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Service users’ participation in mental health community-based organizations

Huynh, Thanh Truc. 01 1900 (has links)
Une grande proportion de personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale vit dans l’isolement social. Les infirmières en santé communautaire sont interpellées au premier rang pour accompagner ces personnes dans leur processus de rétablissement et pour atténuer leur isolement social. La participation au sein d’organismes communautaires optimise l’expérience de rétablissement, diminue l’isolement social et renforce les réseaux sociaux de personnes ayant des problèmes de santé mentale. Toutefois, la participation des personnes utilisatrices de services dans la structure d’organisation des organismes communautaires est encore peu documentée. Afin de pallier cette lacune, cette étude avait pour objectifs de documenter, décrire la nature de la participation des personnes utilisatrices de services en santé mentale et d’explorer des facteurs facilitatants et des barrières à cette participation. Un devis de méthodes mixtes, qualitatif et quantitatif, a été utilisé. Dans le premier de deux volets, une enquête impliquant la réalisation d’entretiens semi-dirigés a été menée auprès de douze directeurs d’organismes communautaires œuvrant dans le domaine des services en santé mentale. Une version française du questionnaire « Adapted User Involvement » (Diamond, Parkin, Morris, Bettinis, & Bettesworth, 2003) a été administrée afin de documenter l’étendue de la participation des personnes utilisatrices de services dans les organismes visés. Pour le deuxième volet, deux organismes communautaires ont été sélectionnés à partir des résultats du questionnaire et de l’analyse documentaire de documents publics de ces organismes. Les scores obtenus au questionnaire ont ainsi permis de sélectionner des organismes présentant des résultats contrastés en matière de participation des personnes utilisatrices de services. Les entretiens semi-dirigés ont été menés avec différents groupes de répondants (membres de conseil d’administration, personnes utilisatrices de services, employés, directeurs) afin de recueillir de l’information sur les thèmes suivants: la nature de la participation des personnes utilisatrices de services, ainsi que les facteurs facilitants et les défis qui y sont associés. Les résultats de l’analyse montrent que: (1) les facteurs qui favorisent la participation des personnes utilisatrices sont: l’accès à un espace de participation pour les personnes utilisatrices et l’accompagnement de celles-ci par les intervenants de diverses disciplines pendant leur participation au sein des organismes communautaires, (2) les barrières de la participation des personnes utilisatrices au sein des organismes communautaires sont la stigmatisation sociale et les caractéristiques personnelles reliées aux problèmes de santé mentale chez les personnes utilisatrices, et (3) les avantages principaux de la participation des personnes utilisatrices de services se déclinent en services mieux adaptés à leurs besoins et leurs demandes, en leur appropriation du pouvoir (dans leur participation dans l’organisme communautaire) et en leur sentiment d’appartenance à l’organisme. À la lumière des ces constats, l’accompagnement des personnes utilisatrices de services dans leur participation apparaît une avenue prometteuse pour les infirmières en santé mentale communautaire afin de faciliter leur appropriation du pouvoir et d’améliorer leur bien-être. / A large proportion of individuals with mental health problems are affected by social isolation. In the front line, community mental health nurses are called upon to accompany these individuals in their recovery process, and reduce their social isolation. User participation in community-based organizations (CBO) optimizes the recovery process, decreases feelings of social isolation, and consolidates the social support networks of individuals living with mental health problems. However, relatively little is documented on user participation within the organizational structure of mental health CBOs. To address this knowledge gap, the objectives of this study were to document, describe the nature of user participation and explore facilitating and inhibiting factors associated with user participation. A mixed-method (qualitative and quantitative) design, broken into two phases, was used in this study. In the first phase, a survey of twelve directors from CBOs providing services to individuals with mental health problems was conducted using the format of semi-structured interviews. The French version of the “Adapted User Involvement Questionnaire” (Diamond et al., 2003) was administered in order to document the extent of user participation in the targeted CBOs. In the second phase, two CBOs were selected on the basis of the results of the questionnaire and the findings of the archival data analysis. The scores obtained by the administration of this questionnaire made it possible to choose CBOs with constrasting results on user participation. Different groups of key informants (members of the governing board of the CBO, service users, CBO staff and directors) from the two CBOs participated in semi-structured interviews to collect detailed information about the following themes: the nature of user participation and facilitators and inhibitors for user participation. Results of the analysis show that: (1) factors that facilitate user participation are : access to participatory space for service users and professionals of different disciplines supporting service users in user participation activities; (2) factors that inhibit user participation are : social stigmatization of individuals with mental health problems and service users’ personal characteristics associated with their mental health problems; and (3) advantages of user participation are: services adapted to users’ needs and requests, service user empowerment (in participating in organization of CBO services) and service users’ sense of belonging to the CBO. Consequently, the study’s findings suggest that accompanying service users in their participation in CBOs, in order to facilitate their empowerment and improve their well-being, is a promising avenue for community mental-health nurses.
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Le rapport d’usagers de maisons d’hébergement en santé mentale à leur environnement immédiat : une étude socio-écologique

Benetti, Chiara 08 1900 (has links)
No description available.
