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L'influence des caractéristiques liées à l'entreprise et aux travailleurs sur l'usage prédominant du français dans les petites manufactures de la région de MontréalGirard-Lamoureux, Catherine January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Crise du secteur manufacturier au Québec : ampleur et nature des restructurations impliquant des licenciements collectifs entre 2003 et 2008Prudent, Natacha 12 1900 (has links)
Des données de Statistique Canada montrent que le Québec a perdu 86 700 emplois manufacturiers nets entre 2004 et 2008, ce qui représente un recul de 13,8% (Bernard, 2009). Un dollar canadien fort, la concurrence internationale, les délocalisations de la production et les consolidations globales d'opérations sont souvent mentionnés comme étant les causes des difficultés du secteur manufacturier canadien - principalement concentré au Québec et en Ontario. La crise financière amorcée à l’été 2007, a contribué à aggraver la crise propre au secteur manufacturier dont les origines remontent au début des années 2000 (Weir, 2007; AgirE, 2008; Pilat et al., 2006).
Cette recherche examine le processus de restructuration du secteur manufacturier québécois de manière détaillée au niveau des établissements afin d’en évaluer l’ampleur et la nature entre 2003 et 2008. Les données colligées permettent de poser un regard unique et original sur les restructurations ayant impliqué des licenciements collectifs au Québec. Ces données sont issues de deux sources. D'abord, nous avons utilisé une liste d‘entreprises qui ont envoyé un avis de licenciement collectif au Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec entre 2003 et 2008. En second lieu, nous avons eu recours aux archives en ligne des médias pour trouver d’autres évènements de restructuration non rapportés par le ministère ainsi que pour obtenir des informations complémentaires sur les évènements déjà compilés dans la liste du ministère. Notre méthodologie de recherche et notre typologie analytique des types de restructuration sont basées sur celles développées par l’European Monitoring Center on Change (EMCC) et reprises dans certaines études comme celles de Bronfenbrenner et Luce (2004) et Hickey et Schenk (soumis). Les résultats, présentés en termes d’événements de restructuration et d’emplois perdus, sont ventilés en fonction de quelques variables (année d’occurrence, taille de l’établissement, sous-secteur d’activité, intensité technologique, région administrative, types de restructuration). Les raisons données par l’entreprise afin de justifier la restructuration ont aussi été colligées.
Au cours de la période étudiée, nous avons identifié au total 1 631 évènements de restructurations dans le secteur manufacturier à travers toutes les régions du Québec, qui ont entraîné la perte de 129 383 emplois. Ainsi, 78 246 emplois ont été perdus suite à la réduction des activités de l‘établissement et 51 137 emplois l’ont été suite à la fermeture de leur établissement. La forme la plus fréquente de restructuration est la restructuration interne, suivi par la faillite/fermeture. Les types de restructuration qui ont engendré le plus de pertes d’emplois en moyenne par évènement sont dans l’ordre, la délocalisation, la sous-traitance, la consolidation d’activités ainsi que la fusion-acquisition.
L’année 2008 fut celle où il y a eu le plus grand nombre de restructurations. Montréal et la Montérégie sont les régions qui ont le plus été touchées par la restructuration, les pertes d’emplois et les fermetures d’établissements. Les industries à faible intensité technologique ont davantage été frappées par la crise manufacturière. C’est le sous-secteur du papier et du bois qui connu le plus grand nombre d’événements de restructurations. Ce sous-secteur a aussi subi les pertes d’emplois les plus importantes, suivi par le sous-secteur du textile et du vêtement. Ces deux industries se partagent plus de la moitié des fermetures d’établissements.
L’insuffisance de la demande (22,1%), la concurrence internationale (14,3%), la hausse de la valeur du dollar canadien (11,2%), la réorganisation interne de l’entreprise (11,1%), la rationalisation des coûts visant une augmentation de la profitabilité (10,1%) ainsi que les difficultés financières (9,9%) sont les motifs principaux donnés par les employeurs.
Nos résultats montrent qu’il y a eu deux temps dans l’évolution de la restructuration du secteur manufacturier au Québec. Un premier temps au début de la période où des changements structurels profonds ont été observés dans certaines industries (p.ex. le bois-papier et le textile-vêtement) et un second temps, en fin de période caractérisé par des changements davantage liés à la conjoncture en raison de la crise économique dont les effets commençaient à se faire sentir à ce moment (Institut de la statistique du Québec, 2009a). / Data from Statistics Canada show that Quebec lost 86.700 manufacturing jobs between 2004 and 2008, which represents a withdraw of -13,8% (Bernard, 2009). A high value Canadian dollar, international competition, production shifts and global operations consolidations are often mentioned as causes of the difficulties in Canadian manufacturing — mainly concentrated in Quebec and Ontario, which have both been severely hit. The financial crisis that broke out in the summer 2007, contributed to worsen the crisis, specific to the manufacturing sector whose origins go up at the beginning of the years 2000 (Weir, 2007; AgirE, 2008; Pilat and al., 2006).
