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Media coverage outside the courtroom : public opinion of restrictions imposed on news journalists and psychological effects on crime victims

Fusco, Nina Marie 10 1900 (has links)
Comme les études sur la couverture médiatique ont démontré qu’elle influence pratiquement toute personne qu’elle touche, des consommateurs aux jurés aux témoins, les deux études de cette thèse doctorale ont respectivement examiné l’opinion du public sur l’imposition de restrictions sur les médias dans les palais des justices et l’impact de la couverture médiatique sur la santé mentale des victimes de crime. Le gouvernement québécois a récemment introduit des restrictions sur les médias dans les palais de justice afin de minimiser l’influence des journalistes et des caméramans. Bien que l’affaire a atteint la Cour suprême du Canada, une étude préliminaire a trouvé que le public est largement favorable à ces restrictions (Sabourin, 2006). La première partie de cette thèse doctorale cherchait à approfondir ce sujet avec un échantillon plus représentatif de la population. Deux cent quarante-trois participants comprenant six groupes expérimentaux ont rempli des questionnaires mesurant leur opinion de ces restrictions. Les participants ont été divisé en deux conditions expérimentales où ils ont visionné soit des clips audiovisuels démontrant une atmosphère de débordement dans des palais de justice ou des clips plutôt calmes. Un troisième groupe n’a visionné aucun clip audiovisuel. De plus, il y avait deux versions du questionnaire ayant 20 items où les questions ont été présenté en sens inverse. L’étude a trouvé qu’une grande majorité des participants, soit presque 79 pourcent, ont supporté la restriction des médias dans les palais de justice. Il est intéressant de noter qu’un des groupes n’a pas supporté les restrictions – le groupe contrôle qui a lu les énoncés supportant l’absence des restrictions en premier. La deuxième composante de cette thèse doctorale a examiné l’impact des médias sur les victimes de crime. De nombreuses études expérimentales ont démontré que les victimes de crime sont particulièrement susceptibles à des problèmes de santé mentale. En effet, elles ont trois fois plus de chances de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) que la population générale. Une étude a confirmé cette conclusion et a trouvé que les victimes de crimes qui avaient une impression plutôt négative de leur couverture médiatique avaient les taux les plus élévés de TSPT (Maercker & Mehr, 2006). Dans l’étude actuelle, vingt-trois victimes de crimes ont été interviewé en utilisant une technique narrative et ont complété deux questionnaires mésurant leur symptômes du TSPT et d’anxiété, respectivement. Une grande proportion des participantes avaient des symptômes de santé mentale et des scores élévés sur une échelle évaluant les symptômes du TSPT. La majorité des narratives des participants étaient négatives. Les thèmes les plus communs incluent dans ces narratives étaient l’autoculpabilisation et une méfiance des autres. La couverture médiatique ne semblaient pas être liée à des symptômes de santé mentale, quoique des facteurs individuels pourraient expliquer pourquoi certains participants ont été favorables envers leur couverture médiatique et d’autres ne l’été pas. Les résultats de ces deux études suggèrent que le public approuve la restriction des médias dans les palais de justice et que des facteurs individuels pourraient expliqués comment la couverture médiatique affecte les victimes de crime. Ces résultats ajoutent à la littérature qui questionne les pratiques actuelles qu’utilisent les médias. / As media coverage has been shown to influence virtually everyone that it reaches, from its consumers to jurors in cases with pretrial publicity to eyewitnesses, the two studies that comprise the present dissertation respectively investigated the public’s opinion on imposing restrictions on the media in courthouses and the impact of media coverage on the mental health of crime victims. The Quebec government recently imposed restrictions on the media in courthouses in order to reduce the interference of journalists and cameramen. While the issue reached the Supreme Court of Canada, the public were found to be largely in favour of these restrictions in a preliminary study (Sabourin, 2006). The first part of this dissertation sought to further investigate this topic with a more representative sample of the population. Two hundred forty-three participants in six experimental groups filled out questionnaires that measured their opinion of these restrictions. There were two conditions with audiovisual clips showing either a media circus-like atmosphere or relatively calm proceedings in Quebec courthouses. A third control group did not view any audiovisual clips. There were also two versions of the twenty-item questionnaire where the questions were presented in reverse order. This study also found overwhelming support for the restrictions; nearly 79 percent of participants supported restricting media presence in courthouses. Interestingly, one experimental group did not – the control group that read statements that supported an absence of restrictions first. The second component of this dissertation examined the impact of the media on crime victims. Crime victims have been shown to be especially susceptible