64 femmes âgés de plus de 25 ans déclarant s'identifier comme bisexuels et/ou avoir des comportements sexuels avec des hommes et des femmes et/ou avoir des attirances sexuelles pour les deux sexes et/ou des sentiments amoureux bisexuels participent à l'étude. Les répondants ont complété des questionnaires évaluant les différentes dimensions de l'orientation sexuelle, des variables de santé mentale incluant la consommation d'alcool et de drogues, la détresse psychologique et la perception de la santé mentale et des facteurs de vulnérabilité et de résilience incluant la discrimination perçue, les craintes liées à la divulgation de son orientation sexuelle, les attitudes à l'égard de son orientation sexuelle, l'acceptation de son orientation sexuelle, le dévoilement de ses attirances sexuelles bisexuelles et le soutien social et familial perçu. Nos résultats montrent que les prévalences de bisexualité varient en fonction des dimensions utilisées pour l'évaluer, les prévalences les plus élevées étant obtenues par les attirances sexuelles et les prévalences les plus faibles par les sentiments amoureux. Les hommes sont plus nombreux que les femmes à déclarer avoir des comportements sexuels et des sentiments amoureux bisexuels. Nos résultats montrent également une variabilité des patrons de concordance entre les différentes dimensions de l'orientation sexuelle. L'analyse des liens directs entre les dimensions de l'orientation sexuelle et la santé mentale montre que l'auto-identification bisexuelle est directement reliée à la consommation d'alcool et de drogues. La considération des facteurs de vulnérabilité et de résilience comme conditions affectant le lien entre bisexualité et santé mentale montre que des sous-groupes se distinguent en fonction du sexe et du niveau de malaise à l'égard de son orientation sexuelle. Ces résultats confirment la pertinence d'une mesure multidimensionnelle de l'orientation sexuelle dans l'identification des groupes sexuels minoritaires. De plus, ils suggèrent que les différentes dimensions de l'orientation sexuelle bisexuelle sont associées à des profils de risque distincts et que la considération des facteurs de vulnérabilité et de résilience permet d'identifier des sous-groupes plus à risque. La portée de ces résultats dans le domaine de l'intervention auprès des personnes de minorités sexuelles est brièvement discutée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bisexualité, Orientation sexuelle, Santé mentale, Facteurs de vulnérabilité et de résilience.
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Familles victimes de violence perpétrée par un proche souffrant de troubles mentaux sévères : une théorisation du phénomèneParadis-Gagné, Etienne 18 January 2019 (has links)
Cette recherche a gravité autour des soins offerts aux familles de patients atteints de troubles mentaux et qui sont hospitalisés en milieu de psychiatrie légale. Le but de cette recherche doctorale était d’étudier le phénomène de la violence familiale perpétrée par un proche atteint de troubles mentaux et de mettre en lumière les dynamiques qui existent entre les acteurs impliqués (familles, milieux hospitaliers et organismes de soutien). Selon les écrits recensés, les familles vivant avec un proche atteint d’un trouble mental sont bien souvent confrontées à une problématique de violence. En effet, près de la moitié de ces familles en sont victimes. On observe dans la pratique clinique et en recherche la difficulté des familles à devoir conjuguer la violence et la maladie. Il ressort des écrits que ces familles doivent faire intervenir les policiers et effectuer des démarches juridiques afin de faire hospitaliser le proche contre son gré. Cette réalité entraîne une animosité chez le proche à l’endroit de sa famille, et peut exacerber les perceptions paranoïdes ou persécutrices. Pareille interaction entre la psychiatrie et le système judiciaire est par contre délétère pour la relation familiale. Ce projet doctoral avait pour but d’étudier l’expérience vécue des membres de ces familles, qui sont à la fois soignants et victimes de violence. Nous voulions également explorer les impacts de la violence à l’endroit des membres de la famille ainsi que les stratégies utilisées afin de la prévenir. La théorie du gouvernement des familles de Donzelot (1977/2005) a été préconisée comme cadre théorique. Le concept de