171 |
Les mécanismes de l’inhibition spatiale et non spatialeOuerfelli-Éthier, Julie 04 1900 (has links)
Bien que l’inhibition soit souvent considérée comme un concept uniforme, les habiletés d’inhibition se divisent en plusieurs types : l’inhibition spatiale et l’inhibition de réponse. L’inhibition spatiale réfère à l’atténuation de l’interférence de localisations contenant des stimuli saillants et non pertinents. Par exemple, l’inhibition spatiale guide la recherche visuelle de sorte à limiter la visite répétée de localisations déjà explorées. À l’opposé, l’inhibition de réponse est un processus de type moteur et permet l’adaptation du comportement à un contexte changeant lorsqu’un mouvement doit être altéré ou arrêté. Bien qu’il soit admis que les habiletés d’inhibition se subdivisent en plusieurs types, tel que l’inhibition spatiale et l’inhibition de réponse, les différents mécanismes les sous-tendant demeurent mal compris et sous explorés. L’objectif principal de la présente thèse était d’explorer les mécanismes communs et différents de l’inhibition spatiale et l’inhibition de réponse. Particulièrement, les mécanismes de suppression et de facilitation lors de la sélection de la cible furent décrits pour l’inhibition spatiale. De même, la perturbation des habiletés de l’inhibition spatiale et la préservation relative des habiletés d’inhibition de réponse à la suite à de lésions du cortex pariétal postérieur dorsal furent exemplifiées. Finalement, les apports spécifiques du cortex pariétal postérieur dorsal pour l’inhibition spatiale et l’inhibition de réponse furent définis. / While inhibition is often considered a uniform concept, inhibition abilities can be divided in many types: spatial inhibition and response inhibition. Spatial inhibition refers to the attenuation of the interference from locations containing salient and non-pertinent stimuli. For example, spatial inhibition guides visual search to limit the repeated visit of already explored locations. In contrast, response inhibition is motor-based and allows the adaptability of behaviour in a changing context when a movement must be prevented or altered. Although it is widely accepted that inhibition abilities can be divided in many types, such as spatial or response inhibition, the different mechanisms underlying them remain poorly understood and under-explored. The main aim of the present thesis was to explore the common and different mechanisms of spatial and response inhibition. Precisely, the mechanisms of suppression and enhancement during target selection were described during spatial inhibition. The alteration of spatial inhibition processes and the relative preservation of response inhibition abilities in patients with dorsal posterior parietal cortex lesions were also underlined. Finally, the specific contributions of the dorsal posterior parietal cortex for spatial and response inhibition were defined.
|
172 |
Contrat psychologique d'équipes : reconceptualisation, antécédents et conséquencesAqerrout, Madiha 04 1900 (has links)
Le contrat psychologique s’impose comme le cadre d’analyse le plus approprié à l’étude des relations d’emploi et à la compréhension des comportements et attitudes des employés (Guerrero, 2005; D. Rousseau, 1990). L’examen du contrat psychologique s’est principalement concentré sur les perceptions individuelles des employés aux obligations mutuelles qui les lient avec l’organisation. Avec le recours grandissant aux équipes de travail, la conception traditionnelle du contrat psychologique s’avère limitée à l’examen des nouvelles relations qui lient les équipes de travail, en tant qu’entités, à l’organisation (Gibbard et al., 2017; Laulié & Tekleab, 2016; Marks, 2001). L’étude du contrat psychologique d’équipes, davantage soulignée dans la littérature, n’a pourtant reçu qu’une faible attention (Gibbard et al., 2017). Axée sur les équipes de travail et le rôle critique que le contrat psychologique d’équipes peut jouer dans l’efficacité des équipes, cette thèse a pour principal objectif d’étendre la portée d’étude du contrat psychologique et ce, en proposant une reconceptualisation du contrat psychologique au niveau groupal. Plus spécifiquement, nous proposons que les membres d’équipes, sur la base de leur interaction et interdépendance continue et de leurs expériences collectives à l’environnement du travail, peuvent développer des perceptions communes aux termes et obligations d’échange impliquant leurs équipes, en tant qu’entités, et leur organisation. Afin de participer à l’avancement des connaissances dans ce domaine, nous avons adopté une recherche articulée en trois articles qui se sont basés sur des données transversales recueillies en milieu organisationnel dans le cadre d’une recherche dirigée par les professeurs Vincent Rousseau (professeur à l’Université de Montréal) et Caroline Aubé (professeure à HEC Montréal).
