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S'adapter lors du premier épisode psychotique d'un jeune adulte : perspectives nouvelles pour l'intervention familiale et les pratiques collaboratives dans le domaine social en santé mentale

Morin, Marie-Hélène 23 April 2018 (has links)
Il est désormais bien documenté qu’un trouble mental, comme les troubles psychotiques, a des impacts importants sur la famille de la personne atteinte. Lors d’un premier épisode psychotique (PEP), ce sont plus particulièrement les parents qui sont sollicités pour exercer un rôle de soutien pour leur jeune adulte et contribuer aux interventions précoces favorisant la réadaptation et le rétablissement. Les programmes d’intervention précoce basés sur les bonnes pratiques de traitement de la schizophrénie incluent également de l’intervention auprès des familles. Si des interventions familiales tendent à être offertes, on en connait peu sur les facteurs qui prédisent l’adaptation des parents lorsqu’ils exercent un rôle de soutien dans ce contexte particulier. Dans le cadre de la présente recherche, un modèle d’adaptation a été testé sur un échantillon de 58 parents et beaux-parents qui ont reçu des services d’une clinique spécialisée dans le traitement des troubles psychotiques en début d’évolution. La posture initiale qui a guidé le choix des variables était que de s’adapter dans le contexte d’un PEP peut être une occasion de développement, voire même de croissance personnelle. Les résultats obtenus aux analyses statistiques permettent de comprendre l’adaptation de manière systémique en tenant compte de l’interinfluence des facteurs personnels (certaines caractéristiques des parents) et des facteurs environnementaux (caractéristiques liées à l’intervention). Le modèle d’adaptation final invite à dégager des cibles d’interventions qui peuvent entraîner le développement d’un pouvoir d’agir plus grand chez les parents, de même que le maintien de leur fonctionnement social. La participation à des stratégies actives d’adaptation comme celle de s’engager dans l’intervention familiale et de développer une relation de collaboration avec les travailleuses sociales sont des contributions nouvelles au phénomène de l’adaptation chez des parents. Miser sur l’intervention précoce, favoriser la participation active des parents et des personnes atteintes d’un trouble psychotique à des rôles sociaux valorisants et encourager le recours à une gamme de services offerts en partenariat font partie des recommandations formulées à la lumière des résultats obtenus dans cette thèse. / It has now been well-documented that mental disorders, like psychotic disorders, carry significant impacts for the family of the person afflicted. During a first-episode psychosis (FEP), the parents are the ones who are specifically sought to play a supportive role for their young adult and to contribute to the early interventions that promote rehabilitation and recovery. Early intervention programs based on schizophrenia treatment good practices also include family interventions. Despite the tendency to offer family interventions, we know little about the factors that can predict the parent’s ability to cope with their supportive role in this particular context. For the present research, a coping model was tested with a sample of 58 parents and in-laws who received services from a clinic specializing in the treatment of psychotic disorders in the early stages. The initial stance guiding the selection of variables claimed that coping in a context of FEP provides an opportunity for development, and even personal growth. The results obtained from the statistical analyses provide a systematic approach to understanding coping while considering the interinfluence of personal factors (certain characteristics of the parents), along with environmental factors (characteristics linked to the intervention). The final coping model invites parents to identify intervention targets that can help develop empowerment without compromising their ability to function socially. Participating in active coping strategies, such as committing to a family intervention and developing a collaborative relationship with social workers, represents a new avenue for the parental coping phenomenon. Focusing on early interventions, promoting active participation in rewarding social roles for parents and for those living with psychotic disorders, and encouraging the use of the many services offered in partnership are all part of the recommendations that have been issued in light of the results obtained under this thesis.
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Differences in brain structure between males and females diagnosed with schizophrenia

Marïë, Adham Mancini 08 1900 (has links)
Les progrès dans le domaine de la neuroimagerie cérébrale ont permis une certaine compréhension des maladies mentales comme la schizophrénie. Cependant, peu de résultats sont cohérents et ils sont souvent contradictoires, ce qui rend difficile de tirer des conclusions concrètes par rapport à la maladie. Plusieurs facteurs jouent un rôle dans les résultats divergents et convergents : Les différentes techniques d'imagerie et les analyses, le nombre de patients inclus dans les études, l'âge des patients, l'âge de l’'apparition de la maladie, les critères de diagnostic, les effets du traitement antipsychotique, le statut social, ainsi que les comorbidités, font partie de ces facteurs. Bien que les différences cérébrales entre femmes et hommes « normaux » sont bien établies, ce n’est que ces dernières années que des études en neuroimagerie de la schizophrénie ont abordé les différences homme-femme comme une explication potentielle des résultats discordants de l’imagerie cérébrale. L'objectif de cette thèse est de comprendre le rôle du sexe (genre féminin et masculin) dans les anomalies anatomiques observées dans la schizophrénie; ceci, en réalisant des études qui contrôlent, autant que possible, l'effet de différentes variables confondantes et en utilisant des analyses d’IRM automatisées chez des patients et des sujets sains de même âge et du même sexe. Une brève revue globale des résultats actuels dans le domaine de la schizophrénie ainsi que des résultats liés aux différences entre les sexes dans la schizophrénie vont être présentés. La première étude visait à étudier l'influence des différences de sexe sur des mesures de la gyrification corticale de la schizophrénie. Étant donné que la schizophrénie est une maladie dont les «symptômes cliniques » ont un impact négatif sur la qualité de vie des patients qui en souffrent, nous avons exploré la relation entre la gyrification corticale et les différents symptômes de la schizophrénie chez les hommes et les femmes atteints de ce trouble psychiatrique. Le rôle du sexe sur la gyrification corticale et son association aux symptômes a été à peine étudié chez les patients atteints de schizophrénie ; c’est pour cette raison que, nous croyons que cette étude est d’une importante valeur. Dans cette première étude, des images 3T T1 ont été acquises auprès de 48 patients atteints de schizophrénie (24 hommes [SZ-M] et 24 femmes [SZ-F]) et 48 volontaires sains (24 hommes [NC-M] et 24 femmes [NC-F]), appariés en fonction de l'âge et du sexe. Des mesures d’indice de gyrification (IG) pour chaque hémisphère et les quatre lobes cérébraux (frontaux, temporal, pariétal, et occipital) ont été effectuées en utilisant le pipeline de CIVET, lequel est entièrement automatisé. Plusieurs résultats intéressants ont émergé: les patients avaient des valeurs inférieures importantes de l’IG global par rapport aux témoins; SZ-M avaient des valeurs d'IG hémisphériques significativement inférieurs par rapport à NC-M, cela n'a pas été observé dans les groupes de femmes. Aucune différence entre les sexes dans les valeurs de diminution de l’IG avec l'âge n’a été observés chez les témoins sains par contre, une diminution de la valeur de l’IG avec l’âge chez les patients était plus importante chez les patients homme que les patients femmes. Une détérioration plus progressive dans l'hémisphère droit dans les deux groupes de patients a été observée, tout comme des réductions significatives des valeurs d’IG en relation avec la durée de la maladie chez SZ-M, mais pas chez SZ-F. Dans les groupes de patients, on observe des diminutions des valeurs d’IG dans les lobes frontaux bilatéraux et, le lobe occipital droit; le groupe SZ-M a montré une valeur d’IG significativement plus élevée par rapport à NC-M dans le lobe temporal droit; SZ-F a montré des valeurs d’IG significativement plus faibles dans les lobes bilatéraux frontaux, temporaux, pariétaux et le lobe occipital droit, par rapport à NC-F. Aucune corrélation significative n'a été trouvée entre les valeurs de l'IG et le profil de la symptomatologique dans les deux groupes de patients. Etant donné que l’IG reflète, en partie, des altérations