11 |
Ressources naturelles et développement durable dans les économies subsahariennes : le rôle de l'Union Européenne / Natural Resources and Sustainable development in the Subsaharian Economics : the Role of European UnionTomo, Gisèle 02 February 2012 (has links)
Les ressources naturelles sont des actifs prélevées dans la nature pour, dans la plupart des cas améliorer les conditions d'existence de la population. En Afrique Subsaharienne, les économies sont dominées par l'exploitation de ces ressources naturelles qui contribuent à la formation de la richesse nationale. Cette exploitation des ressources naturelles devrait donc permettre l'amélioration du bien-être des générations présentes sans compromettre la possibilité pour les générations futuresd'améliorer le leur. Ainsi, les ressources naturelles devraient être exploitées de telle sorte que le patrimoine représenté par l'environnement ne soit pas altéré et que les populations vivant grâce aux ressources naturelles voient leurs conditions d'existence s'améliorer aujourd'hui et dans le futur. Le développement durable est donc la voie qui doit guider les stratégies de développement des pays de l'Afrique Subsaharienne qui sont généreusement dotées en ressources naturelles. Celui-ci en effet revêt une triple dimension, à savoir économique, sociale et écologique. Il est donc important d'examiner la relation entre ressources naturelles et développement durable, car en effet les ressources naturelles doivent permettre aux populations de connaître un développement durable. Si certains pays, bien que pourvus en ressources naturelles n'ont pas apporté des conditions d'existence meilleures à la population par le passé, de par l'observation des indicateurs de développement qui sont faibles, pour le futur, il est important de renverser la tendance. C'est à ce titre que les stratégies doivent être mobilisées en Afrique Subsaharienne. L'examen du cas de certains pays généreusement dotés en ressources naturelles montre que celles-ci devraient être une source de croissanceendogène pour envisager un développement durable. Dès lors, la bonne gouvernance, la meilleure répartition des recettes issues des ressources naturelles et l'apport de partenaires extérieurs sont importants. L'Union Européenne en tant que partenaire et bailleur de fonds a un rôle à jouer pour que les économies de l'Afrique au sud du Sahara se mettent sur le sentier du développement durable, à partir de leur atout qui réside en la possession de ressources naturelles. A ce titre la coopération financière entre autre doit donner de meilleurs résultats, afin que l'on puisse établir une relation entre financement et développement durable en Afrique Subsaharienne. / Natural resources are taken in the nature for, in the most of cases to improve the conditions of existence of the population. In Sub-Saharan Africa, economics are often dominated by the exploitation of these natural resources which contribute to the formation of the national wealth. This exploitation of natural resources should thus allow the improvement of the welfare of the present generations without compromising the possibility for the future generations to improve theirs. So natural resources should be exploited so that the heritage represented by the environment is not altered and so that the populations living thanks to these naturalresources see theirs conditions of existence improving today and in the future.The sustainable development is thus the way which must to guide the strategies ofdevelopment in Sub-Saharan economics which are generously endowed in natural resources. This one dresses a triple dimension, namely economic, social and ecological. It is thus important to examine the relation between natural resources and sustainable development because, indeed natural resources have to allow the populations to know a sustainable development. If certain countries indeed, although provided in natural resources did not bring, on examination of the indicators of development which are at the lowest, elements of sustainable development in the past and today, it is important to reverse the trend. It is as such that the strategies must be mobilized in Sub-Saharan Africa. The examination of the case of certain countries generously endowed in natural resources shows that these should be a source of endogenous growth to envisage a sustainabledevelopment. From then on the good governance, the best distribution of receipts stemming from natural resources and the contribution of the foreign partners are important. The European Union as partner and financer has a role so that the economics of Africa in the south of Sahara put themselves on the path of the sustainable development from their asset which lies in possession of natural resources. As such the financial cooperation among other has to give better results so that we can establish a relation between financing and sustainable development in Sub-Sahara Africa.