Le premier article propose une reconceptualisation du contrat psychologique au niveau de l’équipe et donne lieu à l’élaboration d’une échelle de mesure du contrat psychologique d’équipes dotée de propriétés psychométriques fort acceptables. Les résultats de cette recherche, basée sur deux échantillons (comptant 526 participants et 506 participants), montrent que les membres d’équipes peuvent avoir des perceptions collectives et communes des obligations réciproques de leurs équipes et organisation. Par ailleurs, les résultats révèlent que le contrat psychologique d’équipes consiste en deux dimensions, à savoir le contrat relationnel d’équipes et le contrat transactionnel d’équipes. Les deux autres articles (articles 2 et 3) se penchent, quant à eux, sur la composante relationnelle du contrat psychologique d’équipes.
Plus précisément, le deuxième article consiste à explorer les antécédents du contrat psychologique d’équipes. Nous nous intéressons, particulièrement, à l’effet que la supervision abusive, comme forme de leadership destructif, pourrait avoir sur le contrat psychologique relationnel d’équipes en considérant le rôle médiateur de l’habilitation d’équipes et l’effet modérateur du style d’attachement de l’équipe (anxiété/évitement). Les résultats de cette recherche, réalisée auprès de 135 équipes (représentant 514 participants), indiquent que la supervision abusive peut affecter négativement le contrat psychologique relationnel d’équipes en réduisant l’habilitation d’équipes. La force de la relation entre la supervision abusive et l’habilitation d’équipes diminue lorsque l’équipe est davantage orientée vers un attachement d’anxiété et augmente lorsque l’équipe affiche un niveau élevé d’attachement d’évitement.
Le troisième article porte sur les conséquences du contrat psychologique relationnel d’équipes. Cette recherche propose un modèle théorique qui cherche à vérifier le rôle que le contrat psychologique relationnel d’équipes peut avoir sur l’adoption de comportements d’autogestion par les membres de l’équipe. Ce modèle tient en compte le rôle médiateur des affects d’équipes positifs ainsi que le rôle modérateur de l’interdépendance au travail au regard de la relation entre les affects d’équipes positifs et les comportements d’autogestion d’équipes. En recourant aux mêmes données du deuxième article, les résultats de cette étude ont permis d’appuyer le rôle médiateur des affects d’équipes positifs et montrent, également, que la force de la relation entre les affects d’équipes positifs et les comportements d’autogestion d’équipes augmente lorsque les tâches d’équipes requièrent un niveau élevé d’interdépendance entre les membres d’équipes.
De façon générale, les résultats des trois recherches offrent un soutien empirique aux hypothèses proposées. Les résultats soulignent, par ailleurs, l’importance de considérer les contrats psychologiques d’équipes dans la gestion des équipes de travail. En outre, les résultats de cette thèse corroborent l’importance de prêter attention aux facteurs organisationnels et individuels susceptibles d’influencer les types de contrats psychologiques d’équipes et ainsi les affects et comportements qui en découlent. / Psychological contract stands out as the most appropriate analytical framework for the study of employment relationships and for the comprehension of employees’ attitudes and behaviors (Guerrero, 2005; D. Rousseau, 1990). The study of psychological contract has basically focused on employees’ individual perceptions regarding employees-organization mutual obligations. With the growing use of teams, the traditional conception of psychological contract seems to be inadequate to examining contemporary relationships that bind teams, as entities, to their organization (Gibbard et al., 2017; Laulié & Tekleab, 2016; Marks, 2001). Although the study of team psychological contract is increasingly highlighted in the literature, this concept has received little attention in the literature on the psychological contract (Gibbard et al., 2017). Considering the significant role that the team psychological contract can play in the effectiveness of teams, the main object of this thesis consists in extending the study of the psychological contract to the team level. Essentially, we suggest that team members, based on their regular interaction and interdependence and on their common experience to the work environment, may develop similar perceptions regarding terms and obligations between their team, as an entity, and their organization. In order to participate to the advancement of knowledge in this field, we adopted research articulated in three articles based on cross-sectional data collected in an organizational setting as part of research directed by professors Vincent Rousseau (professor at University of Montreal) and Caroline Aubé (professor at HEC Montreal).
The first article proposes a reconceptualization of psychological contract at the team level and leads to the development of a scale for measuring team psychological contract with very acceptable psychometric properties. The finding of this study, based on two samples (counting 526 and 506 participants), show that teams may develop collective perceptions about their team-organization reciprocal obligations. Moreover, the results reveal that team psychological contract consists of two dimensions, namely relational team contract and transactional team contract. The other two articles (articles 2 and 3) focus on the relational component of team psychological contract.