dans le développement et la connectivité cérébrale, la diminution de l’IG observée chez les patients est en accord avec le modèle de développement neurobiologique de disconnectivité dans la schizophrénie. De plus, nous soulignons l'importance de l'âge ainsi que la durée de la maladie lorsque nous comparons les hommes et les femmes atteints de schizophrénie. Cependant, nous n'avons pas observé de corrélation significative n'a été trouvée entre les valeurs de l'IG et les symptômes, ce qui est d'un intérêt particulier et inattendu compte tenu des résultats de la neuroimagerie montrant par exemple certaines corrélations entre les symptômes positifs et certaines anomalies du lobe temporal dans la schizophrénie. Considérant ces résultats, nous avons décidé d'investiguer, dans notre deuxième étude, l'association entre les symptômes et les densités de matière grise (DMG) et de matière blanche (DMB) à la place des mesures de gyrification corticale. Nous avons utilisé la morphométrie basée sur le voxel "Voxel Based Morphometry (VBM8.0 with Diffeomorphic Anatomical Registration (Through Exponentiated Lie Algebra [DARTEL])" et la modélisation linéaire automatique (SPSS21.0 ALM) sur les images 3T T1 MPRAGE acquises auprès de 40 patients atteints de schizophrénie (SZ) et 41 témoins sains (NC). Nous avons trouvé que les patients atteints de schizophrénie avaient une DMG réduite dans le cortex cingulaire antérieur, le cortex temporal médian gauche et une DMG plus élevée dans le cortex cingulaire postérieur gauche par rapport aux sujets sains. Une diminution significative de DMB dans la région fronto-rectal inférieure gauche et la région pariétale postérieure gauche a été observée chez les patients comparés aux sujets sains. Nous avons trouvé des corrélations positives entre les symptômes positifs et la DMG dans l'insula gauche et le noyau caudé droit; et entre les symptômes négatifs et la DMG dans le cortex frontal médian droite et le lobe postérieur de cervelet droit. Nous avons aussi trouvé des corrélations négatives de DMG dans la région pariétale droite (précuneus), le lobe postérieur du cervelet gauche et les symptômes positifs; ainsi qu'entre la DMG du lobe antérieur du cervelet gauche et les symptômes négatifs. En outre, des corrélations positives ont été trouvées entre la DMB dans le cortex frontal médian droit et les symptômes positifs et entre le DMB dans la région frontale supérieure droite et les symptômes négatifs. Des corrélations négatives ont été trouvées entre les symptômes positifs et la DMB dans la région occipitale inférieure droite et le cunéus occipital droit, tandis que des corrélations négatives ont été trouvées entre la DMB et la région frontale supérieure gauche. Il est intéressant de noter que lorsque les symptômes ont été analysés par regroupement, nous avons trouvé que le symptôme de la désorganisation conceptuelle corrélait positivement avec la DMG totale et la DMB totale. L’augmentation de DMG a été associée à une diminution de la gravité des hallucinations et du manque de spontanéité; tandis que l'augmentation de DMB totale a été associée à la diminution de la sévérité de l'hostilité et des idées de grandeur. Une comparaison entre les groupes d'hommes a montré une diminution de la DMG chez les patients schizophrènes, tandis qu’aucune différences n’a été observée dans les groupes de femmes. Nous n’avons trouvé aucune corrélation entre la DMG, la DMB, le liquide cérébro-spinal, le volume total du cerveau, les symptômes individuels et la schizophrénie chez les sujets féminins. Chez les hommes atteints de schizophrénie, on observe des corrélations négatives importantes entre les idées de grandeur et la DMB; des corrélations positives entre la désorientation et la DMB. De plus on observe des corrélations entre et les déficits d'attention et de DMG et DMB. Nos résultats montrent que ces associations sont différentes chez les hommes et les femmes atteints de la schizophrénie. La symptomatologie de schizophrénie est un mélange de déficits cognitifs et socio-affectifs. Dans ce contexte, le but de notre troisième étude est d'étudier chez les patients atteints de la schizophrénie des DMG et DMB et leur relation avec l’acuité mnésique avec des contenus émotionnelles (négatives, positives et neutres) ainsi que étudier l'effet des différences de sexe sur nos résultats. Quarante et un patients droitiers, traités par antipsychotique, souffrant de schizophrénie (SZ) et 40 témoins sains (NC), tous droitiers, ont participé à l’étude. Nous avons utilisé des images de l'International Affective Picture System (IAPS), une banque d'images émotionnelles, et de l’IRM. On observe chez les témoins sains des corrélations entre les valeurs élevées de DMG du cortex pariétal postérieur, du lentiform, du putamen, noyau caudé, le cortex orbitofrontal inférieur gauche et la reconnaissance des images négatives. On observe des corrélations entre la DMG dans la région temporale gauche, fusiforme et la reconnaissance des images positives ; et également dans le cervelet antérieur gauche et l’acuité des images neutres. Chez les patients on observe des valeurs élevées des DMG dans le cortex occipital inférieur gauche et la reconnaissance des images négatives, mais aucune corrélation entre la capacité de reconnaissance des images positives ou neutres. Nous avons observé chez les témoins sains: des relations significatives entre la DMB dans le cortex pariétal postcentral gauche et la capacité de reconnaître des images négatives; dans le cortex temporal inferieur gauche, le cortex pariétal gauche (précuneus), le cortex frontal gauche et la capacité de reconnaissance des images positives; des valeurs de DMB du cortex temporel médian et l’acuité des images neutres. Les patients atteints de schizophrénie ont montré des relations significatives entre de DMB dans le cortex occipito-lingual gauche et la reconnaissance des images négatives ; dans le cortex pariétal angulaire gauche et la reconnaissance des images positives ; et dans le cortex temporal supérieur droit et les images neutres. Les différences de sexe dans la schizophrénie ont été observées : chez les patients de sexe masculin, des corrélations négatives ont été trouvées entre les DMB et la capacité de reconnaître des images négatives et positives. Chez les hommes sains, nous avons trouvé des corrélations positives entre des valeurs totales de DMG et la capacité de reconnaître des images négatives. Nous n’avons pas observé de corrélations dans les groupes de femmes. Ces résultats soutiennent l'hypothèse de l'atrophie fronto-temporale régionale chez les patients schizophrènes. Toutefois, nous notons qu’ils ont des augmentations relatives des valeurs de DMB dans le cortex occipito-pariétal. Nous avançons l'hypothèse que les déficits mnésiques chez les patients sont liés à des perturbations dans la coordination des réseaux cérébraux, ce qui peut être affecté par des déficits structuraux plus évidents chez les patients masculins. Par conséquent, nous préconisons que les futures études devraient utiliser le connectome ou l’approche « réseaux cérébraux » pour étudier l’impact du sexe (genre masculin-féminin) sur les déficits cognitifs et symptomatologiques dans la schizophrénie. Nos résultats globaux soulignent l'importance de la différence entre homme et femme dans la modulation de manifestations cliniques et fonctionnelles de la schizophrénie. Ainsi, nous croyons que le contrôle des covariables comme l'âge, la durée de la maladie et le statut social est insuffisant et que les études futures sur la schizophrénie devraient systématiquement séparer les hommes des femmes, afin de mieux comprendre cette maladie mentale complexe et dévastatrice. / Advances in cerebral neuroimaging techniques have helped our understanding of mental illnesses, such as schizophrenia. Few findings remain consistent and are often contradictory, making it difficult to draw informative conclusions about the disease. Several factors play a role in both diverging and converging results. Imaging technique and analyses, number of patients involved, age of patients, age at onset of the disease, diagnostic criteria, antipsychotic treatment effects, social status, comorbidities, are among some of the reasons. Despite well established cerebral sex differences in healthy population, it is only in recent years that neuroimaging studies in schizophrenia have addressed sex differences as a major possible explanation for discrepant neuroimaging finding. The aim of this thesis is to help understand the role of sex on brain structures in schizophrenia, by conducting studies that control as much as possible for other variables and by using MRI automated analyses for patients and controls matched for age and sex. This work will briefly present findings in schizophrenia in general, and then an extensive review of the literature on sex differences in schizophrenia will be presented. From it, we are able to