|
12 |
Identification des facteurs qui influencent l’utilisation des services de santé sexuelle et reproductive chez les femmes immigrantes francophones d’Afrique SubsaharienneSawadogo, Martine January 2016 (has links)
La santé sexuelle et reproductive (SSR) est un enjeu préoccupant pour les femmes d’Afrique subsaharienne (ASS). Ces femmes sont les plus confrontées au VIH/SIDA, au manque de connaissances sur la SSR, aux ressources et services limités en matière de SSR et aux contraintes socioculturelles en matière de sexualité. Les femmes devenues relativement nombreuses dans l’immigration canadienne, plusieurs études soutiennent que la majorité d’entre elles tout comme les nouveaux arrivants, éprouvent des difficultés de navigation dans le système canadien de santé dues aux difficultés linguistiques, culturelles et aux connaissances limitées. Jusqu’à présent, peu d’études ont été faites auprès des femmes immigrantes d’ASS en tant qu’utilisatrices de services de SSR au Canada. Cette recherche vise à identifier les facteurs socioculturels qui influencent l’utilisation des services de SSR chez des femmes immigrantes francophones d’ASS d’Ottawa. Une approche qualitative exploratoire selon une perspective féministe a permis de répondre aux questions de recherche. Des entrevues individuelles auprès de douze femmes provenant d’ASS montrent que la culture est la principale toile de fond des facteurs prédisposants, habilitants, déclenchants et migratoires dans l’utilisation des services de SSR. Ce marquage culturel ancré dans l’éducation sexuelle, les connaissances, les croyances, les pratiques sur la sexualité et la reproduction influence la SSR des femmes. De plus, la maternité, déterminante tant pour la santé que pour l’identité de femme, fait de toute condition d’infertilité, une fatalité à résoudre en ASS. Enfin, un réseau social sélectif, homogène et culturel constitue une barrière considérable dans l’utilisation des services de SSR. Cette étude renforce l’importance pour les soins infirmiers, de considérer l’aspect culturel dans la prise en charge et la promotion de la SSR auprès des femmes immigrantes d’ASS.
|
13 |
Les représentations de trois enseignants de première année de Brazzaville par rapport à l'enseignement de la lectureNdouna Nsondé, Yvonne Michèle January 2005 (has links)
No description available.
|
14 |
Économie politique des investissements directs chinois en Afrique subsaharienneLankoandé, Youmani Jérôme 16 April 2018 (has links)
La République Populaire de Chine, appelée communément Chine, connaît la plus grande croissance économique soutenue des pays en développement (PED) de la dernière décennie. Alors que la plupart des PED peinent à trouver le chemin de la croissance, le modèle de développement économique de la Chine fait de plus en plus des envieux en Afrique. Fort de cette réussite, la Chine se positionne désormais comme un partenaire et un investisseur de premier plan pour les pays africains. La croissance des investissements chinois en Afrique plus que d'actualité est au centre de la politique et de l'économique internationale. L'objectif de ce mémoire est d'expliquer la croissance des investissements directs chinois en Afrique subsaharienne et d'identifier les déterminants économiques et politiques qui influencent les choix de destination de ces investissements. Il sera établi que pour soutenir la croissance économique chinoise, les investissements directs des sociétés d'État chinois sont orientés vers les pays à fortes potentialités en ressources naturelles. En outre, les résultats suggèrent que durant la période de 2003 à 2007, la taille du marché, la stabilité macroéconomique et politique, et la corruption n'ont pas d'influence sur la localisation des IDE chinois dans les pays d'Afrique subsaharienne. Les résultats révèlent enfin que, plus un pays de cette région est ouvert au commerce international, moins les sociétés chinoises s'orientent vers ce pays. Finalement, nos résultats nous laissent croire que l'approche chinoise des IDE sortants défie l'approche traditionnelle qui met de l'avant la stabilité politique et économique des pays récipiendaires, pour affirmer le besoin de changement de paradigme dans ce domaine.
