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Conséquences des violences conjugales sur la santé psychologique des victimes, prise en charge par la thérapie EMDR / Consequences of intimate violence on the psychological health of victims, taking care by EMDR therapySchmitt, Alicia 22 November 2011 (has links)
Les violences conjugales représentent un problème de santé public majeur. En 2011, en France, tous les 2,5 jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon. Les violences conjugales résultent de la conjonction de facteurs individuels, conjugaux, sociaux mais également culturels, qui seront détaillés dans cette recherche qui présentera également l’état de l’art concernant les conséquences de ces violences, leurs possibilités de prise en charge et la thérapie EMDR. Quatre études ont été menées dans cette recherche. La première porte sur les conséquences des violences conjugales auprès d’un public de femmes bénéficiant d’un accompagnement social. Il s’agissait d’apporter une contribution aux résultats déjà observés dans la littérature. La seconde étude porte sur la prise en charge de 5 femmes ayant vécu un évènement traumatique en couple et s’étant séparées de leur agresseur. La thérapie EMDR donne des résultats véritablement encourageants, ce qui nous amène à la tester auprès d’un public plus lourdement traumatisé, ayant vécu des violences conjugales d’intensité et de nature variable, durant de nombreuses années (étude 3). Les résultats de l’étude 3 mettent en évidence l’importance de l’adaptation de l’outil thérapeutique à la problématique de la victime et les limites de l’utilisation de l’EMDR auprès de certains types de publics, dont les victimes de violences conjugales. Une analyse de contenu des séances EMDR nous a permis d’affiner nos analyses grâce à une vignette clinique présentée dans l’étude 4. De plus, des personnes n’ayant pas pu être intégrées dans le protocole expérimental ont malgré tout été suivies, ce qui permet une réflexion autour de l’adéquation de la méthode thérapeutique et du cadre expérimental à la victime grâce à une étude de cas, également présentée dans l’étude 4. Toutes ces observations permettront l’émergence de suggestions concernant la prise en charge des victimes de violences conjugales / Domestic violence represents a major problem for public health. In France, every 2,5 days, a woman dies by the hands of her partner. Domestic violence is the result of the conjunction of individual, domestic, social and also cultural factors to be detailed in this research that will also present the state of art, regarding the consequences of this violence, its means of management and EMDR therapy. Four studies were led in this research. The first one is about the consequences of domestic violence for a group of women benefiting from social support. The idea was to bring a contribution to the results already observed in literature. The second study is about the caretaking of five women who experienced a traumatic event during their couple life, and then split up with their molester. EMDR therapy gives really encouraging results, and it led us to test it with a public more heavily traumatized, who lived intensity and variable violence during many years (study 3). The results of the third study highlight the importance of the adaptation of the therapeutic tools to the problematic of the victim, and the limits of the use of EMDR with some public, included the victims of domestic violence. An analysis of the EMDR sessions content allowed us to refine our analyses thanks to a clinical “vignette” showed in study 4. Moreover, people that could not be included in the experimental protocol were all the same followed up, allowing a reflection around the appropriateness of the therapeutic method and of the experimental frame to the victim thanks to a case study, also presented in study 4. All these observations will allow the emergence of suggestions concerning the caretaking of the domestic violence victims
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Comme il est dangeureux une femme espouser" La mégère, du topos littéraire au débat de société (1540-1630) / Comme il est dangereux une femme espouser "the shrew beetween literary topos and social debate (1540-1630)"Fuchs, Charlotte 14 December 2018 (has links)
Dans sa quête de l’épouse idéale, Panurge, le héros du Tiers Livre, incarne un siècle de débats sur le mariage. Entre les années 1540 et la décennie 1630, en pleine « querelle des femmes », juristes, médecins ou écrivains prennent la plume pour louer ou dénoncer le mariage. C’est la femme, de nature acariâtre, qui est accusée de mettre en péril l’union conjugale. Plus largement, le topos de la mégère interroge l’autorité masculine et le rôle de l’épouse dans le foyer. La recrudescence supposée des uxoricides conduit dans le même temps à une dénonciation des violences conjugales. Le mariage est l’affaire de tous : c’est pourquoi la mauvaise épouse devient le thème central de productions aussi diverses que les poèmes satiriques, les canards sanglants, ou les traités juridiques. La lecture croisée de ces sources permet de mieux appréhender le rôle du courant misogame dans la réforme de la pensée matrimoniale et l’évolution du statut de la femme mariée au début de l’Époque moderne. / In his quest for the ideal wife, Panurge, the hero of the Tiers Livre, embodies a century of debates about marriage. Between the 1540’ and the 1630’, throughout the "querelle des femmes", lawyers, doctors or writers pick up a pen to praise or denounce marriage. It is the woman, shrewish-natured, who is accused of endangering the conjugal union. Broadly speaking, the shrew's topos calls into questions the masculine authority and the role of the wife at home. At the same time, the supposed resurgence of domestic crimes leads to a denunciation of conjugal violence. Marriage is a shared concern: that’s why, the evil wife becomes the key theme of productions as varied as satirical poems, “canards sanglants”, or law books. The comparative reading of these sources is helpful for understanding the role of misogamous stream in the reform of matrimonial thought and the evolution of wife’s status in early modern time.