to mental health problems. Indeed, they are three times as likely as the general population to develop Post-traumatic Stress Disorder (PTSD). One study confirmed this finding and found that crime victims who had negative impressions of the media coverage of their cases had the highest rates of PTSD (Maercker & Mehr, 2006). In the present study, twenty-three crime victims were interviewed using a narrative technique and completed two questionnaires that respectively measured their PTSD symptoms and anxiety. A great proportion of participants were found to have mental health symptoms and high scores on the Impact of Events Scale-Revised (IES-R). The majority of the narratives of these participants were negative. The most common themes included in these narratives were self-blame and suspiciousness of others. Media coverage did not appear to be related to any mental health symptoms, although individual factors may explain why some participants were favourable towards the coverage and others were not. The findings of these two studies suggest that the public approves of restricting media presence in courthouses and that individual factors may explain how media coverage impacts crime victims. These results add to the literature that calls current practices used by the media to gain coverage into question.
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Media coverage outside the courtroom : public opinion of restrictions imposed on news journalists and psychological effects on crime victims

Fusco, Nina Marie 10 1900 (has links)
Comme les études sur la couverture médiatique ont démontré qu’elle influence pratiquement toute personne qu’elle touche, des consommateurs aux jurés aux témoins, les deux études de cette thèse doctorale ont respectivement examiné l’opinion du public sur l’imposition de restrictions sur les médias dans les palais des justices et l’impact de la couverture médiatique sur la santé mentale des victimes de crime. Le gouvernement québécois a récemment introduit des restrictions sur les médias dans les palais de justice afin de minimiser l’influence des journalistes et des caméramans. Bien que l’affaire a atteint la Cour suprême du Canada, une étude préliminaire a trouvé que le public est largement favorable à ces restrictions (Sabourin, 2006). La première partie de cette thèse doctorale cherchait à approfondir ce sujet avec un échantillon plus représentatif de la population. Deux cent quarante-trois participants comprenant six groupes expérimentaux ont rempli des questionnaires mesurant leur opinion de ces restrictions. Les participants ont été divisé en deux conditions expérimentales où ils ont visionné soit des clips audiovisuels démontrant une atmosphère de débordement dans des palais de justice ou des clips plutôt calmes. Un troisième groupe n’a visionné aucun clip audiovisuel. De plus, il y avait deux versions du questionnaire ayant 20 items où les questions ont été présenté en sens inverse. L’étude a trouvé qu’une grande majorité des participants, soit presque 79 pourcent, ont supporté la restriction des médias dans les palais de justice. Il est intéressant de noter qu’un des groupes n’a pas supporté les restrictions – le groupe contrôle qui a lu les énoncés supportant l’absence des restrictions en premier. La deuxième composante de cette thèse doctorale a examiné l’impact des médias sur les victimes de crime. De nombreuses études expérimentales ont démontré que les victimes de crime sont particulièrement susceptibles à des problèmes de santé mentale. En effet, elles ont trois fois plus de chances de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) que la population générale. Une étude a confirmé cette conclusion et a trouvé que les victimes de crimes qui avaient une impression plutôt négative de leur couverture médiatique avaient les taux les plus élévés de TSPT (Maercker & Mehr, 2006). Dans l’étude actuelle, vingt-trois victimes de crimes ont été interviewé en utilisant une technique narrative et ont complété deux questionnaires mésurant leur symptômes du TSPT et d’anxiété, respectivement. Une grande proportion des participantes avaient des symptômes de santé mentale et des scores élévés sur une échelle évaluant les symptômes du TSPT. La majorité des narratives des participants étaient négatives. Les thèmes les plus communs incluent dans ces narratives étaient l’autoculpabilisation et une méfiance des autres. La couverture médiatique ne semblaient pas être liée à des symptômes de santé mentale, quoique des facteurs individuels pourraient expliquer pourquoi certains participants ont été favorables envers leur couverture médiatique et d’autres ne l’été pas. Les résultats de ces deux études suggèrent que le public approuve la restriction des médias dans les palais de justice et que des facteurs individuels pourraient expliqués comment la couverture médiatique affecte les victimes de crime. Ces résultats ajoutent à la littérature qui questionne les pratiques actuelles qu’utilisent les médias. / As media coverage has been shown to influence virtually everyone that it reaches, from its consumers to jurors in cases with pretrial publicity to eyewitnesses, the two studies that comprise the present dissertation respectively investigated the public’s opinion on imposing restrictions on the media in courthouses and the impact of media coverage on the mental health of crime victims. The Quebec government