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Étude descriptive des stratégies d'interaction employées par les apprenants adultes débutants en FL2Patenaude, Valérie January 2009 (has links) (PDF)
Notre étude vise à approfondir la recherche à propos de la façon dont les apprenants débutants en langue seconde (L2) réussissent à communiquer entre eux à l'oral. La population cible est une clientèle adulte universitaire. Cette recherche qualitative visait l'étude de cas de huit apprenants regroupés en quatre dyades. Deux dyades étaient de même langue maternelle et deux de langue maternelle différente. Nous avons demandé aux apprenants d'accomplir un «jigsaw» à deux, qui consistait à raconter l'histoire d'une bande dessinée en décrivant alternativement leurs images respectives.
L'expérimentation s'est déroulée à trois reprises, ce qui nous a permis de recueillir trois cent quatorze minutes d'interaction. Ces conversations ont été filmées, plusieurs ont été transcrites et ont finalement toutes été analysées qualitativement. Nous avons réalisé que les apprenants débutants utilisent plusieurs stratégies d'interaction (42 au total). Nous avons élaboré une grille d'observation des stratégies d'interaction inspirée des grilles de Garland (2002), de Kasanga (1996), de Long (1981,1983), de McDonough (2004), de Pica et Doughty (1985) et de Porter (1986) (Tableau 3.4) que nous avons adaptée à notre groupe d'apprenants. Nous avons également modifiée notre grille à la suite de la préexpérimentation et de la première séquence de l'expérimentation pour permettre de mieux capter la nature des interactions entre les apprenants débutants adultes. La grille finale démontre que les apprenants débutants emploient dix-neuf stratégies différentes qui sont subdivisées en quarante-deux stratégies au total. Les résultats de nos observations ont permis de constater que les débutants de notre étude ont utilisé fréquemment les « Gestes et mouvements » pour se comprendre. Ils ont également réussi à communiquer entre eux en utilisant aisément d'autres stratégies d'interaction telles que les « Signaux de compréhension/Confirmation », les « Autorépétitions », les
« Autres répétitions de confirmation » et les « Réflexions en action ». Notre corpus présente de nombreux exemples de la façon dont les apprenants débutants utilisent ces stratégies.
De plus, nous avons observé que les apprenants sont à l'écoute de leur partenaire et ont une majorité de succès quant à l'utilisation de leurs stratégies d'interaction. En effet, les débutants ont eu seulement 1% d'échec par rapport aux 7181 stratégies qu'ils ont employées. Aussi, nous avons remarqué que quelques différences majeures à propos des stratégies utilisées par les dyades de même L1 et les dyades de L1 différente. Les principales différences sont l'
« Utilisation de la L1 » qui n'est pas apparue chez les dyades de L1 différente et qui l'a été 74 fois avec les dyades de même L1 et l' « Utilisation de l'anglais » qui est survenue 326 fois entre les dyades de L1 différente contre 100 fois entre les dyades de même L1. En somme, les résultats de cette recherche permettent de constater que les apprenants débutants adultes peuvent travailler en équipe en salle de classe. Cette information rassurera certainement les enseignants de L2 au niveau débutant et permettra d'améliorer la formation initiale et continue des enseignants de L2. De plus, les résultats fournissent des pistes de recherche pour les chercheurs à propos de la capacité des apprenants débutants adultes à utiliser les stratégies d'interaction. Ainsi, les chercheurs pourront poursuivre la recherche sur ce sujet, en observant des apprenants d'âge ou de niveau différent par exemple. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Interaction orale, Langue seconde, Stratégie, débutants.
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Étude du lien entre la compétence pragmatique et la compétence grammaticale auprès d'apprenants allophones de français L2Dalmasso, Nicolas January 2009 (has links) (PDF)
Dans le cadre de ce mémoire, nous avons mesuré la compétence pragmatique, plus précisément la compréhension de l'acte demande, et nous l'avons mise en rapport avec la compétence grammaticale. Il s'agissait de mesurer plus précisément la compréhension de l'acte de parole demande. Nous avons voulu observer un éventuel lien entre les deux compétences citées, tel que des chercheurs l'ont évoqué. La mesure de la compréhension de l'acte demande a été réalisée au moyen d'un test de compréhension écrite et celle de la compétence grammaticale, au moyen d'un test de grammaire standardisé. Nous avons également recueilli des informations au moyen d'un questionnaire d'informations personnelles et ce, afin de mieux caractériser notre population participante. Celle-ci était constituée d'apprenants allophones adultes en français langue seconde. Les tests que nous avons mis en pratique lors de notre expérimentation ont été mis à l'essai préalablement auprès de participants dont la langue première était le français. Les résultats obtenus montrent une corrélation positive entre la compétence grammaticale et la compétence pragmatique. Nous avons ainsi pu mieux caractériser les liens entre ces deux composantes de la compétence de communication. Nous avons également pu déterminer le niveau de compréhension des demandes selon une classification établie en démontrant que les demandes directes ont mieux été comprises que les demandes indirectes. À partir de ces résultats et des explications relevées dans la littérature du domaine abordé, nous avons confirmé le point de vue d'auteurs qui affirment que la compétence grammaticale précède la compétence pragmatique pour des apprenants de niveau avancé.