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Les associations de femmes face aux inégalités de genre en Algérie / Women's associations in the face of the inequality in AlgeriaLassel, Djaouida 11 October 2018 (has links)
Cette thèse porte sur l’action de deux types d’associations de femmes, présentées dans quatre régions rurales et urbaines de l’Algérie : Alger, Oran, Blida et Tipaza, dont la création est entre 1991 et 2002. Leur histoire est étroitement liée aux dynamiques des mouvements sociaux et politiques algériens durant cette période.Cette recherche s’inscrit dans une perspective féministe et se distingue par la mobilisation du concept d’empowerment introduit par Wiliam Ninacks. À travers les entretiens semi directifs et des compléments d’informations recueillis lors de l’observation participante, méthodologie utilisée pour la première fois pour étudier les associations de femmes en Algérie, deux types d’associations ont été ont été examinés. Le premier inclut deux associations intervenantes en faveur des femmes victimes de violences. Elles font en outre un travail de pression au niveau des trois pouvoirs : politique, législatif, et juridique, pour changer les lois sur la famille et celles relatives à la violence contre les femmes. Le deuxième type d’associations étudié vient en aide aux femmes rurales et artisanes.Cinq associations ont été ainsi observées. Cette thèse contribue à la connaissance des nombreux défis auxquelles elles font face dans l’établissement de pratiques et actions permettant aux femmes rurales et citadines en situation de violence, de besoin, et d’exclusion de se constituer en actrices collectives pour agir ensemble en vue de changements de leur statut social et économique / This dissertation focuses on the action of two types of women's associations, presented in four rural and urban areas of Algeria: Algiers, Oran, and Tipaza, whose creation is between 1991 and 2002. Their history is closely linked to the dynamics of Algerian social and political movements during this period.This research is part of a feminist perspective and is distinguished by the mobilization of the concept of empowerment introduced by William Ninacks.Through the semi-directive interviews and additional information gathered during the participant observation, methodology used for the first time to study women's associations in Algeria, two types of associations were Examined. The first includes two associations for women victims of violence. They also exert pressure on the three powers : political, legislative, and legal, to change family laws and those relating to violence against women. The second type of association studied supports rural and artisanal women.Five associations have been observed. This thesis contributes to the knowledge of the many challenges they face in the establishment of practices and actions enabling rural and urban women in situations of violence, need, and exclusion to establish themselves as actresses to act together in order to change their social and economic status
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La relation entre vie familiale et vie professionnelle : incidences des violences conjugales sur les travailleuses, les travailleurs et les organisations / Relationship between family life and professional life : impacts of domestic violence upon women workers, men workers and organisationsWielhorski, Nouchka 25 November 2014 (has links)
Les violences conjugales affectent la santé des individus, influent sur leurs comportements au travail, et impactent les organisations. Outre les pertes financières,elles contribuent à accentuer les inégalités entre les sexes, notamment au sein de la sphère professionnelle. Au travers d’une typologie des incidences des violences conjugales, la présente recherche exploratoire examine les processus à l’oeuvre dans l’interaction des victimes avec l’univers professionnel, et la manière dont les organisations peuvent répondre aux manifestations de ce phénomène familial. Elle repose sur un double cadre conceptuel : les violences conjugales et l’articulation famille-travail. L’accès au terrain s’appuie sur une combinaison de méthodologies qualitatives : 47 entretiens (individuels et collectifs semi-directifs, récits de vie),menés auprès de victimes et de membres d’organisations non-marchandes(associations, Fondation Kering, conseil général de l’Essonne) et marchandes (PSA Peugeot Citroën, BPI group).Outre l’ancrage théorique novateur, les résultats ont permis l’émergence d’un modèle qui articule le déterminant familial (les violences physiques, psychologiques,économiques), la relation famille-travail (débordement, conflit, compensation), ainsi que trois principales incidences organisationnelles (baisse de concentration,changement de comportement, surinvestissement au travail). Parmi ces 