recently imposed restrictions on the media in courthouses in order to reduce the interference of journalists and cameramen. While the issue reached the Supreme Court of Canada, the public were found to be largely in favour of these restrictions in a preliminary study (Sabourin, 2006). The first part of this dissertation sought to further investigate this topic with a more representative sample of the population. Two hundred forty-three participants in six experimental groups filled out questionnaires that measured their opinion of these restrictions. There were two conditions with audiovisual clips showing either a media circus-like atmosphere or relatively calm proceedings in Quebec courthouses. A third control group did not view any audiovisual clips. There were also two versions of the twenty-item questionnaire where the questions were presented in reverse order. This study also found overwhelming support for the restrictions; nearly 79 percent of participants supported restricting media presence in courthouses. Interestingly, one experimental group did not – the control group that read statements that supported an absence of restrictions first. The second component of this dissertation examined the impact of the media on crime victims. Crime victims have been shown to be especially susceptible to mental health problems. Indeed, they are three times as likely as the general population to develop Post-traumatic Stress Disorder (PTSD). One study confirmed this finding and found that crime victims who had negative impressions of the media coverage of their cases had the highest rates of PTSD (Maercker & Mehr, 2006). In the present study, twenty-three crime victims were interviewed using a narrative technique and completed two questionnaires that respectively measured their PTSD symptoms and anxiety. A great proportion of participants were found to have mental health symptoms and high scores on the Impact of Events Scale-Revised (IES-R). The majority of the narratives of these participants were negative. The most common themes included in these narratives were self-blame and suspiciousness of others. Media coverage did not appear to be related to any mental health symptoms, although individual factors may explain why some participants were favourable towards the coverage and others were not. The findings of these two studies suggest that the public approves of restricting media presence in courthouses and that individual factors may explain how media coverage impacts crime victims. These results add to the literature that calls current practices used by the media to gain coverage into question.
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Étude des perceptions du trouble de stress post-traumatique parmi des militaires canadiens et leur conjointe

Gallant, Audrey 09 1900 (has links)
No description available.
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Etude des corrélats cérébraux de la mémoire épisodique et de la mémoire de travail chez les patientes souffrant d'un trouble de stress post-traumatique consécutif à des abus sexuels. / Cerebral correlates of episodic memory and working memory in femele sexual abuse-related post-traumatic stress disorder patients

Landré, Lionel 10 September 2010 (has links)
Le PTSD s’accompagne classiquement de troubles de la mémoire verbale et d’une altération de certaines régions cérébrales. Cependant, peu d’études ont porté sur des populations féminines victimes de traumatismes civils. Au cours de trois études utilisant l’imagerie par résonance magnétique (IRM), nous avons évalué l’état des corrélats cérébraux des mémoires épisodique et de travail chez des patientes victimes d’abus sexuel. Nos travaux ont mis en évidence une forte correspondance entre les régions cérébrales qui sous-tendent un encodage verbal durable et celles qui sont habituellement affectées au cours du PTSD. De plus, nous avons démontré l’absence de réduction volumétrique de ces régions dans un échantillon de patientes. Enfin, nous avons observé chez ces dernières une modification potentiellement compensatoire du profil d’activation fonctionnelle cérébrale lors du traitement verbal en mémoire de travail d’éléments liés et non-liés au traumatisme vécu. Ces résultats suggèrent une spécificité de mécanismes neurocognitifs du PTSD liée au genre et supportent l’intérêt de l’utilisation de la remédiation cognitive dans sa prise en charge. / PTSD is classically associated with verbal memory impairments and specific brain alterations. However, few studies have investigated the population of female victims of civilian traumas. During three studies using magnetic resonance imaging, we investigated the condition of the brain correlates of episodic and working memory in patients with sexual abuse-related PTSD. Our work has highlighted an important matching between the brain regions underlying strong verbal memories encoding and those that are usually affected by PTSD. Moreover, we demonstrated the absence of volumetric shrinking of these regions in our sample. Finally, we noticed a potentially compensatory alteration of functional activation pattern in this population during verbal working memory processing of trauma-related and unrelated items. These results suggest a gender-dependent specificity of PTSD neurocognitive mechanisms and further support the interest of using cognitive remediation in its treatment.