This paper examines these aspects in some detail at the establishment level, in order to assess its extent and nature between 2003 and 2008. The data set featured provides a unique overview of the specific aspects of the restructuring processes that involve job losses in Quebec. Two original sources contributed to our study. First, we consulted the list of companies that sent a notification of mass termination to the Quebec Ministry of Labour between 2003 and 2008. Second, we searched electronic media archives to find new cases of plant closures not reported by the Ministry and additional information on the cases found with the Ministry database. Our tracking methodology and analytical typology of restructuring processes are based on those developed by the European Monitoring Center on Change (EMCC) and used in other studies by Bronfenbrenner and Luce (2004) and by Hickey and Schenk (submitted). The results, presented in terms of restructuring events and job losses, are broken down into a few variables (year of occurrence, facility size, sub-sector, technological intensity, administrative region, restructuring type).
In total for the study period, we have identified 1,631 restructuring events within Quebec’s regions, which resulted in the loss of 129,383 jobs. Thus, 78,246 workers lost their jobs due to downsizing and 51,137 workers lost their jobs due to closures. Internal restructuring is the most frequent form of restructuring, followed by bankruptcy/closure. Offshoring, outsourcing, relocation and merger/acquisition are the types of restructuring that have resulted on average, in more job losses per event in Quebec's manufacturing sector during the study period.
The year 2008 was one that generated the most restructuring events. Montreal and Monteregie are the regions that were the most affected by restructuring events, job losses and plant closures. Overall, it’s the low-technology industries that were the most impacted by the manufacturing crisis. The paper and wood industry had the greatest amount of restructuring events. This sub-sector also had the most job losses, followed by the textiles and clothing industry. These two industries share more than half of the closures.
Demand shortage (22.1%), global competition (14.3%), the rise of Canadian dollar (11.2%), internal corporate reorganization (11.1%), cost rationalization to increase profitability (10.1%) and financial difficulties (9.9%) were the main reasons given by employers.
Our results show that there were two stages in the evolution of the restructuring events within Quebec’s manufacturing sector. First, structural changes were observed in some industries (e.g. wood and paper and textile-garment) at the beginning of the period and a second phase characterized by economic related changes , due to the economic crisis, whose effects began to be felt at that time (Quebec Institute of Statistics, 2009a).
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Crise du secteur manufacturier au Québec : ampleur et nature des restructurations impliquant des licenciements collectifs entre 2003 et 2008Prudent, Natacha 12 1900 (has links)
Des données de Statistique Canada montrent que le Québec a perdu 86 700 emplois manufacturiers nets entre 2004 et 2008, ce qui représente un recul de 13,8% (Bernard, 2009). Un dollar canadien fort, la concurrence internationale, les délocalisations de la production et les consolidations globales d'opérations sont souvent mentionnés comme étant les causes des difficultés du secteur manufacturier canadien - principalement concentré au Québec et en Ontario. La crise financière amorcée à l’été 2007, a contribué à aggraver la crise propre au secteur manufacturier dont les origines remontent au début des années 2000 (Weir, 2007; AgirE, 2008; Pilat et al., 2006).
Cette recherche examine le processus de restructuration du secteur manufacturier québécois de manière détaillée au niveau des établissements afin d’en évaluer l’ampleur et la nature entre 2003 et 2008. Les données colligées permettent de poser un regard unique et original sur les restructurations ayant impliqué des licenciements collectifs au Québec. Ces données sont issues de deux sources. D'abord, nous avons utilisé une liste d‘entreprises qui ont envoyé un avis de licenciement collectif au Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale du Québec entre 2003 et 2008. En second lieu, nous avons eu recours aux archives en ligne des médias pour trouver d’autres évènements de restructuration non rapportés par le ministère ainsi que pour obtenir des informations complémentaires sur les évènements déjà compilés dans la liste du ministère. Notre méthodologie de recherche et notre typologie analytique des types de restructuration sont basées sur celles développées par l’European Monitoring Center on Change (EMCC) et reprises dans certaines études comme celles de Bronfenbrenner et Luce (2004) et Hickey et Schenk (soumis). Les résultats, présentés en termes d’événements de restructuration et d’emplois perdus, sont ventilés en fonction de quelques variables (année d’occurrence, taille de l’établissement, sous-secteur d’activité, intensité technologique, région administrative, types de restructuration). Les raisons données par l’entreprise afin de justifier la restructuration ont aussi été colligées.