3manifestations, la baisse de concentration (débordement négatif) et le surinvestissement au travail (compensation) sont des éléments significatifs en termes de nombre de personnes concernées ; le changement de comportement(débordement négatif) constitue une variable marquante pour son caractère inexploré. Dans des logiques d’intégration ou de respect, les organisations sont susceptibles de contribuer à réduire les difficultés posées par ces interférences,obtenant ainsi des bénéfices économiques et managériaux.Les apports de l’étude se situent à plusieurs niveaux : d’une part, elle importe en France la problématique des incidences organisationnelles des violences conjugales,et d’autre part, elle l’inscrit dans le cadre théorique de la relation famille-travail. / Domestic violence affects the health of individuals, influences their behaviour in the workplace, and impacts organisations. In addition to financial loss, it contributes to emphasize gender inequalities, especially within the professional sphere. Througha typology of the implications of domestic violence, this exploratory research examines the processes in motion during the interactions of victims with their professional environment, and how organisations can respond to the manifestations of this phenomenon which occurs within the family sphere. It is based on a double conceptual framework: domestic violence and work-family articulation. Field access relies on a combination of qualitative methods: 47 interviews (semi-directive individual and collective interviews, life histories) lead with victims as well as with representatives of non-mercantile organisations (associations, Kering Foundation,conseil général de l’Essonne) and businesses (PSA Peugeot-Citroën, BPI group).Besides this innovative theoretical anchoring, the results have allowed the emergence of a model that articulates the family determinant (acts of physical,psychological, and economic violence), the work-family relationship (spill over,conflict, and compensation) as well as the three main organisational effects (decrease in concentration, change in behaviour, and over investment in work). Amongst those three manifestations, the decrease in concentration (negative spill over) and the over investment in work (compensation) are significant elements in terms of the number of people concerned; the change in behaviour (negative spill over) represents a remarkable variable because of its unexplored character. Following logics of integration or respect, the organisations are likely to contribute to reducing the difficulties posed by these interferences, thus receiving economic and managerial benefits.The contributions of the study are found on several levels: on one hand it imports into France the issue of the organisational implications of domestic violence,and on the other, it positions it within the theoretical framework of the work-family relationship.
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Contribution à la connaissance des auteurs de violences conjugales et de la prévention des actes de violences : les groupes d’auteurs de violences conjugales / Contribution to knowledge of the perpetrators of domestic violence and acts of violence prevention : groups of perpetrators of domestic violenceLaporte, Jacques 25 June 2010 (has links)
Les faits de violences conjugales constituent un phénomène social d’importance. Les auteurs de ces faits ne sont la plupart du temps, ni des monstres, ni des pervers, ni même des malades mentaux. Nous avons constaté que trois sortes de facteurs sont déterminants dans la population étudiée, celle de 400 personnes mises en cause pour faits de violences conjugales. Ces trois catégories de facteurs étaient les suivants : sociaux et culturels, les attentes et les attitudes de chaque partenaire au sein du couple et enfin les facteurs intrapsychiques. Pour les facteurs sociaux et culturels, nous avons mis en évidence la notion de déprivation psychosociale. Quant aux attitudes du conjoint au sein du couple, elles s’articulent autour d’une double tendance indépendance-dépendance. Pour les conjointes, nous avons mis en évidence des attitudes de maternalité. Enfin, l’ensemble des processus psychiques des auteurs de violences conjugales rencontrés, s’ordonnent dans une polarité narcissique-identitaire. Face aux violences conjugales, la société met en œuvre un processus judiciaire obéissant à un arsenal juridique de plus en plus nourri. Depuis les années quatre-vingt-dix, sont nés des dispositifs de prise en compte de ces auteurs. Le dispositif VIRAGE, né en 2002 à Saint-Etienne (Loire) par la volonté de deux structures, une associative et l’autre hospitalière, est un de ceux-là. Quels sont les effets et limites des groupes mis en place par ce dispositif ? Si les effets de tels groupes sur la récidive ne sont pas probants, par