conclude that sex differences have been reported with rare exception in almost all aspects involved in the life of patients with schizophrenia. Chapters 1. The first study investigated sex differences in cortical gyrification in schizophrenia patients (SZ). In addition, considering that schizophrenia is a disease of “clinical symptoms” that determine the quality of life of patients afflicted by it, we explored the relation between cortical gyrification and symptoms in males and females with schizophrenia. The role of sex on cortical gyrification and its association with symptoms has been scarcely investigated in patients with schizophrenia. In this study, 3T T1 images were acquired from 48 schizophrenia patients (24 males [SZ-M] and 24 females [SZ-F]) and 48 normal controls [NC] (24 males [NC-M] and 24 females [NC-F]) matched for age, sex, and handedness. Gyrification Index (GI) analyses for each hemisphere and four cerebral regions (frontal, temporal, parietal, and occipital) were performed using the fully automated CIVET pipeline. Patients had significant lower values of the overall GI relative to normal controls and SZ-M had significant lower right hemispheric GI values compared to NC-M. This was not observed in either NC-F or in SZ. No gender difference in GI values decreases with age were observed in NC. In patients, GI decreases with age were greater in SZ-M than SZ-F, with a more progressive deterioration in the right hemisphere in both patient groups. Significant GI value reductions in association with duration of illness were observed in SZ-M but not in SZ-F. Patient groups had lower GI in bilateral frontal, temporal, and parietal lobes than controls. SZ-F had significant lower GI values in left frontal, bilateral temporal and left parietal lobe compared to NC-F. No significant correlations were found between GI values and symptom scores in either group of patients. Since GI reflects, in part, alterations in cerebral development and connectivity, the decrease in GI observed in patients is in agreement with the neurodevelopmental model of disconnectivity in schizophrenia, and may explain the worse prognosis and social outcome observed in male patients. Furthermore, we emphasize the importance of age and duration of illness when comparing males and females with schizophrenia. Observed differences between male and female patients may reflect a more diffuse and generalized cortical loss in males. Female patients had cortical loss in specific regions, while preserving cortical gyrification in compensatory regions. Our latter finding -no significant correlation between GI values and symptom scores- was of particular interest and was unexpected in view of neuroimaging findings of correlations between positive symptoms and temporal lobe abnormalities. 2. In the second study, we examined the association between symptoms and brain structure using gray (GMD) and white matter (WMD) densities. Voxel-based morphometry (VBM8.0 with Diffeomorphic Anatomical Registration Through Exponentiated Lie Algebra [DARTEL]) and Automatic Linear Modeling (SPSS21.0 ALM) were used on 3T T1 MPRAGE images acquired from 40 schizophrenia patients (SZ) and 41 normal controls (NC). We found that SZ had lower GMD in the anterior cingulate cortex and left middle temporal gyrus, and higher GMD in the left posterior cingulate in comparison to NC. SZ had significantly lower WMD in the left inferior fronto-rectal and the left posterior parietal regions in comparison to NC. Significant positive correlations were found between positive symptoms and GMD in the left insula and right caudate, and between negative symptoms and GMD in the right middle frontal and the posterior lobe of the right cerebellum (uvula). Inverse relationships between GMD in the right parietal (precuneus), the left posterior lobe of the cerebellum (uvula) and positive symptoms, and between GMD in the left anterior lobe of the cerebellum and negative symptoms were observed in SZ. In addition, positive correlations were found between WMD in the right middle frontal lobe, and between positive symptoms and WMD in the right superior frontal region with negative symptoms. Negative correlations were found between positive symptoms and WMD in the right inferior occipital and the right occipital cuneus, while negative symptoms correlated negatively with the WMD of the left superior frontal. When symptom clusters were analyzed, conceptual disorganization symptom positively correlated with both total GMD and WMD. While increases in GMD were associated with decreased severity of lack of spontaneity and hallucinations symptom, increases in total WMD were associated with decreased severity of hostility and grandiosity symptoms. Comparison between male subjects revealed decreased GMD in male schizophrenia patients, while no differences were observed between females across groups. No correlations were found in female groups between GMD, WMD, CSF, or total brain volume and individual symptoms. In males with schizophrenia, significant negative correlation between ideas of grandiosity and WMD, a positive correlation between disorientation and WMD, and attention deficits and GMD and WMD were found. The current data suggest region-specific GMD and WMD association with negative and positive symptoms. In addition, it reveals that such associations are different in male and female schizophrenia patients. 3. The third study investigated the relationships of GMD and WMD with memory accuracy for emotionally negative, positive, and neutral pictures in schizophrenia patients relative to normal controls. Schizophrenia is characterized by an amalgam of cognitivo-socio-emotional deficits. The relationship between emotion processing on cognition and neurobiological underpinnings merit more attention than it has received so far. Memory deficits are among the most common deficits in schizophrenia and have a widespread impact on cognition in general. Additionally, consistently with the major theme of the present thesis, we investigated the effect of gender on the observed effect. Forty one, right-handed medicated patients with schizophrenia (SZ) and 40 right-handed normal controls (NC) matched by age and sex were assessed for memory accuracy using negative, positive and neutral pictures taken from the International Affective Picture System (IAPS). Imaging methods and analyses were similar to our second study. Fifteen minutes after presentation of selected IAPS images (incidental encoding), subjects were asked to recognize the previously seen images among other images. We found higher GMD in NC in the right posterior parietal cortex, lentiform, putamen, and caudate, as well as the left inferior orbitofrontal cortex, in relation with the negative images accuracy. NC had higher GMD in the left temporal and fusiform regions in relation with the positive images accuracy, and higher GMD in the left anterior cerebellum in relation with neutral images. Schizophrenia subjects had higher GMD in the left inferior occipital cortex in relation with the negative images accuracy, but GMD was not correlated with positive or neutral images accuracy in this group. WMDs correlations were higher in NC in the left postcentral parietal region for negative images; in the left inferior temporal, left precuneus parietal, and left frontal regions for positive images; and in the left middle temporal region for neutral images. Schizophrenia patients had higher WMD in the left lingual occipital for negative images; in the left angular parietal for positive images; and in the right superior temporal region for neutral images. While examining the two sexes separately, we observed inverse correlations between WMD and both negative and positive pictures in male patients. In addition, only in male controls, GMD positively correlated with negative pictures and this correlation was absent in female SZ subjects and NC females. These findings support the hypothesis of fronto-temporal regional atrophy in schizophrenia. Schizophrenia patients have relatively increased occipito-parietal WMD, advancing the hypothesis that the core pathophysiological problem underlying recall memory in SZ may be related to disruptive alterations in the coordination of large-scale brain networks, and this may be affected by structural deficits that are more evident in male patients. It is recommended that future studies should use the connectomes or the brain networks approach to investigate the effect of sex on memory deficits in schizophrenia. Our overall findings point out to the importance of sex in modulating the clinical and functional manifestations of schizophrenia. We believe that controlling for covariates as age, duration of illness, social status, etc. is insufficient and that future studies in schizophrenia should systematically separate male and female findings, if we wish to understand this complex and devastating mental illness.
