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La liberté humaine chez Thomas d'Aquin

Goglin, Jean-Marc 14 January 2011 (has links) (PDF)
Il est acquis que la théorie de la liberté humaine de Thomas d'Aquin n'est pas déterministe. Dans chacune de ses œuvres, celui-ci accorde à l'homme de pouvoir se porter sur des contraires. Sans contestation possible, Thomas modifie sa conception de la liberté de l'homme tout au long de son enseignement. Dans le commentaire sur les Sentences, il accorde la primauté au libre arbitre : il lui accorde d'être un jugement libre de toute contrainte et de toute nécessité. À partir du De Veritate, l'Aquinate accorde la primauté à la voluntas, faculté appétitive et motrice de l'âme. Sans minimiser l'importance de l'arbitre, il en fait un acte, à savoir le choix de la volonté. Dans aucune œuvre, Thomas ne fait de la volonté un paradigme. Il n'en propose pas moins une définition aboutie. Il distingue la polysémie de la notion de potentia et accorde à la voluntas d'être à la fois une puissance et un acte ; précisément, il accorde à la volonté de vouloir naturellement mais librement et de choisir librement. Dans le De Malo et la Prima Secundae Pars, il théorise avec précision la différence entre la liberté de spécification et la liberté d'exercice En définitive, l'Aquinate définit la liberté comme l'apanage de la volonté. Il lui accorde d'être à la fois une faculté volontaire et désirante, d'avoir la maîtrise de ses actes et d'être libre de toute nécessité : la volonté peut vouloir ou ne pas vouloir. Mais il ne fait pas du choix un acte indifférent. Les innovations majeures thomasiennes portent sur l'intérêt croissant accordé à la métaphysique et à l'éthique. Dans la Summa theologiae, le dominicain enracine la liberté éthique dans une liberté psychologique et s'insère dans une métaphysique de l'agir qui permet la réalisation de l'être. La liberté se comprend à la fois comme potentiel à réaliser, comme pouvoir et comme acte dans le cheminement du retour à Dieu. Thomas accorde donc à l'homme d'être libre de devenir libre.
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Le vote éthique dans différents contextes de démocratie: une contribution a la Nouvelle Economie Politique'.

Valfort, Marie-Anne 26 September 2007 (has links) (PDF)
La politique de la Nouvelle Economy1 est basée sur le postulat de l'homo politicus qui Downs (1957) présente comme le clone de l'homo oeconomicus, un agent rationnel mo- tivé par la maximisation de son intérêt matériel. Goodin et Roberts (1975) ont été les premiers à proposer une alternative à l'homo politicus postulat en introduisant la notion de «électeur éthique» 2. Le «éthiques des électeurs »désigne un agent rationnel qui n'est pas seulement motivé par la maximisation de son matériel à court terme l'intérêt mais aussi par la promotion de ce qu'il considère comme équitable pour la société dans son ensemble. Il ya eu jusqu'ici que peu de tentatives pour le modèle «vote éthique». La plupart d'entre eux vote éthiques assimiler »pour veiller au bien-être des plus démunis au moment de voter (Voir Snyder et Kramer (1988), Kranich (2001) et Galasso (2003)). Alesina et Angeletos (2005) constituent une exception. À la suite de la responsabilité fondée sur théories de la justice, ils supposent que les individus partagent la conviction que l'on mérite le revenu, sur la base de ses compétences et de l'effort et que la chance ne crée différences injustes, ils sont donc prêts à compenser. Toutefois, le «Couper la responsabilité» (Dworkin (1981)) utilisé par Alesina et Angeletos (2005) n'a pas justification, doit-on considérer la littérature théorique sur la redistribution équitable ou la littérature empirique sur les opinions individuelles sur la justice distributive. Je me propose d'analyser «vote éthique» d'une manière plus globale. Le fil de ce travail est une «fonction d'utilité équitable». Plus précisément, je précise en papier 1 une «fonction d'utilité équitable» au modèle des citoyens compromis entre leur intérêt personnel et certaines de leurs préoccupations majeures pour l'équité. Livre 2 et document 3 compter sur la «fonction d'utilité équitable» pour étudier le comportement des électeurs au cours de la (re) distribution des excédents économiques dans différents contextes de democracy4. Dans le document 2, mon coauteur et je calculer l'équilibre politico-économique qui émerge quand les citoyens sont dotés de la «fonction d'utilité équitable». Nous modélisons les institutionnels création d'une démocratie occidentale typique où les clivages politiques sont principalement fondée sur le revenu. Dans le document 3, je estimer la «fonction d'utilité équitable». Je me base estimation des données d'enquête que j'ai pu recueillir dans une démocratie ethniquement polarisés où les clivages politiques sont principalement fondées sur l'ethnie. Document 1 cherche à savoir si les préoccupations d'équité pour l'influence sur l'ensemble- viennent dans les interactions réelles de sorte que l'analyse économique devrait compléter le postulat de l'homo economicus avec le postulat de l'homo ETHICUS. -Je effectuer une analyse en trois étapes l'étude des questions suivantes: • Quelles sont