Au cours de la période étudiée, nous avons identifié au total 1 631 évènements de restructurations dans le secteur manufacturier à travers toutes les régions du Québec, qui ont entraîné la perte de 129 383 emplois. Ainsi, 78 246 emplois ont été perdus suite à la réduction des activités de l‘établissement et 51 137 emplois l’ont été suite à la fermeture de leur établissement. La forme la plus fréquente de restructuration est la restructuration interne, suivi par la faillite/fermeture. Les types de restructuration qui ont engendré le plus de pertes d’emplois en moyenne par évènement sont dans l’ordre, la délocalisation, la sous-traitance, la consolidation d’activités ainsi que la fusion-acquisition.
L’année 2008 fut celle où il y a eu le plus grand nombre de restructurations. Montréal et la Montérégie sont les régions qui ont le plus été touchées par la restructuration, les pertes d’emplois et les fermetures d’établissements. Les industries à faible intensité technologique ont davantage été frappées par la crise manufacturière. C’est le sous-secteur du papier et du bois qui connu le plus grand nombre d’événements de restructurations. Ce sous-secteur a aussi subi les pertes d’emplois les plus importantes, suivi par le sous-secteur du textile et du vêtement. Ces deux industries se partagent plus de la moitié des fermetures d’établissements.
L’insuffisance de la demande (22,1%), la concurrence internationale (14,3%), la hausse de la valeur du dollar canadien (11,2%), la réorganisation interne de l’entreprise (11,1%), la rationalisation des coûts visant une augmentation de la profitabilité (10,1%) ainsi que les difficultés financières (9,9%) sont les motifs principaux donnés par les employeurs.
Nos résultats montrent qu’il y a eu deux temps dans l’évolution de la restructuration du secteur manufacturier au Québec. Un premier temps au début de la période où des changements structurels profonds ont été observés dans certaines industries (p.ex. le bois-papier et le textile-vêtement) et un second temps, en fin de période caractérisé par des changements davantage liés à la conjoncture en raison de la crise économique dont les effets commençaient à se faire sentir à ce moment (Institut de la statistique du Québec, 2009a). / Data from Statistics Canada show that Quebec lost 86.700 manufacturing jobs between 2004 and 2008, which represents a withdraw of -13,8% (Bernard, 2009). A high value Canadian dollar, international competition, production shifts and global operations consolidations are often mentioned as causes of the difficulties in Canadian manufacturing — mainly concentrated in Quebec and Ontario, which have both been severely hit. The financial crisis that broke out in the summer 2007, contributed to worsen the crisis, specific to the manufacturing sector whose origins go up at the beginning of the years 2000 (Weir, 2007; AgirE, 2008; Pilat and al., 2006).
This paper examines these aspects in some detail at the establishment level, in order to assess its extent and nature between 2003 and 2008. The data set featured provides a unique overview of the specific aspects of the restructuring processes that involve job losses in Quebec. Two original sources contributed to our study. First, we consulted the list of companies that sent a notification of mass termination to the Quebec Ministry of Labour between 2003 and 2008. Second, we searched electronic media archives to find new cases of plant closures not reported by the Ministry and additional information on the cases found with the Ministry database. Our tracking methodology and analytical typology of restructuring processes are based on those developed by the European Monitoring Center on Change (EMCC) and used in other studies by Bronfenbrenner and Luce (2004) and by Hickey and Schenk (submitted). The results, presented in terms of restructuring events and job losses, are broken down into a few variables (year of occurrence, facility size, sub-sector, technological intensity, administrative region, restructuring type).
In total for the study period, we have identified 1,631 restructuring events within Quebec’s regions, which resulted in the loss of 129,383 jobs. Thus, 78,246 workers lost their jobs due to downsizing and 51,137 workers lost their jobs due to closures. Internal restructuring is the most frequent form of restructuring, followed by bankruptcy/closure. Offshoring, outsourcing, relocation and merger/acquisition are the types of restructuring that have resulted on average, in more job losses per event in Quebec's manufacturing sector during the study period.
The year 2008 was one that generated the most restructuring events. Montreal and Monteregie are the regions that were the most affected by restructuring events, job losses and plant closures. Overall, it’s the low-technology industries that were the most impacted by the manufacturing crisis. The paper and wood industry had the greatest amount of restructuring events. This sub-sector also had the most job losses, followed by the textiles and clothing industry. These two industries share more than half of the closures.
