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Déchirer le visible : le cinéma américain après le 11 septembre 2001 / Tearing the screen : American cinema after 9/11Souladié, Vincent 30 September 2013 (has links)
Les attentats commis sur le sol américain le 11 septembre 2001 ont transi quasi simultanément une incommensurable communauté de regards. Cette participation scopique plurielle a très vite suscité des analogies avec le cinéma-catastrophe, immense pourvoyeur de fictions d’apocalypse urbaine, accusé d’avoir inspiré les commanditaires de l’attentat, d’avoir déréalisé toute catastrophe et de ne pas nous avoir préparé à son surgissement dans la réalité, ou désigné encore comme mètre-étalon de nos fantasmes apocalyptiques auxquels les images médiatiques ont dû se mesurer au point de déréaliser l’événement lui-même. Pour essayer de saisir les logiques de continuité ou de rupture auquel le cinéma américain se trouve exposé à la suite de cet événement, il importe de se demander dans quelles mesures le 11 septembre a pu entailler les habitudes du regard que le spectaculaire Hollywoodien nous avait intimement inculquées. Par comparaison avec le modèle figuratif des images médiatiques de l’attentat, Hollywood peut-il encore se permettre de mettre en scène le chaos au nom d’une pure invention figurative sans référent réel ? Après le 11/9, la représentation du désastre au cinéma n’est-elle pas en position d’incriminer le plaisir pris autrefois devant le spectacle fictionnel du chaos ? La culpabilité ne s’invite-t-elle pas dans le cœur même de la figuration du désastre, le souvenir dysphorique ne s'immisce-t-il pas dans la représentation urbaine, la reconstitution de l'événement ne déclare-t-elle pas ses limites face aux images médiatiques concurrentielles ? Après le 11 septembre, Hollywood semble se laisser déborder par une réalité insaisissable. / Throughout the world on September 11 2001, people watching their screens simultaneously suffered a deep shock caused by the attacks on the American soil. Given the variety of the viewers, parallels were at once made with Hollywood disaster-films which had always been huge providers of urban apocalyptic fiction. These films were charged with having inspired the perpetrators of the attacks, by naturalising disaster as such – so to speak – and thus leaving us unprepared for its intrusion into the real. In other words, Hollywood would have created a reference for our apocalyptic fears to the point that the media, by replicating such fictional images, thus deprived the tragic event itself of its reality. Because since then, American cinema cannot avoid dealing with narratives ruled by ruptures vs continuities which call for analysis, one needs to examine how deeply the 9/11 tragedy has altered the Hollywood spectator’ s gaze, i.e. one’s visual expectations and habits regarding spectacular attraction. Given the realistic images of the attacks in the media, can Hollywood still afford to show chaos on the screen as mere pleasurable fiction? After 9/11, has it become impossible for us to enjoy chaos on the screen without experiencing a feeling of guilt? How far do tragic memories interfere with any kind of urban representation? How does the cinematic reconstruction of the very event suffer from the essentially competitive nature of media images? After September 11, Hollywood appears unable to cope with a reality which remains forever elusive.