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Différences de genre dans la dissociation et la détresse péri-traumatique, et associations avec les troubles de stress aigu et de stress post-traumatique chez des victimes d’actes criminels graves

Boisclair Demarble, Julie 12 1900 (has links)
Cette thèse a pour visée principale de faire avancer les connaissances de la littérature concernant les différences hommes-femmes dans le trouble de stress aigu (TSA) et le trouble de stress post-traumatique (TSPT), chez une population de victimes d’actes criminels graves (VAC). L’étude comprend deux objectifs principaux. Tout d’abord, l’évaluation de la présence et de l’intensité de réactions péri-traumatiques, soit la dissociation et la détresse. Ensuite, nous avons étudié si ces facteurs étaient associés à la survenue d’un TSA, chez les VAC et s’ils prédisaient différemment le TSA en fonction du genre. Dans le cadre d’un deuxième article et comme objectif secondaire de la thèse, l’impact des réactions péri-traumatiques a aussi été vérifié, mais cette fois sur le développement subséquent d’un TSPT. Également pour cet objectif, nous nous sommes concentrés sur le rôle du genre dans la prédiction de la relation. Des entrevues d’évaluation clinique ont été effectuées auprès de 214 victimes (125 femmes). Plus précisément, le TSA a été évalué, dans le cadre de l’article 1 à l’aide de l’Acute Stress Disorder Interview (ASDI), puis le TSPT à l’aide de l’entrevue semi-structurée du SCID pour une mesure diagnostique catégorielle et avec l’échelle modifiée des symptômes traumatiques (ÉMST), dans l’article 2. Cette échelle produit un score en continu de sévérité et de fréquence des symptômes. Les variables péri-traumatiques ont été évaluées à l’aide de questionnaires auto-rapportés, soit le Questionnaire des expériences dissociatives péri-traumatiques et l’Inventaire de détresse péri-traumatique. Les résultats du premier article démontrent que les femmes vivraient globalement plus de détresse péri-traumatique que les hommes, alors qu’il n’y aurait pas de différence de genre pour les expériences dissociatives. Ces réactions péri-traumatiques seraient toutes deux des prédicteurs d’un TSA tant chez les hommes que les femmes. Des différences de genre seraient présentes dans l’association de la détresse et du TSA lorsque des évènements potentiellement traumatiques passés étaient considérés. Pour les hommes, une présence élevée de détresse péri-traumatique et plusieurs antécédents de potentiels évènements traumatiques les rendraient plus vulnérables au développement d’un TSA. Chez les femmes, de potentiels traumas antérieurs augmenteraient le risque de présenter des symptômes du TSA seulement lorsqu’un niveau élevé de détresse péri-traumatique était présent lors du crime. Le deuxième article de la thèse démontre à nouveau que les réactions péri-traumatiques sont des facteurs de risque, mais cette fois pour le développement d’un TSPT. Cependant, aucune différence de genre n’a été observée concernant la capacité prédictive de ces variables. En effet, quelques mois après l’événement, la dissociation et la détresse péri-traumatiques demeurent des variables d’intérêt à considérer pour prévenir la survenue d’un TSPT, mais ce tant pour les victimes hommes que femmes. Cette deuxième étude a également confirmé l’importance du trouble de stress aigu comme facteur de risque au développement d’un TSPT chez une population de victimes d’actes criminels violents. Ces résultats, les limites de l’étude, des pistes de recherche futures, ainsi que les implications cliniques pour le traitement du TSA et du TSPT seront discutés de manière détaillée dans cette thèse doctorale. / This thesis aimed to contribute to the acute stress disorder (ASD) and post traumatic stress disorder (PTSD) literature in terms of gender differences among crime victims. Precisely, we were interested in the intensity and presence of peritraumatic reactions namely, dissociation and distress, among men and women victims of violent crimes. Two objectives were pursued. First, we evaluated whether peritraumatic dissociation and distress were significant risk factors for ASD development and if these acute stress reactions’ predictive capacity, differed according to gender. A second objective was to investigate if peritraumatic dissociation and distress significantly predicted PTSD development according to gender. Globally, in this research project, we were interested in determining the impact of gender in the prediction of the above-mentioned relationship . Semi-structured interviews; the Acute Stress Disorder Interview (ASDI) in the first article and the Structured Clinical