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Le contrôle social des établissements de détention : les cas de la France et du CanadaLehalle, Sandra January 2006 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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L'enseignement étranger en Egypte et les élites locales (1920-1960)<br />Francophonie et identités nationalesAbécassis, Frédéric 17 January 2000 (has links) (PDF)
On a tenté, dans cet ouvrage d'histoire sociale, d'étudier les élites d'Égypte d'après l'investissement éducatif qu'elles ont réalisé sur les écoles étrangères, et notamment françaises, de 1920 à 1960. La période envisagée correspond au moment où se façonnent les discours de l'identité nationale, où se mettent en place la nationalité et la citoyenneté égyptiennes et où prend "corps", de façon conflictuelle, une société politique. <br />Les écoles étrangères, qu'elles soient françaises, anglaises ou américaines, confessionnelles ou "laïques", furent un des lieux de cet affrontement. Monopolisées jusqu'à la Seconde guerre mondiale par une clientèle de "minoritaires" ou de hauts fonctionnaires liés à la monarchie, elles étaient l'expression d'un système "trans-communautaire" dont la municipalité d'Alexandrie fut le modèle achevé. Elles purent ainsi développer à l'abri des capitulations leur propre réseau d'assistance et de recrutement, mais elles firent, avant même la révolution nassérienne, l'objet d'une véritable appropriation par des élites "nationales" elles-mêmes produites par le développement de la scolarisation dans les années vingt. <br />A travers le prisme des "écoles étrangères", des discours d'institutions et des politiques culturelles vouées au "rayonnement de la France", c'est la construction de l'État-nation dans la vallée du Nil qui se laisse entrevoir, et avec elle, le pouvoir de nommer et de distinguer "l'Égyptien" de "l'étranger".
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Le contrôle social des établissements de détention : les cas de la France et du CanadaLehalle, Sandra January 2006 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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La construction constitutionnelle du politique en Afrique subsaharienne francophone / The constitutional’s construction of politics in sub-Saharan Francophone AfricaNdiaye, Moustapha 04 November 2016 (has links)
La construction constitutionnelle du politique en cours en Afrique subsaharienne francophone est le résultat d’une volonté historique : la colonisation européenne. Après la décolonisation, l’injonction du discours de la mission civilisatrice est formellement suivie puisque les constitutions africaines francophones, qui imitent la constitution française, consacrent le modèle français de l’Etat-nation démocratique. Mais l’institutionnalisation de l’Etat-nation démocratique est globalement infructueuse. L’application du modèle unitaire de l’Etat-nation démocratique va généralement engendrer des conflits intercommunautaires, soit pour le contrôle du pouvoir au sein de l’Etat-nation (par la lutte armée ou par la loi de la majorité démocratique), soit pour se séparer de l’Etat-nation. Les amendements jusque-là apportés n’ont pas réussi à résorber la crise du politique parce qu’ils s’inscrivent toujours sous le paradigme constitutionnel du modèle unitaire de l’Etat-nation démocratique (nation monocommunautaire et Etat-unitaire), ignorant ainsi un élément déterminant du fait politique subsaharien à savoir l’identité collective précoloniale ou ethnique. Dès lors, comme cela s’est fait dans d’autres pays (Belgique, Canada, Espagne, Ethiopie, et.), la résolution de la crise du politique dans les pays subsahariens pourrait trouver une voie de résolution dans l’adoption d’un modèle constitutionnel pluralitaire, c’est-à-dire la reconnaissance de la pluralité communautaire constitutive de la nation (nation pluricommunautaire) à laquelle correspondrait une forme pluralitaire du pouvoir politique (Etat fédéral, Etat régional ou Fédération démocratique). / The constitutional’s construction of the current politics in francophone sub-Saharan Africa is the result of an historic will : the European colonization. After decolonization, the discourse of the civilizing mission is strictly followed because Francophone African constitutions, which follow the French’s Constitution dedicated the French model of the democratic nation-state. But the institutionalization of democratic nation-state is generally unsuccessful. The application of unitary democratic nation-state model will generally lead to inter-community conflicts, either for the control of power within the nation-state (through armed struggle or the law of the Democratic majority) or to separate from the nation state. The amendments so far made have failed to resolve the crisis of politics because they always fit under the constitutional paradigm of unitary model of the democratic nation-state (monocommunautaire nation and state unit), thus ignoring a key fact Saharan political namely pre-colonial or ethnic collective identity. Therefore, as was done in other countries (Belgium, Canada, Spain, Ethiopia …), the resolution of the political crisis in sub-Saharan countries could find a resolution in the adoption of pluralitaire a constitutional model , that is to say, the recognition of the constituent community diversity of the nation (multicommunity nation) to which correspond a pluralitaire form of political power (federal state, regional or state Democratic Federation).