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Trouble d'anxiété généralisée chez les aînés : acceptabilité et efficacité d'un auto-traitement guidé par des prestataires non-professionnels

Gagné, Anne-Julie 19 July 2024 (has links)
Le trouble d'anxiété généralisée (TAG) chez les aînés est une problématique importante considérant qu'il s'agit d'un des troubles anxieux les plus fréquents et qu'il est associé à des problèmes de santé physique et mentale. Malgré l'existence de traitements efficaces telles que la thérapie cognitive-comportementale (TCC), le TAG demeure sous-traité chez les aînés. Ceci peut s'expliquer de plusieurs façons incluant un nombre insuffisant de professionnels de la santé mentale ainsi que certains obstacles tels que les difficultés de transport et les coûts importants associés à la psychothérapie. Un auto-traitement guidé basé sur l'approche cognitive-comportementale (AT-TCC) constitue une modalité de traitement intéressante pour contrer ces différents obstacles. De plus, pour en augmenter davantage l'accessibilité, ce traitement peut être guidé par un prestataire non-professionnel (PNP), c'est-à-dire une personne n'ayant pas de diplôme de 2$^\textup{e}$ ou 3$^\textup{e}$ cycle spécialisé en santé mentale, ayant suivi une formation spécifique au traitement et étant supervisée par un professionnel de la santé mentale. Cette thèse avait pour but de documenter l'acceptabilité et l'efficacité de l'AT-TCC guidé par un PNP pour le TAG chez les aînés. La première étude comportait deux objectifs principaux dont le premier était d'évaluer l'acceptabilité de l'AT-TCC guidé par un PNP et de la comparer à celle d'autres modalités de traitement, soit l'AT-TCC guidé par un psychothérapeute et la TCC face-à-face par un psychothérapeute. Les résultats ont montré que ces trois modalités de traitement sont considérées au moins modérément acceptables par les aînés mais que l'AT-TCC guidé par un PNP est significativement moins acceptable que l'AT-TCC guidé par un psychothérapeute et que la TCC. Le deuxième objectif principal consistait à évaluer les préférences des aînés par rapport à ces modalités de traitement et à sonder les raisons derrière ces préférences. Les résultats ont montré que le traitement préféré des aînés est la TCC suivie de l'AT-TCC guidé par un psychothérapeute puis de l'AT-TCC guidé par un PNP. Les principales raisons identifiées par les participants ayant préféré cette dernière modalité de traitement sont son effet durable, sa facilité d'accès, la formation du thérapeute, l'implication requise du patient et le niveau d'autonomie permis par le traitement. L'étude comportait également un objectif secondaire qui était d'examiner si les caractéristiques personnelles des participants sont associées à l'acceptabilité et la préférence de l'AT-TCC guidé par un PNP. La seule variable présentant un lien avec l'acceptabilité é l'état civil des participants. La deuxième étude comportait trois objectifs dont le premier était d'explorer l'efficacité de l'AT-TCC guidé par un PNP pour le traitement du TAG chez les aînés. La plupart des participants ont rapporté une amélioration significative à la suite du traitement au niveau du temps passé à s'inquiéter, de la tendance à s'inquiéter et de la sévérité du TAG. De plus, certains participants ne répondaient plus aux critères diagnostiques du TAG après l'intervention. Le deuxième objectif était de déterminer si la réduction du temps passé à s'inquiéter est associée à un module du traitement en particulier. Les résultats ont montré que les modules sur la tolérance à l'incertitude, la correction des fausses croyances sur l'utilité de s'inquiéter et la résolution de problèmes étaient associés à une réduction significative du temps passé à s'inquiéter chez plusieurs participants, bien que ces résultats doivent être considérés prudemment. Le troisième objectif était d'évaluer l'acceptabilité du traitement avant et après l'avoir complété. Tous les participants ont trouvé le traitement au moins modérément acceptable avant de le débuter et ce niveau d'acceptabilité s'est maintenu après le traitement sauf pour une participante. La thèse fourni un éclairage sur l'acceptabilité et l'efficacité de l'AT-TCC guidé par un PNP. Il s'en dégage plusieurs implications cliniques, notamment des stratégies pour favoriser l'implantation de l'AT-TCC guidé par un PNP dans le continuum de soins, ainsi que de nouvelles pistes de recherches.