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Étude comparative du fonctionnement dans la communauté des jeunes adultes schizophrènes et de leurs pairs sans psychopathologie

Roy, Laurence 01 1900 (has links)
La schizophrénie est un trouble mental qui touche environ un pour cent de la population et dont les symptômes et troubles associés affectent la capacité des individus à fonctionner dans la communauté. Dans la dernière décennie, des services spécialisés dans la détection et l’intervention précoce dès le premier épisode psychotique ont été implantés dans plusieurs pays. Or, ces services ont surtout ciblé, jusqu’ici, la réduction des symptômes et de la demande de soins. Les difficultés fonctionnelles des jeunes adultes schizophrènes justifient que les services qui leur sont destinés misent également sur la réadaptation et l’amélioration du fonctionnement dans la communauté. Les besoins, priorités et préférences de cette population, ainsi que l’impact des particularités développementales du jeune âge adulte sur leur fonctionnement, sont méconnus. Cette étude propose de documenter le fonctionnement dans la communauté des jeunes adultes schizophrènes au stade du premier épisode psychotique et de le comparer à celui de leurs pairs sans psychopathologie. L’utilisation d’un modèle théorique de réadaptation, le modèle de Compétence, permet de conceptualiser le fonctionnement sous l’angle de la relation personne-environnement. Ce projet s’inscrit dans une approche de recherche synthétique ; le devis préconisé est une étude de cas multiples avec l’utilisation de méthodes mixtes (qualitatives et quantitatives), selon un modèle concurrent de triangulation (Creswell & Plano Clark, 2007). Les résultats mettent en lumière des différences entre les deux groupes dans les domaines des relations sociales et conjugales, du cheminement académique et de l’indépendance résidentielle et financière. Les données qualitatives, analysées selon le modèle de la théorisation ancrée (Glaser & Strauss, 1967), permettent de comprendre les processus sociaux impliqués dans l’accomplissement des tâches développementales au jeune âge adulte, ainsi que les conditions personnelles et systémiques sous-jacentes. Les résultats soulignent l’importance d’adapter les services résidentiels aux particularités développementales, de favoriser le soutien aux études et d’inclure les amis et les pairs dans la réadaptation des personnes touchées. Cette thèse permet à la fois d’identifier les besoins et priorités de cette population, de donner une voix aux jeunes adultes schizophrènes dans l’élaboration des services qui leur sont destinés et d’examiner les enjeux méthodologiques reliés à l’utilisation d’un devis mixte en recherche clinique. / Schizophrenia is a mental health disease that affects approximately one percent of the population and whose symptoms and associated deficits hinder community functioning in affected individuals. Over the last decade, specialized services in early detection and intervention of first-episode psychosis have been implemented in many countries. So far, these services have primarily targeted symptoms and use of psychiatric care as outcomes. The significant functional difficulties experienced by young adults with schizophrenia call for a shift in emphasis towards rehabilitative strategies. No study has documented the needs, preferences and priorities of this population in terms of rehabilitation services and of the influence of developmental characteristics of young adulthood on functional outcome. This study aims to examine community functioning of young adults with schizophrenia after the first episode of psychosis and to compare it with community functioning of their unaffected peers. Community functioning is conceptualized from the perspective of person-environment interaction through the lens of the Model of Competence. A multiple case study is used within the canvas of a synthetic research approach. A concurrent, mixed methods design (qualitative and quantitative) is implemented for triangulation purposes (Creswell & Plano Clark, 2007). Results indicate salient differences between the clinical and comparison groups in the areas of social and conjugal relationships, academic achievement as well as financial and residential independence. Qualitative data analyzed through a grounded theory approach (Glaser & Strauss, 1967) highlight the social processes through which young adults achieve developmental tasks. Personal and systemic conditions that constraint and facilitate processes are recognized. The results have implications for psychiatric practices. First, residential services should be adapted to the developmental characteristics of this age group. Second, supported education should be valued and implemented as a key service for young adults with schizophrenia. Third, friends and members of the social network should be included as early and intensively as possible in the rehabilitation process. Overall, this study leads to methodological innovations in the use of mixed methods in clinical research, to identification of needs and priorities in the design of rehabilitation strategies and to the recognition of the voices and input of young adults with schizophrenia.
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Effets motivationnels des cannabinoïdes dans un modèle animal de la schizophrénie

Gallo, Alexandra 06 1900 (has links)
Depuis quelques décennies, la consommation de cannabis et son usage thérapeutique sont le sujet de nombreux débats. Le cannabis est la drogue illicite la plus consommée au monde et cette consommation se trouve dix fois plus élevée chez les patients atteints de schizophrénie que dans la population générale. L’hypothèse d’une automédication initialement proposée afin d’expliquer la consommation élevée de cannabis chez les patients atteints de schizophrénie est maintenant remise en question. En effet, les rapports indiquant une aggravation des symptômes plutôt qu’une amélioration suite à une consommation à long terme sont de plus en plus nombreux. Sachant que le cannabis peut induire des effets soit plaisants soit aversifs, la question se pose à savoir si une prédominance de la valence motivationnelle positive ou une diminution de la valence négative du cannabis peut expliquer la consommation élevée parmi les individus ayant un diagnostic de schizophrénie? Bien qu’un grand nombre de recherches pré-cliniques aient été menées chez l’animal normal pour évaluer l’effet motivationnel du Δ9-tétrahydrocannabinol (THC) et autres cannabinoïdes synthétiques, aucune n’a abordé cette problématique dans un modèle animal de la schizophrénie. Cette lacune nous a donc amené à étudier la valence motivationnelle du THC et de l’agoniste cannabinoïde WIN55,212-2 (WIN) dans un modèle animal de la schizophrénie: la lésion néonatale de l’hippocampe ventral (NVHL). Dans le premier article, nous présentons les résultats de quatre expériences. Une première avait pour objectif de déterminer si la procédure expérimentale que nous avons utilisée permettait de reproduire des signes distinctifs du modèle animal de la schizophrénie. Par la suite, nous avons évalué i) l’effet d’une dose de WIN sur l’activité locomotrice spontanée et ii) la valence motivationnelle du THC (0.5 mg/kg, i.p) et du WIN (1 mg/kg, i.p) chez les rats adolescents (jour post-natal 28-40, PD28-40) et adultes (PD56) au moyen du paradigme de préférence de place conditionnée (PPC). Tel qu’attendu, la réponse locomotrice à l’amphétamine (0.75 et 1.5 mg/kg) chez les rats NVHL adultes était supérieure à celle des rats contrôles (test distinctif du modèle). Le THC a induit une tendance aversive chez les rats contrôles adultes. Enfin, le WIN a stimulé l’activité locomotrice et induit une aversion significative chez les rats adultes NVHL. Dans un deuxième article, nous avons évalué la valence motivationnelle du THC (0.5 mg/kg), du WIN (1 et 3 mg/kg) et l’effet de l’amphétamine au moyen du paradigme d’autostimulation électrique intracérébrale (ASI). Les résultats montrent que : i) l’effet amplificateur de l’amphétamine sur l’ASI était de plus courte durée chez les rats NVHL; ii) le THC produit une légère atténuation de la récompense chez les rats contrôles tandis que le WIN a produit une atténuation plus prononcée de la récompense chez les rats NVHL, un effet qui a été bloqué par l’antagoniste aux récepteurs CB1, le AM251 (3 mg/kg). Pour la première fois les résultats suggèrent une altération du système endocannabinoïde dans un modèle animal de la schizophrénie. Ils indiquent qu’une exposition aigüe conduit à une prédominance de la valence négative. Bien qu’en apparente contradiction avec les études cliniques, ces résultats soulignent l’importance du contexte socio-environnemental pour expliquer les effets du cannabis chez les patients. De plus ils encouragent les futures études à évaluer cette valence sur un modèle d’exposition chronique. / Over the past few decades, the cannabis consumption and its therapeutic use have been the subject of many debates. Cannabis is the most widely used illicit drug and among patients with a diagnosis of schizophrenia, its consumption is ten times higher than in the general population. The self-medication hypothesis that has been initially proposed to account for the co-morbidity schizophrenia – cannabis is now questioned on the basis of several reports showing that long term cannabis consumption worsen schizophrenia symptoms in patients. Knowing that cannabis can provoke both rewarding and aversive effects in human and in animal, the following question can be raised: can co-morbidity schizophrenia – cannabis be explained by a salient positive or a blunted negative motivational valence of cannabis? Even though many pre-clinical studies have been carried out in normal animals on the motivational effects of Δ9-Tetrahydrocannabinol (THC) or other synthetic cannabinoids, none has measured these effects in an animal model of schizophrenia. On the basis of this, we undertook a series of studies on the motivational valence of THC and the cannabinoid agonist WIN55,212-2 (WIN) in an animal model of schizophrenia : the neonatal ventral hippocampus lesion (NVHL). In the first report, we present the results of four studies. The first was aimed at showing that the experimental procedures that we used reproduced some abnormal features of the animal model. Then we evaluated i) the effect of WIN (1 mg/kg) on spontaneous locomotor activity and ii) the motivational valence of THC (0.5 mg/kg) and WIN (1 mg/kg) in the young (post-natal day 28-40, PD28-40) and adult (PD56) rats with the conditioned place-preference paradigm (CPP). As expected, amphetamine produced a higher locomotor activity in NVHL rats, an effect observed at PD56 and not at PD35 (NVHL usual test). THC tended to induce an aversion in control rats at PD56 while WIN produced a significant aversion at PD56 in NVHL rats only. We also assessed, in a second report, the valence of THC (0.5 mg/kg) and WIN (1 and 3 mg/kg), and amphetamine (0.75 mg/kg) using the brain stimulation reward paradigm. Results show that i) the enhancement effect of amphetamine on reward was shorter in adult NVHL rats; ii) THC induced a weak reward attenuation in control rats while WIN produced a marked dose-dependent attenuation in NVHL rats; this effect of WIN was blocked by AM251 (3 mg/kg), an antagonist at CB1 receptors. For the first time, these results suggest that the endogenous cannabinoid system is altered in this animal model of schizophrenia. They indicate that an acute exposure leads to a predominance of negative valence. Even if this seems contradictory with clinical studies, these results highlight the interconnection between the drug and the socio-environment aspects. In addition, they encourage future studies to evaluate this valence on a chronic exposure paradigm with this animal model of schizophrenia.