Specifically, the second article consists of exploring the antecedents of relational team psychological contract. We are, particularly, interested in the effect of abusive supervision, as a destructive form of leadership, might have on members’ relational team contract by considering the mediating role of team empowerment and the moderating effect of team attachment style (anxiety / avoidance). Based on a sample of 134 teams (representing 514 participants), the results of this study indicate that abusive supervision can negatively affect relational team psychological contract by lessening team empowerment. Abusive supervision effect on team empowerment decreases when team members have more attachment anxiety and increases when team members display more attachment avoidance.
The third article addresses relational team psychological contract consequences. This study proposes a theoretical model that aims to examine the role that relational team psychological contract may play on the adoption of team members to self-managing behaviors. This model takes into consideration the mediating role of team positive affective tone and the moderating effect of task interdependence on the relationship between positive team affective tone and team self-managing behaviors. Using the same sample adopted in the second article, this study findings support the mediating effect of team positive affective tone and indicate that the effect of team positive affective tone increases when team task requires a high level of interdependence between team members.
Overall, the results provide an empirical support to the three studies hypotheses. Moreover, the results highlight the need of considering team psychological contract in managing teams. The results, finally, stress the importance of exploring the factors that may influence team psychological contract types and thus the resulting behaviors.
|
173 |
Le dispositif intégré DNL en français/cours de FOS et de FOU dans les FUF bi-plurilingues pour la réussite des étudiants allophones / A framework integrating non-linguistic subject(s) (DNL) in French and French for Specific Purposes (FSP)/French for Academic Purposes (FAP) courses in bi-multilingual French-language University Courses for success of allophone studentsBordo, Widiane 27 June 2016 (has links)
La mondialisation économique et l'internationalisation des échanges ont engendré l'ouverture des frontières et la mobilité professionnelle. Par conséquent, de nouveaux besoins communicatifs émergent. En effet, les institutions, les organismes, les administrations et les entreprises recrutent, aujourd'hui, des professionnels capables de communiquer en plusieurs langues lors de leurs activités professionnelles. Pour répondre à cette demande, des établissements scolaires et universitaires ont mis en œuvre des dispositifs d'enseignement bi-plurilingue. La présente thèse s'intéresse aux Filières Universitaires Francophones (FUF) bi-plurilingues, et a pour objectif d'analyser le dispositif Discipline(s) Non Linguistique(s) (DNL)/cours de français, censé garantir la réussite universitaire et professionnelle des étudiants allophones. Ainsi, nous avons mené une enquête de terrain au sein d'une FUF d'économie en Egypte pour y étudier les pratiques linguistiques et didactiques. Notre recherche montre que l'intégration d'un cours de Français sur Objectif Universitaire (FOU) et de Français sur Objectif Spécifique (FOS) dans le programme de formation des FUF vise la réussite des étudiants. Par ailleurs, les résultats de notre investigation nous ont conduite à élaborer différents outils permettant aux enseignants de français d'élaborer plus facilement des cours de FOS/FOU. Il s'agit précisément de la conception d'un référentiel de compétences langagières, d'un programme de formation de FOS/FOU et d'activités pédagogiques. / The economic globalization and internationalization of exchanges led to the opening of borders and professional mobility. As a result, new communication needs are emerging. Indeed, institutions, organizations, administrations and enterprises are nowadays recruiting professionals who can communicate in different languages during their workplace activities. To meet this demand, schools and universities have implemented bi-multilingual teaching. This thesis focuses on bi-multilingual French-language University Courses (FUF) and aims to analyze the framework including non-linguistic subject(s) (DNL) in French and French courses, which is intended to ensure the academic and professional success of allophone students. Thus, we conducted a field survey within the Economics courses of a FUF in Egypt so as to study the linguistic and teaching practices. Our research shows that the integration of French for Specific Purposes (FSP) and French for Academic Purposes (FAP) courses in the FUF’s academic program aims at student achievement. Furthermore, the results of our investigation led us to develop different tools which will enable French teachers to create FSP/FAP courses more easily. More specifically, it is the construction of a competency framework, the design of a training program and educational activities.
