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Proféractions ! : poésie en action à Paris (1946-1969) / Proféractions ! : poetry in action (Paris, 1946-1969)

De Simone, Cristina 29 June 2016 (has links)
Cette étude propose une histoire des pratiques qui, à Paris, entre 1946 et 1969, ont lié poésie et performance et fait de la profération leur champ d’investigation principal. À partir de l’observation des manifestations publiques d’Antonin Artaud en 1946-47, de l’irruption en ces mêmes années du mouvement lettriste à Saint-Germain-des-Prés, de l’arrivée de la Beat Generation à la fin des années 1950, et des différents événements organisés par Jean-Jacques Lebel, Jean-Clarence Lambert et Henri Chopin durant les années 1960, cette thèse analyse les pratiques qui ont agité le champ artistique durant deux décennies et préparé l’imaginaire et le terrain revendicatif de Mai 68.En reprenant le flambeau des avant-gardes du début du XXe siècle, ces expériences, traversées par le faisceau de problématiques et de propositions ouvert par Artaud après guerre, aspirent à une poésie définie comme action et cherchent à relier art, vie et politique à travers une seule et même forme d’engagement. Ouvrant plusieurs chantiers qui prennent appui sur autant de refus : celui du livre, celui du spectacle, celui du langage comme propagande politique et publicitaire, elles placent l’ « engagement physique » du poète, à la fois auteur et performeur, au centre de leurs préoccupations et mettent en place un vaste champ d’expérimentations, notamment à travers l’utilisation du magnétophone qui marque la naissance de la « poésie sonore », avec les cut-ups de Brion Gysin et William S. Burroughs, les audiopoèmes de Henri Chopin, les mégapneumes de Gil J Wolman, les crirythmes de François Dufrêne, les poèmes-partitions de Bernard Heidsieck.En retraçant les trajectoires mais aussi leur croisement et en analysant les prises de position et les différentes stratégies, ce travail observe et questionne l’émergence et l’évolution de la figure du « poète-performeur », son savoir-faire scénique et ses aspirations ; il s’attache à des pratiques – encore méconnues (voire évincées) du domaine des Études théâtrales – qui continuent à irriguer de leur inventivité la scène performative et théâtrale d’aujourd’hui. / This study examines the history of practices in Paris between 1946 and 1969 that brought poetry and performance together and made proféraction their main field of investigation. Beginning with observations on the public performances of Antonin Artaud in 1946-47, and the sudden appearance in those same years of the Lettrist movement, continuing with the arrival of the Beat Generation at the end of the 1950’s, followed by the various events organised by Jean-Jacques Lebel, Jean-Clarence Lambert and Henri Chopin in the 1960’s, this work analyses practices that stirred the world of the arts over two decades and influenced the collective imagination, sowing the seeds of the social activism of May 68.By taking up the torch of early 20th Century avant-gardistes, these endeavours, illumined by the array of questions and proposals that Artaud ignited after the war, sought to create poetry as action and to link art, life and politics in a single form of engagement.Work went forward in several fields, often based on rejection of the conventional: in regard to books, to performing arts, to language as a tool for propaganda and advertising. The “physical engagement” of the poet, both author and performer, became the centre of their preoccupations and created a wide open space for experimentation, in particular: through the use of the tape recorder, bringing about “sound poetry”, with Brion Gysin’s and William S. Burroughs’ cut-ups; Henri Chopin’s audiopoèmes; the mégapneumes of Gil J Wolman; the crirythmes of François Dufrêne; and Bernard Heidsieck’s poèmes-partitions.By marking out the different trajectories and the points where they intersect, by analysing the statements and positions and different strategies, this work observes and questions the emergence and evolution of the figure of the “poet-performer”, his theatrical skills and aspirations; it sheds new light on practices – as yet little recognized by (even banished from) the field of Theatre Studies – that continue to provide a source of innovative inspiration to the world of performance and theatre today.