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Étude de la relation entre l’engagement organisationnel et la détresse psychologique chez les travailleurs et les travailleuses

Décarie, Marie-Claude 05 1900 (has links)
Le concept multidimensionnel de l’engagement organisationnel s’avère prépondérant dans les organisations de par son impact positif sur la santé mentale des travailleurs. D’ailleurs, plusieurs chercheurs montrent clairement l’existence d’un lien significatif entre l’engagement organisationnel et la santé mentale au travail. Toutefois, on remarque que les recherches à ce jour, se contredisent pour ce qui est du sens de la relation entre l’engagement organisationnel et les problèmes de santé mentale, dont la détresse psychologique. L’objectif principal de ce mémoire consiste à vérifier (a) le sens de la relation entre le construit multidimensionnel de l’engagement organisationnel et la détresse psychologique chez les travailleurs et les travailleuses, ainsi que (b) l’effet modérateur du genre sur la relation entre l’engagement organisationnel et la détresse psychologique. Les résultats ont été obtenus à partir d’une population d’étude composée de deux-cent-soixante-et-un répondants provenant d’une Société d’Assurance Canadienne. Les analyses factorielles ont démontré que l’engagement organisationnel est composé de quatre facteurs (affective, normative, continue et résignée). Les résultats obtenus révèlent donc quatre formes d’engagement organisationnel. Les analyses de régressions multiples stipulent que la composante affective et continue de l’engagement organisationnel s’avère significativement reliée de façon négative à la détresse psychologique. Autrement dit, les employés engagés de façon affective et continue au travail, risquent moins de souffrir de détresse psychologique. Par ailleurs, la composante résignée se montre significativement reliée, mais de façon positive à la détresse psychologique. Donc, un travailleur engagé de façon résignée au travail, augmente ses probabilités de souffrir de détresse psychologique. Cependant, l’engagement normatif n’est pas significativement associé à la détresse psychologique. Enfin, le genre exerce un effet modérateur sur seulement une composante de l’engagement organisationnel, soit l’affective. Les retombées de ces résultats sont discutées. / The multi-dimensional concept of organizational commitment is a key criterion of the quality of mental health in the work life. Moreover, many researchers clearly showed that organizational commitment is associated with mental health. However, many studies, up to today, contradict themselves to determine the direction of the relationship between organizational commitment and mental health problems, including psychological distress. The aim of the study is to determine (a) the direction of the relationship between the multidimensional construct of organizational commitment and psychological distress among men and women workers, and (b) whether the gender status acts as a moderator of the relationship between organizational commitment and psychological distress. The results were obtained from a population of two hundred and sixty-one workers from a Canadian insurance company. The study found that organizational commitment is a four component construct (affective, normative, continuance, resigned). The multiple regression analysis revealed that affective and continuance commitment influence negatively psychological distress. More specifically, an employee displaying a strong affective or continuance commitment, is less likely to experience psychological distress at work. Moreover, the results of our study suggest that “resigned” commitment influences positively psychological distress. Therefore, workers showing signs of resignation at work, are more likely to experience psychological distress. However, results indicate that normative commitment is not associated with psychological distress. Finally, the gender status only acts as a moderator of the relationship between affective commitment and psychological distress. The implications of these results are discussed.
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Étude de la relation entre l’engagement organisationnel et la détresse psychologique chez les travailleurs et les travailleuses

Décarie, Marie-Claude 05 1900 (has links)
Le concept multidimensionnel de l’engagement organisationnel s’avère prépondérant dans les organisations de par son impact positif sur la santé mentale des travailleurs. D’ailleurs, plusieurs chercheurs montrent clairement l’existence d’un lien significatif entre l’engagement organisationnel et la santé mentale au travail. Toutefois, on remarque que les recherches à ce jour, se contredisent pour ce qui est du sens de la relation entre l’engagement organisationnel et les problèmes de santé mentale, dont la détresse psychologique. L’objectif principal de ce mémoire consiste à vérifier (a) le sens de la relation entre le construit multidimensionnel de l’engagement organisationnel et la détresse psychologique chez les travailleurs et les travailleuses, ainsi que (b) l’effet modérateur du genre sur la relation entre l’engagement organisationnel et la détresse psychologique. Les résultats ont été obtenus à partir d’une population d’étude composée de deux-cent-soixante-et-un répondants provenant d’une Société d’Assurance Canadienne. Les analyses factorielles ont démontré que l’engagement organisationnel est composé de quatre facteurs (affective, normative, continue et résignée). Les résultats obtenus révèlent donc quatre formes d’engagement organisationnel. Les analyses de régressions multiples stipulent que la composante affective et continue de l’engagement organisationnel s’avère significativement reliée de façon négative à la détresse psychologique. Autrement dit, les employés engagés de façon affective et continue au travail, risquent moins de souffrir de détresse psychologique. Par ailleurs, la composante résignée se montre significativement reliée, mais de façon positive à la détresse psychologique. Donc, un travailleur engagé de façon résignée au travail, augmente ses probabilités de souffrir de détresse psychologique. Cependant, l’engagement normatif n’est pas significativement associé à la détresse psychologique. Enfin, le genre exerce un effet modérateur sur seulement une composante de l’engagement organisationnel, soit l’affective. Les retombées de ces résultats sont discutées. / The multi-dimensional concept of organizational commitment is a key criterion of the quality of mental health in the work life. Moreover, many researchers clearly showed that organizational commitment is associated with mental health. However, many studies, up to today, contradict themselves to determine the direction of the relationship between organizational commitment and mental health problems, including psychological distress. The aim of the study is to determine (a) the direction of the relationship between the multidimensional construct of organizational commitment and psychological distress among men and women workers, and (b) whether the gender status acts as a moderator of the relationship between organizational commitment and psychological distress. The results were obtained from a population of two hundred and sixty-one workers from a Canadian insurance company. The study found that organizational commitment is a four component construct (affective, normative, continuance, resigned). The multiple regression analysis revealed that affective and continuance commitment influence negatively psychological distress. More specifically, an employee displaying a strong affective or continuance commitment, is less likely to experience psychological distress at work. Moreover, the results of our study suggest that “resigned” commitment influences positively psychological distress. Therefore, workers showing signs of resignation at work, are more likely to experience psychological distress. However, results indicate that normative commitment is not associated with psychological distress. Finally, the gender status only acts as a moderator of the relationship between affective commitment and psychological distress. The implications of these results are discussed.