contre ils s’avèrent pertinents sur l’expression, les représentations, la reconnaissance des faits, la compréhension de la sanction, le renouage des liens notamment avec les enfants, l’ouverture à d’autres modes de communication.Les limites sont celles d’un dispositif ayant pour intention des changements. Ce dispositif que nous avons qualifié d’encadrement social, selon un modèle psycho-éducatif, ne doit pas être assimilé à un processus judiciaire car il changerait fondamentalement de positionnement. Nous proposons à la fin de la thèse un programme de prévention tenant compte de ces acquis. / Marital violence is one really important social phenomenon. The perpetrators in these facts are most of the time, neither monsters, nor perverts, nor mental patients. We had concluded that three kinds of factor are determinative for the study population, which consists of 400 persons accused for marital violence. These three categories of factors were following: social and cultural expectations and attitudes of each partner and finally intrapsychic factors. For the social and cultural factors we have highlighted the concept of psychosocial deprivation. Regarding the attitudes of the spouse, they revolve around double tendency of independence-dependence. For the spouses, we have highlighted attitudes of “maternalité”. Finally, all psychic processes in the perpetrators of the marital violence, which we had met, are organized in a polarity narcissistic identity. The society faced with marital violence implements a judicial system which follows and give more and more resources to this legal arsenal. In the nineties, the programmes were born considering the perpetrators of the marital violence. The programme VIRAGE is among them, founded 2002 in Saint-Etienne (Loire), because of wish of two structures, one association and one hospital. What are the effects and the limits of the groups? The effects of such groups on the recidivism aren’t convincing, but it turns out that they are relevant for the expression, for the representations, for the reconnaissance of the facts, for the understanding of sanction, for the renewal of the relations with children, for the openness to the other modes of communication. Those limits are a programme with the intention of changing. This programme we have described as social support, according to a psycho-educational model, should not be comparable to a judicial system as it will change fundamentally positioning. We propose one program for prevention at the end of the thesis.
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Les stratégies de coping en contexte de violences conjugales : étude de leurs effets sur la souffrance psychique et la qualité de vie des femmes victimes de violences conjugales / Coping strategies in the context of domestic violence : study of their effects on mental suffering and life quality of women victims of domestic violenceHamdi, Hinda 21 November 2017 (has links)
Introduction : Les violences conjugales constituent une source de stress importante pour les femmes qui en sont victimes. Pour faire face au stress perçu, ces dernières ont tendance à mettre en place des stratégies d’adaptation au stress dites stratégies de coping. Si celles-ci sont dysfonctionnelles, elles peuvent menacer la santé mentale. Dans cette perspective, l’objectif principal de la présente thèse est de mesurer l’efficacité potentielle de plusieurs stratégies de coping sur l’intensité de diverses dimensions psychologiques (l’anxiété état-trait, la dépression, le stress post-traumatique, la dissociation et la perception de la qualité de vie) dans un contexte spécifique de violences conjugales. Et ce, de façon à dégager des applications psychothérapeutiques centrées sur l’apprentissage de stratégies de coping qui joueraient un rôle bénéfique sur la santé mentale de femmes victimes de violences conjugales. L’objectif secondaire de cette thèse est de proposer une étude comparative entre un groupe de femmes victimes de violences conjugales et un groupe témoin de femmes non victimes de violences issues de la population générale, selon les variables mesurées. Méthode : Les données ont été recueillies, selon une approche quantitative (questionnaires d’auto-évaluation scientifiquement valides) et qualitative (guide d’entretien semi-structuré), auprès de 78 femmes victimes de violences conjugales et de 99 femmes issues de la population générale. Des analyses bivariées, multivariées et des tests de comparaison ont été effectués pour tester, sur le plan statistique, nos hypothèses de recherche. Résultats : Les résultats principaux indiquent que chez des femmes victimes de violences conjugales, les stratégies de coping centrées sur le problème, centrées sur la résolution de problème et centrées sur l’évolution personnelle sont particulièrement efficaces pour le