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Then and Now: A Comparison of the Attacks of December 7, 1941 and September 11, 2001 as Seen in the New York Times with an Analysis of the Construction of the Current Threat to the National InterestWilliams, Todd Austin 04 August 2003 (has links)
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La "guerre contre le terrorisme international" et le droit international humanitaire au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 / The war against international terrorism and international humanitarian law in the aftermath of September 11, 2001Okoko, Ghislain 27 June 2017 (has links)
Qualifiées d’ « actes de guerre », les attaques du 11 septembre 2001 ont permis au Président George W. BUSH de justifier ses interventions militaires déclenchées contre les Etats qu’il désignait comme étant l’ « Axe du Mal » en référence à l’ « Empire du Mal » dénoncé par Ronald REAGAN. Le 18 septembre 2001, le Congrès américain confortait cette militarisation de la lutte contre le terrorisme en votant presque unanimement l’ « Authorization for Use of Military Force ». La réaction des Etats-Unis se résume en quatre mots bien précis : « guerre contre le terrorisme » (« War on Terrorism ») ou « guerre contre la terreur » (« War on terror »). Dès le 6 octobre 2001, cette « guerre » prend la forme d’un conflit armé international en Afghanistan et en Irak. L’objectif principal des Etats-Unis était d’éradiquer le terrorisme en détruisant l’organisation terroriste Al-Qaïda dont son leader Oussama BEN LADEN, que George W. BUSH voulait « mort ou vif » (« Wanted dead or Alive ») en référence à la justice expéditive du Far West. Ces conflits armés ont conduit à la capture des combattants taliban et membres d’Al-Qaïda sur de différents champs de bataille. C’est sur la base du Military Order du Président américain, qu’ils seront pour la plupart d’entres eux détenus à la base navale américaine de Guantanamo bay, qualifiés de « combattants illégaux », puis privés du statut de prisonnier de guerre. La pratique quotidienne de la torture par des soldats américains fera de Guantanamo une véritable « zone de non-droit ». Les détenus se sont retrouvés dans un « trou noir juridique » du fait de l’incertitude créée autour de leur statut juridique. Pourtant, la guerre est réglementée par le droit international humanitaire à travers les règles du jus ad bellum déterminant les situations dans lesquelles il est licite de recourir à la force, et le jus in bello réglementant la conduite d’une guerre. Ce corpus juridique est aujourd’hui largement codifié par les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977. Mais, la « guerre contre le terrorisme » est incontestablement une nouvelle forme de « guerre » qui n’avait pas été envisagée lors de l’adoption des Conventions de Genève. Une lecture attentive de ces conventions peut laisser penser que ces dispositions ne s’appliquent pas aux terroristes qui s’engagent dans des activités totalement contradictoires au droit de Genève. Si bien que, l’applicabilité et l’application de ce droit dans cette « guerre » semblent controversées, notamment en ce qui concerne le statut des personnes arrêtées puis détenues par les Etats-Unis. Toutefois, la constante du droit international humanitaire veut qu’il soit applicable dès qu’une situation de violence se transforme en conflit armé / Described as "acts of war", the attacks of 11 September 2001 enabled President George W. BUSH to justify his military interventions against the states he designated as the "Axis of Evil" "Empire of Evil" denounced by Ronald REAGAN. On September 18, 2001, the US Congress reinforced the militarization of the fight against terrorism by almost unanimously voting the "Authorization for Use of Military Force". The reaction of the United States can be summed up in four very specific words: "War on Terrorism" or "War on Terror". As early as 6 October 2001, this "war" took the form of an international armed conflict in Afghanistan and Iraq. The main objective of the United States was to eradicate terrorism by destroying the terrorist organization al-Qaeda, including its leader Oussama BEN LADEN, whom George W. BUSH wanted "dead or alive" Reference to the expeditious justice of the Far West. These armed conflicts have led to the capture of Taliban fighters and al-Qaeda members on different battlefields. It is on the basis of the US President's Military Order that most of them will be detained at the US naval base in Guantanamo bay, described as "illegal combatants", and then deprived of prisoner-of-war status. The daily practice of torture by American soldiers will make Guantanamo a true "no-law zone". The detainees found themselves in a "legal black hole" due to the uncertainty created around their legal status. Yet war is regulated by international humanitarian law through the rules of jus ad bellum, which determine the situations in which it is lawful to resort to force, and jus in bello regulating the conduct of a war. This corpus of law is today largely codified by the Geneva Conventions of 1949 and their Additional Protocols of 1977. But the "war on terror" is undoubtedly a new form of "war" which was not envisaged The adoption of the Geneva Conventions. A careful reading of these conventions may suggest that these provisions do not apply to terrorists who engage in activities that are totally contradictory to Geneva law. Thus, the applicability and application of this right in this "war" seem controversial, particularly with regard to the status of those arrested and then detained by the United States. However, the constant of international humanitarian law is that it should be applicable as soon as a situation of violence turns into an armed conflict.