les principales préoccupations d'équité que les individus sont en mesure de spectacle? • Ne ces préoccupations pour l'équité influence le résultat global de l'éco- domaine économique? • Ne ces préoccupations pour l'équité influence le résultat global de la po- litical domaine? Sur la base de données expérimentales, je identifier trois principales préoccupations pour l'équité susceptibles d'influencer les comportements individuels en plus de l'intérêt: utilitaire ALTRU- ISM, «l'altruisme rawlsienne et désert sensibilité. l'altruisme utilitariste consiste à maximiser la somme de tous les services publics. «Altruisme rawlsienne» consiste à maximiser l'utilité des plus démunis. Desert sensibilité consiste en un coefficient de con- préoccupations d'équité envers les autres, devraient-ils être utilitaires préoccupations altruistes ou «préoccupations altruistes rawlsienne», selon le caractère méritoire de ces autres avec fonction de leurs caractéristiques responsabilité. Je trouve que les préoccupations d'équité n'ont pas d'impact sur le marché global hors vient, dois-je mettre l'accent sur les marchés portant sur des contrats complets ou sur les marchés impliquant des contrats incomplets. Je fournis des éléments de preuve que les préoccupations d'équité ont un impact significatif sur le Po- litical résultats globaux. Plus particulièrement, les préoccupations d'équité (utilitaires l'altruisme, «l'altruisme rawlsienne», et le désert de sensibilité) semblent exprimer à travers citoyens position sur une échelle de libéralisme conservatisme qui a un impact à terme leur comportement de vote. Toutefois, la preuve montre également que les préjugés ethniques, une ambiguïté déloyale motivation, constitue un concurrent sérieux aux préoccupations individuelles pour l'équité, même dans le contexte occidental de démocratie où les partis politiques sont officiellement répartis le long de revenus, pas à base ethnique, des lignes. Mes résultats suggèrent que la théorie économique en général (et les nouveaux enjeux politiques Économie en particulier) devrait accorder plus d'attention à la modélisation de l'éthique les comportements de vote pour améliorer sa capacité explicative et prédictive. Je propose à titre provisoire «fonction d'utilité équitable» au modèle des citoyens compromis entre leurs l'intérêt et les trois différentes préoccupations d'équité qui sont utilitaires l'altruisme, «l'altruisme rawlsienne et désert sensibilité. • Quel est l'équilibre politico-économique émergent dans une société où les individus sont dotés de la «fonction d'utilité équitable»? Nous étudions un modèle simple de vote où une redistribution unidimensionnelle para- ter est choisi par vote à la majorité dans une démocratie directe où les clivages politiques sont fondées sur le revenu. Nous tenons compte de l'hétérogénéité dans les préférences et les productivités à la consommation et de loisirs et d'intégrer les effets incitatifs de la fiscalité. Nous montrons que dans une société où les préférences altruistes sont désertiques sensibles, (i) strictement niveaux inférieurs de la redistribution émerger dans comparedto équilibre politique d'une société où les préférences ne sont pas altruistes désert sensibles et (ii) inférieur à ou des niveaux équivalents de redistribution émerger dans l'équilibre politique par rapport à un société où les préférences pour la redistribution sont purement égoïstes. Nous avons ensuite étudier la question de recherche suivante: • Peut notre résultat théorique aider à expliquer les différences entre les Améri- peut et du contrat social européen? En utilisant les données de l'International Social Survey Programme (ISSP) 1992 dataset, nous fournir des preuves empiriques que: (i) les préférences pour la redistribution ne sont pas purement égoïste, (ii) du désert sensibilité induit support inférieur pour la redistribution et (iii) les différences dans le désert sensibilité tenir entre les deux continents, induisant support inférieur pour la redistribution entre les Américains contre les Européens. Nous voir deux explications apparentes aide à comprendre pourquoi les préférences pour les re- de distribution sont plus sensibles du désert entre les individus aux États-Unis que chez personnes en Europe (voir Alesina et al. (2001) et Alesina et Glaeser (2004) pour une discussion approfondie). Tout d'abord, le mythe des Etats-Unis étant le "pays de l'op- portunity «fortement enracinées ses coutumes. Pendant ce temps, les perceptions européennes sont influencés par les historiques (de l'époque médiévale jusqu'à la dix-neuvième de la CEN- siècle), une division de la société en classes, où la naissance et la noblesse ont été les principaux déterminants de la richesse et de succès. Deuxièmement, la croyance américaine de undeserv- disponibilité manifestée des pauvres peuvent refléter les préjugés raciaux contre la minorité noire. Pauvres électeurs blancs pourraient réduire leur soutien à la redistribution quand ils croient que les pauvres citoyens noirs aussi profiter de la redistribution (voir Luttmer (2001) pour de solides preuves empiriques). Roemer et al. (2007) constatent que marginal impôt sur le revenu aurait été beaucoup plus élevé lorsque les préjugés raciaux aurait été absent. Ils croient que les préjugés raciaux est le principal facteur qui sous-tendent expliquant pourquoi les États-Unis, tandis que les vingt dernières années ont été caractérisées par une forte hausse des inégalités, les impôts en vigueur du revenu marginal ont chuté. • Dans un pays ethniquement polarisés, ne aversion envers inter-ethniques en l'équité amener les citoyens à voter pour un parti de promouvoir une répartition équitable des ressources nationales entre les groupes ethniques? 