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Les déterminants de l’utilisation des services en santé mentale dans le sud-ouest de Montréal

Ngamini Ngui, Andre 10 1900 (has links)
Objectif : L’objectif principal de cette thèse est d’examiner les déterminants de l’utilisation des services de soins pour des raisons de santé mentale dans le sud-ouest de Montréal. Données et méthodes : L’étude utilise les données de la première phase du projet portant sur « le développement d’une zone circonscrite d’études épidémiologiques en psychiatrie dans le sud-ouest de Montréal ». Les données ont été collectées entre mai 2007 et août 2008 auprès d’un échantillon de 2434 personnes sélectionnées au hasard dans tout le territoire de l’étude. De cet échantillon, nous avons sélectionné un sous-échantillon de personnes ayant eu au moins un diagnostic de santé mentale au cours de la dernière année. 423 personnes ont rencontrées ce critère et constituent l’échantillon pour les analyses de la présente thèse. Le modèle comportemental d’Andersen a servi de cadre pour le choix des variables à analyser. Parce que l’approche socio-spatiale a été privilégiée pour modéliser les déterminants de l’utilisation des services, les analyses ont été effectuées à l’aide de quatre logiciels distincts à savoir : SPSS, AMOS, ArcGIS et MlWin. Résultats : Les résultats montrent que 53,66% de notre échantillon ont utilisés au moins un service de santé pour des raisons de santé mentale. On constate néanmoins que les déterminants de l’utilisation des services en santé mentale sont à la fois complexes et spatialement inégalement réparties. En ce qui concerne les caractéristiques sociodémographiques et cliniques, les femmes et ceux qui perçoivent la stigmatisation envers les personnes ayant un problème de santé mentale utilisent plus les services. Le nombre de diagnostics de santé mentale est aussi associé à l’utilisation des services. L’augmentation du nombre de diagnostics entraîne une augmentation de l’utilisation des services (=0,38; p<0,001). D’autres variables comme l’âge, le statut matrimonial, la taille du ménage, le soutien social et la qualité de vie influencent indirectement l’utilisation des services. À titre illustratif toute augmentation de l’âge entraîne une augmentation du soutien social de (=0,69; p<0,001) qui à son tour fait diminuer la détresse psychiatrique (= -0,09 (p<0,05). Or, toute augmentation d’une unité de détresse psychiatrique entraîne une augmentation de l’utilisation des services (=0,58 (p<0,001). Sur le plan spatiale, il existe une corrélation positive entre l’utilisation des services et la défavorisation matérielle, la défavorisation sociale et le nombre d’immigrants récents sur un territoire. Par contre, la corrélation entre la prévalence de la santé mentale et l’utilisation des services est négative. Les analyses plus poussées indiquent que le contexte de résidence explique 12,26 % (p<0,05) de la variation totale de l’utilisation des services. De plus, lorsqu’on contrôle pour les caractéristiques individuelles, vivre dans un environnement stable augmente l’utilisation des services (O.R=1,24; p<0,05) tandis que les contextes défavorisés du point de vue socioéconomique ont un effet néfaste sur l’utilisation (O.R=0,71; p<0,05). Conclusion : Les résultats de l’étude suggèrent que si on veut optimiser l’utilisation des services en santé mentale, il est important d’agir prioritairement au niveau de la collectivité. Plus spécifiquement, il faudrait mener des campagnes de sensibilisation auprès de la population pour combattre la stigmatisation des personnes ayant un problème de santé mentale. Sur le plan de la planification des soins de santé, on devrait augmenter l’offre des services dans les territoires défavorisés pour en faciliter l’accès aux habitants. / Objective: The objective of this thesis is to examine the determinants of health services use for mental health reasons in the southwest of Montreal. Data and methods: The study uses data from the first phase of the project « le développement d’une zone circonscrite d’études épidémiologiques en psychiatrie dans le sud-ouest de Montréal ». Data were collected from May 2007 to August 2008 among a sample of 2.434 persons randomly selected throughout the study area. From this sample, we selected a sub sample of people with at least one mental health diagnosis during the past year. 423 persons met the criteria and constitute the sample for analysis of this thesis. The behavioral model of Andersen provided the framework for the selection of variables to analyze. Because the socio-spatial approach was preferred to model the determinants of services use, the tests were performed using four different software including: SPSS, AMOS, ArcGIS and MlWin. Results: The results show that 53.66% of our sample had used at least one health service for mental health reasons. It should be note, however, that the determinants of mental health services use are both complex and spatially unevenly distributed. Regarding the socio-demographic and clinical characteristics, women and those who perceive stigma against people with mental health problems use more services. The number of mental health diagnoses is also associated with health services use. Health services utilization increase with the number of diagnosis (=0.38; p<0.001). Other variables such as age, marital status, household size, social support and quality of life indirectly influence use of services. For instance, any increase of one year of age leads to increased social support of 0.69 (p<0.001) which in turn reduced the psychiatric distress of 0.09 (p<0.05). Any increase of one unit of psychiatric distress leads to increased use of services of 0.58 (p<0.001). At the spatial scale, there is a positive correlation between health service use and material deprivation, social deprivation and the number of recent immigrants in a neighbourhood. However, there is a negative correlation between the prevalence of mental health and health services use. Further analyses indicate that the neighbourhood explains 12.26% (p<0.05) of the total variation of health services use. After controlling for individual characteristics, living in a stable neighbourhood increases service use (O.R=1.24; p<0.05) while deprive socio-economic neighbourhood hinders use of services (O.R=0.71; p<0.05). Conclusion: Results of this study suggest that if we want to optimize the use of mental health services, it is important to act primarily at the community level. More specifically, awareness campaigns should be conducted to combat stigmatization of people with mental health problems. In term of health services planning, it is urgent to increase the number of health services in disadvantage neighbourhoods to facilitate accessibility to residents.
