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Nord de L.-F. Céline : une réécriture des chroniques médiévales

Wesley, Bernabé 08 1900 (has links)
À partir du projet d’écriture d’une chronique que Céline met en avant lorsqu’il parle de son œuvre dans l’après-guerre, ce mémoire examine l’hypothèse selon laquelle le genre des chroniques médiévales fait, dans Nord, l’objet d’une réécriture permanente et déterminante pour la version de la Seconde Guerre mondiale de Céline. La notion d’horizon d’attente de Jauss permet d’abord de démontrer comment Nord reconstruit le discours testimonial et l’éthos de la vérité qui fondent la légitimité de chroniqueurs comme Villehardouin ou Clari afin d’accréditer une version illégitime des événements de 39-45. Au récit magnifié de la « Libération », Céline oppose en effet une chronique de l’épuration et un témoignage sur la vie quotidienne dans l’Allemagne de 1944. Idéologiquement nationalistes, les chroniques médiévales forment une lignée de la francité à partir de laquelle Céline crée une fiction politique passéiste qui projette sur les événements de 39-45 la géopolitique d’une Europe médiévale afin de cautionner les partis pris d’extrême droite de l’auteur. Par ailleurs, Nord accentue la propension autobiographique de certaines chroniques et la confond avec une lignée de mémorialistes disgraciés. Ceux-ci lui fournissent le plaidoyer pro domo qui orchestre toute la rhétorique d’autojustification de l’écrivain dans l’après-guerre : s’autoproclamer victime de l’histoire afin de justifier a posteriori les pamphlets antisémites et ainsi s’exonérer de tout aveu de culpabilité. Enfin, Céline qualifie Nord de « roman » par référence à la part d’affabulation des chroniqueurs. Pour représenter l’histoire en une Apocalypse advenue sans justice divine et sans héros, Nord procède en effet à une réactivation des genres fictionnels comme la légende, l’épique et le chevaleresque qui s’entremêlaient à l’histoire dans les Chroniques de Froissart. Cette réécriture entre fabula et historia est donc d’abord une création de romancier qui, dans le contexte de crise de la fiction de l’après-guerre, procède à un épuisement du roman par l’histoire. / Rooted in the chronicle writing exercise that Céline upholds when speaking about his post-war work, this memoire examines the hypothesis that the genre of medieval chronicles establish, in Nord, a permanent and definitive rewriting of Céline’s version of the Second World War. Jauss’ reception theory permits a demonstration of how Nord reconstructs the testimonial discourse and the ethos of truth, which are the foundation of the chroniclers Villehardouin or Clari, in order to give credence to an illegitimate version of the events of 1939-1945. In the magnified narrative of “Liberation”, Celine in fact opposes a chronicle of the épuration and an eyewitness account of daily life in Germany, 1944. Nationalist in ideology, medieval chronicles trace a French tradition from which Celine creates a pacifist political fiction and projects the geopolitics of medieval Europe upon the events of 1939-1945 in order to legitimize the author’s extreme right political leanings. Nord accentuates the autobiographical propensities of certain chronicles and merges them with a tradition of disgraced memorialists. This provides the pro domo plea instrumental in orchestrating the rhetoric of self-justification in the writer’s post-war works : to proclaim himself a victim of history in order to justify a posteriori the anti-semite pamphlets and therefore to self-exonerate of all admission of guilt. Finally, Céline qualifies North as a novel as a reference towards the fabrication of the chroniclers. To represent history as the coming Apocalypse without divine justice and without heroes, North proceeds to reactivate fictional genres such as legend, epic, and chivalry which become entangled with history in the Chroniques of Froissart. This rewriting between fabula and historia is therefore a creation of a novelist who, within the context of the post-war fiction crisis, proceeds to deconstruct the novel through history.
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L'écriture poétique, d'espaces et de rythmes : regards croisés sur six recueils de la poésie hispanophone contemporaine : Rubén Darío, Cantos de vida y esperanza (1905) ; Juan Ramón Jiménez, Diario de un poeta reciencasado (1916) ; Rafael Alberti, Marinero en tierra (1924) ; Vicente Aleixandre, Espadas como labios (1932) ; Pere Gimferrer, Arde el mar (1966) ; Leopoldo María Panero, Teoría (1973)