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Age and Responses to the Events of September 11, 2001Holmes, D. Nicole 12 1900 (has links)
Following the terrorist attacks on the United States on September 11, 2001, many turned to the field of psychology for greater understanding of the impact of such events and guidance in supporting our citizens. This study sought to gain greater understanding of the differential impact of the September 11th attack on individuals by investigating the influence of age, psychological hardiness, and repression versus sensitization as forms of coping behavior on psychological health. Both an initial cross-sectional sample (172 young adults & 231older adults) and a short-term longitudinal follow-up (39 young adults & 58 older adults) were included in the study. Older age, psychological hardiness and the use of a repressing coping style were found to each individually relate to greater resilience/less dysfunction at both time one and two. For young adults, high hardy repressors faired best, followed by high hardy sensitizers. Low hardy young adults demonstrated similar levels of dysfunction regardless of coping style (repressions/sensitization). For older adults, coping style impacted both high and low hardy individuals equally, with high hardy repressors demonstrating greater functioning. This study attempted to gain greater insight into explanations for these and previous findings of greater resilience among older adults. In explaining the greater resilience of older adults, it seems that coping style is highly important, while hardiness and the impact of history-graded events does not explain the resilience of older adults.
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New Reality Resembles Old: An Examination of the American Public's Social Construction of Reality Following September 11, 2001 Terrorist AttacksStoutmeyer, Stacie L. 05 1900 (has links)
This thesis examines whether the September 11, 2001 terrorist attacks caused a significant, lasting change in the American public's social construction of reality. A framework of everyday reality was created which focused on beliefs, behaviors, and cultural institutions in the United States. Data regarding specific beliefs and behaviors was collected from numerous survey sources, and content analysis was performed on media literature from September 11, 2001 to September 11, 2003. Findings from this study show that beliefs examined did change, while behaviors on similar topics did not. These finding represents an interesting paradox to be evaluated in future studies. Cultural institutions, as related to the public's knowledge of and relationship with each, also appeared little changed. Therefore, while some aspects displayed adjustment, this study cannot conclusively state that American public's social construction of reality experienced a "new reality" paradigm shift as proclaimed by the media immediately following the attacks.
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Le discours médiatique en Arabie Saoudite après les évènements du 11 septembre 2001 / The media discourse in Saudi Arabia after the events of September 11, 2001Alhomoud, Eiman 29 September 2017 (has links)
Jusqu’aux évènements du 11 septembre 2001, le discours produit et véhiculé par les médias saoudiens est resté figé dans un archaïsme complet, et ce tant sur le plan de la construction que celui de la transmission. Dépourvu de toute objectivité et d’inventivité, ce discours s’est distingué par son aversion pour les véritables questions sociales,politiques et culturelles qui taraudent la société saoudienne depuis que le pays est devenu le premier producteur mondial du pétrole et le premier importateur – dans la région du Golfe Arabo-persique - des produits manufacturés.Le présent travail tente de donner une lecture de l’évolution du discours des médias saoudiens après les évènements de 11 septembre 2001. Un corpus de 113 articles choisis, publiés par la presse locale, a fait l’objet d’une analyse approfondie visant à suivre cette évolution et en cerner les contours. L’examen de ce corpus nous a permis d’identifier l’émergence, au sein de la société saoudienne, de deux courants de pensée. Le premier courant est qualifié de libéral et est représenté par de nombreux intellectuels influents qui œuvrent pour plus de réformes et d’ouverture de la culture saoudienne sur l’étranger. Quant au courant opposé, il est incarné par les défenseurs d’une ligne traditionnelle qui estiment que l’ouverture sur l’Occident constituerait une menace sur l’identité et la culture saoudiennes. / Until the events of September 11, 2001, the discourse conveyed by the Saudi media has remained confined in a complete archaism, both on the level of construction and transmission. Devoid of any objectivity and creativity, this discourse has been characterized by its aversion for the real social, political and cultural issues that havepreoccupied the Saudi society since this country became the first oil producer in the world and the first importer-in the Arab Persian Gulf- of manufactured products.This work attempts to provide a reading of the evolution of the Saudi media discourse after the events of September 11, 2001. A corpus of 113 selected articles published by the local press has been given a thorough analysis to follow this evolution and identify its contours. The examination of this corpus has allowed us to identify the emergence, within the Saudi society, of two modes of thinking. The first one is qualified as liberal andis represented by many influential intellectuals working for more reforms and for the opening of the Saudi culture to the outside. As for the opposite mode of thinking, it is embodied by the defenders of a traditional line who estimate that the opening to the West would constitute a threat to the Saudi identity and culture.