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Le théâtre de la boxe : histoire sociale de la boxe anglaise professionnelle à Paris (et à Londres) (1880-1930) / The boxing theatre : a social history of professional English boxing in Paris (and London) (from 1880 to 1930)

Ville, Sylvain 17 November 2016 (has links)
La boxe anglaise professionnelle apparaît à Paris, au tournant du XXe siècle. Pratique venant d’Angleterre, elle se caractérise dès ses débuts par une forte monétisation et par une mise en spectacle poussée, au point de devenir rapidement l’un des spectacles sportifs les plus visibles de la capitale. Pour autant, peut-on vraiment qualifier cette pratique de « sportive » ? À bien des égards, cette appellation ne s’impose pas. Il semble même qu’il s’en fallu de peu pour que la boxe ne soit pas un « sport ». En effet, l’histoire de la boxe ne saurait se résumer à la transformation progressive, linéaire, incontestée d’un « combat aux poings » en une activité dite « sportive ». Cette histoire est plutôt celle d’une lutte opiniâtre et contingente entre des promoteurs cherchant à mettre en spectacle cette activité et des dirigeants fédéraux s’efforçant de la faire entrer dans la catégorie des « sports ». La perspective retenue permet alors d'étudier ce que recouvre la mise en spectacle de la boxe, étant entendu qu'il s'agit autant de décrire ce processus en lui-même que ses conséquences sur la structuration de l'activité. Et, parallèlement, il s’agit aussi d’examiner comment une instance « fédérale » s'érige et conquiert, plus ou moins difficilement, un pouvoir régulateur. Ce travail montre alors que la forte mise en spectacle de la boxe confère aux « organisateurs » de soirées une position forte dans la lutte pour le contrôle de cette pratique. Pour autant, les dirigeants fédéraux ne sauraient être considérés comme totalement absents. Les relations entre dirigeants fédéraux et organisateurs de spectacles sont même tantôt conflictuelles tantôt collaboratives. Finalement, la boxe apparaît comme une activité doublement codifiée, à la fois par le sport et par le spectacle, sans pour autant que ces codifications ne relèvent de l’action exclusive des dirigeants fédéraux ou d’industriels du spectacle. / English professional boxing made its appearance in Paris in the early nineteen hundreds. Originating from Great Britain, it was characterized, from its beginning, by the great amount of money that was vested in it and also by the incredible amount of matches that were organized. As a result of this, it soon became one of the most visible sports event in the French capital. But can we actually consider this activity as a “sport”? From many regards, this coinage seems unnecessary. It would not have taken much for boxing not to become a sport. The history of boxing cannot, indeed, be summed up as a progressive, linear, actual transformation of a “fist fight” into a sport activity. It is more the history of a hard and uncertain battle between entertainment promoters trying to develop boxing and federal directors who did their best to turn it into a noble sport. The point of view we have decided to adopt has enabled us to study what is behind the concept of organizing a boxing match. For obvious reasons both the process in itself and the consequences it has on the structuring of the activity need to be described. We also need to study simultaneously how a “federal” institution sets itself up as a regulatory authority and conquers power with varying degrees of ease and difficulty. This work demonstrates that the large amount of boxing matches that were set up conferred an important position to the “organizers” of the events in the fight to control this activity. Yet, the federal directors should not be seen as totally absent from the scene. Federal directors and show organizers had ties that could be either conflicting or collaborative. Finally, boxing appears as an activity that rests on a dualistic set of codes based on sports and entertainment. Therefore, these codes do not fall exclusively within the actions of the federal directors nor within the actions of people from the show business.
