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André Derain et la scène / Andre Derain and the stageCelhay de Larrard, Hélène 15 December 2011 (has links)
Le monde des arts est en pleine effervescence au début du XXe siècle, après le scandale déclenché par l’exposition des œuvres des Fauves au Salon d’Automne de 1905. Loin de cette agitation, les décors de scène sont réalisés par des décorateurs professionnels qui restent attachés aux procédés traditionnels. En 1909, l’arrivée des Ballets russes au Châtelet marque une rupture dans la conception du rôle du peintre dans le ballet. En 1919, alors que la compagnie jouit d’une grande renommée, Serge Diaghilev commande à André Derain les décors et les costumes de La Boutique Fantasque. Au sortir de la guerre où il a servi, Derain saisit cette fabuleuse occasion de remonter sur la scène artistique. Grâce au succès du ballet, c’est une longue série de collaborations fructueuses avec le monde du spectacle qui débute pour le peintre. Entre 1919 et 1953, Derain conçoit les décors et les costumes de deux pièces de théâtre, deux opéras, treize ballets et élabore de nombreux projets qui n’ont jamais été créés. Il rédige également plusieurs arguments, participe à la mise en musique de certaines de ces œuvres, réalisations auxquelles s’ajoutent les idées qu’il apporte à la mise en scène et à la chorégraphie. Cette étude met en lumière l’importance de l’œuvre scénique d’André Derain et ses particularités. Son travail révèle une richesse jusqu’alors méconnue et inexploitée. Notre étude permet ainsi de donner un nouvel éclairage sur le peintre et son œuvre. Artiste accompli et aux multiples facettes, Derain ne s’est pas contenté du rôle de décorateur, sa passion pour la musique et le théâtre l’ont, bien plus encore, amené à se poser en véritable créateur de ballets. / In the early twentieth century the art world was bubbling with excitement following the scandal caused by the exhibition of work by members of the Fauves movement at the 1905 Salon d’Automne. Away from this fuss, stage sets were being created by set designers who remained attached to traditional methods. In 1909 the arrival of the Ballets Russes at Châtelet marked a breaking away from the understanding of the scenic artist’s role. In 1919, when the company was immensely famous, Serge Diaghilev commissioned Andre Derain to create sets and costumes for La Boutique Fantasque. Having served in the War, Derain grasped this fabulous opportunity to return to the world of art. The success of the ballet heralded a series of fruitful collaborations between him and the world of show business. Between 1919 and 1953, Derain created sets and costumes for two plays, two operas and thirteen ballets, as well as working on several uncompleted projects. He also wrote several librettos and was involved in the musical setting of some of these works, achievements that added to the ideas that he brought to the staging and choreography. This research highlights the importance of Derain’s stage work and its special features. This reveals the hitherto unrecognized and untapped wealth of his work. Our study thus sheds a new light on the painter and his creations. A skilled and multi-faceted artist and not content with his role as designer, Derain’s passion for music and theatre begs a true creator of ballets.
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Erik Satie : « sports et divertissements », une approche dramaturgique de l’imagination : interactions musicales et visuelles / Erik Satie « sports et divertissements », a dramaturgical approach of the imagination : musical and visual interactionsTzioumaki, Aikaterini 09 January 2010 (has links)
La présente thèse est un travail herméneutique sur Sports et Divertissements, édition de luxe qui combine musique et textes par Erik Satie et illustrations en pochoir par Charles Martin. Étant donné son caractère fortement intertextuel, Sports et Divertissements est abordé sous la problématique de l’art total et de ses prolongements dans les livres de peintres et d’artistes, ainsi que dans le contexte artistique de sa création (notamment la mode et son illustration et les livres art déco) pendant et un peu après la Première Guerre Mondiale.Conçu initialement par son éditeur Lucien Vogel, et paru dans une première version en 1914, Sports et Divertissements n’a pris sa forme finale qu’en 1923, dans une révision totale effectuée par Charles Martin. La thèse souhaite démontrer l’efficacité narrative maximale de cette deuxième version, en termes de correspondance entre les éléments littéraires, musicaux et visuels dans la temporalité de l’œuvre ainsi que dans son aspect plastique global à travers un processus ludique et dramaturgique de l’imagination. / The present thesis is an interpretative study of Sports et Divertissements, edition de luxe which combines music and texts by Erik Satie and pochoir illustrations by Charles Martin. Given the highly intertextual character of the work, Sports et Divertissements is seen under the notion of total art, extended to livres de peintres and livres d’artistes as well as in the artistic context of its creation (notably fashion and its illustration and art deco books) that occurred during and after the 1st World War.Initially conceived by its editor Lucien Vogel, and appearing on a first version in 1914, Sports et Divertissements didn’t take its final form until 1923, in a total revision of the illustrations by Charles Martin. The thesis attempts to show the maximal narrative efficacity of this final version, in terms of correspondence among literary, musical and visual elements in the temporality of the work, as well as in its global visual aspect, through a creative and dramaturgical process of the imagination.