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Évaluation du niveau d'acquisition des expressions figées chez des enfants allophones et francophones de la 3e à la 6e année du primaireArchambault-Lapointe, Jaëlle January 2009 (has links) (PDF)
Cette recherche exploratoire avait pour objectif de mesurer l'influence de divers facteurs individuels et linguistiques sur la connaissance d'élèves de niveau primaire en matière d'expressions figées françaises. Les facteurs individuels que nous avons étudiés sont le niveau scolaire, le groupe linguistique et le sexe. Quant aux facteurs linguistiques, il s'agissait de la fréquence des expressions, de la fréquence des mots clés et du nombre de concurrents plus fréquents que les mots clés. Notre population était formée d'élèves allophones et francophones de la 3e à la 6e année fréquentant une école francophone de Montréal. Les groupes linguistiques ont été déterminés en fonction de la langue parlée à la maison (avec les parents). Les élèves (165 au total) ont été évalués dans leur milieu scolaire, au moyen d'un test de production écrite guidée. Celui-ci était présenté sous la forme de phrases lacunaires comprenant des expressions figées dont un ou deux mots étaient tronqués. La tâche des participants consistait à compléter les expressions. À partir des données recueillies, nous avons effectué des analyses statistiques afin de déterminer si les facteurs considérés avaient eu une influence significative sur la performance des élèves. Ces analyses ont permis de constater que la réussite des élèves au test était fortement liée au niveau scolaire. En effet, les élèves plus avancés ont mieux performé que les élèves moins avancés, et cet écart s'est révélé significatif. Ce résultat suggère que plus les élèves avancent dans leur scolarisation, plus ils développent leurs connaissances des expressions. Par contre, nos analyses n'ont pas révélé de différence significative entre les groupes linguistiques (allophones et francophones). Parmi les explications possibles, nous avons évoqué le fait que la grande majorité des enfants allophones fréquentaient un établissement scolaire francophone depuis la maternelle; il est également possible que la complexité des situations linguistiques dans les familles des enfants allophones entre en jeu. Quant au facteur « sexe », nous n'avons pas observé d'écart de performance entre les garçons et les filles. En ce qui a trait aux caractéristiques linguistiques, la fréquence des mots clés ainsi que le nombre de concurrents plus fréquents ont eu un effet significatif sur la performance des élèves. Par contre, nos analyses n'ont pas révélé de lien entre la fréquence des expressions et la réussite des enfants. Il est probable que la base de données utilisée pour mesurer la fréquence soit en cause. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition du français langue seconde, Expressions figées, Connaissances lexicales, Élèves du primaire, Allophones, Francophones.