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Les arts martiaux Shaolin en spectacles vivants : dans Sutra, Chun Yi - The Legend of Kung Fu et Shaolin Warriors - The Legend Continues

Gagné, Sylvain 23 May 2024 (has links)
Cette thèse propose une étude du langage des arts martiaux Shaolin (Shàolín 少林) en spectacles vivants dans trois œuvres des arts de la scène. Deux spectacles sont d'origine chinoise, et se situent sous un paradigme ouvert, dit de spectacles populaires ou grand public, à savoir Chun Yi: The Legend of Kung Fu et Shaolin Warriors: The Legend Continues. Le second paradigme est plus fermé, puisque Sutra est un spectacle de danse contemporaine dont la valeur artistique est reconnue. Sutra a été créé par une équipe sinoeuropéenne, dans la chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui avec des moines du temple Shaolin (Shàolín Sì 少林寺). Nous avons utilisé la théorie de l'anthroposémiotique (Jacques Fontanille et Nicolas Couégnas, 2018) et des méthodes hybrides d'investigation relevant de l'Observation-Analyse du mouvement (OAM de Nicole Harbonnier, 2014), de la sémiotique de la martialité (Mahamadou Lamine Ouédraogo, 2018), des sciences de la culture (Joseph Melançon, 2002) et du Soft Power (Joseph Nye, 1990). Les deux grilles d'analyse que nous avons construites en fonction des différents apports théoriques et méthodologiques, nous ont permis de mettre au jour la structure d'un récit canonique et les moyens de la mise en scène des arts martiaux Shaolin, les usages politiques de ces spectacles et, finalement, les fonctions de la puissance culturelle douce chinoise (PCDC) telle que manifestée dans les trois spectacles du corpus. Les codes culturels de la Chine et de l'Occident se retrouvent en situation de dialogisme interculturel, soit dans la structure même des spectacles ou dans les usages qui en sont faits. Cette fonction dialogique du Kung Fu Shaolin (Shàolín gōngfu 少林功夫 ) dans les arts de la scène s'est manifestée à plusieurs niveaux de lecture et d'analyse des spectacles. Entre autres, nous avons établi que la puissance culturelle douce chinoise participe d'une stratégie de mise en valeur de la culture traditionnelle chinoise via la représentation des valeurs de la culture socialiste avancée, par la culture d'harmonie, par le « rêve chinois », par le « consensus de Pékin » et, finalement, par le socialisme avec des caractéristiques chinoises. La Chine ne valorise pas uniquement les outils traditionnels de la culture Shaolin (Shàolín 少林), elle favorise aussi les innovations culturelles par les coopérations internationales, notamment avec l'Europe. Le spectacle Sutra du corpus en fait foi. Les codes culturels Shaolin (Shàolín 少林) y sont modifiés, restructurés, éclatés dans une explosion (Juri Lotman) de nouveauté et d'ouverture vers l'Autre. Cette conscience dialogique de l'ipséité et de l'altérité dans un produit culturel transgénique fait preuve d'une ouverture commune vers l'Autre et d'une collaboration constructive dans un échange égalitaire. La valeur de prestige mise en place dans les produits culturels chinois rend compte de phénomènes reliés au continu de la tradition ou bien au discontinu de l'explosion d'une nouveauté. Notre regard de spectateur et d'analyste nous a permis de saisir l'ampleur du phénomène de la puissance culturelle douce chinoise dans un discours politique officiel émanant du président Xi, Jinping ou de la politique culturelle chinoise mise en place par Xi, Chinese Culture Going Global, visant à combler le déficit de la soft power chinoise. Ces discours prônent la culture socialiste aux caractéristiques chinoises tant à l'intérieur de la sémiosphère de la Chine qu'à l'extérieur du pays sur la scène internationale, soulignant ainsi son désir d'affirmation de son statut de superpuissance à l'échelle planétaire. L'initiative de la Ceinture et de la Route de la soie et des projets associés contribuent à l'affirmation nationale et au discours de propagande dissimulé dans la structure et les usages des divers produits culturels chinois ou en co-productions avec des artisans de l'Occident. / This thesis proposes a study of the language of Shaolin (Shàolín 少林) martial arts in live performances in three works of the performing arts. Two shows are of Chinese origin and fall under an open paradigm known as popular or mainstream shows, namely Chun Yi: The Legend of Kung Fu and Shaolin Warriors: The Legend Continues. The second paradigm is more closed, since Sutra is a contemporary dance show whose artistic