|
15 |
La géopolitique africaine et le fédéralisme nucléaire : critique et reformulation des fondements conceptuels et géographiques des organisations africainesRopivia, Marc-Louis., Ropivia, Marc-Louis 05 November 2024 (has links)
« Le morcellement politique de l'Afrique noire étant un obstacle à sa croissance économique et un appât pour sa domination impérialiste par des puissances traditionnelles et montantes, l'on remarque de ce fait aujourd'hui, en dépit de la prolifération des slogans intégrationnistes, que ce continent est vainement en quête de grands ensembles étatiques fédéraux pour devoir surmonter les défis du sous-développement et du néocolonialisme. Cette problématique n'est pas nouvelle dans les réflexions prospectives des intellectuels et hommes d'Etats négro-africains. Elle a connu une période particulièrement faste en 1958, au tournant de la décolonisation, au moment même où le colonialisme vacillant et les nouvelles élites politiques africaines montantes orchestraient, chacun dans sa direction, les grandes manoeuvres des regroupements d'Etats. Mais depuis bientôt trois décennies, on peut dire que la problématique des grands Etats fédéraux s'est enlisée du point de vue des hommes d'Etats, quoiqu'elle continue de vivre en sourdine dans les études, débats et souhaits des intellectuels négro-africains. L'unification politique de l'Afrique souhaitée et recherchée d'abord par tes intellectuels négro-américains, puis par les intellectuels et gouvernants négro-africains n'a jusqu'ici réussi à forger aucune union panafricaine ou régionale d'Etats indépendants. Les raisons de cet échec lamentable incombent sans aucun doute à la manière imprécise dont les premiers théoriciens et les premiers hommes d'Etats ont établi les fondements de l'idée fédéraliste africaine à travers: la confusion qui a entouré L'idée de base de pan-africanisme; la méprise qui est survenue dans l'interprétation moniste des relations interculturelles africaines; le leurre subséquent selon lequel l'Afrique noire tout entière pouvait former spontanément un Etat fédéral unique; enfin, à travers le système politique et le régime de gouvernement dominants qui se sont instaurés dans l'ensemble des Etats africains post-coloniaux, à savoir, la centralisation outrancière et le parti unique. Ces limites sérieuses ont fait oublier certaines réalités fondamentales associées aux espaces historiques et géographiques millénaires négro-africains; et l'une d'elles, dont l'avènement du fédéralisme ne saurait se passer, est la diversité des éléments socio-culturels. Ce fait qui, au cours de cette étude, a été substitué au mythe de l'unité culturelle de l'Afrique noire condamne d'emblée toute tentative d'édification d'une organisation économique ou d'une entité politique unique d'envergure continentale. La réponse la plus adéquate se trouve ainsi dans l'avènement d'un pluri-fédéralisme régional s'appuyant lui-même sur la pluralité des aires culturelles négro-africainés. En principe, c'est sur la base des actuels Etats souverains que l'unification politique de l'Afrique doit s'opérer. Comment dès lors concilier la pratique politique autocratique des gouvernements actuels avec leurs prétentions à vouloir édifier un mode d'association politique interétatique, le fédéralisme, qui justement, est d'essence démocratique? En fait, là est le dilemme, et cette contradiction est aujourd'hui permanente au point de laisser croire que la construction des grands Etats fédéraux est hypothéquée par la pratique totalitaire de la plupart des gouvernements africains. Sans présumer du prix qu'il coûtera pour la résoudre, les réponses proposées dans cette étude exigent que la philosophie de gouvernement à l'intérieur des Etats change radicalement et passe du monisme au pluralisme, de la centralisation à la décentralisation, afin que surgisse progressivement un fédéralisme interne par ségrégation, condition nécessaire, dans le cas de l'Afrique, à l'avènement d'un fédéralisme interétatique par agrégation. Le mode d'édification de ce dernier constitue, sous le vocable de fédéralisme nucléaire, l'ultime partie de ce travail. Le fédéralisme nucléaire ou stratégie d'édification du fédéralisme africain par noyaux d'Etats ou molécules bi-étatiques permet, grâce à ses cinq propositions et à ses concepts majeurs de charnière fédérative et de lien fédératif indirect, d'ancrer les mécanismes institutionnels de l'Etat fédéral africain du futur, dans le but de le rendre pérenne dans le paysage politique. Cette stratégie rend futile toute sorte de fédéralisme-décret. »--Pages vii-viii