5 ou, en d'autres termes, Pourriez vote éthiques aider à réduire les risques de conflit dans des environnements ethniquement polarisés pays? S'appuyant sur des données recueillies auprès des étudiants de l'Université d'Addis-Abeba, mon réponse est triple. Tout d'abord, je montre que l'aversion envers l'inégalité inter-ethniques réduit considérablement la tentation des étudiants universitaires à voter pour leur parti ethnique. Cette constatation est encourageant. Sous mon hypothèse de départ que le degré de préoccupations éthiques des étudiants constituent une limite supérieure du degré de préoccupations d'ordre éthique du citoyen moyen, cette constatation suggère en effet que les préoccupations éthiques pourraient également influer sur son comportement de vote. En d'autres termes, l'éducation civique à l'échelle nationale programmes pourraient être une stratégie prometteuse de réduction des conflits dans des environnements ethniquement po- tif pays. Finkel (2002, 2003) fournit la preuve que l'éducation civique programmes ont un impact significatif sur la tolérance des participants «politique», tandis que son concept de «tolérance politique» est proche de notre notion de «aversion envers l'inégalité inter-ethnique ». Deuxièmement, je trouve que, bien que significative, l'impact relatif des préoccupations d'ordre éthique est très faible par rapport à l'impact de la loyauté envers le groupe ethnique, un important facteur déterminant du vote ethnique. Ce résultat est décourageant, car elle suggère que l'impact relatif des préoccupations d'ordre éthique sera encore plus faible sur une plus échantillon représentatif de la population éthiopienne. En d'autres termes, le «retour» sur les programmes d'éducation civique à l'échelle nationale en termes de passage du vote ethnique au vote à l'éthique devrait être faible. Troisièmement, je analyser les déterminants socio-démographiques des étudiants de l'Université moyenne- sion vers l'inégalité inter-ethnique et loyauté envers le groupe ethnique. Je fournis des confir- tion que certaines caractéristiques socio-démographiques spécifiques de façon significative (i) augmenter le degré d'aversion pour l'inégalité inter-ethnique et (ii) inférieur à un groupe ethnique fidélité. Ces caractéristiques ont en commun qu'elles réduisent la «psycholo- iCal «distance entre les groupes ethniques, comme vivre dans une ville cosmopolite et HAV- ING parents appartenant à différents groupes ethniques (voir Atchade et Wantchekon (2006) pour une première preuve). D'ailleurs, je trouve que la fidélité groupe ethnique est par- particulièrement forte parmi les groupes ethniques connaît un niveau sévère de grief. Enfin, il est prouvé que l'aversion envers l'inégalité inter-ethnique dépend pos- itively sur le revenu du ménage dans lequel le répondant a grandi po
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L'urbaniste et ses métiers, délimitation d'un champ, légitimité des pratiques

Knobloch, Karell 05 December 2009 (has links) (PDF)
L'étude de l'exercice professionnel en urbanisme recouvre plusieurs perspectives. L'enjeu est en effet d'identifier les acteurs et de décrire leurs pratiques au sein d'un espace professionnel, en analysant leur spécificité et les vecteurs de leur légitimité. Cela implique à la fois de caractériser le champ des urbanistes, et de rendre compte des processus de structuration professionnelle de ses acteurs. L'objectif est alors de montrer que l'urbanisme constitue un courant méthodologique, dont l'approche des interactions territoire/société marque un renouvellement théorique et méthodologique et contribue à redéfinir l'objet de l'étude. L'hypothèse est faite que l'organisation des territoires se noue depuis le XIX° siècle autour de problématiques complexes, nécessitant des médiations et des compétences nouvelles. En cela, l'émergence d'un profil professionnel est à étudier, dans la dynamique des pratiques, articulées à celle des autres acteurs de l'espace professionnel, et du courant méthodologique qui en est le produit, où, d'une problématique, l'urbanisme devient une discipline et acquiert un statut scientifique. Au cœur d'une concurrence pour la maîtrise de décisions ou d'outils, les urbanistes sont analysés au regard des logiques et des stratégies mises en place dans leur exercice pour légitimer leur activité et reposant sur l'identité du champ. En parallèle des discussions à mener sur l'opportunité des méthodes employées pour caractériser ce terrain, de l'adéquation des outils théoriques pour rendre compte du jeu d'acteurs dans toutes ses dimensions, il s'agit donc de montrer comment se construit l'urbaniste, professionnel dans un champ aux ouvertures multiples.