gouvernementalité englobe les différents mécanismes de pouvoir et de contrôle qui s’exercent à l’endroit de la famille. Sur le plan méthodologique, le devis est de type qualitatif et la théorisation ancrée a été utilisée comme stratégie de recherche. Cette méthode de recherche a pour objectif de mettre en lumière les processus, les interactions et le vécu des participants (Corbin et Strauss, 2014). Lors de la collecte de données, 14 participants ayant été victimes de violence perpétrée par un proche atteint de troubles mentaux sévères ont été recrutés. Les participants provenaient de dix familles différentes à travers la grande région de Montréal, et ont été rencontrés dans le cadre d’entretiens semi-structurés en individuel, en couple ou en groupe. Des notes d’observation et des mémos analytiques ont été rédigés, et ont aussi fait partie du matériel analysé. Cinq thèmes ont émergé de l’analyse qualitative des données : 1) le dispositif médico-légal ; 2) l’expérience de la violence ; 3) la prise en charge du proche par la famille ; 4) les mécanismes d’exclusion et de stigmatisation ; et 5) souffrances et résilience. Les principaux résultats de notre recherche indiquent qu’un gouvernement de la famille s’effectue par l’entremise de certains mécanismes, dont l’instrumentalisation du rôle de la famille et le transfert du mandat de soin à cette dernière. Nous avons pu observer qu’un double mandat (soin et contrôle) est imposé à la famille. L’existence de ce double mandat engendre une ambivalence affective chez les familles et est source de tensions internes. Nous avons aussi observé la présence de barrières à l’inclusion des familles dans la trajectoire de soins, soit entre autres la confidentialité, le vocabulaire psychiatrique hermétique et la stigmatisation de la famille en présence de la violence. En résumé, cette recherche s’avère pertinente pour la discipline et la pratique infirmières puisqu’elle permet d’éclairer les interventions cliniques et les politiques de santé par rapport aux soins à la famille. Elle est aussi pertinente afin de pouvoir offrir des soins de qualité adaptés à une situation familiale des plus complexes. Enfin, grâce à cette recherche, nous avons tenté de donner une voix aux membres de familles, sur qui pèse un lourd fardeau.
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Les interventions visant à diminuer la violence auprès des personnes ayant des troubles mentauxSouli, Intissar 28 March 2018 (has links)
Introduction
La violence en milieux de soins, et plus précisément ceux en santé mentale, est un
phénomène sérieux et préoccupant. La mise en oeuvre d’interventions efficaces
permettant d’atténuer ce phénomène s’avère une condition sine qua non dans les
services de soins en santé mentale.
Objectifs
1. Déterminer l’efficacité des interventions utilisées pour diminuer la violence des
personnes souffrant de troubles mentaux
2. Évaluer l’utilisation d’un outil d’évaluation du risque de violence par les
professionnels de santé dans une unité de santé mentale.
Méthodes
Deux études séquentielles basées sur le modèle de passage des connaissances à la
pratique ont été réalisées :
1. La première étude consistait en une revue systématique de la littérature basée sur la
méthode développée par la Collaboration Cochrane pour les revues systématiques
d’interventions et sur les lignes directrices PRISMA.
2. Une étude descriptive transversale a été effectué dans l’unité interne de santé mentale
d’un hôpital de l’est de l’Ontario.
Résultats
1. Parmi les 5 039 références identifiées, 7 articles ont répondu aux critères de sélection.
Au total, cinq interventions visant la diminution des comportements agressifs chez les
personnes ayant des troubles mentaux ont été mises en lumière. L’évaluation du risque de
violence de façon quotidienne a été définie comme étant l’intervention la plus efficace.
2. Parmi les 45 personnes éligibles à cette étude, 26 d’entre eux (57,8 %) ont répondu au
questionnaire : 92,3 % des répondants ont déclaré avoir été exposés à un acte de violence
et 62 % ont affirmé qu’ils avaient déjà utilisé l’outil d’évaluation du risque de violence
disponible dans leur unité, mais pas de façon quotidienne. Des obstacles liés au manque
de connaissances de l’outil, au manque de ressources et de temps, ainsi qu’aux attitudes
négatives envers les patients et à l’égard de l’outil ont été décelés.