|
16 |
Essays on demographic changes, health and economic developmentHousseini, Bouba 20 April 2018 (has links)
Dans un contexte de changements démographiques, ma thèse de doctorat vise à clarifier deux questions principales : i)comment évaluer le progrès des nations lorsque les populations diffèrent en taille, longévité et répartition des revenus ? et ii)quels sont les effets de la fécondité et de la mortalité sur la croissance économique en Afrique subsaharienne ? La première partie (chapitres 1 et 2) élucide la manière dont les changements en taille de la population, en longévité et en répartition des revenus pourraient être socialement évalués, tandis que la seconde partie (chapitre 3) fournit un cadre de politique publique et des éclairages sur les moyens de réaliser une dividende démographique dans le contexte de l’Afrique subsaharienne. J’adopte deux approches différentes pour aborder ces questions. La première partie utilise une méthode welfariste qui développe et applique (sur l’Afrique subsaharienne) des fonctions et critères d’évaluation sociale intertemporelle adaptés aux populations de taille et de durée de vie variables. La deuxième partie utilise une approche économétrique qui développe et estime un modèle d’équations simultanées des déterminants de la mortalité, de la fécondité et de la performance économique en utilisant des données de panel des pays de l’Afrique subsaharienne. Le chapitre 1 explore les principes axiomatiques et welfaristes d’évaluation du bien-être social dans un cadre intertemporel. Il apporte des réponses à certaines des limites des méthodes existantes dans la littérature, en proposant en particulier une fonction d’évaluation sociale qui échappe à la conclusion répugnante temporelle, qui est neutre vis-à-vis de la fragmentation des vies et qui satisfait la cohérence temporelle de niveau critique. Pour ce faire, nous caractérisons une fonction d’utilité intertemporelle de niveau critique qui évalue la vie de manière périodique. Pour palier les controverses sur l’actualisation ou pas des utilités à travers le temps, deux versions de la fonction sont développées, l’une avec actualisation et l’autre sans. Le chapitre 2 met l’accent sur la manière d’évaluer le progrès des nations lorsque les populations diffèrent en taille, en longévité et en répartition des revenus. Le cadre d’analyse est ensuite appliqué au contexte démographique (particulier) de l’Afrique subsaharienne. Les résultats indiquent que la contribution de la taille de la population au bien-être social dépend des considérations éthiques concernant le choix d’un niveau critique au-delà duquel une vie est considérée comme digne d’être vécue (ou améliorant le bien-être social). La durée de vie n’a pas un effet significatif sur le bien-être social avant la transition démographique. L’explosion démographique observée au cours du dernier siècle en Afrique subsaharienne a détérioré le bien-être social pour des valeurs de niveau critique supérieures à 180$ par année, soit environ la moitié du seuil bien connu de pauvreté d’un dollar par jour. Cela corrobore l’idée souvent émise selon laquelle le ralentissement de la croissance démographique en Afrique subsaharienne n’ élèverait pas seulement le niveau de vie moyen, mais augmenterait également le bien-être social en général. Le chapitre 3 développe et estime un modèle économétrique des déterminants conjointes de la fécondité, de la mortalité et de la performance économique en Afrique subsaharienne afin d’identifier les actions de politique publique pour accélérer la transition démographique dans la région et par conséquent réaliser son corollaire de dividende démographique. L’analyse s’appuie sur un modèle économétrique d’équations simultanées utilisant des données de panel multi-pays pour la période 1960-2010. Pour faire face au problème d’endogénéité, nous adoptons la méthode des variables instrumentales en exploitant différentes sources de variations exogènes du revenu par tête, de la fécondité et de la mortalité. Les résultats montrent que chaque année supplémentaire en espérance de vie à la naissance implique une croissance du revenu par tête de 13,1%. En outre, un