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Socrate : Autoportrait cubiste d'Erik SatieBourgault, Mélissa 15 May 2014 (has links)
Erik Satie fut toujours considéré comme un personnage énigmatique dans le monde musical français au tournant du siècle dernier. Sa personnalité marginale et ses œuvres dépouillées aux titres étranges ont maintes fois suscité questionnements et polémique. En 1917, Erik Satie écrivit une œuvre qui ne ressembla aucunement au répertoire antérieur du compositeur. Socrate, qui fut représenté publiquement pour la première fois en janvier 1920 à la Société Nationale de Paris, laissa le public et la critique perplexe et mitigé. Qu’avait donc de si particulier cette œuvre qui, d’un côté, passa pour une blague mais qui, pour certains dont le compositeur lui-même, fut considérée comme une manifestation pure de sagesse et de sincérité ?
Socrate fut conçu au même moment où Satie entretenait des liens étroits avec le monde cubiste. Pablo Picasso et Georges Braque furent désormais les maîtres d’un courant artistique qui allait révolutionner le monde artistique. De concert avec les valeurs avant-gardistes prônées par Erik Satie, les cubistes cherchèrent à bousculer les attentes du public en modifiant l’approche visuelle de manière à stimuler les différentes perceptions sensorielles. Avec le ballet Parade, représenté en mai 1917, le compositeur collabora avec Picasso et ceci eût grandement influencé son style musical puisqu’il employa des techniques se rapprochant grandement du cubisme. Comme le soutient Daniel Albright, Satie trouva dans le cubisme son analogue artistique. Selon moi, outre Parade, Erik Satie bénéficiera de l’esthétique cubiste pour développer son œuvre Socrate.
Cette thèse se concentre sur la signification de l’œuvre Socrate, plus particulièrement comment celle-ci pourrait représenter un autoportrait d’Erik Satie. De surcroît, elle examine comment cette représentation est camouflée derrière des méthodes cubistes traduites musicalement. La thèse s’appuie sur une littérature variée portant sur divers sujets relatant Socrate, dont la biographie du compositeur et sa relation avec des réseaux artistiques, intellectuels et sociaux. Cette thèse est la première étude d’envergure à suggérer une possibilité d’autoportrait cubiste musical puisque peu d’auteurs se sont attardés à résoudre cette problématique. Cette thèse décrit comment Socrate est une manifestation personnelle de sincérité et d’humilité d’un compositeur qui, persécuté tout au long de sa vie, se dévoila aux yeux de tous par le recours à cette figure emblématique de l’histoire : Socrate.
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Socrate : Autoportrait cubiste d'Erik SatieBourgault, Mélissa January 2014 (has links)
Erik Satie fut toujours considéré comme un personnage énigmatique dans le monde musical français au tournant du siècle dernier. Sa personnalité marginale et ses œuvres dépouillées aux titres étranges ont maintes fois suscité questionnements et polémique. En 1917, Erik Satie écrivit une œuvre qui ne ressembla aucunement au répertoire antérieur du compositeur. Socrate, qui fut représenté publiquement pour la première fois en janvier 1920 à la Société Nationale de Paris, laissa le public et la critique perplexe et mitigé. Qu’avait donc de si particulier cette œuvre qui, d’un côté, passa pour une blague mais qui, pour certains dont le compositeur lui-même, fut considérée comme une manifestation pure de sagesse et de sincérité ?
Socrate fut conçu au même moment où Satie entretenait des liens étroits avec le monde cubiste. Pablo Picasso et Georges Braque furent désormais les maîtres d’un courant artistique qui allait révolutionner le monde artistique. De concert avec les valeurs avant-gardistes prônées par Erik Satie, les cubistes cherchèrent à bousculer les attentes du public en modifiant l’approche visuelle de manière à stimuler les différentes perceptions sensorielles. Avec le ballet Parade, représenté en mai 1917, le compositeur collabora avec Picasso et ceci eût grandement influencé son style musical puisqu’il employa des techniques se rapprochant grandement du cubisme. Comme le soutient Daniel Albright, Satie trouva dans le cubisme son analogue artistique. Selon moi, outre Parade, Erik Satie bénéficiera de l’esthétique cubiste pour développer son œuvre Socrate.