value is recognized. Sutra was created by a Sino-European team, in the choreography of Sidi Larbi Cherkaoui with monks from the Shaolin temple (Shàolín Sì 少林寺). We used the anthroposemiotic theory (Jacques Fontanille and Nicolas Couégnas, 2018) and hybrid methods of investigation relating to the Observation-Analysis of movement (OAM by Nicole Harbonnier, 2014), the semiotics of martiality (Mahamadou Lamine Ouédraogo, 2018), cultural sciences (Joseph Melançon, 2002) and Soft Power (Joseph Nye, 1990). The two analysis grids that we have built according to the different theoretical and methodological contributions, have enabled us to bring to light the structure of a canonical narrative and the means of staging Shaolin (Shàolín 少林) martial arts, aesthetic uses, performance policies and, ultimately, the functions of Chinese Soft Cultural Power (CSCP) as manifested in the three shows in the corpus. The cultural codes of China and the West are therefore found in intercultural dialogism, either in the very structure of performances or in the uses made of them. This dialogical function of Shaolin Kung Fu (Shàolín gōngfu 少林功夫) in the performing arts has been shown to be at several levels of performance reading and analysis. Among other things, we have established that the Chinese soft cultural power participates in a strategy of enhancing traditional Chinese culture through the representation of the values of advanced socialist culture, through the culture of harmony, through the "Chinese dream", by the "Beijing consensus" and, finally, by socialism with Chinese characteristics. China not only values the traditional tools of Shaolin (Shàolín 少林) culture, it also promotes cultural innovations through international cooperation, especially with Europe. The show Sutra of the corpus proves this. Shaolin (Shàolín 少林) cultural codes are modified, restructured, shattered in an explosion (Juri Lotman) of novelty and openness to the Other. This dialogical awareness of ipseity and otherness in a transgenic cultural product demonstrates a common openness to the Other and a constructive collaboration in an egalitarian exchange. The prestige value put in place in Chinese cultural products accounts for phenomena linked to the continuation of tradition or to the discontinuity of the explosion of a novelty. Our gaze as spectator and analyst has allowed us to grasp the extent of the phenomenon of Chinese soft cultural power in an official political discourse emanating from the president Xi, Jinping or from Chinese cultural policy implemented under Xi, as Chinese Culture Going Global, aiming to fill the deficit of Chinese soft power. Those discourses advocate socialist culture with Chinese characteristics both inside the Chinese semiosphere and outside the country on the international stage, thus affirming its desire to assert its status as a superpower. The Belt and Road Initiative and associated projects contribute to national affirmation and the propaganda discourse hidden in the structure and uses of various Chinese cultural products or in co-productions with artisans from the West.
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Des lieux intermédiaires dans un pays en chantier. Nouvelles réponses spatiales aux défis culturels, artistiques et urbains dans la Belgique des années 1970-1980

Svobodova, Karolina 30 March 2021 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie les enjeux et processus de création de lieux intermédiaires (friches culturelles, tiers-lieux) dans le contexte spécifique de la Belgique des années 1970. Dans une situation de revendications sociales, culturelles et artistiques et de luttes urbaines, alors que le pays est en plein chantier institutionnel conséquemment à la première révision de la Constitution, de nouveaux acteurs réclament leur place dans la cité et leur droit à la ville. Les études sur les lieux intermédiaires se multiplient depuis vingt ans en lien avec les enjeux d’aménagement du territoire. L’état de l’art révèle que tandis que les géographes, urbanistes et sociologues investissent des lieux contemporains pour analyser à quelles dynamiques territoriales – et plus spécifiquement urbaines – ils participent, les historiens de l’art et du théâtre rédigent des monographies sur l’invention de ces nouveaux espaces et sur leurs enjeux et effets dans le monde de l’art.En étudiant, à l’aide de fonds d’archives actuellement non traités et de l’histoire orale, trois lieux intermédiaires fondés en Belgique durant les années 1970 – les Halles de