doublement du revenu par tête entraîne une augmentation de la longévité de 6,3 ans. Toutefois, les relations entre la fécondité et le revenu par tête et l’espérance de vie à la naissance ressortent être ambigues en raison certainement de la dépendance des économies de l’Afrique subsaharienne aux ressources naturelles et au commerce international. Nos résultats soulignent la nécessité de promouvoir la transformation structurelle des économies de l’Afrique subsaharienne afin d’accélérer la transition démographique dans la région et réaliser une dividende démographique. / In a context of demographic changes, my PhD thesis aims to clarify two main questions: i)how the progress of nations can be evaluated when populations differ in size, longevity and income distribution? and ii)what are the effects of fertility and mortality on economic growth in Sub-Saharan Africa (SSA)? The first part (chapters 1 and 2) elucidates how changes in population size, longevity and income distribution can be socially evaluated while the second part (chapter 3) provides a public policy framework and insights on how the demographic dividend can be captured in the Sub-Saharan Africa context. I adopt two different approaches to analyse these questions. The first part uses a welfarist method that develops and applies (to SSA) intertemporal social evaluation functions and criteria suitable to variable populations. The second part uses an econometric approach that develops and estimates a simultaneous equations model of the determinants of mortality, fertility and economic performance using country-level panel data from SSA. Chapter 1 explores the use of axiomatic and welfarist principles to assess social welfare in an intertemporal framework. It attempts to overcome some of the limits of existing methods in the literature, in particular by avoiding a temporal repugnant conclusion, by neither penalizing nor favoring life fragmentation, and by satisfying critical-level temporal consistency. It does this by characterizing a critical-level lifetime utility function that values life periodically. To address some of the controversies in discounting utilities across time, two alternative versions of the function are developed, one with discounting and one without. Chapter 2 focusses on how the progress of nations can be evaluated when populations differ in size, longevity and income distributions. The framework is applied to the (particular) demographic context of SSA. The findings indicate that the contribution of population size to social welfare depends on ethical considerations regarding the choice of a critical level above which a life is considered to be worth living (or social welfare improving). Length of life does not have a significant effect on social welfare prior to the demographic transition. SSA’s demographic explosion over the last century has worsened social welfare for critical-level values greater than $180 per year, i.e. roughly half the well-known dollar-a-day poverty line. This supports the often heard view that slowing down demographic growth in SSA may not only increase average living standards but may also raise overall social welfare. Chapter 3 develops and estimates an econometric model of the joint determinants of fertility, mortality and economic performance in SSA in order to identify public policy actions to accelerate the demographic transition in the region and consequently to achieve its corollary demographic dividend. The analysis builds on a simultaneous equations econometric model using multi-country panel data for the period 1960 - 2010. To deal with endogeneity, we use the instrumental variable approach, exploiting different sources of exogenous variations of per capita income, fertility and mortality. The results show that each additional year of life expectancy at birth implies a growth of per capita income of 13.1%. Also, a doubling of per capita income leads to a rise in longevity of 6.3 years. However the relationships between fertility and both per capita income and life expectancy at birth appear to be ambiguous probably due to the dependency of SSA economies on natural resources and international trade. Our findings point to the necessity of fostering the structural transformation of SSA economies in order to accelerate the demographic transition in the region and to capture the demographic dividend.