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Les effets de la dictée négociée sur le gain en orthographe lexicale d'étudiants adultes allophonesLangevin, Ève January 2009 (has links) (PDF)
Dans cette recherche, nous avons réalisé et testé la dictée négociée en utilisant la négociation de la forme et l'interaction entre les pairs. Cette dictée est issue des stratégies d'enseignement-apprentissage métacognitives. Elle a pour objet de faire émerger, de développer et de mettre en situation les connaissances ainsi que la conscience métalinguistique et la conscience morphologique des élèves relativement à l'orthographe lexicale. Nous avons voulu vérifier l'effet de la dictée négociée sur la production et la compréhension de certaines régularités en orthographe lexicale, comme les consonnes finales muettes et les préfixes qui entrainent une consonne double. Au terme de cette recherche, nous espérons pouvoir répondre à la question suivante: le travail métalinguistique inhérent à la dictée négociée se réalise-t-il en un gain significatif en orthographe lexicale? En sous-question, nous nous demanderons si les étudiants ont réutilisé correctement les notions de morphologie dérivationnelle après la période d'enseignement en dictée négociée? Deux questions subsidiaires nous permettront de décrire le processus qui nous a permis d'évaluer le gain orthographique, à savoir si les étudiants sont capables de verbaliser correctement les règles orthographiques qui les ont amenés à une graphie spécifique, et quelle est la nature des réflexions exprimées lors des verbalisations et des négociations de la forme. Pour répondre à ces questions, la recherche a été réalisée auprès d'étudiants adultes en langue seconde de niveau avancé. La méthodologie consiste à faire deux types de dictées: des dictées négociées et une dictée traditionnelle. Pour mesurer le gain nous avons d'abord donné une dictée traditionnelle avant la période d'enseignement, incluant des mots vus en classe et des mots jamais vus en classe. Après la période d'enseignement, nous avons redonné la même dictée pour mesurer le gain pour chaque mot à l'étude et le gain pour chaque étudiant. La période d'enseignement avec les dictées négociées visait à faire ressortir les connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles. Les résultats montrent que, pour un échantillon d'étudiants, l'amélioration de l'orthographe des mots avec préfixe qui entraine une consonne double a été notablement significative après une courte période d'enseignement avec les dictées négociées, tandis que les mots avec consonne finale muette étaient déjà maitrisés. Ces résultats indiquent que la dictée négociée est une approche qui améliore l'orthographe lexicale lorsqu'elle traite de difficultés linguistiques dont on peut observer, décrire et reconnaître les régularités. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Orthographe, Lexicale, Dictée, Métalinguistique, Immigrants, Allophones, Adultes, Français, Langue seconde, Négociation de la forme, Interaction, Transfert, Verbalisation.
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Modèles linguistiques et variations diatopiques : attitudes et représentations des enseignants face à la pluricentricité normative en classe d'espagnol langue étrangèreGuajardo, Martin Gaston January 2009 (has links) (PDF)
Le but de la présente étude est d'analyser la problématique du modèle linguistique et de la pluricentricité normative dans l'enseignement/apprentissage de l'espagnol langue étrangère à Montréal. Nous nous sommes proposé de dresser un portrait des attitudes et des représentations des enseignants d'ELE par rapport à la norme linguistique utilisée comme langue de référence en salle de classe, au matériel didactique utilisé et aux démarches pédagogiques privilégiées dans la prise en compte de la variation linguistique. Un dernier volet de la recherche s'est intéressé à la formation des professeurs aux outils conceptuels d'une approche plurinormaliste de l'enseignement de l'espagnol. Nos modèles de départ ont été les analyses de Liceras, Carballo et Droege (1994), Bugel (1999), Beaven (2000), Barrios (2002), Anadón Pérez (2003) et Irala (2004) sur les avis des enseignants d'espagnol à l'égard du traitement didactique des variétés hispano-américaines. De façon générale, l'analyse a permis de constater que les professeurs d'espagnol manifestent une attitude d'ouverture envers les variétés diatopiques hispano-américaines. Ils semblent vouloir inscrire leurs démarches pédagogiques dans une perspective résolument pan-hispanique qui tient compte de la diversité qui caractérise la langue espagnole. L'origine hispano-américaine de la presque totalité des participants et la sympathie que les apprenants québécois portent à l'Amérique latine jouent certainement un rôle considérable dans la valorisation et la promotion d'une telle approche. Par ailleurs, nous avons remarqué un intérêt accru de la part des participants pour la prise en compte de la variation dans l'enseignement. Dans les pratiques pédagogiques, cette approche se traduit par une démarche flexible et adaptée aux besoins de la classe. Sur les plans phonétique et syntaxique, nos répondants restent attachés à leurs variétés natales. Cependant, leurs positions sont moins tranchées en ce qui concerne le plan lexical, car même s'ils affirment s'en tenir à une langue neutre et aseptisée, l'enseignement du vocabulaire reste largement tributaire du lexique de référence ibérique proposé par les manuels espagnols, lesquels sont suivis de près par la moitié de nos répondants. Par ailleurs, les enseignants expriment une certaine insatisfaction en ce qui concerne la représentation de la diversité linguistique hispanique dans le matériel pédagogique existant. Finalement, l'étude a révélé que les professeurs d'espagnol souhaitent recevoir une formation didactique plus complète et intégrée qui dépasse de loin la seule question du modèle de référence linguistique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Espagnol (langue), Norme, Langue standard, Didactique, Manuels, Variation linguistique.