Cette thèse se concentre sur la signification de l’œuvre Socrate, plus particulièrement comment celle-ci pourrait représenter un autoportrait d’Erik Satie. De surcroît, elle examine comment cette représentation est camouflée derrière des méthodes cubistes traduites musicalement. La thèse s’appuie sur une littérature variée portant sur divers sujets relatant Socrate, dont la biographie du compositeur et sa relation avec des réseaux artistiques, intellectuels et sociaux. Cette thèse est la première étude d’envergure à suggérer une possibilité d’autoportrait cubiste musical puisque peu d’auteurs se sont attardés à résoudre cette problématique. Cette thèse décrit comment Socrate est une manifestation personnelle de sincérité et d’humilité d’un compositeur qui, persécuté tout au long de sa vie, se dévoila aux yeux de tous par le recours à cette figure emblématique de l’histoire : Socrate.
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Music, place, and mobility in Erik Satie's ParisHicks, Jonathan Edward January 2012 (has links)
Erik Satie (1866-1925) lived, worked, walked, and died in Paris. The key locations of his career – all within a single urban region – are well known and well researched. Yet he has often been presented as an eccentric individualist far removed from any social or geographical context. This thesis seeks to address – and redress – the decontextualisation of Satie’s career by re-imagining his music and biography in terms of the places and mobilities of turn-of-the-century Paris. To that end, it draws on a range of documentary and fictional material, including journalistic and scholarly reception texts, illustrated musical scores, chanson collections, contemporary visual culture, and cinematic representations of the people, place(s), and period(s) in question. These diverse primary and secondary sources are discussed and interpreted via a set of on-going debates at the intersection of historical musicology, cultural history, and urban geography. Some of these debates can be traced through existing research on the geography of music. Others are more local to this project and derive their value from suggesting alternative approaches to familiar problems in the study of French musical modernism. The main aim throughout is to develop a better understanding of the relations existing between Satie’s musical life, his compositional strategies, and the changing urban environment in which he plied his trade. Chapters One and Two focus on the working-class suburb of Arcueil and the ‘bohemian’ enclave of Montmartre. Chapters Three and Four are organised thematically around issues of musical humour and everyday life. By using the particular example of Satie’s Paris, the thesis proposes that more general avenues of enquiry are opened up into music and the city, thus demonstrating the potential benefits of incorporating the urban-geographic imagination into historical musicology more broadly, and bringing musicological thinking to bear on inter-disciplinary discussions about space, place, and mobility.
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The Emergence of the Subconscious in Erik Satie's "Parade": The Search for Surrealism in SoundRajatanavin, Tanaporn 08 1900 (has links)
This thesis investigates possible connections between the music of Erik Satie (1866-1925) and the later surrealist movement, turning to Parade (1917) in a case study that seeks to understand surrealism in music through the idea of self-exploration, a well-established interpretive approach in studies of surrealism in the visual arts. This thesis seeks to redefine surrealism in music not as a set of concrete musical characteristics, but as a collection of techniques meant to evoke subconscious turbulence by blurring the boundary between the "outside" and "inside," between conscious and subconscious, leading to a new discovery of higher or deeper truth. Satie's music aligns with the psychoanalytic elements of the discourse on surrealism. Psychoanalysis, pioneered by Sigmund Freud (1856-1939) and his followers in the 1890s in Vienna, permeated France around the time of the creation of the work. It inspired early surrealist techniques like automatism, illusory formal structures, collage, and stylistic allusion. This thesis demonstrates that such techniques can be discerned throughout Parade, not only in Satie's music, but also in its scenario, staging, costumes, and choreography. As such, Parade was a foundational work for the surrealist movement, with Satie's music contributing with the other media equally to the emotional and psychological impact of the ballet.
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Rire obscène, esthétique grotesque et imaginaires carnavalisés chez les premières avant-gardes musicales françaises : le cas d'Erik SatieMeunier, Jordan 08 1900 (has links)
Ce mémoire explore les territoires esthétiques de la culture populaire dans l’imaginaire carnavalisé du compositeur d’avant-garde Erik Satie (1866-1925). L’interprétation de l’arrière-texte de la poétique compositionnelle de Satie proposée par cette étude interroge le caractère iconoclaste des symboles associés à la scène des divertissements « légers ».
Par les thèmes, genres, tropes et topoï qu’elle privilégie, l’œuvre musicale de Satie se situe au confluent du « savant » et du « vulgaire ». En portant un regard attentif aux créations « mineures » de Satie pour la scène populaire à Montmartre, ce travail cherche à définir les rapports antinomiques opposant les représentations, attitudes et valeurs promues par la culture « officielle » à l’attachement iconoclaste de Satie aux univers du « bas-social », du grotesque et de l’obscène.