Demand shortage (22.1%), global competition (14.3%), the rise of Canadian dollar (11.2%), internal corporate reorganization (11.1%), cost rationalization to increase profitability (10.1%) and financial difficulties (9.9%) were the main reasons given by employers.
Our results show that there were two stages in the evolution of the restructuring events within Quebec’s manufacturing sector. First, structural changes were observed in some industries (e.g. wood and paper and textile-garment) at the beginning of the period and a second phase characterized by economic related changes , due to the economic crisis, whose effects began to be felt at that time (Quebec Institute of Statistics, 2009a).
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L'anticipation syndicale des restructurations d'entreprise : une étude de cas dans le secteur de la fabrication et l'emballage de verreLeclerc, Magali 08 1900 (has links)
Au cours des dernières années, la mondialisation des marchés a radicalement modifié les activités économiques des entreprises et le tissu productif à travers la planète. Les restructurations deviennent dès lors des options avantageuses pour les entreprises afin de demeurer concurrentielles. Alors qu’auparavant les restructurations consistaient essentiellement en une réduction d’effectifs dans un site considéré peu rentable, elles sont aujourd’hui polymorphes: fermeture de site, délocalisations, sous-traitance, ouverture de nouvelles unités au pays et hors pays, relocalisation et fusions-acquisitions (Rouleau, 2000) et (AgirE, 2008). Or, les restructurations posent un problème pour l’action syndicale qui doit composer avec ces processus complexes en raison de leur caractère multidimensionnel, multi niveaux et multi acteurs. Les réponses syndicales aux restructurations s’élaborent toujours dans un contexte d’asymétrie de pouvoirs dans la mesure où l’employeur est maître des dimensions spatiales et temporelles des restructurations. L'anticipation syndicale des restructurations apparaît être une stratégie innovante qui permet aux syndicats de réduire ou mieux, de prévenir les conséquences négatives qui découlent des restructurations. Cette recherche a pour objectif d’examiner les facteurs influençant l’anticipation des restructurations en vue d’en dégager les conditions se rattachant à un tel exercice pour les syndicats. À cette fin, deux modèles d'analyse ont été mobilisés. En premier lieu, les ressources de pouvoir syndicales de Lévesque et Murray (2003) permettent d'expliquer l'anticipation syndicale des restructurations dans la mesure où la capacité d'action du syndicat local constitue un facteur qui ne dépend que du syndicat lui-même. Puis, le modèle d'analyse d'AgirE (2008) permet d'expliquer l'espace et le temps d'action alloués au syndicat par l'employeur pour anticiper les restructurations. Les variables indépendantes provenant de ce modèle d'analyse sont les suivantes: les caractéristiques de l'entreprise, les caractéristiques du territoire et la stratégie patronale de restructuration.
Cette présente recherche a été réalisée sous la forme d'une étude de cas. Il s'agit ici de l'étude d'un cas critique d'anticipation syndicale d'une restructuration ayant eu cours en 2004-2005 dans une usine du secteur manufacturier québécois. Des entrevues ont été effectuées auprès de représentants syndicaux de l'usine, d'un ex-cadre de l'usine et de deux intervenants importants du milieu communautaire.
Les résultats de notre recherche montrent sans équivoque que la capacité d'action du syndicat local est un facteur-clé qui a permis d'expliquer l'anticipation stratégique et opérationnelle de la restructuration interne ayant eu lieu dans l'usine de fabrication et d'emballage de verre. En dépit des caractéristiques de l'entreprise et de la stratégie patronale de restructuration défavorable à l'implication syndicale, le syndicat local a su lui-même se créer un espace d'action lui ayant permis de sauver l'établissement d'une possible fermeture à moyen-long terme. Les caractéristiques territoriales favorables à une action concertée entre les différents acteurs du territoire où est située l'usine se sont également avérées une condition importante pour l'anticipation syndicale de la restructuration.
Mots-clés: (1) anticipation, (2) mondialisation, (3) Québec, (4) restructuration,
(5) secteur manufacturier , (6) stratégie, (7) syndicat / Over the last few years, market globalization has radically changed business activity and production across the world. Hence forward, firms have turned advantageously to company restructuring in order to remain competitive. Traditionally, company restructuring consisted in job cutback on unprofitable sites, but today various forms coexist such as site closures, relocations, mergers and acquisitions (Rouleau,2000) and (AgirE,2008). Consequently, company restructuring represent an important issue for union action when trade unions are faced to cope with complex multi-dimensional, multi-level and multi-stakeholders processes. Union response to restructuring processes always develops in a context of power asymmetry where temporal and spatial dimensions of company restructuring are driven by employers. Therefore, trade unions respond and adapt their own strategies around this new economic reality. Union anticipation of company restructuring activities appears to be an innovating strategy by allowing unions to alleviate or better still, prevent negative consequences of restructuring activities. The objective of this research is to examine the factors impacting on anticipation of restructuring to determine for unions the conditions associated with a successful approach. To this end, two analysis models have been retained. The first model, Levesque and Murray`s Union Power Resources (2003), describes unions anticipation of restructuring in terms of its capacity of action at the local level. The second analysis model, AgirE (2008), explains the importance of allowing time and space to the union for anticipating company restructuring.