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Les déterminants de l’utilisation des services en santé mentale dans le sud-ouest de Montréal

Ngamini Ngui, André 10 1900 (has links)
Objectif : L’objectif principal de cette thèse est d’examiner les déterminants de l’utilisation des services de soins pour des raisons de santé mentale dans le sud-ouest de Montréal. Données et méthodes : L’étude utilise les données de la première phase du projet portant sur « le développement d’une zone circonscrite d’études épidémiologiques en psychiatrie dans le sud-ouest de Montréal ». Les données ont été collectées entre mai 2007 et août 2008 auprès d’un échantillon de 2434 personnes sélectionnées au hasard dans tout le territoire de l’étude. De cet échantillon, nous avons sélectionné un sous-échantillon de personnes ayant eu au moins un diagnostic de santé mentale au cours de la dernière année. 423 personnes ont rencontrées ce critère et constituent l’échantillon pour les analyses de la présente thèse. Le modèle comportemental d’Andersen a servi de cadre pour le choix des variables à analyser. Parce que l’approche socio-spatiale a été privilégiée pour modéliser les déterminants de l’utilisation des services, les analyses ont été effectuées à l’aide de quatre logiciels distincts à savoir : SPSS, AMOS, ArcGIS et MlWin. Résultats : Les résultats montrent que 53,66% de notre échantillon ont utilisés au moins un service de santé pour des raisons de santé mentale. On constate néanmoins que les déterminants de l’utilisation des services en santé mentale sont à la fois complexes et spatialement inégalement réparties. En ce qui concerne les caractéristiques sociodémographiques et cliniques, les femmes et ceux qui perçoivent la stigmatisation envers les personnes ayant un problème de santé mentale utilisent plus les services. Le nombre de diagnostics de santé mentale est aussi associé à l’utilisation des services. L’augmentation du nombre de diagnostics entraîne une augmentation de l’utilisation des services (=0,38; p<0,001). D’autres variables comme l’âge, le statut matrimonial, la taille du ménage, le soutien social et la qualité de vie influencent indirectement l’utilisation des services. À titre illustratif toute augmentation de l’âge entraîne une augmentation du soutien social de (=0,69; p<0,001) qui à son tour fait diminuer la détresse psychiatrique (= -0,09 (p<0,05). Or, toute augmentation d’une unité de détresse psychiatrique entraîne une augmentation de l’utilisation des services (=0,58 (p<0,001). Sur le plan spatiale, il existe une corrélation positive entre l’utilisation des services et la défavorisation matérielle, la défavorisation sociale et le nombre d’immigrants récents sur un territoire. Par contre, la corrélation entre la prévalence de la santé mentale et l’utilisation des services est négative. Les analyses plus poussées indiquent que le contexte de résidence explique 12,26 % (p<0,05) de la variation totale de l’utilisation des services. De plus, lorsqu’on contrôle pour les caractéristiques individuelles, vivre dans un environnement stable augmente l’utilisation des services (O.R=1,24; p<0,05) tandis que les contextes défavorisés du point de vue socioéconomique ont un effet néfaste sur l’utilisation (O.R=0,71; p<0,05). Conclusion : Les résultats de l’étude suggèrent que si on veut optimiser l’utilisation des services en santé mentale, il est important d’agir prioritairement au niveau de la collectivité. Plus spécifiquement, il faudrait mener des campagnes de sensibilisation auprès de la population pour combattre la stigmatisation des personnes ayant un problème de santé mentale. Sur le plan de la planification des soins de santé, on devrait augmenter l’offre des services dans les territoires défavorisés pour en faciliter l’accès aux habitants. / Objective: The objective of this thesis is to examine the determinants of health services use for mental health reasons in the southwest of Montreal. Data and methods: The study uses data from the first phase of the project « le développement d’une zone circonscrite d’études épidémiologiques en psychiatrie dans le sud-ouest de Montréal ». Data were collected from May 2007 to August 2008 among a sample of 2.434 persons randomly selected throughout the study area. From this sample, we selected a sub sample of people with at least one mental health diagnosis during the past year. 423 persons met the criteria and constitute the sample for analysis of this thesis. The behavioral model of Andersen provided the framework for the selection of variables to analyze. Because the socio-spatial approach was preferred to model the determinants of services use, the tests were performed using four different