niveau d’anxiété-dépression et pour permettre une perception satisfaisante de la qualité de vie. Les stratégies de coping centrées sur l’autocontrôle jouent un rôle bénéfique sur la perception de la qualité de vie. En revanche, des stratégies de coping telles que celles centrées sur l’évasion apparaissent comme néfastes pour toutes les variables psychologiques étudiées. Les stratégies de coping centrées sur l’émotion et centrées sur l’acceptation jouent un rôle délétère sur le niveau de stress post-traumatique. Enfin, aucune des stratégies de coping mesurées n’a eu de liens favorables avec le niveau de dissociation. Les femmes victimes de violences conjugales souffrant de dissociation à un degré pathologique constituent une population fortement à risque. Concernant l’étude comparative, nos résultats révèlent que les femmes victimes de violences conjugales sont plus anxieuses, plus dépressives, plus psychotraumatisées, plus dissociées et ont une moins bonne perception de la qualité de vie que les femmes issues d’un groupe témoin. Elles utilisent plus de stratégies de coping centrées sur le problème, centrées sur l’acceptation et centrées sur l’évasion, et moins de stratégies de coping centrées sur la recherche de soutien social que celles issues du groupe témoin.Conclusion : Des pistes de réflexion intégrant la question des stratégies de coping ont été proposées pour améliorer la prise en charge psychothérapeutique des femmes victimes de violences conjugales. La création de nouvelles stratégies de coping davantage spécifiques et adaptées à un contexte de violences conjugales a également été suggérée, et des propositions ont été faites. / Introduction : Domestic violence constitutes an important source of stress for women who are victims. To face the stress felt, the latter tend to set up strategies of adaptation to this stress called coping strategies. If these are dysfunctional, they can threaten mental health. In this perspective, the main objective of the present thesis is to measure the potential efficiency of several coping strategies on the intensity of diverse psychological dimensions (anxiety-state-trait, depression, post-traumatic stress, dissociation and perception of life quality) in a specific context of domestic violence. And thus, to bring out psychotherapeutic applications centered on the learning of coping strategies which would play a beneficial role on the mental health of women victims of domestic violence. The secondary objective of this thesis is to propose a comparative study between a group of women victims of domestic violence and a control group of women who have not been victims of violence, stemming from the general population, according to the measured variables.Method : The data were collected, according to a quantitative approach (questionnaires of self-assessment scientifically valid) and qualitative (semi-structured interview guide), amongst 78 women victims of domestic violence and 99 women stemming from the general population. Bivariate, multivariate analyses and comparative tests were carried out to test, at a statistical level, our hypotheses of research.Results : The main results indicate that concerning women victims of domestic violence, the coping strategies centered on the problem, centered on the resolution of the problem, and centered on personal evolution are particularly effective for the level of anxiety-depression and to allow a satisfactory perception of life quality. The coping strategies centered on the autocontrol play a beneficial role on the perception of life quality. However, coping strategies such as those centered on escaping, appear as detrimental for all the psychological variables studied. The coping strategies centered on emotion and centered on acceptance play a noxious role on the level of post-traumatic stress. Finally, none of, the coping strategies measured had favorable links on the level of dissociation. Women victims of domestic violence suffering from dissociation at a pathological degree constitute a population strongly at risk. Concerning the comparative study, our results reveal that women victims of domestic violence are more anxious, more depressive, more pathologically traumatized, more dissociated and have a poorer perception of life quality than women stemming from a control group. They use more coping strategies centered on the problem, centered on acceptance and centered on escaping, and fewer coping strategies centered on research for social support than those stemming from the control group.Conclusion : Lines of thought integrating the topic of coping strategies were proposed to improve the psychotherapeutic care of women victims of domestic violence. New strategies of coping, more specific and adapted to a context of domestic violence, have also been suggested, and proposals were made.