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L’itinérance chez une cohorte de jeunes adultes avec premier épisode psychotique : étude comparative à 2 ans de l’impact de l’itinérance sur l’évolution fonctionnelle et symptomatique

Lévesque, Isabelle Sarah 10 1900 (has links)
No description available.
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Étude comparative du fonctionnement dans la communauté des jeunes adultes schizophrènes et de leurs pairs sans psychopathologie

Roy, Laurence 01 1900 (has links)
La schizophrénie est un trouble mental qui touche environ un pour cent de la population et dont les symptômes et troubles associés affectent la capacité des individus à fonctionner dans la communauté. Dans la dernière décennie, des services spécialisés dans la détection et l’intervention précoce dès le premier épisode psychotique ont été implantés dans plusieurs pays. Or, ces services ont surtout ciblé, jusqu’ici, la réduction des symptômes et de la demande de soins. Les difficultés fonctionnelles des jeunes adultes schizophrènes justifient que les services qui leur sont destinés misent également sur la réadaptation et l’amélioration du fonctionnement dans la communauté. Les besoins, priorités et préférences de cette population, ainsi que l’impact des particularités développementales du jeune âge adulte sur leur fonctionnement, sont méconnus. Cette étude propose de documenter le fonctionnement dans la communauté des jeunes adultes schizophrènes au stade du premier épisode psychotique et de le comparer à celui de leurs pairs sans psychopathologie. L’utilisation d’un modèle théorique de réadaptation, le modèle de Compétence, permet de conceptualiser le fonctionnement sous l’angle de la relation personne-environnement. Ce projet s’inscrit dans une approche de recherche synthétique ; le devis préconisé est une étude de cas multiples avec l’utilisation de méthodes mixtes (qualitatives et quantitatives), selon un modèle concurrent de triangulation (Creswell & Plano Clark, 2007). Les résultats mettent en lumière des différences entre les deux groupes dans les domaines des relations sociales et conjugales, du cheminement académique et de l’indépendance résidentielle et financière. Les données qualitatives, analysées selon le modèle de la théorisation ancrée (Glaser & Strauss, 1967), permettent de comprendre les processus sociaux impliqués dans l’accomplissement des tâches développementales au jeune âge adulte, ainsi que les conditions personnelles et systémiques sous-jacentes. Les résultats soulignent l’importance d’adapter les services résidentiels aux particularités développementales, de favoriser le soutien aux études et d’inclure les amis et les pairs dans la réadaptation des personnes touchées. Cette thèse permet à la fois d’identifier les besoins et priorités de cette population, de donner une voix aux jeunes adultes schizophrènes dans l’élaboration des services qui leur sont destinés et d’examiner les enjeux méthodologiques reliés à l’utilisation d’un devis mixte en recherche clinique. / Schizophrenia is a mental health disease that affects approximately one percent of the population and whose symptoms and associated deficits hinder community functioning in affected individuals. Over the last decade, specialized services in early detection and intervention of first-episode psychosis have been implemented in many countries. So far, these services have primarily targeted symptoms and use of psychiatric care as outcomes. The significant functional difficulties experienced by young adults with schizophrenia call for a shift in emphasis towards rehabilitative strategies. No study has documented the needs, preferences and priorities of this population in terms of rehabilitation services and of the influence of developmental characteristics of young adulthood on functional outcome. This study aims to examine community functioning of young adults with schizophrenia after the first episode of psychosis and to compare it with community functioning of their unaffected peers. Community functioning is conceptualized from the perspective of person-environment interaction through the lens of the Model of Competence. A multiple case study is used within the canvas of a synthetic research approach. A concurrent, mixed methods design (qualitative and quantitative) is implemented for triangulation purposes (Creswell & Plano Clark, 2007). Results indicate salient differences between the clinical and comparison groups in the areas of social and conjugal relationships, academic achievement as well as financial and residential independence. Qualitative data analyzed through a grounded theory approach (Glaser & Strauss, 1967) highlight the social processes through which young adults achieve developmental tasks. Personal and systemic conditions that constraint and facilitate processes are recognized. The results have implications for psychiatric practices. First, residential services should be adapted to the developmental characteristics of this age group. Second, supported education should be valued and implemented as a key service for young adults with schizophrenia. Third, friends and members of the social network should be included as early and intensively as possible in the rehabilitation process. Overall, this study leads to methodological innovations in the use of mixed methods in clinical research, to identification of needs and priorities in the design of rehabilitation strategies and to the recognition of the voices and input of young adults with schizophrenia.
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Comment évaluer la métacognition ? Intérêts et limites de l’évaluation de la conscience métacognitive « on-line » / How to assess metacognition in schizophrenia? Interest and limits of measuring on line metacognitive awareness

Quiles, Clélia 15 December 2014 (has links)
La première partie de ce travail de thèse est une revue de la littérature portant toutd'abord sur les origines du concept de métacognition et sur les différentes définitions etmodélisations du concept de métacognition proposées en sciences de l’éducation etpsychologie développementale. Sont ensuite abordées les expérimentations proposées dans lechamp de la psychologie cognitive et les études menées dans le domaine spécifique de lamétamémoire. L’utilisation en psychologie cognitive du concept de métacognition estégalement évoquée, à travers la littérature portant sur les liens existants entre métacognition etconscience de soi. Enfin, le dernier point abordé dans cette revue de la littérature porte surl’utilisation en pratique clinique du concept de métacognition, notamment concernant lesaltérations métacognitives dans la schizophrénie.La deuxième partie de la thèse est consacrée aux études expérimentales réalisées.L’objectif de ces études était de développer et d’explorer dans une population non clinique lescaractéristiques d’un outil de mesure de la conscience métacognitive sur la mémoire à courtterme, la mémoire de travail, la mémoire épisodique verbale, les fonctions exécutives, et lacognition sociale. Nous avons évalué dans une première étude l’impact de cette procéduremétacognitive sur les performances cognitives. Une deuxième étude avait pour objectifd'explorer la pertinence de l’utilisation de l’évaluation « on-line » de la consciencemétacognitive, pendant la tâche neuropsychologique, comparativement à une procédure «end-line », juste après la passation du test neuropsychologique, ainsi que l’impact des mesuresd’estime de soi, anxiété et symptomatologie dépressive sur les scores de consciencemétacognitive « on-line ».Dans la troisième partie de cette thèse, les résultats sont discutés, et mis enperspectives avec l’objectif, à savoir utiliser cet outil de mesure de la consciencemétacognitive auprès d’une population de sujets souffrant de schizophrénie. / The first part of this thesis is a literature review focused on the origin, the differentdefinitions and models of the concept of metacognition in educational science anddevelopmental psychology. This literature review focused also on the cognitive psychologyexperiments, in the specific area of metamemory. The use of cognitive psychology concept ofmetacognition, through the literature on the links between metacognition and self-awarenessis then discussed. Finally, the last point in this literature review focused on the clinical use ofthe concept of metacognition, particularly concerning metacognitive alterations inschizophrenia.The second part of the thesis is devoted to experimental studies. The aim was todevelop and explore the characteristics of a metacognitive awareness measurement tool onshort-term memory, working memory, episodic memory verbal, executive functions andsocial cognition in a non-clinical population. The impact of this metacognitive process oncognitive performance, the relevance of an "on-line" metacognitive awareness measure(during the neuropsychological task), and an "end-line" metacognitive awareness measure(just after the award of neuropsychological testing) were explored. The impact of measures ofself-esteem, anxiety and depressive symptoms on metacognitive awareness scores "on-line"were studied.The third part of this thesis proposed to discuss the different results found and theappropriateness of using metacognitive awareness assessment tool with persons sufferingfrom schizophrenia.