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Interaction entre le sexe d'apprenants adultes de l'anglais langue seconde et la réflexion métallinguistiqueHamel, Frédérique January 2010 (has links) (PDF)
La réflexion métalinguistique est considérée comme étant un processus cognitif qui « favorise et facilite le développement d'une L2 » (Simard, 2004b:267). Certains chercheurs dans le domaine de l'acquisition des langues secondes (ALS) se sont, entre autres, intéressés aux différentes façons d'observer la réflexion métalinguistique. Ils ont élaboré et examiné des instruments qui peuvent être classés selon Simard, French et Fortier (2007) comme étant traditionnels (p. ex., la tâche de jugement de grammaticalité), ou encore ouverts (p. ex., le journal de bord). Cain (2007), elle, laisse entendre que la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique est en interaction avec des variables individuelles telles l'empan de la mémoire et l'âge. Parmi ces variables individuelles se trouve également le sexe de l'apprenant. Selon Hartshorne et Ullman (2006), le sexe est un facteur important en ALS, mais toujours très peu étudié en relation avec la réflexion métalinguistique (Simard, 2004b). Dans son étude, Simard (2004b) a examiné le lien entre la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants à l'aide d'un instrument dit ouvert. Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé un instrument permettant de mesurer la réflexion métalinguistique d'adultes apprenants de l'anglais langue seconde dit traditionnel, soit la tâche de réplication des erreurs. La question de recherche à laquelle nous avons tenté de répondre est: y a-t-il une interaction entre le sexe des apprenants de langue seconde et les résultats obtenus à une tâche métalinguistique dite traditionnelle telle la réplication de l'erreur? Et l'hypothèse de recherche que nous avons tenté de vérifier est: à compétence langagière égale, les femmes obtiendront de meilleurs résultats à la tâche de réplication des erreurs que les hommes. Les participants (n=26), inscrits à un cours d'anglais langue seconde dans une université du Québec, ont réalisé la tâche de réplication des erreurs ainsi qu'un test de compétence langagière une seule fois. Les résultats indiquent qu'il n'existe aucune relation entre la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants. Toutefois, selon l'analyse des données brutes, une tendance favorable envers les femmes de l'étude se manifeste. La taille de l'échantillon de participants pourrait expliquer les résultats obtenus. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition de l'anglais langue seconde, Réflexion métalinguistique, Sexe des apprenants, Différences individuelles.
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The frequency and collocation of modal verbs in english as a second language textbooks as compared to standard english corporaOrlando, Maximiliano Eduardo January 2009 (has links) (PDF)
Le but principal de cette recherche est de savoir si les manuels scolaires d'anglais langue seconde du deuxième cycle de l'école secondaire du Québec approuvés par le Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec en 2007 préparent les étudiants à utiliser les verbes modaux ainsi que les structures des verbes modaux par le biais de fréquences semblables à celles de l'anglais écrit ou de l'anglais oral. Dans ce but, les fréquences des verbes modaux et de leurs structures dans un corpus contenant les manuels scolaires déjà mentionnés ont été comparées avec celles dans le corpus d'anglais écrit et dans le corpus d'anglais oral du Corpus National Britannique en utilisant des outils statistiques. Par rapport aux fréquences des verbes modaux, la seule différence significative entre les trois corpus (le corpus de manuels scolaires, le corpus d'anglais oral et celui d'anglais écrit) correspond aux contractions des verbes modaux. Tandis qu'elles sont très nombreuses en anglais oral, leurs fréquences dans le corpus de manuels scolaires sont très proches de celles du corpus d'anglais écrit. En effet, les manuels en question préparent rarement l'étudiant à utiliser les contractions 'Il et 'd. L'étude montre aussi que la préférence pour les verbes can et will parmi les locuteurs d'anglais langue seconde (Montero, Watts et Garcia-Carbonell (2007) et Debbie (2009)) coïncide avec les verbes modaux les plus fréquents dans le corpus de manuels scolaires. Par contre, les fréquences des structures des verbes modaux dans ce dernier sont proches de celles de l'anglais oral. Effectivement, l'étude indique que les manuels scolaires préparent l'étudiant à utiliser des verbes modaux dans des fréquences semblables à celles de l'anglais écrit mais dans des structures plus simples.