Les chahuts intempérants de Satie au cabaret artistique, au music-hall et au café-concert, au même titre que la revendication subversive par le compositeur des potentialités esthétiques offertes par le jeu et l’humour vernaculaires, prolongent le geste de résistance littéraire et artistique contre-culturel de la bohème fin-de-siècle. En visant une compréhension sémantique des enjeux discursifs qui accompagnent historiquement la représentation du populaire – cet « Autre » profanant, repoussoir de l’élite bourgeoise –, ce mémoire appréhende la portée démocratique du rire matérialiste populaire de Satie, principale figure tutélaire des premières avant-gardes modernistes parisiennes au tournant du XXe siècle. / This thesis aims to explore the aesthetic territories of popular culture within the avant-garde composer Erik Satie’s (1866-1925) carnavalized imagination. This study provides an interpretation of the subtext of Satie’s poetics of composition that questions the use of symbols associated with ‘light’ entertainment as means of protest.
The themes, genres, tropes and topoï that Satie’s works invoke place them at the intersection of ‘learned’ and ‘vulgar’ culture. By paying close attention to Satie’s ‘minor’ works created for Montmartre’s popular establishments, this thesis seeks to define the antinomic relationship that opposes ‘official’ culture’s promoted representations, attitudes and values to Satie’s iconoclastic penchant for the imaginary spaces of the ‘low-class’, the grotesque and the obscene.
Satie’s uproarious contributions to cabaret artistique, music-hall and café-concert, as well as the composer’s subversive exploration of the aesthetic potential of playfulness and vernacular humor, find echoes in the literary and artistic counter-cultural acts of resistance in Bohemian fin-de-siècle circles. Based on a semantic understanding of the discursive issues historically surrounding the representation of the popular as a degrading ‘Other’ by the wealthy bourgeois elite, this thesis appraises the democratic scope of Satie’s materialistic popular laughter, which serves as one of the main influences for the first Parisian modernist avant-garde movement at the turn of the twentieth century.
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Beyond Traditional Perspective: The Solo Piano Waltz in the Twentieth CenturyHSIEH, CHENG-FENG 27 August 2008 (has links)
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Ambient musik : En undersökning om spatial musik som klingande arkitektur / Ambient Music : Investigating spatial music as sounding architectureMilveden, Jens January 2022 (has links)
”Ambient Music”, established and described by its ”creator” Brian Eno, has become a term with a wide range of uses - as generative music, in sound- and audiovisual art installation, a mediated ”sound” of a genre through albums and artists to plug in to during your daily walk - as well as any imaginable association with the term connected to public, spatial or virtual ambience. Through the liner notes of the genres original albums (Ambient 1: Music For Airports of 1978, and to some extent Discreet Music of 1975) it is clear though that the original idea is more related to listening to your own spatial awareness as a form of music rather than a following of certain sounds and conventions that the term has been associated with. At the time as a sonic alternative to conventional background music of public spaces. The author suggests that these ideas never would have surfaced if it wasn’t for the earlier ideas of Erik Satie and John Cage, whose sonic frameworks and instructions beyond the traditional music sheet were vital for Eno to create generative canvases of sounding art for the spaces. The paper then focuses on consolidating the term ”Ambient Music” with its frameworks in art and function by deconstructing it between spatial, architectonic usage and as a mediated genre of a ”sound”, via virtual generative music - and back again, via its original description of enhancing environments ”acoustic and atmospheric idiosyncracies”. With Eno’s original thesis in mind the paper continues to explore where ”Ambient Music” (through arguably its sub-genre, ”Spatial Music”) is today, as well as looking at the potential futures for the genres’ artistic functions as an established and accepted sonic element of physical architecture and public spaces. This exemplified by building a bridge between ”Ambient Music” and the modern ”non-ambient” sonic scenographer, ”Spatial Music”-artist Mareike Dobewall, for further discussions on sound art as sounding architecture - a potential future for the Ambient label.
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Die letterkundige werke van die Suid-Afrikaanse komponis Stefans Grové en die verband daarvan met sy musiek (Afrikaans)De Winnaar, Jiendra 22 October 2007 (has links)
The composer Stefans Grové not only contributed to South African art music but also achieved success in the field of literature. The aim of this study is to investigate the relationship between his prose and his music and determine the influence of word art on meaning in his compositions. The relationship between literature and music is explored as background to the investigation of Grové’s oeuvre. The role of music in Grové’s short stories and sketches is determined. It seems that music is not a significant theme of these tales but rather has a supporting function. In some stories music plays no role at all. However, these narratives do provide a great deal of biographical and cultural information. Word art is an essential part of Grové’s compositions and plays a key role in the determining and communication of meaning. His art reflects the variety of cultures native to South Africa. These cultural influences are manifested in his compositions and are reinforced by the accompanying word art. The need for a comprehensive biography about Grové’s contribution as academic, composer, critic and writer has been identified during the course of this study. / Dissertation (MMus (Music Science))--University of Pretoria, 2007. / Music / MMus / unrestricted
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