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Mapping genome-wide neuropsychiatric mutation effects on functional brain connectivity : c opy number variants delineate dimensions contributing to autism and schizophrenia

Moreau, Clara 04 1900 (has links)
Les recherches menées pour comprendre les troubles du spectre autistique (TSA) et la schizophrénie (SZ) ont communément utilisé une approche dite descendante, partant du diagnostic clinique pour investiguer des phénotypes intermédiaires cérébraux ainsi que des variations génétiques associées. Des études transdiagnostiques récentes ont remis en question ces frontières nosologiques, et suggèrent des mécanismes étiologiques imbriqués. L’approche montante propose de composer des groupes de porteurs d’un même variant génétique afin d’investiguer leur contribution aux conditions neuropsychiatriques (NPs) associées. Les variations du nombre de copies (CNV, perte ou gain d’un fragment d’ADN) figurent parmi les facteurs biologiques les plus associés aux NPs, et sont dès lors des candidats particulièrement appropriés. Les CNVs induisant un risque pour des conditions similaires, nous posons l’hypothèse que des classes entières de CNVs convergent sur des dimensions d’altérations cérébrales qui contribuent aux NPs. L’imagerie fonctionnelle au repos (rs-fMRI) s’est révélée un outil prometteur en psychiatrie, mais presqu’aucune étude n’a été menée pour comprendre l’impact des CNVs sur la connectivité fonctionnelle cérébrale (FC). Nos objectifs étaient de: 1) Caractériser l’effet des CNVs sur la FC; 2) Rechercher la présence des motifs conférés par ces signatures biologiques dans des conditions idiopathiques; 3) Tester si la suppression de gènes intolérants à l’haploinsuffisance réorganise la FC de manière indépendante à leur localisation dans le génome. Nous avons agrégé des données de rs-fMRI chez: 502 porteurs de 8 CNVs associées aux NPs (CNVs-NP), de 4 CNVs sans association établie, ainsi que de porteurs de CNVs-NPs éparses; 756 sujets ayant un diagnostic de TSA, de SZ, ou de trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH), et 5377 contrôles. Les analyses du connectome entier ont montré un effet de dosage génique positif pour les CNVs 22q11.2 et 1q21.1, et négatif pour le 16p11.2. La taille de l’effet des CNVs sur la FC était corrélée au niveau de risque psychiatrique conféré par le CNV. En accord avec leurs effets sur la cognition, l’effet des délétions sur la FC était plus élevé que celui des duplications. Nous avons identifié des similarités entre les motifs cérébraux conférés par les CNVs-NP, et l’architecture fonctionnelle des individus avec NPs. Le niveau de similarité était associé à la sévérité du CNV, et était plus fort avec la SZ et les TSA qu’avec les TDAH. La comparaison des motifs conférés par les délétions les plus sévères (16p11.2, 22q11.2) à l’échelle fonctionnelle, et d’expression génique, nous a confirmé l’existence présumée de relation entre les mutations elles-mêmes. À l’aide d’une mesure d’intolérance aux mutations (pLI), nous avons pu inclure tous les porteurs de CNVs disponibles, et ainsi identifier un profil d’haploinsuffisance impliquant le thalamus, le cortex antérieur cingulaire, et le réseau somato-moteur, associé à une diminution de mesure d’intelligence générale. Enfin, une analyse d’exploration factorielle nous a permis de confirmer la contribution de ces régions cérébrales à 3 composantes latentes partagées entre les CNVs et les NPs. Nos résultats ouvrent de nouvelles perspectives dans la compréhension des mécanismes polygéniques à l’oeuvre dans les maladies mentales, ainsi que des effets pléiotropiques des CNVs. / Research on Autism Spectrum Disorder (ASD) and schizophrenia (SZ) has mainly adopted a ‘top-down’ approach, starting from psychiatric diagnosis, and moving to intermediate brain phenotypes and underlying genetic factors. Recent cross-disorder studies have raised questions about diagnostic boundaries and pleiotropic mechanisms. By contrast, the recruitment of groups based on the presence of a genetic risk factor allows for the investigation of molecular pathways related to a particular risk for neuropsychiatric conditions (NPs). Copy number variants (CNVs, loss or gain of a DNA segment), which confer high risk for NPs are natural candidates to conduct such bottom-up approaches. Because CNVs have a similar range of adverse effects on NPs, we hypothesized that entire classes of CNVs may converge upon shared connectivity dimensions contributing to mental illness. Resting-state functional MRI (rs-fMRI) studies have provided critical insight into the architecture of brain networks involved in NPs, but so far only a few studies have investigated networks modulated by CNVs. We aimed at 1) Delineating the effects of neuropsychiatric variants on functional connectivity (FC), 2) Investigating whether the alterations associated with CNVs are also found among idiopathic psychiatric populations, 3) Testing whether deletions reorganize FC along general dimensions, irrespective of their localization in the genome. We gathered rsfMRI data on 502 carriers of eight NP-CNVs (high-risk), four CNVs without prior association to NPs as well as carriers of eight scarcer NP-CNVs. We also analyzed 756 subjects with idiopathic ASD, SZ, and attention deficit hyperactivity disorder (ADHD), and 5,377 controls. Connectome-wide analyses showed a positive gene dosage effect for the 22q11.2 and 1q21.1 CNVs, and a negative association for the 16p11.2 CNV. The effect size of CNVs on relative FC (mean-connectivity adjusted) was correlated with the known level of NP-risk conferred by CNVs. Consistent with results on cognition, we also reported that deletions had a larger effect size on FC than duplications. We identified similarities between high-risk CNV profiles and the connectivity architecture of individuals with NPs. The level of similarity was associated with mutation severity and was strongest in SZ, followed by ASD, and ADHD. The similarity was driven by the thalamus, and the posterior cingulate cortex, previously identified as hubs in transdiagnostic psychiatric studies. These results raised questions about shared mechanisms across CNVs. By comparing deletions at the 16p11.2 and 22q11.2 loci, we identified similarities at the connectivity, and at the gene expression level. We extended this work by pooling all deletions available for analysis. We asked if connectivity alterations were associated with the severity of deletions scored using pLI, a measure of intolerance to haploinsufficiency. The haploinsufficiency profile involved the thalamus, anterior cingulate cortex, and somatomotor network and was correlated with lower general intelligence and higher autism severity scores in 3 unselected and disease cohorts. An exploratory factor analysis confirmed the contribution of these regions to three latent components shared across CNVs and NPs. Our results open new avenues for understanding polygenicity in psychiatric conditions, and the pleiotropic effect of CNVs on cognition and on risk for neuropsychiatric disorders.