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La conscience du mal et la puissance régénératrice de l'acte réflexif dans l'éthique de Jean Nabert : de l' "injustifiable" à la reprise de soi

Udaga Mungumiyo Ali-Ausa, Dieudonné 15 June 2005 (has links)
Seule la conscience du mal appelle à la régénération éthique de soi. De quel mal s'agit-il ? Qu'est-ce que la régénération éthique de soi et comment s'inaugure-t¬elle dans une existence humaine? Ces interrogations sont le fil conducteur de la dissertation. Qui dit « régénération » (vocable kantien), dit précédemment « génération ». En effet, la genèse de la subjectivité (génération de soi) s'effectue à l'occasion des actes de réciprocité et de l'échec de la communication entre les consciences. La subjectivité (unique problème de la philosophie nabertienne) est déterminante pour la destinée morale de chaque être humain. Car, d'elle, dépend la capacité de commettre le mal, mais aussi le pouvoir de débarrasser le visage humain que l'on porte en soi-même de ce que la conscience juge comme ne lui convenant pas. Alors que la conscience morale reste encore très liée à l'ordre social du sens, la conscience du mal (pas seulement du mal moral, mais aussi du mal subi ou constaté) s'en arrache pour un au-delà des normes. La conscience du mal naît du sens métaphysique des expériences négatives, et le sentiment de remords ou de culpabilité, loin d'être pathologique, signifie au contraire une trahison à son être véritable. La mauvaise conscience ne peut que révolutionner une conscience de soi en marche vers son être véritable. Jean Nabert dégage philosophiquement l'itinéraire de la conscience en deux formes de la régénération éthique de soi : l'une part de l'expérience morale à l' excellence d'actes de sublimité (régénération vertueuse), et l'autre, de l'expérience du mal à la percée réflexive de la zone opaque jalousement protégée par chaque individu et culturellement entretenue par la société dans le « nous ». La conscience morale (sociale) voit bien ce fond obscur, mais préfère ménager ses intérêts (valoir, avoir) et ses ambitions ( pouvoir, domination des autres, émergence sociale) dans un clair-obscur théorique selon les principes du bien et du mal socialement définis, ferment des excuses, des justifications et des accusations mutuelles (=corruption mutuelle, le « déjà-là » du mal qui accueille tout être humain qui vient à ce monde). Ainsi la conscience morale ignore-t-elle les vices sous l'apparence de la vertu et la mauvaise fois dans la motivation. Les hommes se plaindront toujours de ce mal voilé dont le sage (ou le héros ou le saint) pressent la présence par le doute sur soi et l'incertitude qui envahit son âme, et dont l'acte réflexif discerne l'indice en un élément négatif persistant et l'écho en mal de la faute. De ce fait, c'est l'être de soi individuel qui demande à être régénéré. L' « analyse réflexive » nabertienne élargit le sillage du mal radical kantien en témoignages de la conscience individuelle de ce qui l'accable, la déchire. C'est la vie même de l'esprit qui est prise en considération dans des expériences diverses: la dégradation de ses oeuvres, le tragique, les maux (souffrance, maladies, mort). Lors de l'émergence de la subjectivité, l'acte spirituel constitutif de soi, en s'affirmant par rapport aux autres, introduit, dans la structure de la subjectivité, l'opposition de soi à soi-même : le retrait de la réciprocité d'actes spontanés engendre le dialogue de soi à soi-même (expérience de la solitude). Cette fissure, dont tout ensemble nous n'avons pas souvenir et sommes rendus complices par la décision première et mauvaise, est irrémédiable et constitue la condition misérable de tout être humain. L'acte réflexif, ressaisissant l'être absolu qui se profile au fond de ces expériences qui éveillent la conscience à elle-même, découvre en même temps ce que l'acte spirituel générateur s'oppose (au sens fichtéen) dans la conscience réelle comme une contradiction absolue. Seule une conscience en double relation (au principe de l'être absolu et à soi-réel) est sensible au mal inhérent à la structure de la forme d'être que nous sommes donnée, le mal qui doit être déclaré « injustifiable ». C'est là la racine du mal et des maux injustifiables dont les êtres humains souffrent diversement de par le monde. Comment nommer cette racine du mal ? Mal radical ? Cette expression prête à la confusion. Déjà le mal radical kantien n'est pas assez radical. Le péché originel ? Un concept à connotation fortement théologique déresponsabilisant l'homme du mal dont il est pourtant responsable (forme d'être par la liberté de consentement). Le vocable ricoeurien de « démonique » semble mieux le désigner. C'est donc du « dérnonique » qu'on peut se régénérer radicalement dans une intériorité fondée sur le principe absolu de son être. Cette expérience de l' « absolu », immanente et transcendante en la conscience de soi, est thétique, c'est-à-dire qu'elle se donne comme une tâche sans cesse recommencée dans la discontinuité des actes moraux. Car le « démonique » se mêle en la tendance psychologique de l'amour de soi, de la préférence à soi, de la complaisance à soi, et est présent en toutes nos actions morales. C'est pourquoi un mal appelle un autre mal et l'humanité dans son ensemble n'arrive pas à s'améliorer. Car chaque être le recommence. Les moyens de lutte contre le mal que la société utilise ne font que remplacer un injustifiable par un autre. S'agissant de la forme singulière qu'on s'est donnée, c'est à l'aune de l'absoluité de l'être (loi intérieure de la conduite) qui se profile à l'horizon des expériences négatives que le sujet aura à se dépouiller de ce qui le détermine et qu'il a emprunté au monde extérieur. Cette expérience de l' « absolu » porte la conscience de soi à la frontière de l'expérience religieuse (le désir de Dieu à l'horizon de l'acte réflexif à l'épreuve du mal). De même que la mentalité des excuses, des justifications, de la culpabilisation est le fruit d'une culture, de même la conscience du « démonique » et le sens de la responsabilité dans les conséquences de nos actes (bons ou mauvais) qui s'incrustent dans les structures sociales et qui se transmuent en maux divers, demandera une culture, dès lors que le mal physique ou naturel est de nos jours réductible au mal moral./Only the conscience of the evil calls with the ethical regeneration of oneself. Of which evil does act it? What the ethical regeneration of oneself and how is it inaugurated in a human existence? These interrogations are the discussion thread of the essay. Who says "regeneration previously" (Kantian term), known as "generation". Indeed, the genesis of subjectivity (generation of oneself) is carried out at the time of the acts of reciprocity and the failure of the communication between the consciences. Subjectivity (single problem of Nabert's philosophy) is determining for the moral destiny of each human being. Because, on it, depends the capacity to make the evil, but also the capacity to