|
17 |
Les relations intergroupes entre les Français et les ressortissants d'Afrique subsaharienne francophone / Intergroup relations between French and migrants of francopone sub-Saharan AfricaVelandia Torres, Carlos Roberto 19 October 2016 (has links)
Le but de cette recherche est de mettre au jour les modifications identitaires et les processus relationnels inter-catégoriels entre les Noirs et les Blancs, entre les Africains et les Européens sur les migrants subsahariens en Bourgogne. Nous proposons de comprendre les migrations en tant que processus à partir de la prise en compte de deux éléments : a) la temporalité du processus et b) l’espace dans lequel les différentes phases de migration prennent place. Théoriquement, nous prenons appui sur deux courants majeurs : celui de la métathéorie de l’identité sociale, enrichi du modèle des partitions sociales et celui du courant de l’acculturation. Méthodologiquement, nous avons établi un programme mixte : d’une part, le recours à des questionnaires quantitatifs nous ont permis de mettre en exergue les mécanismes de fonctionnement psychologique sous-jacent, aux relations entre les Blancs et les Noirs, les Autochtones et les Migrants de notre échantillon. Nous avons aussi réalisé des entretiens qui, par les contenus et les exemples de type qualitatif qu’ils apportent, ont enrichi et particularisé les processus repérés. Les résultats permettent de considérer le processus migratoire, comme un phénomène multiple, variable et multidirectionnel, sur deux axes : le premier géographique (rentrer au pays, migrer vers un pays tiers, rester au pays d’accueil actuel, …) et le deuxième temporel (maintenant, dans x temps, après, un jour, jamais…). Dans la discussion a) nous approfondissons les notions de famille et de solidarité africaine, b) nous questionnons l’écart entre le plan réel et le plan idéal en nuançant la frontière entre ces deux plans et c) nous interrogeons le poids des .appartenances multiples associées aux catégorisations pouvant créer un effet de « double peine ». / The aim of this research is to update the identity changes and inter-categorical relational processes between Blacks and Whites, between Africans and Europeans on African migrants in Burgundy. We propose to understand migration as a process considering two elements: a) the temporality of the process and b) the space in which the various stages of migration take place. Our theoretical background is based on two major currents. The first one is the meta-theory of social identity, completed by the model of social partitions. The second one concerns some achievements of acculturation studies. A twofold methodology was used: firstly, the use of quantitative questionnaires, including the RepMut tool (diagnostic tool of inter-categorical relations) allowed us to highlight the underlying relations of psychological functioning mechanisms between Whites and Blacks, Natives and Migrants in our sample. Also, Interviews were carried out in order to complement and particularize the identified process with qualitative data and examples. The results allow us to consider the migration process as a multiple, variable and multidirectional phenomenon, on two axes: the geographic axis (return to the home country; migrate to a third country, or remain in the host country) and the time axis (now, in x time, after, one day, never). In the discussion a) The notions of family and African solidarity are further developed, b) the difference between the real and ideal plan are questioned in order to qualify the border between these two plans and c) the weight of multiple affiliations associated with multiple categorizations which can create an effect of "double jeopardy" are examined. / Esta investigación busca actualizar los cambios de identidad y los procesos de relación intergrupales entre Negros y Blancos, entre Africanos y Europeos acerca de los Migrantes de Africa sub-sahariana en Borgoña. Proponemos entender la migración como un proceso, a partir de la consideración de dos elementos: a) la temporalidad del proceso, y b) el espacio en el que las diversas etapas de la migración se llevan a cabo. Teóricamente, nuestra reflexión se basa en dos corrientes principales. La primera es la meta-teoría de la identidad social, modelo enriquecido de la teoría de particiones sociales. La segunda se refiere a los avances de la aculturación. Metodológicamente, hemos establecido un programa mixto: en primer lugar, el uso de cuestionarios cuantitativos, incluyendo el instrumento RepMut (herramienta de diagnóstico de las relaciones entre categorías) el cual nos ha permitido resaltar los mecanismos de funcionamiento psicológico subyacente a las relaciones entre Blancos y Negros, entre Autóctonos y Migrantes en nuestra muestra. Igualmente, se utilizaron una serie de entrevistas semiestructuradas que, gracias a su contenido y ejemplos, nos han permitido enriquecer y particularizar el proceso identificado. Los resultados permiten considerar el proceso de migración como un fenómeno múltiple, variable y multidireccional, en dos ejes: el primero geográfico (regresar al país de origen, migrar a un tercer país, permanecer en el país de acogida actual) el segundo temporal (ahora, en x tiempo, después de…, un día, nunca). En la discusión a) profundizamos los conceptos de familia y la solidaridad africana, b) interrogamos la diferencia entre el plano real y el plano ideal, matizando la frontera entre estos dos planos y c) cuestionamos el peso de múltiples afiliaciones asociadas con múltiples categorizaciones que puede crear un efecto de "doble pena".