Interview for DSM-IV (SCID) in the second article were conducted with 214 victims (125 women, Mage=39.6yrs) to assess ASD and PTSD respectively. Data on peritraumatic variables were collected through self-report questionnaires, the Peritraumatic Dissociative Experience Questionnaire and the Peritraumatic Distress Inventory. Peritraumatic dissociation and distress were both significant risk factors for ASD in men and women. Women presented higher peritraumatic distress levels compared to men victims. Gender differences were revealed through past potential traumatic experiences, where they have a cumulative impact on ASD risk development for men, but having few past potential traumas could be a protective factor for women. In the second article, findings reveal that acute stress variables were both significantly related to more PTSD symptoms, although no gender differences were identified. An acute stress disorder diagnosis was also confirmed as an important predictor of PTSD in victims of violent crimes. These results, study limitations, directions for future research as well as clinical implications for ASD and PTSD treatment will be discussed.
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Examen des difficultés psychosociales chez des adolescents, neuf (9) mois après une tragédie ferroviaire

Hugron, Martine 05 1900 (has links)
Objectifs : Examiner les difficultés psychosociales chez des adolescents exposés, âgés entre 14 et 18 ans, dans les neuf (9) mois suivants la tragédie ferroviaire. Comparer les adolescents qui atteignent le seuil clinique du trouble de stress post-traumatique (TSPT) à ceux qui ne l’atteignent pas, en fonction de la sévérité d’exposition, des symptômes de dépression, d’anxiété et autres problématiques associées. Méthode : Les analyses ont été faites auprès d’un échantillon de convenance de 227 jeunes, dont la moyenne d’âge est de 15,96 ans, des niveaux secondaires III, IV et V et vivant dans le secteur de Lac-Mégantic, en Estrie au Québec. Résultats : Près de la moitié (41,5 %) des adolescents rapportent avoir été sévèrement exposés à l’accident ferroviaire et le tiers (29,6 %) présentent un niveau de sévérité du TSPT atteignant le seuil clinique. Il semble y avoir une tendance où les filles sont proportionnellement plus nombreuses à rapporter des symptômes du TSPT, de dépression et d’anxiété comparativement aux garçons. La majorité des adolescents présentent une consommation non problématique de substances psychoactives (SPA), alors que pour 8 %, celle-ci serait à risque ou problématique. Les actes de délinquance, principalement non violents, sont davantage identifiés chez les garçons. Les adolescents qui atteignent le seuil clinique du TSPT ont été plus sévèrement exposés lors de la tragédie et sont davantage dépressifs et anxieux. Aucune relation significative n’est observée entre le TSPT et la consommation de SPA et le nombre d’actes de délinquance. Conclusions : Suite à l’accident ferroviaire, cette étude démontre la proportion importante des adolescents qui souffrent de symptômes du TSPT et de problèmes de santé mentale associés. / Objectives: To examine the psychosocial difficulties in a group of exposed adolescents aged 14 to 18 nine months after the railway accident. Compare adolescents who reach the clinical level of post-traumatic stress disorder (PTSD) to those who do not, depending on range severity of exposure and on symptoms of depression, anxiety and other related issues. Methods: The analyses were conducted on a suitability sample of 227 young people, with an average age of 15.96 years, in secondary levels III, IV and V, and living in the Mégantic sector of the Eastern Townships in the province of Quebec. Results: Almost half (41.5%) of adolescents report being severely exposed to the railway accident and one third (29.6%) has described severe PTSD symptoms reaching the clinical threshold. In addition, there appears to be a tendency for a higher proportion of girls compared to boys to have PTSD problems and depression and anxiety symptoms. The majority of adolescents report a non-problematic use of psychoactive substances, while 8% are at risk or problematic. Delinquency, mainly non-violent, is more common among boys. Adolescents who reach a clinical threshold of PTSD symptoms have been more severely exposed to the tragedy and report feeling more depressed and anxious. There was no significant relationship between PTSD and externalized behaviours. Conclusion: The results of the study highlight the relationship between a traumatic event such as the railway accident and the presence of PTSD symptoms as well as of internalized behaviours in a group of adolescents.