Conclusion
Bien que les preuves appuient l’utilisation quotidienne de l’évaluation du risque de
violence comme moyen pour prévenir et diminuer les comportements agressifs, cette
intervention ne constitue pas une pratique courante dans l’unité de santé mentale. Des
obstacles cognitifs, organisationnels et comportementaux ont ainsi été soulevés.
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La prévalence et la sévérité des problèmes de santé mentale chez des étudiantes et des étudiants universitaires canadiens francophones de premier cycleDesroches, Isabel January 2017 (has links)
Ce mémoire vise à décrire les problèmes de santé mentale chez des étudiantes et des étudiants universitaires canadiens francophones de premier cycle.
Puisqu’ils sont à l’âge où la majeure partie des problèmes de santé mentale se déclare, les étudiantes et les étudiants universitaires sont particulièrement à risque sur le plan de la santé mentale. Qu’il soit question d’abandon scolaire, d’employabilité moindre ou autres expériences de vie négatives, les conséquences des problèmes de santé mentale précoces sont indéniables. Or, plusieurs écrits font mention d’un manque au regard de l’évaluation des problèmes de santé mentale précoces, une évaluation sans laquelle il est difficile, voire impossible, d’intervenir adéquatement. Du fait de cette sous-évaluation, et d’un faible taux de consultation, il est délicat de se prononcer sur la prévalence et la nature réelle des problèmes de santé mentale chez les étudiantes et les étudiants universitaires, des informations qu’il importe de connaître pour être en mesure de mieux orienter les actions de prévention des problèmes de santé mentale. En ce sens, une étude au sujet de la prévalence et de la sévérité des problèmes de santé mentale chez des étudiantes et des étudiants universitaires appert justifiée et pertinente.
Ce mémoire s’intéresse plus spécialement à la prévalence et à la sévérité des problèmes de santé mentale chez des étudiantes et des étudiants universitaires canadiens francophones, ainsi qu’à la comorbidité et aux différences entre les sexes sur le plan de la santé mentale. Les données proviennent d’une étude sur l’équivalence inter-formes de l’adaptation canadienne-française (Le Corff, Yergeau, Proulx-Bourque, Busque-Carrier, Roy-Charland, Lévesque, Tivendell et Forget, 2017) de l’ASR. Les personnes participantes (n = 305) sont des étudiantes et des étudiants bilingues de premier cycle en provenance de quatre universités canadiennes situées au Québec, en Ontario, au Manitoba et au Nouveau-Brunswick.
Des analyses descriptives et bivariées ont été réalisées afin de répondre aux objectifs spécifiques de ce mémoire. Les résultats démontrent, entre autres, une prévalence élevée de l’anxiété au sein de la population étudiante étudiée. Les résultats mettent par ailleurs en évidence quelques différences entre les étudiantes et les étudiants. À ce propos, conformément à d’autres études menées dans le passé, il s’avère que les étudiantes sont plus sujettes aux problèmes intériorisés, alors que les étudiants sont plus sujets aux problèmes extériorisés. Finalement, bien que les résultats aient démontré la présence de comorbidité, les analyses n’ont mis en lumière aucun profil spécifique de comorbidité des problèmes de santé mentale.
Ce mémoire présente plusieurs forces et se démarque d’autres études en raison notamment de la population étudiée, une population francophone, et l’instrument psychométrique utilisé. À cet égard, l’Adult Self-Report, une échelle d’évaluation des comportements, a permis d’évaluer plusieurs problèmes de santé mentale sous un angle non seulement catégoriel, mais aussi dimensionnel.
En dépit de ses forces, l’échantillonnage constitue néanmoins une limite importante de ce mémoire et ses résultats ne peuvent être généralisés à l’ensemble de la population étudiante universitaire canadienne francophone de premier cycle. Pour cette raison, les résultats obtenus dans le cadre de ce mémoire donnent davantage un aperçu de la prévalence et de la sévérité des problèmes de santé mentale et d’autres études devront être menées dans le futur pour obtenir une description plus représentative de ces problèmes chez les étudiantes et les étudiants universitaires canadiens francophones de premier cycle.
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"Le monde est plus que cela..." : l'intervention en santé mentale auprès des immigrants : à la rencontre de l'altéritéVeillette, Annie January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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