Lavergne, Lucie, Lavergne, Lucie 26 November 2011 (has links) (PDF)
Par les analyses croisées de six recueils de la poésie hispanophone du XXe siècle, cette thèse se propose de définir l'écriture poétique à travers son rythme. Ce dernier est envisagé relation avec la notion d'espace. Partant de l'association traditionnelle du rythme et de la métrique, la première partie observe comment l'espace métrique de l'écriture versifiée, par sa structure, ses frontières, met en jeu la loi et sa transgression. En revanche, la seconde partie considère l'espace comme " substance ", c'est-à-dire qu'elle observe l'écriture dans son déroulement même, d'abord langagier et phrastique. Centrée sur la figure de la ligne, cette seconde conception du rythme implique également la temporalité, contenue dans les mots (les verbes), et engendrée par l'agencement des phrases. Dans les recueils, cependant, la linéarité est parfois disloquée par différents phénomènes ayant trait au langage (dissolution de la syntaxe), au vers (enjambements, échelonnement) et à la spatialisation. Le dernier chapitre de la seconde partie est donc consacré à la visibilité de l'écriture sur la page. Cette dernière, corps de l'écriture, révèle dans le poème le corps de l'écrivant. C'est sur le sujet et ses différents visages et représentations que se centre notre dernière partie. Le rythme apparaît, enfin, comme une mosaïque d'espaces du discours et d'espaces de sens (et d'images) qui implique tout autant le locuteur que le lecteur.
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Métamorphose et spiritualité dans Sonetos espirituales de Juan Ramón Jiménez

Lecler, Daniel 13 December 2003 (has links) (PDF)
Cet ouvrage est consacré aux Sonetos espirituales (1917) de Juan Ramón Jiménez (Moguer 1881, Porto Rio 1958). Ce recueil, trop souvent délaissé, se révèle essentiel en ce qu'il occupe une place déterminante dans le cheminement poétique de l'écrivain. À la charnière de ses années de jeunesse et de la pleine maturité de son art, c'est la voix jiménienne qui prend corps dans ce recueil de cinquante-cinq sonnets. Le poète présentant son œuvre de façon récurrente comme "una sucesión", c'est sous le signe de la métamorphose toute-puissante et de la spiritualité, terme qualifiant la totalité de ses compositions, que nous avons choisi de placer notre étude. Dans un premier chapitre, nous nous intéressons, à travers ses écrits, à l'espace et au temps du poète, à la dynamique que crée la tension qui se fait jour entre ses désirs les plus ardents et ses peurs les plus profondes. Nous abordons ensuite les éléments (formels, rythmiques, graphiques, structurels, syntaxiques) qui, véritablement constituent le corps poétique de Sonetos espiriturales en insistant sur la signifiance de leur agencement. Enfin, nous montrons que la métamorphose est, pour le poète andalou, un véritable exercice spirituel dans le langage poétique qui contribue à faire de ce recueil un miroir de papier dans lequel, grâce à "la mémoire de l'oubli" et à la conscience, le moi vient se refléter et identifier une image de dieu.
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L'Expérience néo-libérale allemande dans le contexte international des idées

Kunz, Pierre-André. January 1962 (has links)
Thèse Sc. pol., Genève, 1962.
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Nord de L.-F. Céline : une réécriture des chroniques médiévales

Wesley, Bernabé 08 1900 (has links)
No description available.
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Quête spirituelle, quête de soi dans les œuvres complètes de César Dávila Andrade : une écriture en mouvement / Spiritual quest, personal quest in César Dávila Andrade’s works : a writing in movement