clear the human face which one carries in oneself of what the conscience considers not being appropriate to him like. Whereas the moral conscience still remains very related to the social order of the direction, the conscience of the evil (not only of the moral evil, but also of the undergone or noted evil) is torn off some for one beyond the standards. The conscience of the evil is born from the metaphysical direction of the negative experiments, and the feeling of remorse or culpability, far from being pathological, means on the contrary a treason with its true being. The bad conscience can only revolutionize one self-awareness goes from there towards its true being. Jean Nabert philosophically releases the route of the conscience in two forms of the ethical regeneration of oneself: one leaves the moral experiment to excellence acts sublimity (virtuous regeneration), and the other, of the experiment of the evil to the reflexive opening of the opaque zone jealously protected by each individual and culturally maintained by the company in "us". The moral conscience (social) sees this obscure bottom well, but prefers to spare its interests (to be worth, to have) and its ambitions (to be able, domination of the others, social emergence) in clearly-obscure theoretical according to principles' of the good and of the evil socially defined, excuses' ferment, justifications and charges (= mutual corruption, the "déjà-là" of the evil which accomodates any human being which comes in this world). Thus the moral conscience is unaware of it the defects under the appearance of the virtue and the bad faith in the motivation. The men will always complain about this buckled evil whose wise one (or the hero or the saint) has a presentiment of the presence by the doubt about oneself and the uncertainty which invades its heart, and whose reflexive act distinguishes the sign in a negative element persisting and the echo in evil of the fault. So is to be of oneself individual for it which requires to be regenerated. The Nabert's "reflexive analysis" widens the wake of the Kantian evil radical in testimonys of the individual conscience of what overpowers it, tears it. It is the life even of the spirit which is taken into account in various experiments: the degradation of its works, tragedy, the evils (suffering, diseases, dead). At the time of the emergence of subjectivity, the spiritual act constitutive of oneself, while affirming itself compared to the others, introduced, in the structure of subjectivity, the opposition of oneself to oneself: the withdrawal of the reciprocity of spontaneous acts generates the dialogue of oneself with oneself (experiment of loneliness). This crack, of which any whole we do not have to remember and are made accessory by the decision first and bad, is irremediable and constitutes the miserable condition of all human being. The reflexive act, seizing again to be absolute for it which is profiled at the bottom of these experiments which wake up the conscience with itself, discovers at the same time what the generating spiritual act is opposed ( according to the Fichte's meaning) in the real conscience like an absolute contradiction. Only a conscience in double relation (with the principle of being it absolute and oneself-reality) is sensitive to the inherent evil with the structure of the form to be which we are given, the evil which must be declared "unjustifiable". It is there the root of the evil and the unjustifiable evils from which the human beings suffer variously all over the world. How to name this root of the evil? Badly radical? This expression lends to confusion. Already the Kantian radical evil is not radical enough. The original sin? A concept with strongly theological connotation taking away the man's sense of responsabilty of the evil for which it is however responsible (form to be by the freedom of assent). The Ricoeur's term of "demonic" seems to better indicate it. It is thus from the "demonic" force someone can radically regenerate in an interiority based on the overriding principle his being. This experiment of the "absolute", immanente and transcendent in the self-awareness, is thetic, i.e. it is given like a task unceasingly started again in the discontinuity of the moral acts. Because the "demonic" mixes in the psychological tendency with the self-love, the preference to oneself, kindness to oneself, and is present in all our actions morals. This is why an evil calls another evil and humanity as a whole is not able to improve. Because each being starts again it. The means of fight against the evil which the company uses make only replace one unjustifiable by another. Acting of the singular form that one gave oneself, he behaves according of the absoluity (interior law of control) which is profiled at the horizon of the negative experiments that the subject will have to be stripped what determines it and that it borrowed from the external world. This experiment of the "absolute" carries the self-awareness at the border of the religious experiment (the desire of God at the horizon of the reflexive act to the test of the evil). Just as the mentality of the excuses, the justifications, the culpabilisation is the fruit of a culture, in the same way the conscience of "demonic" and the direction of the responsibility in the consequences for our acts (good or bad) which are encrusted in the social structures and which are transmuted into various evils, will ask a culture, since the physical or natural evil is nowadays reducible with the moral evil.
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La finance et l'éthique dans un environnement financiarisé : le cas de la finance solidaire

Kouakou, Thiédjé Gaudens-Omer 31 May 2012 (has links) (PDF)
La finance solidaire constitue un champ fécond d'analyse de la régulation de la finance par l'éthique. Toutefois, dans un environnement financiarisé, la finance solidaire court le risque de perdre son identité solidaire par un processus d'isomorphisme institutionnel. Une telle dérive est perceptible dans le cas de la microfinance dans les pays du Sud. On y repère trois modalités de microfinance selon un ordre croissant d'immersion dans la finance classique via un formatage de l'offre et de l'identité solidaire : la microfinance pré-bancaire (cas d'isomorphisme coercitif), la microfinance bancaire (cas d'isomorphisme normatif) et la microfinance comme actif financier (cas d'isomorphisme mimétique). Les différentes modalités de la microfinance sont modélisées à travers une formalisation mathématique. Cependant, cette difficulté d'articulation de la finance et de l'éthique relève moins de l'influence de l'environnement financiarisé que d'un déficit d'appropriation collective de la finance. Une telle appropriation collective, caractérisée par une initiative à partir des acteurs sociaux, une forte résilience face à l'incertitude, un fort ancrage territorial et un rôle facilitateur de l'État, se voit davantage dans la finance solidaire dans les pays du Nord.