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Interaction entre l’effet différentiel du sexe et l’effet modérateur du soutien social perçu sur la santé mentale des travailleurs en Protection de la Jeunesse victimes de violence au travail

Bruneau, Sarah-Marie 11 1900 (has links)
Contexte. La violence au travail (VAT) fait partie de la réalité de nombreux travailleurs en Protection de la Jeunesse (PJ) en raison de la clientèle desservie. L’exposition à la VAT est associée à plusieurs conséquences psychologiques, notamment le trouble de stress post-traumatique (TSPT), l’anxiété et la dépression. Parmi les facteurs pouvant influencer le développement des différents symptômes de santé mentale, le soutien social (SS) ressort comme l’un des plus forts prédicteurs du TSPT. Les études plus récentes indiquent qu’au-delà de la quantité de SS, la qualité perçue de celui-ci peut influencer lien entre VAT et conséquences psychologiques. Finalement, certaines études notent des variations entre ces associations en fonction du sexe des participants. Objectif. L’objectif principal est de suivre l’évolution des symptômes de TSPT, d’anxiété et de dépression selon la qualité du SS perçu. Un deuxième objectif consiste à vérifier si les effets du SS varient en fonction du sexe des participants. Méthode. Un échantillon de 150 travailleurs en PJ ont rempli une série de questionnaires à quatre temps de mesure suite à un évènement de VAT. Des modèles linéaires mixtes ont été utilisés afin de suivre l’évolution des différentes conséquences psychologiques en fonction de la qualité du SS et du sexe des participants. Résultats. D’abord, pour le SS positif, une association significative négative est ressortie uniquement avec la dépression. Le SS négatif est associé positivement avec les symptômes de TSPT, d’anxiété et de dépression. Finalement, des différences entre les hommes et les femmes n’ont été mesurées que pour le TSPT. Soit, les hommes présentent plus de symptômes que les femmes, mais ceux-ci bénéficient davantage du SS positif. Conclusion. La présente étude appuie l’importance de s’intéresser à la qualité du SS, car elle a une influence sur le développement et le maintien des conséquences psychologiques de la VAT. Aussi, le sexe semble également avoir un rôle modérateur de cette relation. / Background. Workplace violence is part of the people working for Youth Protection's daily lives due to the vulnerable population served. The exposure of workplace violence is linked to psychological consequences such as post-traumatic stress disorder (PTSD), anxiety, and depression. Among the factors that influence the development of the different mental health symptoms, social support is known to be one of the strongest predictors of PTSD. Most recent studies also reveal the importance of measuring social support's quality (positive or negative) to understand how it can impact workers. Finally, some studies also show that workplace violence reactions might vary depending on the victim's gender. Objectives. The main objective of that study is to measure if the quality of social support impacts the development and evolution of the symptoms of PTSD, anxiety and depression. The secondary objective is to explore if the sex of the participants can moderate the association between social support and the previously measured symptoms. Methods. A sample of 150 Youth Protection workers answered self-reported surveys that examine their evolution four times over 12 months. Mixed linear models have been used to analyze the development of PTSD, anxiety's and depression's symptoms according to the quality of social support and then the sex of the participants. Results. First, positive social support wasnegatively linked to depression's symptoms. Workers who perceived their social support being positive had fewer symptoms. For negative social support, it was linked to PTSD, anxiety and depression. Finally, the difference between men and women was only measured for PTSD. Men had more symptoms than women, although they benefit more from positive social support than women. Conclusion. This study confirms the importance of measuring the quality of social support on workplace violence victims to understand its impact on psychological consequences better. Also, the sex seems to be a moderator only for PTSD's association with workplace violence.