|
174 |
Etude du contrôle postural chez l'homme : analyse des facteurs neurophysiologiques, biomécaniques et cognitifs, impliqués dans les 500 premières millisecondes d'une chute / The descent phase of falls : neuromuscular, mechanical and cognitive factors in the first five hundred milliseconds of a fallLe Goïc, Maëva 22 November 2013 (has links)
La chute chez les seniors constitue un problème de santé publique. Citée comme la seconde cause de décès accidentel dans le monde, elle concerne un tiers des Français de plus de 65 ans. Les séquelles physiques et fonctionnelles qui en résultent, les conséquences psychosociales nuisibles pour la qualité de la vie, la perte d’autonomie et son coût de prise en charge justifient l’attention qui lui est actuellement portée. Du point de vue du chercheur, les interprétations sous-jacentes à la surexposition des personnes âgées au risque de chute restent controversées, notamment parce que la compréhension de la coordination dynamique corporelle et de l’implication corticale lors du contrôle de l’équilibre est encore limitée. L’étude de la chute et des mécanismes qui y conduisent présente donc un double intérêt, fondamental et sociétal. Une chute survient si deux conditions sont réunies. La première est la perte initiale de l’équilibre, un ‘pré-requis’ qui peut toucher la population entière dans son quotidien. La seconde est un échec des mécanismes de rééquilibration, c’est à dire de la stratégie de réponse mise en œuvre pour compenser la déstabilisation : comment s’opère la sélection d’une stratégie de rattrapage, à partir de quelle appréciation du contexte et des informations sensorielles disponibles est-elle choisie ? qu’est ce qui assure son opérationnalité et garantit le rattrapage ou signe au contraire son échec ?...Pour répondre à ces questions, nous nous sommes donc intéressés à ce moment critique où il est encore possible de modifier l’issue finale par des ajustements posturaux et des actions motrices rapides et adéquats chez une population de jeunes adultes. La première étude est une analyse globale de la phase précoce d’une chute -abrégée par un harnais- (soit quelques centaines de millisecondes après la perturbation), afin d’évaluer la capacité du sujet à réagir à une perturbation imprévue et de développer des stratégies garantissant une protection efficace. Cette première étape se propose d’identifier les indicateurs discriminants et prédictifs d’une chute et d’un rattrapage au niveau neurophysiologique et biomécanique. Cette étude a également permis de mettre en évidence la présence d’un délai temporel incompressible appelé « phase passive », source de contraintes spatio-temporelles à l’expression complète d’une réponse posturale adaptée. Dans la seconde étude, de modélisation, nous avons élaboré un modèle mécanique personnalisé, construit à partir de radiographies tridimensionnelles non invasives du corps entier. Cette modélisation nous a permis d’analyser la contribution relative de propriétés biomécaniques passives et des synergies musculaires actives en jeu pendant les perturbations récupérables de l’équilibre ou non en comparant les résultats expérimentaux (‘réels’) obtenus à l’aide d’un dispositif asservi pour provoquer des chutes de plain-pied et la réponse théorique prédite (‘simulée’) à l’aide du modèle. Les résultats obtenus permettent de confirmer que le comportement du corps est en phase précoce-dicté par ses propriétés mécaniques, et peut être assimilé à un modèle simplifié. Après avoir mis en évidence l’existence d’une phase inertielle d’une durée équivalente à la moitié du temps disponible avant l’impact, notre questionnement s’est orienté vers le traitement de l’information en-cours lors de cette phase afin d’évaluer la contribution corticale alors que la réponse posturale évolue. La troisième étude consiste principalement à appréhender la charge cognitive impliquée dans le contrôle sensori-moteur, en particulier lors d’une chute, à l’aide du paradigme de double-tâche. En conclusion, à travers une approche pluridisciplinaire, les résultats obtenus dans cette thèse permettent d’émettre des recommandations intéressantes pour une prévention et une rééducation adaptée dans le but de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes âgées. / A better understanding of what happens during an unintentional fall is relevant in preventing their occurrence. A fall is due to a failure of compensatory reactions to recover from postural perturbations during the descent phase which starts at the subject loss of balance point and lasts no more than 700-1000milliseconds [Hsiao, 1998]. The aim of the first study was to compare the biomechanical and muscular behavior during the pre-impact phase during non-recoverable falls and successful recovery trials. The experimental study aimed to evaluate the subject’s ability to distinguish in the first 500 milliseconds following the onset of perturbation a low-threatening perturbation from a high challenging one and can then predict the scenario that will more likely lead to a fall using specific motor strategies. In such a challenging task, we hypothesized that the constraints imposed by the biomechanical properties ultimately determine the ability to trigger efficient muscle activities. Full body 3D kinematics and associated muscle activities were collected in 30 young healthy subjects during fast and slow unpredictable multidirectional support-surface translations. 