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Le superhéros dans le cinéma étatsunien : approche générique et mythologiqueRoyer, Guillaume 12 1900 (has links)
Ce mémoire explore la construction d’un discours mythologique à travers les films de
superhéros, dont la production a explosé après les évènements du 11 septembre 2001. La
perspective généalogique proposée retrace la figure du superhéros dans les comics des
années 1900 pour en suivre l’évolution jusqu’à aujourd’hui dans le cinéma hollywoodien. On
montrera comment les évènements du 11 septembre 2001 ont été déterminants dans la
production de ce type de films, dont on dégagera les principales caractéristiques : un contenu
fortement mythologique, prenant appui sur le mal absolu, et une fonction idéologique, axée
principalement sur celle de cohésion sociale. Une étude de cas à partir de Batman relèvera la
teneur mythologique et les idéologies présentes dans quatre films, réalisés entre 1943 et 2012.
Les écrits de Gérard Bouchard sur le mythe social, ainsi que les thèses de Robert Jewett et
John Shelton Lawrence sur le monomythe américain, serviront d’appuis théoriques et critiques
à la démonstration de la prégnance de ce type de film dans l’imaginaire cinématographique
étatsunien depuis 2001. / This essay examines the construction of a mythological discourse by analyzing superhero
movies, a genre whose popularity exploded after the terrorist attacks of September 11, 2001.
This essay traces back the origins of the superhero figure through the history of the comic
book medium in the 20th century all the way to contemporary Hollywood cinema. We will
demonstrate how the terrorist attacks have been central to the production of this type of movie,
of which we will examine the most important characteristics: a strongly mythological content,
supported by a representation of absolute evil, and an ideological function, mainly based on
the principle of social cohesion. A case study on the character of Batman will be able to show
the mythological content and the ideologies present in four movies, produced between 1943
and 2012. The writings of Gérard Bouchard on the social myth as well as the theories of
Robert Jewett and John Shelton Lawrence on the American monomyth will be used to
demonstrate the importance of this type of movie in the American culture since 2001.
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Une analyse sémiotique des caricatures éditoriales américaines du 12 septembre 2001Surprenant, Nellie 12 1900 (has links)
Quel est le sens et la portée des images et des textes diffusés dans les médias? Voici la première question de recherche suggérée sur la page d'accueil web du département de communication de l’Université de Montréal. Le présent mémoire vise justement à répondre en partie à ce questionnement. Plus particulièrement, nous avons tenté de comprendre comment font sens des caricatures éditoriales publiées dans la presse écrite américaine le 12 septembre 2001. En utilisant une méthode d'analyse qui jumelle la théorie sémiotique de Charles Sanders Peirce et la sémiologie de Roland Barthes, nous avons analysé un corpus constitué de dix caricatures publiées au lendemain des évènements du 11 septembre. Nous avons observé la pertinence d’une analyse sémiotique rigoureuse en tentant d’évacuer la latitude discrétionnaire observée dans certaines analyses de notre revue de littérature. Comme nous le montrons, au lendemain de cet événement catastrophique, la plupart des images analysées renforcent le sentiment de tristesse et de peine alors que d’autres images sont plus bellicistes et suggèrent un appel à la vengeance et donc à la guerre. / What is the meaning and scope of the images and texts that we find in the media? This is the first research question suggested on the web page of the Department of communication of the Université de Montréal. This master’s thesis aims to partly address this questioning. Specifically, we tried to understand how political cartoons published in the American press on September 12, 2001 make sense. Using an analytical method that combines Charles Sanders Peirce’s semiotic and Roland Barthes’s semiology, we examined a corpus made of ten cartoons published the day after the September 11 events. We observed the relevance of a rigorous semiotic analysis by trying to eliminate the discretionary latitude observed in certain analyses found in our literature review. In the aftermath of this catastrophic event, most of the images we analyzed reinforce the feeling of sadness and grief while other cartoons are more hawkish and suggest a call for revenge, and therefore for war.
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“Why So Serious?” Comics, Film and Politics, or the Comic Book Film as the Answer to the Question of Identity and Narrative in a Post-9/11 WorldMoody, Kyle Andrew 12 August 2009 (has links)
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U.S. Cultural Diplomacy in the Middle East and North Africa: The Impact of the MEPI Program on Youth Political Involvement and Civic Engagement.Mechehoud, Meriem 17 November 2016 (has links)
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