The independent variables of this analysis model are the following: firm characteristics, territorial characteristics and employer`s restructuring strategy.
This research has been undertaken as a case study. It has been carried out on a critical case of union anticipation which took place during years 2004-2005 in a Quebec manufacturing plant. Interviews were conducted with the plant`s union representative, with one former manager and with two important community stakeholders.
Results of our research unequivocally demonstrate that the capacity of action of the local union is a key factor which allowed to explain why a strategic and operational anticipation of internal restructuring was possible in this glass manufacturing and packaging plant. Despite firm characteristics unfavorable to union`s involvement, the local union was successful in establishing its own sphere of action which allowed the firm to avoid a potential medium to long term plant closure.
Territorial characteristics favorable to concerted action among the various stakeholders in the territory where the plant is located have proved to be a critical factor in the union`s anticipation of the plant`s restructuring activity
Key words: (1)Anticipation, (2) Company restructuring, (3) Globalization, (4) Manufacturing sector, (5) Quebec, (6) Strategy, (7) Union
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Trois essais sur le commerce Chine - Afrique : impacts sur la croissance et le secteur manufacturier en Afrique subsaharienne / Three essays on trade relations between China and Africa : consequences on economic growth and the manufacturing sector in Sub-Saharan AfricaDao, Seydou 06 September 2016 (has links)
L’intensification des relations commerciales entre la Chine et l’Afrique Sub-Saharienne (ASS) observée ces dernières décennies à des implications complexes et diversifiées sur l’économie du continent africain. Cette thèse a examiné trois questions majeures relevant de l’impact des relations commerciales sino-africaines sur les économies d’ASS : la croissance, la production et l’emploi manufacturier, et enfin les exportations intra-africaines. Après avoir analysé les différentes dimensions de la présence chinoise en Afrique (Chapitre 1), la thèse met en évidence un ensemble de résultats. Premièrement, le commerce et les IDE entre la Chine et l’Afrique ont un impact positif sur la croissance en Afrique à travers un accroissement de l’efficience technique des facteurs de production (Chapitre 2). Deuxièmement, la concurrence des produits manufacturiers chinois a eu un impact limité sur la production et l’emploi manufacturier en ASS (Chapitre 3). Troisièmement, l’effet d’éviction des exportations chinoises sur le commerce intra-africain reste limité à quelques pays et à certaines branches manufacturières (Chapitre 4). / The intensification of trade relations between China and Sub-Saharan Africa (SSA) in recent decades lead to a complex and diverse implications on the economy of the African continent. This thesis examined three major issues relating to the impact of China-Africa trade relations on SSA economies: growth, production and manufacturing employment, and finally intra-African exports. After analyzing the different dimensions of the Chinese presence in Africa (Chapter 1), the thesis highlights a set of results. First, trade and FDI between China and Africa have a positive impact on African growth through increased technical efficiency of production factors (Chapter 2). Second, competition from Chinese manufactured goods has had a limited impact on production and manufacturing employment in SSA (Chapter 3). Third, the crowding-out effect of Chinese exports on intra-African trade remains limited to a few countries and few manufacturing sectors (Chapter 4).