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Éthique de la métafiction : éléments pour un postréalisme en littérature anglaise

Williams-Wanquet, Eileen 09 December 2006 (has links) (PDF)
Cette synthèse, qui porte sur un corpus de travaux antérieurs, ne se limite ni à un bilan ni à un arrêt sur image. En tentant de dégager une permanence dans le questionnement, elle répond à des exigences contradictoires : tournée à la fois vers le passé et vers l'avenir, elle présente l'unité des travaux antérieurs tout en la construisant et en la dépassant. Soumettant mes travaux à un éclairage théorique, elle vise à les situer à la fois dans l'histoire de la critique littéraire et dans mon propre parcours épistémologique, jetant ainsi les bases de recherches futures. <br /> Les discours critiques ayant constaté l'existence, en littérature anglaise, surtout à partir des années 1980, d'un type de roman qui effectue un retour au monde après les expérimentations formelles de l'avant-garde " postmoderniste " dite " autonome ", j'ai voulu, dans cette synthèse, cerner avec plus de précision les contours de cette nouvelle forme à laquelle je m'intéresse depuis ma thèse. Celle-ci portait sur les douze premiers romans d'Anita Brookner, et a été suivie d'un ouvrage qui ouvre le corpus aux vingt-et-un romans alors publiés (1981-2002), tout en les abordant sous un autre angle. Mes autres travaux portent sur : les romans de Penelope Lively (1977-2003) ; Wide Sargasso Sea (1966) de Jean Rhys, comme reprise de Jane Eyre (1847) de Charlotte Brontë ; Boating for Beginners (1985) de Jeanette Winterson, qui reprend l'épisode biblique de l'Arche et du Déluge; The Wild Girl (1984) de Michèle Roberts, qui se présente comme un " cinquième évangile "; Indigo (1992) de Marina Warner, comme révision de The Tempest (1611-12) de Shakespeare; The Rape of Sita (1993) de Lindsey Collen, conçu comme une réécriture d'un épisode de l'épopée du Ramayana.<br /> Ces romans font partie de ce qui a été appelé " l'explosion des métafictions historiographiques des années 1980 ", ou encore le " retour à l'éthique des années 1990 ". En effet, ils représentent un type de roman essentiellement paradoxal par son curieux mélange d'autoréflexivité et d'historicité, conjuguant les jeux formels de l'avant-garde " postmoderniste " (située à partir de 1960) et la fonction morale et sociale du roman réaliste des XVIIIe et XIXe siècles. Le terme " postréalisme " a l'avantage de signifier l'époque visée, tout en plaçant cette catégorie de romans dans le droit-fil du réalisme. Pour comprendre l'émergence de ce type de fiction, il m'a fallu remonter le cours du temps et me demander pourquoi les techniques narratives du " réalisme " avaient dû changer pour dire le monde. J'ai été amenée à poser la question des fondements philosophiques du roman, genre qui, à mon avis, ne saurait être étudié indépendamment d'un contexte socio-historique qui le conditionne (sans toutefois le déterminer) et dont il contribue à façonner les valeurs. <br /> La synthèse se divise en trois chapitres. Le premier prolonge les travaux que j'ai consacrés à la réflexion philosophique qu'offrent les romans de Brookner. Je les interprète ici comme illustrant l'impasse rencontrée par le " texte réaliste classique ", qui serait né avec la " modernité ", en tant que notion historique (dont les origines remontent à la Renaissance) et nouvelle " attitude " ou " vision du monde ", caractérisée par une sécularisation de la pensée. Le roman résulterait d'un désir de retrouver l'harmonie perdue entre l'individu et le monde -- la mimésis est en fait muthos, tentative pour imposer un sens à une réalité discordante. Mais, lorsque le projet de " modernité " des Lumières, avec ses notions de " sujet kantien autonome " raisonnablement maître de sa vie et d'une réalité universelle extérieure -- fondées sur la primauté du " signifié transcendantal " (la présence pleine) sur le " signifiant " (le langage) -- est remis en question, le roman " réaliste " perd les présupposés philosophiques dont découlent ses caractéristiques formelles. Vouloir remplacer le terme " postmodernisme " par " postréalisme " pour situer tout un pan du roman dans l'histoire de la littérature anglaise m'a conduite à distinguer plus nettement philosophie et esthétique et clarifier des termes dont l'emploi reste parfois flou. <br /> Ainsi, le deuxième chapitre présente le " postmodernisme " (ou l'esthétique " postmoderniste ") des années 1960 comme représentant l'exacerbation des jeux formels du " modernisme " (ou esthétique " moderniste ") des années 1910 à 1930, qui prenait le contre-pied du " postréalisme ". " Modernisme " et " postmodernisme " seraient tous deux une réponse à la remise en cause " postmoderne " de l'" attitude moderne ", qui se préparait déjà dès le milieu du XIXe siècle, se manifeste surtout avec le structuralisme des années 1960 et 1970, et aboutit à l'inversion pure et simple du modèle de pensée binaire des Lumières : lorsque le signifiant vient à primer sur le signifié, les notions de sujet et de réalité sont invalidées et le texte " postmoderniste " se retire du monde pour ne se référer qu'à lui-même. Alors que les esthétiques " réaliste ", " moderniste " et " postmoderniste " se situeraient toutes à l'intérieur d'un système de pensée fondé sur des oppositions binaires, l'esthétique " postmoderniste " signalant la fin de l'" attitude moderne ", le " postréalisme " serait la forme privilégiée d'une nouvelle " attitude ", véritablement " postmoderne ", qui tente alors de se libérer d'un mode de pensée binaire, de conjuguer signifié et signifiant, de réconcilier le sujet cartésien (qui se fonde lui-même) et la tradition nietzschéenne (qui le réduit à un simple effet linguistique). Mais, si le roman veut retrouver son rôle politique après la " mort de l'auteur " et la remise en cause de l'existence d'une réalité objective universelle, il doit trouver une nouvelle façon de commenter le monde. <br /> Le troisième chapitre pose la question de la forme que prend le " postréalisme " pour dire le monde, alors que le " réalisme " a été invalidé. Les notions d'auteur et de mimésis étant indissociables de celles de sujet et de réalité, philosophes et critiques littéraires se rejoignent dans les années 1980 pour ressusciter l'auteur comme " fonction du texte ", réintroduire la notion d'intention, et redéfinir la réalité comme mise en intrigue idéologique du monde. Les outils théoriques de " décontextualisation ", de " recontextualisation " et de " resignification " se sont avérés cruciaux pour comprendre le fonctionnement de ce type de texte, dont j'essaie de dégager quelques caractéristiques en m'appuyant sur mon corpus de thèse et d'articles.<br /> La " métafiction " (fiction sur la fiction) est reconnue comme une constante de la littérature britannique contemporaine. Une intertextualité foisonnante indique la présence de textes antérieurs, la relation transtextuelle privilégiée étant l'hypertextualité comme transformation parodique. La réécriture d'un hypotexte, comme répétition avec différence, représente en fait un dialogue entre muthoi : l'hypertexte reprend les personnages et événements de l'hypotexte et les réorganise selon une nouvelle mise en intrigue du monde. C'est donc la fameuse " autonomie " de l'écrit qui lui rend son rôle politique. Si le monde est mis en intrigue par le langage, il peut être réécrit selon une nouvelle vision du monde. Ces textes sont enracinés non seulement dans un autre texte, mais aussi dans le monde. L'ancrage spatio-temporel est double : des références à des personnages et événements historiques " contextualisent " l'hypotexte dans un passé empirique qui lui est contemporain ; divers procédés " réalistes " situent l'hypertexte dans un autre univers contemporain qui est le sien. Il s'agit, en effet, d'une " décontextualisation ", puis d'une " recontextualisation " de mêmes faits, qui, arrachés en amont à leur contexte d'origine, sont réorganisés selon un nouveau point de vue -- étant ainsi " resignifiés " -- et renvoyés comme " contre-interpellation " au monde en aval, appelant au changement. Ces réécritures " postréalistes " portent toutes sur des textes qui font partie du patrimoine culturel de la culture occidentale " moderne ", traitent des questions fondamentales de prise de possession de soi, des autres, du monde et véhiculent l'idéologie dominante. En posant la question éthique de la " vie bonne ", de ce qui pourrait être, en redistribuant les positions de chacun, les réécritures " postréalistes " sont à la fois répétition et rature, révisant toute l'" attitude " de la " modernité ".
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Michel Foucault : la "parrêsia", une éthique de la vérité

Rojas, Maria Andrea 17 December 2012 (has links) (PDF)
A partir de 1982 Foucault attribue une place centrale à l'expérience qui noue transformation de soi et accès à la vérité. Dans cette perspective la vérité devient une expérience dans laquelle nous devons transformer notre existence pour accéder au vrai. C'est toute la problématique de la spiritualité et de sa relation à la philosophie qui est ainsi ouverte, redéfinissant la philosophie comme une expérience de transformation de soi à l'épreuve de la vérité. Notre objectif sera ici de montrer comment à travers le concept de parrêsia Foucault propose une nouvelle manière de problématiser la relation entre discours vrai et transformation de soi. Ce travail sur soi implique une remise en question constante, mais surtout elle implique une vigilance permanente à l'égard du monde, des autres et de soi-même. Il ne s'agit plus seulement là de s'inventer soi-même en réponse à l'assujettissement, mais d'avoir le courage de devenir autre, dans un monde autre. Cette relation entre vie et vérité implique de se mettre constamment en jeu, risquant toujours une déprise de soi nécessaire à l'émergence d'une vie autre : il s'agira donc pour nous de tracer les déclinaisons éthiques prises par ce courage de la vérité. La parrêsia comme une autre forme de penser le nouage entre subjectivité et vérité, une forme de subjectivation dans laquelle le sujet ne s'attache pas à la vérité de forme identitaire, mais par laquelle le sujet se met perpétuellement en jeu. Nous examinerons pour cela cinq formes, ou plutôt cinq moments de problématisation historique de la parrêsia analysés par Foucault dans ses deux derniers cours au Collège de France : la parrêsia dans les pratiques de soi antiques, la parrêsia et ses origines démocratiques, le moment de transition d'une parrêsia politique à une parrêsia éthique, la parrêsia socratique et finalement la parrêsia cynique. Ce parcours nous permet en même temps de montrer la relation établie par Foucault entre le concept de critique et celui de parrêsia. Nous verrons également comment par ce nouage s'ouvre en même temps la question du rôle de l'intellectuel ainsi que celle de la tâche de la philosophie, question sous-jacente et présente tout au long de ces derniers cours.