software including: SPSS, AMOS, ArcGIS and MlWin. Results: The results show that 53.66% of our sample had used at least one health service for mental health reasons. It should be note, however, that the determinants of mental health services use are both complex and spatially unevenly distributed. Regarding the socio-demographic and clinical characteristics, women and those who perceive stigma against people with mental health problems use more services. The number of mental health diagnoses is also associated with health services use. Health services utilization increase with the number of diagnosis (=0.38; p<0.001). Other variables such as age, marital status, household size, social support and quality of life indirectly influence use of services. For instance, any increase of one year of age leads to increased social support of 0.69 (p<0.001) which in turn reduced the psychiatric distress of 0.09 (p<0.05). Any increase of one unit of psychiatric distress leads to increased use of services of 0.58 (p<0.001). At the spatial scale, there is a positive correlation between health service use and material deprivation, social deprivation and the number of recent immigrants in a neighbourhood. However, there is a negative correlation between the prevalence of mental health and health services use. Further analyses indicate that the neighbourhood explains 12.26% (p<0.05) of the total variation of health services use. After controlling for individual characteristics, living in a stable neighbourhood increases service use (O.R=1.24; p<0.05) while deprive socio-economic neighbourhood hinders use of services (O.R=0.71; p<0.05). Conclusion: Results of this study suggest that if we want to optimize the use of mental health services, it is important to act primarily at the community level. More specifically, awareness campaigns should be conducted to combat stigmatization of people with mental health problems. In term of health services planning, it is urgent to increase the number of health services in disadvantage neighbourhoods to facilitate accessibility to residents.
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La dépression, l’épuisement et la détresse psychologique chez les dentistes au Québec : une étude transversale dans le contexte de la pandémie de la COVID-19

Akl, Aurélie 04 1900 (has links)
Résumé Contexte : À partir de la mi-mars 2020, la plupart des dentistes en pratique libérale se sont retrouvés sans emploi étant donné le confinement imposé par le département de la santé publique du Québec en raison de la COVID-19. La pandémie a induit de multiples changements ayant pu affecter la santé psychologique des dentistes québécois. Objectif: Évaluer l’état de la santé psychologique des dentistes québécois dans le contexte de la pandémie de la COVID-19 lors du déconfinement à l’été 2020. Méthodes: Le 10 juin 2020, suite à la réouverture des cliniques dentaires après l’état d’urgence sanitaire, un sondage en ligne a été envoyé par courriel aux 5001 dentistes possédant un permis de pratique au Québec. L’Association des chirurgiens-dentistes du Québec (ACDQ), l’Ordre des dentistes du Québec (ODQ) et la Fédération des dentistes spécialistes du Québec (FDSQ) ont participé au recrutement des participants. Le statut du travail et les données sociodémographiques ont été recueillis et la santé psychologique évaluée. L’évaluation de la santé psychologique comprenait trois outils de mesures validés : l’échelle de symptômes dépressifs Patient Health Questionnaire (PHQ-9), l’échelle d’épuisement personnel, professionnel et relié au patient Copenhagen Burnout Inventory (CBI) et l’échelle de détresse psychologique Kessler-10 (K-10). La prévalence d’idéations suicidaires et de tentative de suicide a également été documentée. Les données ont été analysées en utilisant des tests statistiques bivariés et des analyses multivariées de régression logistique. Résultats: Le taux de réponse était de 18% (n=902) avec 835 répondants qui ont fourni complètement les données psychologiques inclues dans les analyses. Une prévalence élevée a été observée pour l’épuisement d’intensité modérée à sévère sur le plan personnel (49.7%, 95%CI=46.3-53.1), sur le plan professionnel (48.4%, 95%CI=44.9-51.8) et lié au patient (37.5%, 95%CI=34.2-40.9). Des symptômes dépressifs d’un niveau moyen à sévère ont été répertoriés chez 23.4% (95%CI=20.5-26.4) des participants et 39.5% (95%CI=36.2-42.9) des participants présentaient un niveau modéré à sévère de détresse psychologique. Les participants percevaient leur santé psychologique comme étant détériorée après le début de la pandémie comparativement à avant la pandémique (p<0.001). Des idéations suicidaires passées