40 cm support-surface translations were used to evoke the balancing reactions (0,35 vs 0,9 m/s during resp. 1000 vs 500 millisecond The perturbation velocities were selected so that successful recovery should occur in milder trials whereas fast trials were sufficiently challenging to trigger non-recoverable falls. Analyses focused on the spatial and temporal characteristics of the Centre of Mass, angle variations, recovery step characteristics, and EMG activities (onset latencies and amplitudes) across each trial and muscle. Moreover, a 17-segment numerical and personalized model was created, based on stereoradiographic head to feet X-ray images followed by 3D-reconstruction methods to assess subject-specific geometry and inertial parameters. The outputs resulting from simulated falls allowed us to discard the contributions of the passive (inertia-induced) versus the active mechanisms (feedback-controlled and time-delayed neuromuscular components) of the response. The first outcome of that study was that the fall could be divided in distinct phases. For about 200 milliseconds following the onset of platform translation, the head remained stable in space. Similarly, the comparison with the simulated data supported that the CoM displacement matched the subject-dependant mechanical model. During a second phase of the fall, despite the fact that automated muscle postural synergies started at 80 milliseconds after perturbation onset, the trajectory of the body appeared to be exclusively dictated by its biomechanical properties. Later, muscle activities influenced the body trajectories, which consequently differed on a trial-to-trial basis. The simulation was in good agreement with the experimental results. The specificity of the postural response resulting in a strategy chosen to avoid a fall thus appeared in a late-phase, which can be explained because during a fall, the subjects had to prepare to the impact on the basis of sensory information that were not redundant but available in a sequential order: proprioceptive information appearing first while vestibular and visual information continued to signal a stabilized head in space. The sole proprioceptive information would be insufficient to trigger rapid and appropriate postural response. Moreover, in accordance with our results suggesting the importance of the late-phase and on-line controlled responses, a long inertial passive phase in the fast trials does not allow a large spatiotemporal window for compensatory reactions to occur. These could not only depend on the previously described automated postural synergies because the time constraints imposed by biomechanics permit in principle volitional motricity to play an important role very early in the fall. (...)
|
175 |
Modulation corticale de la locomotion / Cortical modulation of locomotionTard, Céline 10 December 2015 (has links)
Les patients atteints de maladie de Parkinson présentent des troubles de la marche, parfois paroxystiques, pouvant être aggravés ou améliorés par les stimuli environnementaux. L'attention portée, soit aux stimuli extérieurs, soit à la marche, pourrait ainsi moduler la locomotion.L’objectif principal était donc de mieux caractériser la manière dont les stimuli environnementaux modulent par le biais de réseaux attentionnels la locomotion. Ceci a été étudié chez les sujets sains puis chez les patients parkinsoniens, avec ou sans enrayage cinétique.Nous avons d'abord défini précisément les déficits attentionnels des patients, avec ou sans troubles de la marche. Ils présentaient respectivement des difficultés en flexibilité mentale et plus particulièrement en attention divisée.Nous avons ensuite exploré l'interaction attention-locomotion grâce à l'étude de la préparation motrice. Ainsi, nous avons pu démontrer que les ajustements posturaux anticipés étaient un marqueur sensible de l’attention. Chez les patients, ils pouvaient témoigner d’une altération de l'interaction attention-programmation motrice.L'étude des régions cérébrales activées lors de la locomotion visuo-guidée chez ces patients a permis de confirmer l'implication de structures corticales attentionnelles. Un déséquilibre d’activation au sein du réseau pariéto-prémoteur (nécessaire à la modulation de l'action motrice en fonction des stimuli externes) était présent.Enfin, nous avons essayé de modifier l'excitabilité du cortex prémoteur via des techniques de stimulation magnétique transcrânienne répétitive afin de moduler la locomotion visuo-guidée. / Patients with Parkinson 's disease present gait impairments, sometimes sudden and unexpected, either improved or deteriorated with environmental stimuli. Attention focalization, either on external stimuli or on gait, could then modulate locomotion.The main objective was to better characterize how environmental stimuli would modulate locomotion, via attentional networks, in healthy subjects and in parkinsonian patients, with or without freezing of gait.At first, we precisely defined the attentional deficits in patients, with or without gait impairment. They showed altered performance respectively in mental flexibility and in divided attention.Then, we explored the attention-locomotion interaction by studying motor preparation. So, we highlighted that anticipatory postural adjustments were a sensitive marker of attention. In patients, they evidenced an alteration of the attention-motor program interaction.Studying the brain activation during the visuo-driven locomotion in these patients confirmed the involvement of cortical attentional regions. We observed an imbalance inside the parieto-premotor network (useful to modulate motor action according external stimuli)Finally, we tried to change the excitability of the premotor cortex with transcranial magnetic stimulation to modulate visuo-driven locomotion.
|
Page generated in 0.0464 seconds