Berge, Caroline 10 December 2016 (has links)
Les œuvres de César Dávila Andrade sont encore largement méconnues et peu diffusées. Elles ont également été peu étudiées par la critique. Notre corpus comprend les œuvres complètes de César Dávila Andrade, à savoir l'ensemble de son œuvre poétique, les nouvelles et les essais. À partir des héritages et des influences de l'écrivain, il s'agit de montrer comment, autour d'un travail sur le langage et l'imagination, l'auteur part à la conquête de nouveaux paysages littéraires. L'écriture, en effet, se veut dynamique et en mouvement, repoussant toujours les limites du domaine littéraire, afin d'atteindre la connaissance du véritable moi de l'homme, et de transmettre la parole du poète. / César Dávila Andrade’s works are still underestimated and enjoy limited distribution. Moreover, they have been largely unexplored until now. Our corpus is composed of the César Dávila Andrade‘s complete works, which means his total body of poetic work, the short stories and the essays. We will focus on the legacies and the influences of the writer, in order to study the language and the imagination. We will show how the author is in search of new literary landscapes. Indeed, as his purpose is to find a dynamic writing, in movement; the author breaks up the limits of the field of literature. He explores a new way that could give him access to transcendental higher-order knowledge, so as to reveal the Word.
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Monstres et monstrueux dans l'œuvre d'Alexandre Vialatte / Monsters and monstruosity in Alexander Vialatte’s work

Milcent, Anne-Laure 16 June 2015 (has links)
L’œuvre d’Alexandre Vialatte manifeste une attirance et même une fascination pour les monstres et, en profondeur, pour le monstrueux : son univers romanesque est marqué par la présence de monstres qui est à la fois motivée par la perception tragique d’une monstruosité inhérente au quotidien et à l’homme et par un imaginaire hanté par la problématique de l’identité, de la culpabilité et de la création de soi comme fantasme de réinvention. Confronté aux folies meurtrières de l’Histoire, à sa propre folie, Vialatte fut subjectivement mêlé aux conflits du XXe siècle. Entre les années vingt et les années soixante-dix, il imagine comme romancier puis comme chroniqueur un univers qui porte les traces de la désintégration du réel, de la négation de l’être. Les monstres qui hantent la fiction sont le signe d’une époque profondément ébranlée, ils révèlent comment l’imaginaire de Vialatte est travaillé par un sens aigu de l’Histoire. Plus libre encore que le monstre de toute forme et de toute frontière, le monstrueux structure en profondeur l’œuvre. Ce jeu de distorsion du réel jusqu’à la transgression apparaît disséminé dans l’ensemble du récit. Cette fascination pour les monstres et le monstrueux trouve son origine dans une perception tragique et insupportable du réel : le regard singulier de Vialatte trahissant une angoisse métaphysique et ontologique. Son écriture, son humour indécidable frappent par son caractère dissonant et troublant. Cette écriture marquée par la déformation et la fragmentation donne à l’ensemble de l’œuvre un caractère subversif et explosif, révèle un espace de l’ordre de l’impensable. L’écrivain trouve ici un moyen de définir ses choix esthétiques, d’accepter ses désillusions sans pour autant cesser d’écrire. L’aveu inconscient de cette attirance intime, personnelle pour le monstrueux révèle combien l’acte d’écrire lui-même se reconnaît habité par le monstrueux, combien il permet de transcender le réel, de le sublimer par le pouvoir de l’écriture. / Alexandre Vialatte’s work displays an attraction, even a fascination, for monsters, and, more deeply, for monstrosity: his novelistic universe is characterized by the presence of monsters. This presence is both due to the tragic perception of a monstrosity which inheres in everyday life and in Man himself, and by Vialatte’s imaginary world which is haunted by the question of identity, of guilt, and of the creation of the Self as a fantasy of reinvention. As Vialatte was confronted with the mad murders of History and with his own madness, he was subjectively involved in the wars of the 20th century. Between the 1920’s and the 1970’s he was a novelist and then a columnist who imagined a fictional universe bearing the marks of the disintegration of reality and of the negation of the being. Monsters haunting fiction are the sign of deeply troubled times, they reveal how Vialatte’s imagination is marked by an acute sense of History. Monstrosity, which is even more shapeless and boundless than monsters, underlies the whole structure of Alexandre Vialatte’s work: indeed, the transgressive distortion of reality is present in all the narrative. This fascination for monsters and monstrosity originates in a tragic and insuperable perception of reality: indeed, Alexandre Vialatte’s vision betrays a metaphysical and ontological anxiety. His writing and his ambiguous humor have a troubling and cacophonic character. His writing, which is characterized by deformation and fragmentation, gives a subversive and explosive aspect to the work as a whole, and reveals a space which is unthinkable. In his work, the writer finds a way to define his aesthetic choices, to accept his disillusions without ceasing to write. His unconscious admission of his intimate and personal attraction for monstrosity reveals how the act of writing itself is haunted by monstrosity, how it enables to transcend reality and to sublimate it through the power of writing.
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Archives d'Orient : les notables alexandrins, des héritiers sans héritage (1882-1985) / Archives from Orient : Alexandrian noblemen, heirs without heritage (1882-1985)