|
18 |
L'université et le développement : analyse de deux institutions universitaires d'Afrique noire à la lumière du concept de développement : l'Université nationale du Rwanda et l'Université de Dar-es-Salaam en TanzanieBugingo, Emmanuel. 25 April 2018 (has links)
Les universités du monde entier vivent un malaise profond. Dans les pays du Tiers-Monde, les problèmes à son égard, s'accumulent et les solutions restent fragiles. En Afrique, l'institution universitaire ne parvient pas à surmonter les traumatismes de la colonisation. Dans l'ère du développement, la réalité éducationnelle et la fonction universitaire paraissent engluées dans des mécanismes très complexes. Comment cela est-il possible? Existe-t-il une corrélation entre tous ces éléments? Afin d'apporter des éléments de discussion à ces interrogations, il est fait ici une étude, non exhaustive certes, des traits fondamentaux qui exerceraient une influence considérable sur la fonction universitaire. En effet, nous pensons que l'institution universitaire est étroitement liée à l'idée que l'on se fait du développement de la société en général. Corollairement, nous émettons l'hypothèse qu'une théorie de développement, qu'une société choisit de privilégier, influe nécessairement sur les finalités, les objectifs de l'université et les attitudes que l'on développe à son endroit. En guise d'illustration de cette assertion, nous tentons dans ce travail, une analyse de deux universités d'Afrique Noire, au Rwanda et en Tanzanie, au niveau des programmes, de la recherche et des principes qui guident l'accessibilité à ce niveau d'enseignement. Pour ce faire, nous nous proposons d'adopter une démarche à double volet. D'une part, nous allons analyser une intense documentation: ouvrages généraux, documents officiels et inédits au sujet des deux universités. Dans un deuxième temps, nous allons compléter cette approche par des interviews auprès de cinq personnalités qui ont eu à s'impliquer dans le développement des deux universités en question. Notre but final est d'essayer de dégager une explication cohérente des relations entre l'Université et les conceptions de développement en Afrique, au Rwanda et en Tanzanie. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
|
19 |
Étude des investissements directs étrangers sud-africains et chinois en Afrique : les préférences politiques et les implications idéologiquesGaudreault, Francis 19 April 2018 (has links)
L'exemple de réussite économique des pays émergents fait de plus en plus d'envieux en Afrique. La croissance des investissements des pays émergents en Afrique est maintenant au centre de la politique économique internationale et deux pays sont grandement actifs en Afrique : l'Afrique du Sud et la Chine. L'objectif de ce mémoire est d'expliquer l'action politique et économique sud-africaine et chinoise en Afrique et d'identifier les déterminants politiques qui influencent les choix de destination de ces investissements. Les résultats révèlent que les investissements directs étrangers des corporations multinationales sud-africaines et chinoises en Afrique subsaharienne sont dirigés de préférence vers les pays ayant un régime politique autocratique en 2009 et 2010. Les résultats révèlent également que l'Afrique du Sud et la Chine ne prennent pas en considération lors de leurs investissements en Afrique subsaharienne le respect des droits humains. Finalement, nos résultats nous laissent croire que les deux pays émergents à l'étude, la Chine et l'Afrique du Sud, défient l'approche traditionnelle qui met habituellement de l'avant la bonne gouvernance démocratique et le respect des droits humains lors du choix des pays récipiendaires. L'action de ces deux pays émergents semble ainsi montrer un changement de paradigme à propos du développement économique.