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Fondements philosophiques du projet d'un Etat mondial chez Eric Weil / Philosophical foundations for a world state project by Éric WeilDiallo, Moussa 15 December 2017 (has links)
Notre thèse traite du thème : « Fondements philosophiques du projet d’un État mondial chez Éric Weil. » Il faut relever que l’idée d’un État mondial a effleuré l’esprit de beaucoup de penseurs avant et après Weil lui-même. Sans revenir en détails sur les idées cosmopolitiques qui ont été développées depuis les stoïciens jusqu’aux auteurs contemporains, on peut retenir que l’idée d’un État mondial a toujours visé un seul et unique but : instaurer une paix perpétuelle dans le monde. Ce qui fait la particularité et l’originalité de l’approche weilienne de cette question, c’est qu’elle centre la problématique de l’État mondial sur la question fondamentale de sa philosophie : le problème de la violence. Si le problème de la violence du langage a été thématisé et traité de façon systématique dans la Logique de la philosophie ; si le problème de la violence en l’homme a pu trouver sa solution dans la Philosophie morale; si la violence de la nature a pu trouver sa solution dans l’organisation rationnelle du travail social ; si la violence entre les individus à l’intérieur des États particuliers a pu trouver sa solution dans le cadre des États-nations, il restait à Weil de résoudre le problème non moins fondamental de la violence entre les États. C’est dans ce but qu’il a envisagé dans la troisième et dernière partie de la Philosophie politique la création d’un État mondial dont le but est « la satisfaction des individus raisonnables à l’intérieur d’États particuliers libres ». En confrontant la conception weilienne de l’État mondial avec celles de Maritain et de Kojève notamment, nous sommes arrivés à la conclusion que Weil a utilisé l’appellation « État mondial » pour désigner, une administration mondiale de la société mondiale du travail social. En somme, la conception weilienne de l’État mondial est pertinente et pleinement justifiée sur le plan philosophique, sur le plan de sa philosophie. Elle est philosophiquement justifiée parce qu’elle trouve ses fondements dans la Logique de la philosophie de Weil. Elle est pleinement justifiée, parce qu’elle permet de surmonter les obstacles comme le nationalisme, l’impérialisme, le conflit des cultures par l’idée de la promotion d’un État mondial pluraliste qui préserve la diversité des formes de vie. Elle est pleinement justifiée, parce qu’elle permet de surmonter l’obstacle du droit des nations à disposer d’elles-mêmes par la garantie de la souveraineté bien comprise des États particuliers dans le cadre de l’État mondial. Elle est pleinement justifiée, parce qu’elle vise à réaliser un monde sensé, à réaliser un monde de raison où vivrons des hommes libres, égaux et raisonnables. En un mot, la création de l’État mondial, telle que l’a envisagée Weil à la fin de la Philosophie politique, permet à l’humanité de se réconcilier avec elle-même. / Abstract Our thesis deals with the theme: “Philosophical foundations for a world state project by Éric Weil”. It should be mentioned that the idea of a world state has been explored by many thinkers before and after Weil. Without going into details about the cosmopolitan ideas that have been developed since the Stoicians to contemporary authors, it is to be noted that the idea of a world state has always aimed at single and unique objective: establishing everlasting world peace. The specificity and originality of Weil’s approach resides in his questioning the philosophy underlying the world state concept, that is, the issue of violence. If the problem of the violence of language has been thematized and systematically treated in the Logic of Philosophy. Even though man-inherent violence issue is solved by Moral philosophy, and nature-inherent violence is solved to rational organization of social labour, and violence among individuals dealt with within the framework of nation-states, the fundamental issue of inter-state violence remains unsolved. In the third and last part of his book, Political Philosophy, he suggests the creation of a world state whose aim is “the satisfaction of reasonable individuals within specific free states”Comparing the Weilian conception of the world state with that of Maritain and Kojeve leads to the conclusion that Weil used the term "world state" to designate a global administration of the world society’s social work. In short, the Weilian conception of the world state is philosophically relevant and fully justified. It is philosophically justified because it finds its foundations in the Logic of the philosophy of Weil. It is fully justified because it overcomes such obstacles as nationalism, imperialism, the conflict of cultures by the idea of promoting a pluralistic world state that preserves the diversity of life forms. It is fully justified because it overcomes the obstacle of the right of nations to self-determination by guaranteeing the sovereignty, well understood by sovereign States within the framework of the world state. It is fully justified, because it aims to realize a sensible world, a world of reason in which free, equal and reasonable men will live together. In short, the creation of the world state, as envisioned by Weil at the end of Political Philosophy, would enable mankind to reconcile with itself.