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Étude de la relation entre la consommation de cannabis et la violence chez les individus atteints de troubles mentaux graves

Beaudoin, Mélissa 10 1900 (has links)
La violence est responsable de 2,5 % des décès à travers le monde, en plus d’avoir un impact important sur la santé physique et mentale des victimes. Par conséquent, il s’agit d’un problème de santé publique prioritaire. Des études récentes réalisées auprès d’individus atteints de troubles mentaux graves (TMG) ont démontré qu’il existe une association entre l’usage du cannabis et les comportements violents. Considérant que ces individus sont plus à risque de consommer des drogues et de commettre des crimes que la population générale, cette découverte est particulièrement importante dans le contexte actuel de la légalisation. L’objectif de mon projet de recherche était donc de valider et de préciser la relation entre le cannabis et la violence chez les individus TMG. Pour se faire, trois études ont été réalisées. La première visait à faire état de la littérature au moyen d’une méta-analyse. En regroupant les études ayant calculé une telle association chez les TMG, nous avons mis en lumière l’existence d’une association modérée entre l’usage du cannabis et la violence. Pour ce qui est de la deuxième étude, nous avons identifié les principaux facteurs de risque dynamiques et statiques de la violence et de la criminalité chez les TMG ; dans les deux cas, l’usage du cannabis était un facteur d’une importance majeure. La dernière étude a permis de confirmer la relation unidirectionnelle entre l’usage persistant du cannabis et la violence dans une population atteinte de schizophrénie. Finalement, ces résultats seront particulièrement importants afin de formuler des recommandations cliniques pertinentes. De futures études devront toutefois être réalisées afin d’élucider les mécanismes sous-jacents de cette association. / Worldwide, violence is responsible for 2.5% of deaths, besides having an important impact on victims’ physical and mental health. Therefore, it is a priority public health problem. Recent studies of individuals with severe mental illnesses (SMI) have shown that an association exists between cannabis use and violent behaviours. Considering that these individuals are at higher risk of drug consumption and crime than the general population, this discovery is particularly important in the current context of the legalization. My research project therefore aimed to validate and to specify the relationship between cannabis use and violence in SMI individuals. To do so, three studies were conducted. The first one was to report current literature through a meta-analysis. By grouping the studies that calculated such an association among SMI, a moderate association was found between cannabis use and violence. As for the second study, we identified the main dynamic and static risk factors for violence and criminality in SMI; in both cases, cannabis use was one of these factors. The last study confirmed the unidirectional relationship between persistent cannabis use and violence in a population with schizophrenia. Finally, these results will be particularly important in order to formulate relevant clinical recommendations. However, future studies will need to be conducted to elucidate the underlying mechanisms of this association.
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Efficacité et processus thérapeutiques de la Thérapie basée sur la réalité virtuelle pour le traitement de la schizophrénie réfractaire aux traitements

Dellazizzo, Laura 04 1900 (has links)
La schizophrénie est considérée comme l'un des troubles psychiatriques les plus invalidants. L'une des principales raisons de ce fardeau élevé est qu'une grande partie des patients atteints de schizophrénie ne répondent pas adéquatement aux traitements pharmacologiques de première ligne et continueront de souffrir d’hallucinations auditives. La présence de celles-ci peut avoir un effet dévastateur sur le bien-être émotionnel des patients ainsi que sur leur qualité de vie. Les alternatives non-pharmacologiques (ex., Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)) demeurent aussi limitées. Ainsi, pour plusieurs patients, les traitements actuellement recommandés ne sont pas suffisants. À cet égard, le traitement de la schizophrénie peut être perfectionné si, en plus du traitement des symptômes, l'accent thérapeutique est mis sur d’autres sphères importantes pour les patients (ex., améliorer l’estime de soi, réguler les émotions). Les efforts visant à accroître l'efficacité et les bénéfices des psychothérapies fondées sur des preuves ont mené à l'émergence d'interventions basées sur la réalité virtuelle (RV). Avec ces progrès technologiques, AVATAR Therapy et l’adaptation faite par notre équipe, la Thérapie assistée par la Réalité Virtuelle (TRV) (ou communément nommé la Thérapie Avatar (TA)), permettent aux patients d’entrer en dialogue en temps réel avec un avatar, animé entièrement par le thérapeute, qui représente leur voix la plus persécutrice. Cette approche, à la fois relationnelle et expérientielle, offre une occasion unique d’aider les patients à prendre le contrôle de leur voix. Cette thèse a pour objectif principal d’évaluer l’efficacité de cette psychothérapie basée sur la RV ainsi que les thèmes abordés durant et après la thérapie. Pour arriver à cette fin, divers objectifs ont été mis à l’avant : (i) résumer l'état des preuves sur l'efficacité des interventions basées sur la RV pour les troubles psychiatriques, (ii) évaluer l'efficacité de la TA/TRV par rapport à la TCC, (iii) illustrer l’efficacité de la thérapie à travers la perspective de patients ayant montré des effets bénéfiques, et (iv) explorer les thèmes émergeants ainsi que les processus thérapeutiques de la TA/TRV. Dans la première section, deux recensions des écritsdans diverses bases de données ont été effectuées pour examiner l’efficacité des psychothérapies basées sur la RV. Notre méta-revue (c’est-à-dire revue de méta-analyse) incluant 11 méta-analyses et 41 tailles d'effet a montré des résultats positifs de la RV dans le traitement des troubles psychiatriques, principalement des troubles anxieux. Les interventions basées sur la RV sont meilleures que le traitement usuel et montrent généralement des effets similaires par rapport aux approches fondées sur des preuves. Les résultats préliminaires suggèrent également que les effets de la RV se maintiennent dans le temps. Par contre, de nombreux symptômes et troubles psychiatriques qui peuvent être traités par des interventions utilisant RV n'ont pu être examinés par une analyse méta-analytique, en particulier les symptômes psychotiques (ex., hallucinations auditives) et les comportements liés à l'agressivité (ex., régulation émotionnelle). Ainsi, notre seconde revue a montré qu’il existe un nombre limité de paradigmes basés sur la RV pour traiter les individus atteints de troubles psychotiques et autres troubles mentaux à risque de comportements agressifs. Les études préliminaires dans des populations autres que la schizophrénie ont montré des réductions de la colère et de l'impulsivité, des améliorations des capacités de résolution des conflits ainsi que des niveaux d'empathie et des diminutions de l'agressivité. En ce qui a trait aux interventions basées sur la RV pour la schizophrénie, des réductions par rapport aux délires et aux hallucinations auditives ont été trouvées. Dans la seconde section, deux essais cliniques ont été menés pour évaluer l’efficacité de la TA/TRV seule en comparaison avec la TCC et en combinaison avec la TCC (TCC+TA/TRV). Notre essai randomisé comparant la TA/TRV à la TCC a compris 37 participants de plus de 18 ans entendant des voix persécutives et souffrant de schizophrénie résistante aux traitements dans chacun des groupes. Les résultats principaux ont montré que les deux interventions ont produit des améliorations significatives sur la sévérité des symptômes hallucinatoires avec des effets plus prononcés pour la TA/TRV. De plus, les résultats suggèrent une supériorité de la TA/TRV par rapport à la TCC sur les symptômes affectifs. La TA/TRV a également montré des effets positifs sur la qualité de vie. Les effets ont été maintenus à long terme, soit jusqu'à un an de suivi. Notre preuve de concept sur 10 patients ayant suivi la TCC de notre essai clinique comparatif qui souhaitaient continuer à obtenir des améliorations avec la TA/TRV a montré que les effets de la TCC+TA/TRV sur les symptômes dépressifs et les symptômes de la schizophrénie étaient plus larges que ceux trouvés pour l'une ou l'autre des interventions uniques. La troisième section a pour but de détailler les cas de 2 patients ayant suivi la TA/TRV. D’abord, nous avons décrit un partenariat entre un utilisateur de services en santé mentale et des chercheurs cliniciens en mettant en vedette M. X, le premier patient à suivre la thérapie. Nous avons ainsi montré l’apport de monsieur X quant à ses suggestions d’amélioration de la thérapie et ensuite en tant que notre pair aidant pour les futurs patients, dans son cheminement vers le rétablissement. Ensuite, nous avions rapporté le cas d'un