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Booms de ressources exogènes et développement manufacturier en Egypte: l'illusion du syndrome hollandaisDjoufelkit-Cottenet, Hélène 09 December 2003 (has links) (PDF)
L'objet de cette thèse est d'analyser l'impact des booms de ressources exogènes sur le développement manufacturier égyptien. L'intérêt que nous portons au secteur manufacturier vient du rôle central qu'il joue pour la croissance à long terme. Un recul inattendu, même temporaire, de ce secteur dans l'économie, peut, ceteris paribus, avoir une incidence sévère sur les perspectives de croissance si ce secteur en génère les sources. Le secteur manufacturier égyptien a connu un tel déclin entre le milieu des années 70 et le milieu des années 80. Pendant cette période précise, l'Égypte a connu également de nombreux chocs externes positifs, liés à l'essor soudain de quatre types de ressources exogènes : les revenus d'aide, pétroliers, du canal de Suez, et les remises de fonds des travailleurs égyptiens émigrés. La théorie économique nous offre une grille de lecture qui nous a semblé au départ particulièrement adaptée pour expliquer ce déclin manufacturier en Égypte : la théorie du syndrome hollandais. Celle-ci analyse l'impact macroéconomique des chocs externes positifs, et en arrive à la conclusion qu'ils engendrent, sous certaines hypothèses, une désindustrialisation. L'originalité de notre thèse réside dans le fait que nous avons réfuté la pertinence du mécanisme du syndrome hollandais pour expliquer le développement du secteur manufacturier égyptien, au profit du mécanisme de l'allocation des talents. Les booms en ressources favorisent l'émergence et le maintien d'un contexte politico-institutionnel favorable aux activités de recherche de rentes, qui deviennent plus lucratives que les activités productives, et qui drainent ainsi les « talents ». Dans ces conditions, il y a une contraction du secteur manufacturier, et un ralentissement du progrès technique, ce qui affecte négativement la croissance à long terme. L'incidence des booms sur le secteur manufacturier et partant sur l'économie égyptienne va donc bien au-delà d'un simple effet de syndrome hollandais, en affectant, outre l'allocation des ressources et la structure productive, les performances des différents secteurs, et notamment le taux de croissance du progrès technique dans le secteur manufacturier. Dans ce contexte, nous pensons qu'un boom de ressources exogènes peut avoir un impact négatif sur la croissance à long terme, même si au départ les sources de la croissance ne sont pas présentes dans le secteur manufacturier, en empêchant justement celles-ci d'apparaître.
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Secteurs manufacturiers dans le système communautaire d'échange de quotas d'émissionsLecourt, Stephen 19 June 2014 (has links) (PDF)
La thèse se concentre sur le secteur non-électrique agrégé couvert par le SCEQE. La contribution du secteur non-électrique aux variations des émissions de CO2 pendant les deux premières phases du marché (2005-2012), tant du point de vue de la demande finale que de celui de l'offre, est comparée à celle du secteur électrique. Les implications du mode d'allocation gratuite de quotas au secteur non-électrique durant la troisième phase du marché (2013-2020) sont examinées, ce qui constitue l'une des premières évaluations approfondies des benchmarks institués en Phase 3. Il est montré que, tant du point de vue de la demande finale que de celui de l'offre, le secteur non-électrique, du fait de ses interdépendances et de son niveau d'activité, a davantage contribué aux variations des émissions de CO2 que ne l'a fait le secteur électrique, au cours la période 2005-2012. Il est également montré que, en dépit de ses effets redistributifs, le mode d'allocation gratuite par benchmarks tel qu'il a été défini, demeure imparfait et n'est ainsi pas à la hauteur du rôle central du secteur non-électrique dans le fonctionnement du marché.
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Étude exploratoire des leviers et freins à la production locale de moyenne série au Québec : accent sur le mobilierDeshaies, Jocelyn 08 1900 (has links)
Les secteurs manufacturiers de nombreux pays ont vu leurs parts dans les économies nationales décliner depuis plus de 20 ans, et le Québec n’en fait pas exception. Bouleversé par des ralentissements économiques et des signatures d’accords de libre-échange, ce secteur autrefois prédominant dans la province a vu son pourcentage de produit intérieur brut et sa proportion d’emploi continuellement diminué lors des dernières décennies. Plusieurs causes permettent d’expliquer ce déclin, telles que la libéralisation du commerce international, l’appréciation des devises et la délocalisation d’entreprises manufacturières. Cependant, les crises récentes, comme la pandémie de COVID-19 et les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement internationales, ont démontré la pertinence d’avoir accès à des systèmes de productions locales afin de soutenir la résilience économique locale et une plus grande autonomie lors de ces crises.
Dans ce contexte, ce mémoire cherche à explorer les leviers et les freins de la production locale de meubles et d’objets de maison au Québec, en s’attardant aux petites entreprises utilisant des échelles de production de moyenne série, une échelle particulièrement utilisée chez les PME, qui constitue la majorité des entreprises du secteur manufacturier québécois. Plus précisément, il pose la question suivante : quelles leçons tirer d’expériences d’entreprises œuvrant dans le secteur manufacturier de meubles produit localement au Québec à des échelles de production de moyenne série ? Afin de répondre à cette question, une recherche qualitative mettant de l’avant l’analyse documentaire et des entretiens semi-dirigés avec des personnes œuvrant dans des entreprises différentes possédant des expériences riches et pertinentes dans les mises en production de moyennes séries a permis de documenter ce secteur. Cette collecte de données a permis, dans un premier temps, de caractériser le domaine de production de meubles conçu et fabriqué localement, et, dans un second temps, d’identifier les grandes lignes de modèles de production viables dans une échelle de production de moyenne série.