Schaerbeek, le Cirque Divers et la Raffinerie du Plan K – cette thèse propose d’articuler ces deux démarches en montrant comment, par l’esthétique, les choix d’aménagement et les modes de sociabilité développés dans ces lieux, ces derniers élaboraient un imaginaire urbain spécifique, participaient à l’expérience de la cité et s’inscrivaient dans le monde de l’art.La mise en place de ces infrastructures constituait une solution spatiale qui devait permettre de développer de nouvelles pratiques artistiques, susciter d’autres rapports à la culture et privilégier des modes festifs de sociabilité dans un contexte culturel peu dynamique. La thèse montre comment la logique Do It Yourself qui animait la création des lieux intermédiaires ainsi que leur manque de moyens structurels rendaient ces derniers particulièrement sensibles à leur environnement (institutionnel, urbain, socio-culturel, artistique) et les ouvraient sur la vie et les besoins de la cité. On observe que les trois lieux résultaient d’une dynamique de coopération et des appropriations des usagers, davantage que d’une logique oppositionnelle. Face au contexte actuel du city marketing et des ambitions de la ville créative qui mobilise les infrastructures et événements culturels à des fins économiques et promotionnelles, la perspective historique de cette thèse vise à réinterroger le statut de ressource que représente le lieu de culture. À partir de l’histoire de ces trois lieux, elle invite à penser les conditions de possibilité de l’infrastructure culturelle comme commun. / This dissertation examines the challenges and creative processes of intermediate places (cultural sites, third-places) in the specific situation of Belgium during the 1970s. In a context of social, cultural and artistic demands and urban conflicts, as the country was undergoing institutional reforms following the first revision of the Constitution, new actors claimed their place in the city and their right to the city.Studies on intermediate places have proliferated over the past twenty years with regard to land use planning issues. A review of the state of the art reveals that while geographers, urban planners and sociologists invested contemporary spaces to analyze the territorial - and more specifically urban - dynamics to which they contribute, art and theater historians produced monographs on the invention of such new spaces and about their significance and effects in the art world.Using unedited archive collections and oral history to study three intermediate places founded in Belgium in the 1970s - the Halles de Schaerbeek, the Cirque Divers and the Raffinerie du Plan K - this research suggests to combine these two approaches by showing how, through aesthetics, design choices and the modes of sociability implemented in these places, they developed a specific urban imaginary, contributed to the experience of the city and entered the art world.The implementation of such infrastructures provided a spatial solution that would enable the development of new artistic practices, encourage other attitudes towards culture and favor celebratory modes of sociability, in a poorly dynamic cultural context. The dissertation shows how the "Do It Yourself" movement that promoted the development of intermediate places as well as their lack of organizational means made them particularly sensitive to their - institutional, urban, socio-cultural, artistic - environment and exposed them to the life and needs of the city. Consequently, it can be stated that the three cultural sites arose from a dynamic of cooperation and appropriation by the users, rather than from an oppositional logic. In light of the current model of city marketing and the aspirations of the creative city, which relies on the use of public infrastructures and cultural events for economic and marketing purposes, the historical approach of this work aims at reexamining the value of cultural places as a resource. Drawing on the history of these three sites, it calls for a reflection on the conditions of possibility of cultural infrastructure as a common.Keywords: intermediate places, requalification, common, development, appropriation, 1970, creative city, celebration, spectacle, urban imaginary, Brussels, Liege, Belgium / Doctorat en Arts du spectacle et technique de diffusion et de communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Interculturalité et scènes contemporaines: sémiotique de la diversité / Interculturality and the contemporary scene: semiotics of diversity.