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Le politique dans la pensée de Peter Sloterdijk

Lefebvre, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Peter Sloterdijk est un penseur contemporain qui couvre une foule de sujets épars et d'actualité. Il est original, frondeur et passionné. Dans ce mémoire de maîtrise, nous voulons faire ressortir les aspects « politiques» de son oeuvre. En premier lieu, nous voulons montrer que l'analyse de l'humanisme littéraire, du cynisme contemporain, mais surtout la piste de solution -une revitalisation de l'humanisme par un retour à un cynisme originel, le kunisme -qu'il propose dans son premier ouvrage marquant, Critique de la raison cynique, doivent être perçues comme étant une pensée politique. Deuxièmement, nous voulons montrer en quoi sa réflexion est de nouveau « politique» lorsque, après avoir émis l'idée d'une «marginalisation» de l'humanisme au sein de nos sociétés occidentales contemporaines, il propose un renouvellement de ce dernier par le biais d'un rapprochement entre la morale et la science, et donc la création d'un nouvel humanisme «technique», faisant le pont entre éthique et technique, entre science et morale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Humanisme, Cynisme, Biotechnologies, Politique.
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Une approche d'analyse de portefeuille pour assister les investisseurs socialement responsables à prendre leurs décisions

Ouenniche, Ahmed January 2008 (has links) (PDF)
La principale question de recherche à laquelle ce mémoire tente de répondre est de savoir si le fait d'être un investisseur socialement responsable se traduit ou non par un coût. L'objet de cette recherche consiste à proposer une approche d'analyse de portefeuille pour répondre à cette question dans l'esprit d'aider les investisseurs socialement responsables, y compris les gestionnaires de portefeuilles, à prendre leurs décisions d'investissement. Plus précisément, il est fait usage dans le cadre de cette recherche de la théorie moderne de portefeuille pour construire et comparer les frontières efficientes des portefeuilles et où chaque portefeuille constitue une solution au modèle mathématique de base de Markowitz ou à une certaine variante ou extension de ce modèle. En d'autres termes. le modèle de base de Markowitz utilisé dans celte étude consiste à maximiser le rendement d'un portefeuille tout en tenant compte de la contrainte d'un risque maximum acceptable. D'un autre côté, on propose une extension du modèle de Markowitz pour prendre en considération la composante "responsabilité sociale" en vue de générer plusieurs frontières efficientes de portefeuilles, chacune correspondant à une pondération différente de la composante sociale, sans filtrage social de l'univers d'investissement et de procéder à leur comparaison. Les résultats empiriques de cette recherche suggèrent que, de nos jours. être un investisseur socialement responsable demeure encore un choix coûteux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Analyse de portefeuille, Responsabilité sociale, Performance financière.
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École, religions et formation du citoyen : transformations au Québec (1996-2008)

Tremblay, Stéphanie January 2008 (has links) (PDF)
Cette étude sociologique s'intéresse au statut réservé à la religion dans la socialisation scolaire au Québec dans un contexte de changement paradigmatique concernant la place de la religion et la prise en compte du pluralisme des convictions dans l'école. En abordant cette question sous l'angle des questionnements ayant pris forme à l'intérieur d'un vaste débat démocratique, ce mémoire vise à clarifier les conceptions sociales dominantes et plus particulièrement les visées éducatives souhaitées à l'égard du pluralisme axiologique mises au jour par l'aménagement de la place de la religion à l'école publique. Pour répondre à cet objectif, nous avons opté pour une recherche qualitative à trois volets. Nous avons d'abord analysé l'évolution des termes du débat social sur la religion à l'école entre 1996 et 2008 puis les principaux énoncés normatifs traduisant les orientations gouvernementales consécutives à l'expression des diverses revendications sociales. En étudiant le contenu du programme d'éthique et de culture religieuse, nous avons finalement tenté d'évaluer son degré de cohérence par rapport aux débats, aux Avis des organismes-conseils du gouvernement et aux orientations politiques relatifs à la formation des jeunes en matière de religion. Notre analyse nous a permis de déceler la présence d'une tension entre deux conceptions normatives de la démocratie et des droits fondamentaux qui s'affrontaient dans le débat sur la place de la religion à l'école: une conception laïque intégrant le pluralisme religieux, d'orientation libérale, et une conception inspirée de la confessionnalité communautarienne. Cette tension entre deux sources de normativité sociale s'est également reflétée dans les orientations gouvernementales et dans quelques perspectives du programme d'éthique et de culture religieuse, révélant certains glissements entre les intentions politiques et leur mise en oeuvre dans les objectifs mêmes de ce nouveau programme scolaire. L'analyse plus fine de ses contenus de formation nous a néanmoins révélé un parti pris pour une conception résolument libérale des droits fondamentaux axée sur une ouverture au pluralisme. Il n'en demeure pas moins que celte intention de prise en compte de l'altérité est empreinte d'une part d'idéalisme lorsqu'il est question de son opérationnalisation par le mode de compétences et en thèmes pèdagogiques au sein du programme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : École publique, Québec, Pluralisme, Religion, Citoyenneté.

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