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L'intégration de la culture québécoise à l'enseignement en immersion française dans des écoles primaires au troisième cycleTremblay, Anne-Marie January 2010 (has links) (PDF)
Cette recherche présente et analyse comment la culture québécoise est intégrée à l'enseignement en immersion française au troisième cycle du primaire. Le contenu culturel québécois véhiculé dans cinq classes d'immersion française est analysé, de même que les méthodes et les approches d'enseignement de la culture de cinq enseignantes. Pour réaliser la collecte de données, une méthodologie qualitative a été adoptée. Nous avons effectué une analyse documentaire du matériel d'enseignement du français et de l'univers social de cinq enseignantes. Nous avons également procédé à un entretien individuel auprès de chacune d'elles.
Les principaux résultats obtenus démontrent que la culture québécoise est intégrée à l'enseignement du français et de l'univers social, en immersion française au troisième cycle du primaire, par le biais de repères culturels reliés à la présence, à l'histoire et au parler des Québécois. Les méthodes d'enseignement de la culture utilisées par les cinq enseignantes participantes sont celles où les médias écrits et parlés peuvent être mis à profit. Les résultats montrent aussi que l'approche d'enseignement de la culture de la majorité des répondantes est l'étude culturelle, c'est-à-dire qu'elles sensibilisent leurs élèves à la culture québécoise, mais ne développent pas des attitudes et une conscience interculturelles. En conclusion de cette recherche, mentionnons que les repères culturels québécois intégrés à l'enseignement en immersion française sont des faits clairement observables, telles des réalisations artistiques, des faits vérifiables, telles des réalités historiques, ou encore des éléments reliés directement à la langue, comme les expressions. De plus, nous concluons que le matériel d'enseignement utilisé semble avoir une influence sur le contenu culturel véhiculé en classe et sur l'uniformité qu'il pourrait y avoir d'une classe à l'autre. Enfin, les méthodes exigeant peu de matériel et peu de préparation sont celles que les enseignantes privilégient. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Culture, Immersion, Enseignement, Langue seconde.
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Analyse de facteurs prédisant la reconnaissance et la rapidité de reconnaissance des congénères interlinguaux par des élèves anglophones de première secondaire lisant en françaisHébert, Nancy January 2007 (has links) (PDF)
Le lexique est à la base de tout langage. Son apprentissage dans une langue seconde prend du temps et peut parfois être ardu. Cependant, une certaine parenté entre la langue première et la langue seconde d'un apprenant peut en accélérer l'apprentissage. Bien que la présence de congénères interlinguaux (mots de même origine étymologique) dans des textes puisse aider l'élève à comprendre plus facilement, il n'en demeure pas moins que leur reconnaissance n'est pas nécessairement simple et peut poser certains problèmes d'interprétation, liés à l'existence des faux amis. En effet, les variations orthographiques ou sémantiques entre les deux langues peuvent l'induire en erreur et, à la longue, le faire hésiter par méfiance dès qu'il rencontre un mot apparenté. Nous savons, grâce à de nombreuses études sur le sujet, que les congénères interlinguaux ne sont généralement pas reconnus spontanément, sans enseignement préalable. Certains sont reconnaissables, d'autres pas. Est-il possible de prédire systématiquement lesquels seront reconnus et lesquels ne le seront pas? Notre recherche descriptive vise donc, de façon globale, à mesurer la capacité de 21 élèves anglophones de première secondaire apprenant le français, langue seconde de base, à reconnaître des congénères avant même qu'on ne leur enseigne l'origine étymologique des mots ou la présence de mots apparentés. Pour ce faire, nous reproduisons partiellement et élargissons une étude menée par Moss (1992) auprès d'étudiants hispanophones apprenant l'anglais. Ainsi, trois objectifs sont poursuivis. Le premier consiste à déterminer, parmi des variables lexicales à plusieurs niveaux (longueur du mot, nombre de différences orthographiques, classe du mot, type de changement orthographique), celles qui peuvent prédire la récognition ou la non-récognition des congénères chez des élèves anglophones de première secondaire apprenant le français, langue seconde. Le second objectif est de vérifier si la présence d'un contexte peut également prédire cette récognition. Le dernier vise à observer si ces mêmes variables peuvent prédire la rapidité de reconnaissance des congénères. Sur le plan méthodologique, nous avons créé et utilisé principalement deux types de tests: un test de traduction (sur papier) et un de temps de réaction (sur support informatique). La partie A du premier test contenait une liste de congénères (hors contexte) et la partie B, des congénères soulignés dans des phrases (en contexte). Chaque élève devait tenter de traduire sans aide