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La société politique contre la société civile, des années 1970 à nos jours. Le paradoxe démocratique français / Political society against civil society, from 1970's since today. A french democratic paradoxBomberger, Estelle 29 November 2013 (has links)
Partout où l'homme est libre, il se croit dans les fers. Tel est le paradoxe démocratique qui ouvre à l'individu moderne un espace important de liberté, tout en lui conférant en parallèle le sentiment d'en être privé. A la séparation traditionnelle des pouvoirs, se superpose désormais celle des acteurs, organisés en société politique et civile. C'est dans la patrie des Lumières que ces notions chemineront le plus singulièrement. Historiquement confondues, elles vont progressivement se détacher l'une de l'autre, pour aujourd'hui s'opposer. Il est vrai que d'importantes secousses traversent la société politique et la mettent en difficulté. Il convient néanmoins, de s'interroger sur leur nature afin de déterminer si elles constituent le fondement d'une crise ou celui d'une mutation. Le recours politique a une société civile ainsi idéalisée remet en cause le lien essentiel qui agrège l'individu à l’Etat, à travers la citoyenneté. Conjugué à la montée de l'individualisme, comment alors restaurer le lien social dans lequel s'inscrit toute société ? La diversité de ces questions illustre l'intérêt de cette recherche qui permet d'une part,d'aborder les préoccupations actuelles à la lumière des sources de notre organisation politique et, d'autre part, d'observer les enjeux contenus dans les changements de comportement des différents protagonistes. Cette étude n'a pas la prétention de dresser un programme de travail dont le risque serait de déboucher sur une synthèse encore très prématurée. Nous nous sommes fixés pour objectif, moins d'apporter des réponses objectives ou de faire valoir des certitudes sur l'intégralité de ces thèmes, que de rassembler les principaux points de repère et de les organiser pour soumettre la problématique d'ensemble au débat. / Everywhere man is free, he fells in chains. Such is the democratic paradox which gives the modern individual both a large space of freedom and the feeling to be deprived of any. On top of the traditional separation of powe rs or Checks and Balances now lies the one of actors, organized within a Political and Civil Society. It is in the homeland of Enlightenment that these notions are so singular.. Historically merged, they progressively broke apart and are now opposed to each other. It is true that the Political Society is going through important jolts, putting it in a difficult situation. However, one needs to specify the nature of these changes in order to determine if they are the symptoms of a crisis or the ones of a transformation. The political recourse to a Civil Society indeed idealized questions the essential link between theState and the individual, in other words citizenship. Combined with the rise of individualism, how can we reinstate the Social Link so essential in every society? The diversity of these questions illustrates the interest of this research. It analyzes both current issues by the light ofthe sources of our political organization and the stakes of the behavioral changes of our system’s protagonists. This research does not aim at building a work plan whose risk would be to result to definite conclusion. Its goal is certainly not to bring objective answers or certitudesto all these issues but to gather the main landmarks and to organize them to subject our problematic to the debate.
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