Ghesquier-Gogny, Madeleine 21 October 2014 (has links)
En 2002, le Centre d’Études Alexandrines a reçu près de sept mille documents ayant une même origine, une famille gréco-syro-libanaise. Ces documents intéressent l’histoire d’Alexandrie, de 1882 à 1985. Cette thèse, exploitant ce fonds d’archives, comprend deux parties. 1) L’histoire de deux familles, les Zogheb et les Sinano, sur quatre générations, l’implantation de ces conquérants venus chercher et faire fortune, appelés par Mehemet Aly, dans une Égypte en voie de modernisation. Nous les suivons dans leur vie quotidienne, leur quartier, leurs habitudes au travers de certains personnages, lieux ou événements qui montrent par petites touches toute une sociabilité, celle des notables. Ces familles sont « notables », par leur richesse, leur ancienneté ou leur place dans la cité. Ces différentes approches sous plusieurs angles permettent de donner une vue d’ensemble de cette microsociété aujourd’hui disparue. 2) L’histoire de Charles Ayoub, un « Alexandrin dans son siècle » que nous suivons de l’enfance à la mort. Élève des Jésuites, puis étudiant en droit, il a rejoint les services du Contentieux de l’État comme stagiaire, jusqu’au grade de Conseiller royal et chef du Contentieux. Après avoir démissionné du service public, il est devenu avocat en ville. Son parcours professionnel et familial, son milieu et celui de son épouse, font qu’à travers lui nous suivons à la fois le déclin et la fin d’une certaine société et la rencontre de l’Égypte avec son propre destin. Égyptien de culture française, appartenant à la haute société cosmopolite alexandrine, comment Charles Ayoub a-t-il intégré et vécu les remous du siècle, de l’époque khédiviale à la monarchie, de la monarchie à la République ? / In 2002, the CEAlex received nearly seven thousand documents having the same origin, a Greco-Syrian-Lebanese family. These documents concern the history of Alexandria from 1882 to 1985. They are the sole source of this thesis.The thesis consists of two parts. 1) The story of two families, the Zogheb and Sinano family through four generations. Implanted in Alexandria these conquerors searched and made their fortune, encouraged by Mohammad Ali, in an Egypt which was undergoing modernization. We follow them in their daily life, their neighborhood, their habits, through certain people, places or events that illustrate through very small touches a whole structure of society of “noblemen”. These families are “noble” due to their wealth, their age or their place in the city. These different approaches, different angles, permit, little by little, to give an overview of this micro-society which today no longer exists. 2) The story of Charles Ayoub, an “Alexandrian in his century” whom we follow from childhood to death. A pupil of the Jesuits, then a law student, he joined the services of the State Litigation as a trainee, reaching the rank of Royal Councillor and Head of Litigation. After resigning from the public service, he became a city lawyer. Through his professional and family background, his environment and that of his wife’s, we follow both the decline and the end of a certain society and how Egypt met it’s own destiny. An Egyptian of French culture, belonging to high Alexandrian cosmopolitan society, how did Charles Ayoub integrate and live through the eddies of century, from the khedivial period to the monarchy, the monarchy to the Republic ?
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Analyse et interprétation des six dernières sonates pour piano d’Alexandre Scriabine / Analysis and performance of the six last sonatas by Alexander Scriabin