chacun des congénères. Le deuxième test, quant à lui, présentait à l'écran d'un ordinateur une suite de congénères (hors contexte): chaque élève devait indiquer le plus rapidement possible si elle reconnaissait le mot ou non (le temps de réaction était calculé en millisecondes). Tous les congénères utilisés ont ensuite été codés dans un tableur électronique en fonction des différentes variables étudiées, de façon à permettre le calcul de coefficients de corrélation entre la reconnaissance, la rapidité de reconnaissance et les aspects. Les résultats du test de traduction ont révélé que la combinaison de sept des niveaux de variables (nombre de lettres différentes, différence proportionnelle, classe nominale, voyelles ajoutées, voyelle remplacée par une consonne, consonne remplacée par une voyelle, total des différences sur les plans des voyelles et des consonnes) avec l'absence de contexte ont prédit une non-récognition des congénères. En contexte, trois niveaux de variables ont prédit une non-récognition (classe adjectivale, voyelle remplacée par une consonne et consonne remplacée par une voyelle) alors que deux ont prédit l'inverse (voyelle effacée et consonne remplacée par une autre consonne). Ainsi, seulement deux niveaux de variables, soit le remplacement d'une consonne par une voyelle et d'une voyelle par une consonne, ont donné une prédiction similaire dans les deux parties du test. Pour ce qui est des résultats du test de réaction, sept niveaux des variables (nombre de lettres différentes, différence proportionnelle, classe adverbiale, dernière lettre différente, voyelle remplacée par une autre voyelle, consonne effacée et total des différences sur le plan des voyelles et des consonnes) ont prédit un ralentissement de la reconnaissance des congénères. Nous confirmons que la reconnaissance des congénères ne va pas de soi et recommandons aux enseignants de planifier et de structurer l'enseignement des congénères en tenant compte des facteurs pouvant en prédire la reconnaissance ou la non-reconnaissance lors de l'apprentissage (le nombre de lettres différentes, la différence proportionnelle et les différences sur le plan des consonnes) par exemple en misant davantage sur le contexte interne du congénère, en enseignant diverses stratégies de lecture et en ayant recours à une variété de support dont l'informatique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Congénères interlinguaux, Faux amis, Vocabulaire réceptif, Français langue seconde, Temps de réaction, Mémoire, Transfert.
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La Société canadienne de la Croix-Rouge et les prisonniers de guerre provenant du Commonwealth, durant la Seconde Guerre mondialePomerleau, Daniel January 2007 (has links) (PDF)
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Société canadienne de la Croix-Rouge est venue en aide aux prisonniers de guerre provenant du Commonwealth. Comment cette aide fut-elle entreprise et quels furent ses principaux acteurs? L'étude des archives et publications de l'institution ainsi que de journaux quotidiens permet de répondre à ces questions et de corriger les erreurs et les vides de l'historiographie. La Croix-Rouge a fait parvenir aux prisonniers différents colis contenant notamment de la nourriture, des vêtements et des médicaments, et a également facilité la communication entre ces captifs et leurs parents. Malgré certains obstacles importants, cette aide fut bénéfique pour la santé et le moral de chacun. Cette oeuvre n'aurait pu exister sans le dévouement de la population canadienne. Des spécialistes organisèrent les activités de l'institution, alors que des bénévoles -surtout des femmes -confectionnèrent et empaquetèrent les articles envoyés aux prisonniers. Quant à la population en général, elle fournit les sommes nécessaires à la poursuite de ces activités. L'ampleur de la participation populaire peut être attribuée en partie aux médias et aux publications de l'institution, qui diffusèrent une image positive de cette dernière et combattirent les rumeurs à son sujet. Le gouvernement fut l'instigateur de certaines activités, et s'assura que les ressources utilisées par la Croix-Rouge fussent utilisées adéquatement. Il exerça un contrôle sur l'institution, et en tira également certains avantages politiques et sociaux. Finalement, les Croix-Rouges étrangères firent à la Croix-Rouge canadienne des demandes, et lui proposèrent des idées, des expertises et des solutions. En somme, l'aide fournie durant la Seconde Guerre mondiale par la Société canadienne de la Croix-Rouge aux prisonniers de guerre provenant du Commonwealth a, de loin, dépassé les quelques événements recensés dans l'historiographie. Un plus grand crédit devrait être donné à la population, mais le travail des médias, du gouvernement canadien et des autres Croix-Rouges nationales doit également être reconnu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Organisation non gouvernementale, Humanitaire, Bénévolat, Campagnes de financement, Colis de vivres, Médias, Gouvernement, Services nationaux de guerre.
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