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Validité de construit d’une traduction française du Post-Traumatic Stress Disorder Cheklist For DSM-5 auprès d’une population clinique au prise avec un trouble de stress post-traumatique

Savard-Kelly, Patrick 08 1900 (has links)
Contexte théorique : Au Canada, la prévalence du trouble de stress post-traumatique (TSPT) serait de 9,2%. Plusieurs questionnaires ont été développés pour mesurer les symptômes du TSPT dont le PTSD Checklist For DSM-5 (PCL-5). Ce questionnaire autorapporté a été validé à plusieurs reprises avec des échantillons non-cliniques ou militaires. Toutefois, le PCL-5 n’a jamais été validé avec un échantillon clinique et civil. Aussi, le nombre idéal de facteur du PCL-5 reste toujours à être démontré. Objectif : Cette étude vise à établir la validité de construit du PCL-5 d’un échantillon clinique et civil de 132 participants aux prises avec un TSPT. Les 3 principales structures factorielles seront analysées de façon à retenir celle qui présente les meilleurs résultats. Méthodologie : Les structures factorielles ont été mesurées avec des analyses factorielles confirmatoires et des analyses bifactorielles. La consistance interne a été mesurée à partir du coefficient Oméga de McDonald. La validité convergente et divergente a été mesurée par des corrélations de Pearson avec d’autres construits. Résultats : Au niveau des indices d’ajustement, le modèle à 7 facteurs a obtenu les meilleurs résultats. Sur le plan de la fidélité et sur celui de la validité convergente et divergente, le modèle à 4 facteurs possède les résultats les plus optimaux. Discussion : Globalement, le modèle à 4 facteurs est le plus approprié pour le PCL-5. De plus, les modèles à 6 et 7 facteurs présentent quelques lacunes sur le plan méthodologique et statistique. Finalement, le PCL-5 est un questionnaire valide et fidèle pour une population clinique et civile. / Background: In Canada, the prevalence of post-traumatic stress disorder (PTSD) is estimated to be 9.2%. Several questionnaires have been developed to measure the symptoms of PTSD including the PTSD Checklist For DSM-5 (PCL-5). This questionnaire has been validated several times with non-clinical or military samples. However, PCL-5 has never been validated with a clinical and civilian sample. Also, the ideal factor number of PCL-5 has yet to be demonstrated. Objective: This study aims to establish the construct validity of PCL-5 in a clinical and civilian sample of 132 participants with PTSD. The 3 main factor structures will be analyzed in order to retain the one that presents the best results. Methodology: Factor structures were measured with confirmatory factor analyzes and bifactor analyzes. Internal consistency was measured from McDonald's Omega coefficient. Convergent and discriminant validity was measured by Pearson correlations with other constructs. Results: In terms of fit statistics, the 7-factor model obtained the best results. In terms of reliability and convergent and divergent validity, the 4-factor model has the most optimal results. Discussion: Overall, the 4-factor model is the most appropriate for the PCL-5. In addition, the 6 and 7 factor models have some methodological and statistical limitations. Finally, the PCL-5 is a valid and reliable questionnaire for a clinical and civilian population.
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Trouble de stress post-traumatique chez des travailleurs humanitaires de retour de mission : vers une meilleure identification des facteurs de risque et de protection

St-Laurent, Julie 12 1900 (has links)
No description available.

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