Bauer Bronstrup, Camila 18 May 2010 (has links)
Dans un large corpus de spectacles, lorsque nous acceptons que le spectateur perçoive l’interculturalité en tant que composante scénique, même si l’interaction et le métissage ne sont pas effectivement présents, nous pouvons affirmer que la notion d’interculturalité mérite une mise au point. La variété de types de processus et de constructions scéniques développées dans les quarante dernières années appelle donc un concept capable d’héberger la notion de Diversité. Ainsi, nous proposons une lecture sémiotique de différents croisements et manifestations scéniques, en leur allouant la perception esthétique de la diversité, tel que l’a proposée Victor Segalen. Notre argument veut démontrer que la théorie de Segalen apporte à la scène contemporaine un nouveau regard en faisant confluer d’une façon plus adéquate les différents types de spectacle considérés comme « interculturels ». Cette théorie englobe des notions anthropologiques, ethnologiques, philosophiques et politiques, et qui circonscrivent l’être humain dans un contexte contemporain global, rendant possible une construction sémiotique particulière. <p>Par là, notre thèse recherche les fondements d’une sémiotique de la diversité sur la scène contemporaine et ses différentes formes de manifestation. Elle aspire à comprendre les spécificités émergées avec elle lorsqu’un mécanisme de construction interculturelle est installé dans les processus de construction et de concrétisation. Dans le but d’identifier les bases et formes d’expression qui construisent l’interculturalité en tant que processus anthropologique, nous allons construire une critique sur leurs origines et formations, à partir de l’analyse de différents spectacles. Nous allons donc établir, au moyen de la sémiotique et de l’anthropologie, les différences entre « influence étrangère », dont de nombreux spectacles reçoivent, et « échange culturel » élaboré par un processus intentionnel d’interaction. Nous étudions les morphologies et les fonctions épistémologiques des contacts culturels présents dans la construction et l’énonciation du discours scénique, en réunissant des notions provenant de l’anthropologie, de l’ethnoscénologie et de la sociologie du spectacle, structurant ainsi le cadre sémiotique de la diversité.<p>/<p>Taking into consideration that in a large corpus of performances spectators perceive interculturality as a scenic component, although interaction and hybridisation are not actually present in the production of the play, we can assert that interculturality’s conception merits a review. The variety of scenic processes and constructions developed in the last forty years claim for a concept suitable to accommodate the notion of diversity. Thus, we propose a semiotic reading of different interweaves of cultures and artistic events, combining the aesthetic perception of diversity proposed by Victor Segalen. Our argument intends to show that Segalen’s theory brings to the contemporary scene a new perspective and converges in a manner more relevant, different kinds of performances usually acclaimed as “intercultural”. It provides anthropological, ethnological, philosophic and political notions that circumscribe human being into a contemporary global context, allowing us to set up a specific semiotics. <p>Therefore, our thesis investigates the foundations of a semiotic of diversity in contemporary dramatic scene and its different kinds of manifestation. It seeks to understand the particularities that emerge out of the semiotic of diversity when, in its process of construction and concretization, it establishes an intercultural mechanism. Likewise, we’ll assemble a reflexive critic on its backgrounds and forms, consisting of the analysis of different performances which are the basis and the manners of an intercultural construction as an anthropological process. We want to establish through semiotics and anthropology the difference between "foreign influence", that many of the performances grasp, and "cultural exchange" built up all the way through a deliberate process of interaction. We’ll hunt for morphologies and epistemological functions of cultural contacts that are present in the construction and the enunciation of the performance discourse through the application of concepts drawn from anthropology, ethnoscenology and performance sociology, thus structuring the framework of semiotics diversity. <p> / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Danse et spectacle vivant: réflexion critique sur la construction des savoirs

Verlinden, Elodie 27 April 2010 (has links)
La thèse aura pour objectif premier de relire les discours scientifiques sur la danse à travers quelques démarches considérées comme illustratives d’une discipline. Ce parcours a pour vocation seconde d’interroger les modes de construction de l’objet danse au sein des études en arts du spectacle vivant. Comment les sciences ont-elles pensé la danse ?Fallait-il penser la danse ?A travers quels questionnements peut-on appréhender la performance dansée sans englober un paradigme plus vaste ?Toutes problématiques qui conduisent non seulement à saisir de manière critique les regards sur la danse mais à élaborer un modèle propre qui pose à la fois la question de l’identité et des processus énonciatifs de la danse au sein du paradigme des « arts du spectacle vivant ». / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Expérience et représentation du sujet : une généalogie de l'art et de la pensée de Guy Debord / Experience and representation of the subject

Ferreira zacarias, Gabriel 24 October 2014 (has links)