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Le stress minoritaire, la violence conjugale et la santé mentale des femmes de la diversité sexuelle : une étude pancanadienneFedele, Emma 07 1900 (has links)
Plusieurs enquêtes états-uniennes et canadiennes montrent que les personnes de la diversité sexuelle et de genre sont plus vulnérables face aux problèmes de santé mentale (détresse psychologique, dépression, troubles anxieux, problèmes de consommation, etc.) et plus à risque d’être victimes de violences conjugales au cours de leur vie. Mais cette population n’est pas homogène : parmi les différents sous-groupes de la communauté LGBTQ+ (lesbienne, gai, bisexuel·le, trans, queer et autre), les femmes de la diversité sexuelle sont particulièrement vulnérables face à ces problématiques. Le modèle du stress minoritaire explique cette vulnérabilité par le fait que les personnes de la diversité sexuelle et de genre souffrent de facteurs de stress spécifiques qui peuvent avoir des conséquences sur leur santé mentale et leurs relations. Ces facteurs peuvent être exogènes, c’est-à-dire provenir de l’extérieur de l’individu, comme les préjudices vécus dus à son identité sexuelle et de genre (harcèlement, discrimination, violence physique, etc.). Mais ils peuvent aussi être endogènes, c’est-à-dire provenant de l’individu lui-même. Ils sont alors plus subjectifs, comme le fait de s’attendre à être stigmatisé (la stigmatisation anticipée), le non-dévoilement de son identité sexuelle et/ou de genre et l’homophobie ou la transphobie intériorisée.
L’objectif principal de ce mémoire est d’examiner l’impact des facteurs de stress minoritaire et des différentes formes de victimisation conjugale sur les symptômes de dépression et d’anxiété chez les femmes de la diversité sexuelle, en fonction de leur identité sexuelle et de genre.
Pour réaliser cette étude, 209 personnes qui s’identifient comme femme (âge moyen = 33,9 ans), vivant au Canada et qui ont vécu des violences dans une relation intime avec une femme par le passé ont répondu à notre questionnaire en ligne. Nous avons mesuré l’identité sexuelle et de genre, la victimisation conjugale, les facteurs de stress minoritaire, et les symptômes de dépression et d’anxiété.
Des régressions hiérarchiques montrent que les sentiments négatifs sur son appartenance à la diversité sexuelle sont positivement associés aux symptômes de dépression et d’anxiété, même après avoir contrôlé pour l’âge, l’ethnie, l’identité sexuelle et de genre et la victimisation. La victimisation psychologique est également positivement associée aux symptômes d’anxiété et la victimisation sexuelle aux symptômes de dépression. L’âge est négativement associé aux symptômes d’anxiété et ne pas être attiré strictement par les femmes (s’identifier comme bisexuel·le, pansexuel·le, queer ou autre) est positivement associé aux symptômes de dépression dans notre échantillon.
Ces résultats apportent de nouvelles informations sur l’association entre les violences conjugales, le stress minoritaire et la santé mentale. Ainsi, ce mémoire montre l’impact de la victimisation conjugale sur la santé mentale des femmes de la diversité sexuelle ayant été victimes de violences conjugales. Il met également en avant l’impact significatif des sentiments négatifs sur son appartenance à la diversité sexuelle, une composante de l’homophobie intériorisée, sur les symptômes d’anxiété et de dépression. Il vient souligner la nécessité d’évaluer les besoins de cette population, et plus largement de toute la diversité sexuelle et de genre, et d’adapter les interventions auprès des victimes de violences conjugales à ces besoins. / Canadian and American population surveys show that people from the sexual diversity and gender-diverse people are more at risk of mental health problems (psychological distress, depression, anxiety disorders, substance use problems) and of being victims of intimate partner violence (IPV) in their lifetime. But the LGBTQ+ (lesbian, gay, bisexual, transgender, queer and other) community is not homogeneous: between the different subgroups of this population, sexual minority women (SMW) are at particularly high risk of experiencing stigma, mental health problems and being victims of IPV. This vulnerability can be explained by the sexual and gender minority stress model, stating that sexual and gender minority people suffer from specific stress factors added to general stressors, leading to more mental health and relationship problems. Those stress factors can be distal, such as prejudice events one suffers from based on their sexual or gender identity (harassment, discrimination, physical violence, etc.). But they can also be proximal, and therefore more subjective, such as expecting to be rejected or discriminated (also called stigma consciousness), concealing one’s sexual or gender identity, or suffering from internalized homophobia or transphobia.