Les résultats de cette étude montrent que les d’entreprises intégrant l’ensemble des activités de fabrication à l’interne, et mettant de l’avant des types de productions variées (comme la fabrication à l’ordre combiné à la fabrication pour inventaire) sont en mesure d’être plus résilientes. De plus, celles qui entretiennent des partenariats avec des entreprises concurrentes seraient plus autonomes et entretiendraient des relations plus pérennes avec des fournisseurs locaux. / The manufacturing sectors in many countries have seen their share of national economies decline
over the past 20 years, and Quebec is no exception. Shaken by economic downturns and the
signing of free trade agreements, this once-dominant sector in the province has seen its
percentage of gross domestic product and its share of employment decline steadily over the past
few decades. There are several reasons for this decline, such as the liberalization of international
trade, currency appreciation and the relocation of manufacturing companies. However, recent
crises, such as the COVID-19 pandemic and disruptions in international supply chains, have
demonstrated the relevance of having access to local production systems to support local
economic resilience and greater autonomy during these crises.
In this context, this paper seeks to explore the levers and obstacles of local furniture and object
production in Quebec, focusing on small firms using medium-scale production, a scale particularly
used by SMEs, which constitute most firms in the Quebec manufacturing sector. More specifically,
it asks the following question: what lessons can be learned from the experiences of firms
operating in the manufacturing sector of locally produced furniture and objects in Quebec at
medium production scales? To answer this question, a qualitative research based on
documentary analysis and semi-directed interviews with people working in different companies
with rich and relevant experiences in the production of medium-sized series allowed to document
this sector. This data collection allowed, firstly, to characterize the field of production of locally
designed and manufactured objects, and, secondly, to identify the main lines of viable production
models in a scale of medium series production.
The results of this study show that firms that integrate all manufacturing activities in-house and
put forward various types of production (such as make-to-order combined with make-to-stock)
are able to be more resilient. In addition, those that partner with competitive firms would be more
self-sufficient and have more sustainable relationships with local suppliers.
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La sous-traitance « boomerang » : l’influence des relations industrielles sur l’internalisation d’activités manufacturières confiées en sous-traitanceFillion, Barbara 12 1900 (has links)
Au cours de la dernière décennie, le secteur manufacturier québécois a subi d’importantes transformations. La mondialisation ayant amené les entreprises à restructurer leurs activités, 96% des établissements manufacturiers québécois ont choisi d’avoir recours à la sous-traitance (Jalette, 2004). Or, nous savons que l’octroi de contrats en sous-traitance est un processus qui se révèle parfois décevant pour les entreprises. En raison de l’évolution de certains facteurs organisationnels internes ou externes qui contribue à changer le contexte au sein duquel les décisions de sous-traitance avaient été prises initialement (ex. : augmentation des coûts de main-d’œuvre et de transport, changements technologiques), il arrive que les entreprises renversent les décisions de sous-traitance par une décision d’internalisation (OCDE, 2013). Le concept d’internalisation réfère ici à l’action d’une entreprise de ramener vers un établissement des activités de production qui avaient été antérieurement transférées en dehors de celui-ci, et ce, que ce soit en raison d’une sous-traitance d’activités à une entreprise indépendante ou d’une délocalisation au sein d’un autre établissement de l’entreprise (Jalette & Chevance, 2008).
La présente étude a pour objectif d’expliquer la décision managériale d’internalisation par le biais des dynamiques sociales inhérentes aux relations industrielles, en allant au-delà des seuls facteurs économiques. L’effet sur l’internalisation de quatre variables indépendantes liées aux relations industrielles est étudié, soit la capacité stratégique du syndicat local, la solidarité interne de l’acteur syndical local et sa solidarité externe, ainsi que le climat des relations patronales-syndicales. La typologie des positions syndicales de Jalette (2005), le modèle des ressources de pouvoir syndicales de Lévesque et Murray (2003) et les travaux de Dastmalchian (2008) traitant du climat des relations industrielles constituent le cadre théorique de cette recherche.
La présente étude utilise des données recueillies dans le cadre d’une enquête par questionnaire réalisée en 2005 auprès de présidents de syndicats locaux affiliés à la CSD et à la FTQ qui œuvrent dans le secteur manufacturier québécois. L’étude révèle que 24% des syndicats locaux sondés ont vécu l’internalisation d’activités antérieurement sous-traitées dans les deux années précédentes au sondage. De plus, les résultats sont à l’effet que les chances d’internalisation d’activités augmentent lorsque plusieurs stratégies et actions visant l’internalisation sont adoptées par le syndicat local, lorsque la vie syndicale d’un syndicat local s’améliore et lorsque le temps de libération syndicale d’un syndicat local augmente. Toutefois, les chances d’internalisation d’activités diminuent lorsque le rapport de force d’un syndical local augmente. L’internalisation d’activités diminue également lorsque le climat des relations du travail se détériore.