Dejos, Virginie 06 October 2014 (has links)
La thèse porte sur les six dernières sonates de Scriabine. L’analyse des œuvres a été pensée en relation avec l’interprétation pianistique. L’univers de référence et l’imaginaire sonore de Scriabine sont reconstitués à partir de la perception des œuvres et des indications d’interprétation présentes dans les partitions. Une méthode inspirée par l’analyse schenkerienne est développée pour étudier les logiques d’écriture d’un langage dans lequel la notion de tonalité est considérablement élargie. La dernière partie, plus directement liée à l’interprétation, étudie les spécificités de l’écriture pianistique et des paramètres du timbre et du temps en s’appuyant sur l’étude d’enregistrements historiques. / The following thesis focuses on the six final piano sonatas by Alexander Scriabin from the point of view of pianistic interpretation. The first part reconstitutes Scriabin’s unique musical and image-oriented universe from the basis of the listener’s perspective. The second part analyses the works from a musicological stand-point, taking into consideration indications on interpretation found in the scores. In order to more clearly identify the logic and structure of the musical language, which is marked by the usage of extended tonality, the analyses presented are inspired from Schenkerian traditions. The third part, directly linked to performance practises, explores the pianistic writing style as well as the timbral and temporal parameters, with an important place given to historical recordings.
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Iris Clert (1918-1986), une galeriste singulière / Iris Clert (1918-1986), a singular gallerist

Bergeret, Servin 15 June 2017 (has links)
Iris Clert (1918-1986) est une figure emblématique du monde de l'art contemporain parisien de la seconde moitié du XXe siècle, et plus particulièrement des années 1960. L'histoire de l'art semble n’avoir retenu que des bribes de son existence et de la galerie d'art contemporain qu'elle dirigea à Paris de 1956 à 1982. En effet, sa postérité repose exclusivement sur la place considérable qu'elle a tenue dans la promotion de l’oeuvre d'Yves Klein et dans l'émergence du groupe d'artistes des Nouveaux-Réalistes. Pourtant, Iris Clert n’est-elle pas la première galeriste à avoir proposé au public parisien des oeuvresd’Ad Reinhardt, Lucio Fontana et Leon Golub ? Puis, à force de renouveler et de transgresser les méthodes et pratiques habituellement assignées à sa profession, Iris Clert n’annonce-t-elle pas l’élan pris par l’art vers la participation et l'événementiel ? N’est-elle pas à l’origine de véritables politiques culturelles ? N’a-t-elle pas été elle-même une artiste ? Aussi, à force de se raconter et de s'identifier à l'art, n’a-t-elle pas tenté de se construire une mythologie personnelle, afin d’apparaître telle l’œuvre de sa galerie ? Faire de l’art une attitude de vie, provoquer, scandaliser, formuler des revendications ambiguës, se jouer des normes, se fier à son instinct plus qu'à la raison, être partout sans limites… voici les ambitions d’Iris Clert, elle qui affirmait en 1975 : « J’ai un destin, je suis la messagère des dieux, donc des artistes ! » / Iris Clert (1918-1986) is a key figure in the world of the Parisian contemporary art of the sixties. Art history seems to have only kept recollection of fragments of her life and of the contemporary art gallery she ran in Paris from 1956 to 1982. Her posterity is only based on the significant part she played in promoting Yves Klein’s art and New Realism artists.Though, isn’t Iris Clert the first gallery owner who introduced the Parisian audience with Ad Reinhardt, Lucio Fontana and Leon Golub’s art? By keeping reinventing and breaking the usual methods and habits of her field, she anticipates the impulse of art towards participation and events. Wasn’t she the spearhead of a true cultural policy and an actual artist herself? She then tried to build her own mythology by keeping identifying herself with art, to appear as the very work of her gallery. Iris Clert showed her ambitions by making art a way to conduct her life, acting in a provocative and outrageous way, expressing ambiguous demands, defying standards, trusting her instinct over her mind, and being unrestrictedly everywhere. Ambitions which made her say in 1975: “I have a destiny, I am the messenger of the gods, hence of artists”.

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