ont été relevées par 12.9% (95%CI=10.7-15.4) des participants, dont 1.7% (95%CI=0.9-2.8) qui rapportaient au moins une tentative de suicide. Être une femme était significativement associé au burnout personnel (aOR=1.90, p≤0.001), au burnout professionnel (aOR=1.56, p≤0.01) et à la détresse psychologique (aOR=1.47, p≤0.05). Les dentistes plus âgés (≥ 45 ans) étaient plus susceptibles d’avoir des idéations suicidaires dans les deux dernières semaines (OR= 1.57, p=0.055) comparativement aux dentistes moins âgés. Les dentistes vivant seuls ou étant propriétaires de clinique étaient significativement plus à risque de développer des idéations suicidaires dans les deux dernières semaines (aOR=2.52, p≤0.01, et aOR=2.09, p≤0.01, respectivement) et démontraient plus de troubles de santé psychologique. Faire de l’exercice régulièrement, minimiser la consommation d’alcool, un nombre augmenté d’heures de sommeil et un nombre augmenté de semaines de vacances étaient des marqueurs protecteurs contre un niveau modéré à sévère de troubles psychologiques pendant la pandémie de la COVID-19. L’anxiété d’attraper ou transmettre la COVID-19 aux patients ou les membres de la famille était positivement associée avec le burnout. Les trois stratégies de coping les plus populaires étaient les interactions sociales, le sport et l’écoute de la musique. Conclusion: La santé psychologique des dentistes québécois présente plusieurs défis dans le contexte de la pandémie de la COVID-19. Il y a un besoin urgent d’apporter un soutien psychologique aux dentistes québécois. / Abstract Context: Due to the COVID-19 pandemic, as of mid-March 2020, most Quebec dentists in private practice found themselves unemployed due to the confinement imposed by the Quebec public health department. The psychological health of Quebec dentists was challenged because of several sudden changes in their daily lives. Objectives: To assess the state of the psychological health of Quebec dentists in the context of the COVID-19 pandemic during the summer of 2020. Methods: An online questionnaire was sent to the 5001 licensed dentists in the province of Quebec, Canada on June 10, 2020. Working status, psychological health assessment, and sociodemographic data were evaluated. The validated psychological health measurement tools included the Patient Health Questionnaire (PHQ-9) to evaluate depression, Copenhagen Burnout Inventory (CBI) to measure burnout, and Kessler-10 scale (K-10) to evaluate psychological distress. Suicidal ideation and past suicidal attempts were also assessed. Data were analyzed using bivariate statistical tests and multivariate logistic regression analysis. Results: The response rate was 18% (n=902) with 835 participants providing complete data sets for psychological outcomes included in the analysis. Prevalence of moderate to severe level of personal (49.7%, 95%CI=46.3-53.1), professional (48.4%, 95%CI=44.9-51.8), and patient-related (37.5%, 95%CI=34.2-40.9) burnout was high. Moderate to severe depressive symptoms were found in 23.4% (95%CI=20.5-26.4) of participants and 39.5% (95%CI=36.2-42.9) had moderate to severe psychological distress. Participants perceived their psychological health as worse after the beginning of the pandemic compared to before the pandemic (p<0.001). Past suicidal ideation was reported by 12.9% (95%CI=10.7-15.4) of participants with 1.7% (95%CI=0.9-2.8) reporting at least one suicide attempt. Being a woman was significantly associated with personal burnout (aOR=1.90, p≤0.001), professional burnout (aOR=1.56, p≤0.01) and psychological distress (aOR=1.47, p≤0.05). Older dentists (≥ 45 years old) were more prone to have suicidal ideation over the past two weeks (OR= 1.57, p=0.055) compared to their younger counterparts. Dentists living alone and dental clinic owners were significantly more at risk to develop suicidal ideation over the last two weeks (aOR=2.52, p≤0.01, and aOR=2.09, p≤0.01, respectively) and had worst psychological outcomes. Regular physical exercise, minimizing alcohol consumption, an increased number of sleeping hours and an increased number of vacation weeks per year were found to be significant protective markers against moderate to severe psychological outcomes during the COVID-19 pandemic. Anxiety of getting or transmitting the COVID-19 virus to patients or family members was positively associated with burnout. The three most popular coping strategies during the COVID-19 pandemic were social interactions, sports, and listening to music. Conclusion: Psychological health among Quebec dentists presents several challenges in the context of the COVID-19 pandemic. There is an urgent need to provide psychological support to dentists.