Bref, les résultats de cette recherche montrent que les syndicats n’ont pas qu’à subir la mondialisation et que, par leurs actions, ils sont à même d’en influencer le cours, notamment en favorisant l’internalisation d’activités antérieurement confiées en sous-traitance. / In the last decade, the Quebec manufacturing sector has undergone major transformations. Since globalization has led companies to restructure their operations, 96% of Quebec's manufacturing plants have chosen to use outsourcing as a strategy (Jalette, 2004). However, we are now aware that subcontracting is sometimes a disappointing process for businesses. Due to the evolution of some internal or external organizational factors, that contribute to change the context in which the subcontracting decisions were initially taken (eg. increased costs of labor and transportation, technological changes), businesses sometimes choose to overturn outsourcing decisions by opting for internalization (OECD, 2013). The concept of internalization refers to the action of a company to bring back to a plant an activity that had previously been transferred outside of it whether due to outsourcing activities in an independent company or due to relocation to another facility within the same company (Jalette & Chevance, 2008).
This study aims to explain the managerial decision to internalize through social dynamics inherent to industrial relations, going beyond purely economic factors. The effect on internalization of four independent variables related to industrial relations is studied, namely the strategic capacity of the local union, the internal solidarity of the local union and its external solidarity, as well as the climate of labor-management relations. The theoretical framework of this research is made of Jalette’s typology of union positions (2005), Levesque and Murray’s union power resources model (2003), and the Dastmalchian (2008) work dealing with industrial relations climate.
This study uses data collected through a questionnaire survey conducted in 2005 among presidents of local unions within the Quebec’s manufacturing sector and affiliated with the CSD and the FTQ. The study reveals that 24% of respondents experienced internalization of previously subcontracted activities in the two years preceding the survey. In addition, the results show that chances of internalizing activities increase when multiple strategies and actions aiming towards internalization are adopted by the local union, when the union life of a local union improves, and when union leave time increases. However, chances of internalizing activities decrease when the local union’s power level increases. Internalization also decreases when the climate of labor relations deteriorates.
In short, the results of this research show that unions do not have to undergo globalization and, by their actions, they are able to influence its course, notably by promoting internalization of previously outsourced activities.
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Secteurs manufacturiers dans le système communautaire d’échange de quotas d’émissions / Manufacturing sectors in the European Union Emissions Trading SchemeLecourt, Stephen 19 June 2014 (has links)
La thèse se concentre sur le secteur non-électrique agrégé couvert par le SCEQE. La contribution du secteur non-électrique aux variations des émissions de CO2 pendant les deux premières phases du marché (2005-2012), tant du point de vue de la demande finale que de celui de l’offre, est comparée à celle du secteur électrique. Les implications du mode d’allocation gratuite de quotas au secteur non-électrique durant la troisième phase du marché (2013-2020) sont examinées, ce qui constitue l’une des premières évaluations approfondies des benchmarks institués en Phase 3. Il est montré que, tant du point de vue de la demande finale que de celui de l’offre, le secteur non-électrique, du fait de ses interdépendances et de son niveau d’activité, a davantage contribué aux variations des émissions de CO2 que ne l’a fait le secteur électrique, au cours la période 2005-2012. Il est également montré que, en dépit de ses effets redistributifs, le mode d’allocation gratuite par benchmarks tel qu’il a été défini, demeure imparfait et n’est ainsi pas à la hauteur du rôle central du secteur non-électrique dans le fonctionnement du marché. / The thesis focuses on the aggregated non-power sector covered under the EU ETS. First, the non-power sector contribution to CO2 emissions changes in the first two phases of the Scheme (2005-2012), both from a final demand perspective and a supply perspective, is compared to that of the power sector at first. Then, the implications of the non-power sector specific free allocation methodology in the third phase of the Scheme (2013-2020) are scrutinized, which constitutes one of the first thorough assessment of Phase 3 benchmarking. It is showed that both from a final demand perspective and a supply perspective, the non-power sector, through its interrelated character and its activity levels, has contributed to changes in EU ETS CO2 emissions more than the power sector did, over the 2005-2012 period. It is also showed that, despite its free allocation redistribution effects, benchmark-based Phase 3 free allocation remains flawed and may benefit from further improvements to be up to the central role of the non-power sector in the EU ETS dynamics.
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