The main goal of this Master’s thesis was to assess the impact of minority stress factors and of different forms of past IPV victimization on the current mental health of Canadian SMW, as a function of their sexual and gender identity.
In total, 209 individuals identifying as women (M age = 33,9), living in Canada and who lived in a violent intimate relationship with a woman in the past answered our online survey. Questionnaire assessed sexual orientation and gender identity, IPV behaviors, minority stress factors, and symptoms of depression and anxiety.
Hierarchical regressions showed that psychological aggression was positively associated with anxiety symptoms and sexual coercion with depressive symptoms. Not being strictly attracted to women (i.e. identifying as bisexual, pansexual, queer or something else) was also associated to high symptoms of depression and age was negatively associated to anxiety symptoms. After controlling for age, race/ethnicity, sexual and gender identity and IPV victimization, having negative feelings about being a SMW was strongly associated with both depression and anxiety symptoms.
This Master’s thesis provides new information on the interconnected associations among IPV, minority stress and SMW’s mental health. It shows the importance of LGBTQ+ specific stress factors, particularly of negative feelings about being a SMW, on the mental health of SMW IPV survivors. It highlights the necessity to evaluate the needs of SMW IPV survivors and, more broadly, of all sexual and gender minorities. This could allow clinical intervention to be more adapted to the needs of LGBTQ+ IPV victims and therefore help buffer against victimization they are faced by.
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L'enfant victime de sa famille / The child victim of his famillyHilger, Geoffroy 11 December 2014 (has links)
La protection de l’enfant constitue une préoccupation majeure de notre droit, afin que le mineur ne soit pas victime d’un dommage. Cette protection est en premier lieu assurée par la famille. Il peut donc paraître surprenant que l’enfant soit victime de sa famille, ce d’autant plus que les parents doivent agir dans l’intérêt de l’enfant. La notion d’enfant victime de sa famille n’existe pas en tant que tel dans notre droit. La victime supporte souvent un dommage causé par un tiers et non par un membre de sa propre famille. L’étude des situations où l’enfant pourrait subir une atteinte à ses droits de la personnalité, en raison d’une action ou d’une omission de l’un des membres de sa famille, a toutefois permis la conceptualisation de la notion d’enfant victime de sa famille. Il a ainsi été possible de qualifier les différentes réalités rencontrées, en fonction de leurs ressemblances ou de leurs dissemblances. Cette analyse empirique a conduit à déterminer des catégories d’enfants victimes de leurs familles auxquelles correspondent un régime de protection. Elle a notamment eu pour conséquence la recherche de nouveaux instruments de protection adaptés aux spécificités des hypothèses étudiées. Ce processus de catégorisation a permis l’accès à la juridicité des réalités sociales et familiales appréhendées. Il a également été l’occasion de mettre en évidence les fondements de la notion d’enfant victime, dans le sens où le droit a consacré des situations classiques d’enfants victimes de leurs familles. L’apparition de nouvelles réalités sociales a cependant rendu nécessaire le renouvellement de la notion d’enfant victime de sa famille, afin de pallier les limites des fondements de la notion et de garantir la représentation effective de ce phénomène dans le discours juridique. / The child protection represents a major cause for concern of our law, so that the minor doesn’t sustain damage. This protection is firstly performed by the family. So, it may seem surprising that the child is victim of his family, as far as parents must act in the interests of the child. The notion of child victim of his family doesn’t exist as such in our law. The victim often endures an injury caused by a third person and not by a family member. The study of situations where the child may suffer an infringement of his personality rights, due to act or omission of one of the family members, allowed conceptualization of the notion of child victim of family. It was thus possible to characterize the different realities encountered, according to their similarities or dissimilarities. This empirical analysis led to ascertain categories of child victims of their families and the corresponding legal system. It had especially as a consequence new protection instruments research, appropriate to specifics assumptions studied. This process allowed social or family realities encountered getting to legal validity. It was also an opportunity to bring out foundations of the concept of child victim of family, in so far as law has hallowed situations of child victims of their families. However, emergence of new social realities necessitated the renewal of the concept of child victim of family, in order to alleviate the limits of the foundations of the notion and to guarantee effective representation of this phenomenon in legal speech.
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