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Étude de l’interaction entre les principes de la justice thérapeutique et l’achèvement des Programmes d’accompagnement justice et santé mentale du Québec

Boucher-Réhel, Maude 08 1900 (has links)
La désinstitutionnalisation des personnes aux prises avec des troubles de santé mentale dans les années 60 au Canada a eu comme conséquences de rendre ces personnes plus susceptibles de se retrouver à la rue faute de services et leurs contacts avec les autorités policières ont augmenté. Face à la surreprésentation de personnes atteintes de troubles mentaux dans le système de justice et la reconnaissance que le système de justice traditionnel n’est pas adapté pour ce type d’accusés, des tribunaux de santé mentale (TSM) commencent alors à émerger. Au Québec, le premier TSM à voir le jour est le Programme d’accompagnement justice et santé mentale (PAJ-SM) à la Cour municipale de Montréal en 2008. Des questions résident autour de l’efficacité de ces tribunaux dont l’achèvement aurait pour effet de réduire le risque de récidive des accusés. Le principal objectif de cette étude est de comprendre le lien entre les principes de la justice thérapeutique (JT) et l’achèvement des PAJ-SM. Pour ce faire, les données ont été collectées à partir de 516 dossiers de procureurs dans six PAJ-SM différents. Des dimensions importantes de la JT souvent exclues d’autres études telles que les équipes multidisciplinaires, le fonctionnement du tribunal et les traitements ou services reçus par l’accusé ont été mesurées avec une régression logistique et des arbres décisionnels tout en tenant compte des caractéristiques des participants et des programmes qui peuvent influencer l’achèvement comme les données sociodémographiques, les diagnostics, les infractions, l’imposition de conditions de la cour et les évènements de vie qui ponctuent la trajectoire judiciaire des participants. Les résultats des analyses de la régression logistique et des arbres décisionnels indiquent que les participants qui utilisent des services médicaux ou psychosociaux, des services de la vie quotidienne et des services spécialisés, lors que leur participation au PAJ-SM, ont de plus grandes probabilités de compléter le programme. Aussi, ils ont de plus grandes probabilités de compléter le PAJ-SM, s’ils ont dans leur plan d’action l’objectif d’arrêter ou de diminuer leur consommation de substance et qu’ils ont de plus longs délais entre leurs audiences. / The deinstitutionalization of people with mental health problems in the 1960s in Canada made these people more likely to end up on the streets due to lack of services and their contact with the police authorities increased. Faced with the overrepresentation of people with mental disorders in the justice system and the recognition that the traditional justice system is not suitable for this type of defendant, mental health courts (MHC) then began to emerge. In Quebec, the first MHC to be created was the Programme d’accompagnement justice et santé mentale (PAJ-SM) at the Municipal Court of Montreal in 2008. Questions reside around the efficiency of its courts, the completion of which would reduce the risk of recidivism of the accused. The main objective of this study is to understand the relationship between the principles of therapeutic justice (TJ) and the completion of PAJ-SM. To this end, data were collected from 516 prosecutors’ files in six different PAJ-SM. Important dimensions of TJ often excluded from other studies, such as multidisciplinary teams, court functioning and treatments or services received by the accused, were measured with logistic regression and decision trees, while taking into account participant and program characteristics that may influence completion, such as sociodemographics, diagnoses, offenses, imposition of court conditions and life events that punctuate participants' judicial trajectory. The results of the logistic regression and decision tree analyses indicate that participants who use medical, psychosocial, daily living and specialized services during their participation in the PAJ-SM have a higher probability of completing the program. They are also more likely to complete the PAJ-SM if their action plan includes the objective of stopping or reducing their substance use, and if they have a longer delay between hearings.
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L'association entre l'intelligence et la santé mentale en petite enfance : études issues d'une population clinique

Labelle, Fannie 06 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / Les troubles de santé mentale représentent un enjeu important pour la société et peuvent se manifester dès la petite enfance. Plusieurs facteurs peuvent jouer un rôle important dans l’adaptation actuelle et future de ces jeunes enfants. Cette thèse se centre principalement sur le rôle de l’intelligence auprès d’une population d’enfants marqués par des difficultés sévères. Il importe de comprendre pourquoi certains enfants fonctionnent mieux que d’autres et comment l’intelligence peut avoir un impact sur ce plan. Les résultats de l’étude 1 ont bonifié ceux des recherches précédentes, montrant que les enfants d’âge préscolaire présentant divers troubles mentaux ont, en moyenne, un développement intellectuel altéré, plus particulièrement dans le domaine verbal. Les capacités intellectuelles pouvaient se regrouper en 4 catégories similaires. Trois d’entre elles étaient caractérisées par des capacités intellectuelles globales soient faibles, moyennes ou élevées. Le dernier groupe était caractérisé par un déficit verbal. Les résultats ont également révélé que les diagnostics des enfants n’étaient pas liés à un profil d’intelligence spécifique. Les résultats de l’étude 2 ont montré que les enfants présentant des difficultés langagières expressives ou réceptives légères avaient plus de problèmes de comportement extériorisés que les enfants présentant des difficultés langagières sévères. De plus, les enfants avec des difficultés langagières expressives légères présentent davantage de problèmes de comportements intériorisés, alors qu’aucune association n’a été trouvée pour les difficultés langagières réceptives. Cependant, l'intelligence non-verbale n'a pas modéré l'association entre le langage et les problèmes de comportement. Les implications théoriques et pratiques de cette thèse pour les enfants et les personnes les accompagnant, de même que ses limites et des directions pour des recherches futures, sont discutées. / Mental health disorders are an important issue for society, and can manifest in early childhood. Several factors can play an important role in the current and future adaptation of these young children. This thesis focuses primarily on the role of intelligence in a population of children marked by severe difficulties. It is therefore essential to understand why some children adapt better than others and how intelligence can have an impact. Results from study 1 enhanced those of previous research by showing that preschool children with various mental disorders generally have impaired intellectual development, particularly in the verbal domain. Intellectual abilities could be grouped into 4 similar categories. Three of these were characterized by either low, medium or high overall intellectual ability. The last group was characterized by a verbal deficit. The results also revealed that the children's diagnoses were not related to a specific intelligence profile. Results from study 2 showed that children with mild expressive or receptive language difficulties had more externalizing behavior problems than children with severe language difficulties. Moreover, children with mild expressive language difficulties had more internalizing behavior problems, while no association was found for receptive language difficulties. However, non-verbal intelligence did not moderate the association between language and behavioural problems. Theoretical and practical implications of this thesis for children and carers, as well as its limitations and directions for future research, are discussed.

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