Intellectuel évoluant aux marges des institutions, Guy Debord (1931-1994) fut l’auteur d’une pensée et d’un art hétérodoxes. Cette thèse tente de refaire le chemin de son expérience intellectuelle grâce à l’étude des documents inédits conservés au « Fonds Guy Debord » de la Bibliothèque nationale de France. Sont étudiés les manuscrits de ses œuvres, les documents préparatoires de ses films et, plus particulièrement, ses nombreuses fiches de lecture, afin d’établir une généalogie des concepts et des idées de l’auteur, en resituant Debord dans le contexte de son époque. Le grand débat qui animait alors la pensée française, partagée entre les vagues opposées de l’existentialisme et du structuralisme, se concentrait en effet sur l’affirmation ou la disparition du « sujet ». Debord ne participe pas directement à cette querelle et s’intéresse fort peu aux auteurs de la mode. Néanmoins, son œuvre constitue une réponse à ce débat, réponse donnée, d’abord, par l’élaboration d’un art expérimental qui remet le sujet en situation, en recherchant les déterminations objectives qui affectent la subjectivité ; ensuite, par l’élaboration d’une théorie – la théorie du « spectacle » – qui voit la séparation entre l’expérience et la représentation comme le propre de la modernité capitaliste ; enfin, par le développement d’une écriture – littéraire et cinématographique – qui puise dans le travail du détournement et de la citation le moyen de dépasser la séparation « spectaculaire » entre le sujet et le langage. / Guy Debord (1931-1994), always on the margins of cultural and intellectual institutions, authored a heterodox style of thought and art. Through extensive archival research in the “Fonds Guy Debord”, a collection of unpublished notes and manuscripts in the Bibliothèque nationale de France, this thesis seeks to retrace Debord’s intellectual experience. These documents allow for the creation of a genealogy of the author’s key concepts and enable us to situate him in the intellectual context of his times. Contemporary French thought was dominated by existentialism and structuralism. Discussion of the empowerment and disappearance of the “subject” was therefore central. Although Debord took no direct part in these disputes, expressing disinterest in the authors then in vogue, his works did respond to this debate: First of all, in his experimental art, which places the subject in a “situation” and thereby seeks to discover the objective determinations that affect subjectivity; secondly, in his theoretical work – in particular, the theory of the spectacle –, in which capitalist modernity is characterized as a growing separation between experience and representation; and thirdly, in his literary and cinematic works, in which the practice of détournement appears as a method for a subjective re-appropriation of representation.
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Academic Performance of Oyler School Students after Receiving Spectacle Correction

Renner, Kimberly 27 June 2017 (has links)
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Den prestigefyllda bildens skådespel : En historisk jämförelse av World Press Photo of the Year

Zetterberg, Emil, Petersson, Emil January 2016 (has links)
The aim of our study was to examine which news images the media industry choose to reward. The World Press Photo Awards is an anual competition in which a jury of professional photo journalists appoints a winner among over 90 000 contributions. We have studied twelve pictures that have won World Press Photo of the Year over the time span of six decades to explore the characteristics of the winning pictures, but also to give a perspective over time. For the purpose of our study, we took a closer look at the roles of the people in the pictures, as well as the attributes and contexts related to them.   Our findings indicate that myths seem to play a central part in the telling and retelling of stories. The tradgedy of human lives is a reoccurring element, and the people are in most cases depicted in a negative context. The story of the victim, for example, was common in the winning pictures.   We could see that civilians frequently appears in photographs, especially suffering children who often stands as a symbol of weakness. As connected to the mishap of people, our research found similarities to other studies focusing on how news stories speak to our compassion and emotions.
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"Porque quiero casarme con un varón hermoso de la orilla del mar" Un análisis de lo grotesco femenino de María Josefa en La casa de Bernarda Alba

Lindgren, Lovisa January 2014 (has links)
This essay is an analysis of the character María Josefa in the play 'The House of Bernarda Alba' (1936) by Federico García Lorca. It is hypothesized that the character of María Josefa can be considered a distorting mirror of the femininity presented in the play, and that through María Josefa this femininity is both revealed and problematized. The analysis adopts theories from the field of the (female) grotesque, using terminology both from Mikhail Bakhtin and Mary Russo. Throughout the analysis it is demonstrated how the character of María Josefa challenges the boundaries and norms which are dictated by Bernarda to control the women of the house. These conventions are challenged by María Josefa with the use of her loud speech, her dressed up appearance, and in her physical resistance. In this manner María Josefa is creating and embodying an alternate feminine view that is uncovered through her consistent provocation and by making herself into "a spectacle", a transboundary behaviour that is well interpreted within the theories of carnival, the grotesque body, and the spectacle of the female grotesque.

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