|
20 |
Évaluation de l'implantation de l'approche par compétences dans la formation professionnelle en Afrique sub-saharienne : cas de la Côte d'IvoirePalé, Éri Brigitte 25 July 2018 (has links)
La mise en oeuvre des changements éducatifs et particulièrement l’adoption de l’approche par compétences (APC) en Afrique Sub-Saharienne se réalise non sans difficulté. À quoi sont liées les difficultés constatées lors de l’implantation de l’APC en Afrique Sub-Saharienne? À la pertinence de l’APC au regard des besoins des pays concernés? À sa conception et à sa planification? Ou encore à son opérationnalisation et aux mécanismes de régulation mis en place? La présente étude s’intéresse à l’implantation de l’APC dans la formation professionnelle en Côte d’Ivoire. Son objectif principal consiste à analyser ces éléments à travers la perception des acteurs du système de formation professionnelle. Les objectifs spécifiques sont notamment d’analyser la pertinence de l’APC par rapport aux enjeux de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire; d’analyser la conception et la planification de la réforme selon l’APC; d’analyser l’opérationnalisation de la réforme et enfin d’analyser les mécanismes de régulation de l’APC en vue de proposer des améliorations. Cette étude permet de documenter la perception des acteurs du système de formation professionnelle sur l’implantation de l’APC. Soutenue par une recension des écrits sur l’implantation de l’APC en Afrique Sub-Saharienne, sur les changements organisationnels et planifiés en éducation, l’étude a mené à des réflexions sur les changements en éducation. Celles-ci s’appuient sur la théorie de l’adaptation mutuelle de Berman et McLaughlin (1977, cités par Savoie-Zajc, 1993) et sur celle du développement organisationnel. Ces théories ont permis de discuter les résultats. Cette recherche qualitative est de type évaluatif, la collecte des données a été effectuée à l’aide d’un guide d’entrevue. Les participants sont les représentants du monde professionnel (Coordonnateurs privés de branches professionnelles), les représentants du monde de la formation (Directeurs centraux, Inspecteurs de spécialité, Chef d’établissements, Coordonateurs publics de branches professionnelles, Enseignants) et les représentants des élèves (Représentants de conseil de gestion des établissements). Vingt-trois entrevues semi-dirigées ont été réalisées. Les participants font partie des acteurs stratégiques et des acteurs opérationnels de la réforme. Le modèle de l’analyse de l’implantation de Love (2004) constitue la base méthodologique de cette étude. Il a servi pour l’élaboration du guide d’entrevue et de cadre d’analyse des résultats. Il comprend quatre dimensions : l’analyse des besoins et de la faisabilité de l’APC dans la formation; la conception et la planification de l’APC; l’opérationnalisation de l’APC et, l’amélioration de l’APC. Le logiciel QDA-Miner a servi pour codifier et regrouper les résultats en catégories sur la base d’une analyse de contenu. Ils sont présentés en quatre points suivant le cadre d’analyse de l’implantation de Love (2004). Sur la pertinence de l’APC en réponse aux enjeux de la formation professionnelle, les résultats montrent, une adéquation de l’APC pour répondre aux enjeux du système économique, par la mise à disposition d’une main-d’oeuvre qualifiée. Cette pertinence s’observe aussi selon les répondants par sa contribution à l’employabilité des jeunes et à leur insertion dans le tissu social. Cette pertinence se situe également au niveau des démarches et des possibilités que cette approche offre pour la restructuration du système de formation. Sur les volets de la planification et de la conception de la réforme, les résultats révèlent deux aspects principaux. Le premier montre que le choix de l’APC par les autorités ivoiriennes est issu des recommandations internationales pour la normalisation des systèmes éducatifs et par les insuffisances du système de formation professionnelle. Le second révèle selon les répondants les ressources prévues sur les plans humain, organisationnel et matériel, technique, financier et institutionnel sont en lien avec les exigences de l’APC. L’opérationnalisation de la réforme met en évidence selon les participants, des points positifs qui soutiennent l’implantation de l’APC sur les plans humains, organisationnels et matériels, techniques, institutionnels et financiers et révèle aussi des points négatifs sur ces mêmes aspects. Les résultats de cette dimension montrent qu’il existe un risque d’échec de l’implantation. Les résultats relatifs à l’amélioration du programme révèlent les mécanismes de régulation de la réforme notamment les organes de pilotage, les organes opérationnels et les procédures mises en place pour soutenir l’implantation. Ces organes de régulation existent, mais leur fonctionnement reste difficile à cause des problèmes institutionnels et financiers. Ces résultats présentent également les recommandations des répondants sur les aspects humain, organisationnel et matériel, financier, technique et institutionnel, pour améliorer l’implantation de l’APC.
|
Page generated in 0.0664 seconds