patient atteint d’une schizophrénie ultra-résistante, soit M. Smith, qui n'a pas répondu à plusieurs traitements antipsychotiques, à la stimulation magnétique transcrânienne répétitive et à la thérapie par électrochocs avant de participer à notre essai. De plus, le patient a terminé notre TCC avant de se voir proposer notre TA/TRV. Cette dernière intervention a montré les effets les plus positifs. Or, ces deux cas ont montré que la thérapie a aidé non seulement à diminuer leurs symptômes, mais aussi à améliorer leur qualité de vie. La quatrième section a pour objectif d’explorer les thèmes émergents de la TA/TRV suite à des analyses de contenu. Ainsi, suite à une analyse qualitative découlant du discours spontané de 10 patients ayant bien répondu à la TA/TRV, quatre thèmes généraux ont émergé : impact de la thérapie sur les voix, relations interpersonnelles, bien-être psychologique et mode de vie. Cette analyse de contenu a permis d’identifier plusieurs sphères de vie qui sont davantage améliorées chez les patients ayant une schizophrénie résistante aux traitements à l’aide de la TA/TRV. Deux autres analyses qualitatives ont été conduites pour approfondir nos connaissances sur les processus thérapeutiques de la TA/TRV. Celles-ci ont permis de montrer que les patients répondent au propos de l’avatar en utilisant des mécanismes d'adaptation ou en exprimant des émotions, des croyances, des perceptions de soi ou des aspirations. Le discours de l'avatar a pu être catégorisé en techniques de confrontation (ex., provocation) et en techniques positives (ex., renforcement). Grâce à l'identification de changements mutuels dans l'interaction entre le patient et son avatar, un changement a été observé au fil des séances de la confrontation vers un dialogue constructif. L'affirmation de soi, les réponses émotionnelles et les stratégies de prévention semblaient être au cœur du processus thérapeutique, et celles-ci se produisent généralement en réponse à des techniques positives. Cette thèse contribue à la validation d’une nouvelle approche thérapeutique répondant à un besoin clinique fondamental. Ainsi, la TA/TRV met en lumière l'avenir des approches adaptées aux patients qui peuvent présenter des avantages par rapport aux traitements conventionnels. Ces types d’interventions holistiques utilisant la RV pourraient aussi présenter des avenues prometteuses dans plusieurs autres troubles psychiatriques. / Schizophrenia is considered one of the most debilitating psychiatric disorders. One of the main reasons for this high burden is that a large proportion of patients with schizophrenia do not respond adequately to first-line pharmacological treatments and will continue to suffer from auditory hallucinations. The presence of these symptoms can have a devastating effect on the emotional well-being of patients as well as their quality of life. Non-pharmacological alternatives (e.g., Cognitive Behavioral Therapy (CBT)) also remain limited. Thus, for many patients, the treatments currently recommended are not sufficient. In this regard, the treatment of schizophrenia may be improved if, in addition to the treatment of symptoms, therapeutic emphasis is placed on other areas of importance to patients (e.g., improving self-esteem, emotion regulation). Efforts to increase the effectiveness and benefits of evidence-based psychotherapies have led to the emergence of virtual reality (VR)-based interventions. With these technological advances, AVATAR Therapy and its related innovative form from our team, Virtual Reality Assisted Therapy (VRT) (or commonly Avatar Therapy (AT)), allow patients to enter a real-time dialogue with an avatar, animated entirely by the therapist, who represents their most persecutory voice. This approach, both relational and experiential, offers a unique opportunity to help patients take control of their voice. The main objective of this thesis is to evaluate the effectiveness of this psychotherapy based on VR as well as the themes addressed during and after the therapy. To achieve this end, various objectives have been put forward: (i) summarize the state of the evidence on the effectiveness of VR-based interventions for psychiatric disorders, (ii) assess the effectiveness of AT/VRT versus CBT, (iii) obtain the perspective of patients who have undergone AT/TRV, (iv) explore the therapeutic processes of AT/VRT. In the first section, two literature reviews in various databases were performed to examine the effectiveness of VR-based psychotherapies. Our meta-review including 11 meta-analyzes and 41 effect sizes showed positive results of VR in the treatment of psychiatric disorders, mainly anxiety disorders. VR-based interventions appear better than inactive controls and generally show similar effects compared to evidence-based approaches. Preliminary results also suggest that the effects of VR are sustained over time. On the other hand, many psychiatric symptoms and disorders that can be treated with interventions using VR have not been examined by a meta-analytical analysis, including psychotic symptoms (e.g., auditory hallucinations) and related behaviors. aggression (e.g., emotional regulation). Thus, our second review showed that there are a limited number of VR-based paradigms for treating individuals with psychotic disorders and other mental disorders at risk for aggressive behavior. Preliminary studies in populations other than schizophrenia have shown reductions in anger and impulsivity, improvements in conflict resolution skills as well as levels of empathy and decreases in aggression. Particularly related to VR interventions for schizophrenia, reductions in delusions and auditory hallucinations were found. In the second section, two clinical trials were conducted to evaluate the efficacy of AT/VRT alone in comparison with CBT and in combination with CBT (CBT+TA/VRT). Our randomized trial comparing AT/VRT to CBT included 37 participants over 18 years of age hearing persecutory voices and suffering from treatment-resistant schizophrenia in each group. The main results showed that the two interventions produced significant improvements in the severity of hallucinatory symptoms with more pronounced effects for AT/VRT. In addition, the results suggest that AT/VRT is superior to CBT on affective symptoms. AT/VRT has also shown positive effects on quality of life. The effects were maintained for up to one year of follow-up. Our proof of concept on 10 patients having followed CBT from our comparative clinical trial who wanted to continue to achieve improvements with AT/VRT showed that the effects of CBT+AT/VRT on depressive symptoms and symptoms of schizophrenia were broader than those found for either intervention alone. The third section details the cases of 2 patients who had followed AT/VRT. First, we described a partnership between a mental health service user and clinical researchers by featuring Mr. X, the first to follow therapy for his suggestions and our peer helper for future patients, on his journey to the recovery. Next, we reported the case of a patient with ultra-resistant schizophrenia, Mr. Smith, who failed to respond to multiple antipsychotic treatments, repetitive transcranial magnetic stimulation, and electroconvulsive therapy before participating in our trial. In addition, this patient completed our CBT before being offered AT/VRT. The latter intervention showed the most positive effects. These two cases showed that AT/VRT not only helped to decrease their symptoms, but also to improve their quality of life. The fourth section aimed to explore emerging themes of AT/VRT following content analyses. Thus, following a qualitative analysis resulting from the spontaneous speech of 10 patients who responded well to AT/VRT, four general themes emerged: impact of therapy on voices, interpersonal relationships, psychological well-being and lifestyle. This content analysis identified several areas of life that are further improved in patients with treatment resistant schizophrenia after having followed AT/VRT. Two other qualitative analyses were carried out to deepen our knowledge of the therapeutic processes of AT/VRT. These have shown that patients respond to the avatar's words by using a coping mechanism or by expressing emotions, beliefs, self-perceptions or aspirations. The avatar's discourse could be categorized into confrontational techniques (e.g., provocation) and positive techniques (e.g., reinforcement). With the identification of mutual changes in the interaction between the patient and their avatar, a shift was observed over therapy sessions from confrontation towards a constructive dialogue. Assertiveness, emotional responses, and prevention strategies seemed to be central to the therapeutic process, and these usually occurred in response to positive techniques. This thesis contributes to the validation of a new therapeutic approach responding to a fundamental clinical need. Thus, AT/VRT shines a light on the future of patient-oriented approaches that may have advantages over conventional treatments. These types of holistic interventions using VR may have notable applications in several other psychiatric disorders.

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