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L'aventure comme cheval de Troie littéraire. La fabrique de l'aventurier chez Sylvain Tesson, Patrice Franceschi, Cédric Gras, Priscilla Telmon, Alexandre Poussin, Sonia Poussin et Blanche de Richemont

Cibilleau, Aurélien 15 February 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 7 février 2024) / Dans ma thèse, j'étudie comment des écrivains-voyageurs français contemporains se construisent une image d'aventurier au sein de leurs récits littéraires. Ces écrivains réalisent également des films documentaires qui viennent renforcer cette image d'autant plus importante que le nombre de touristes dans le monde est élevé et le champ littéraire saturé. Nos auteurs, hommes et femmes qui pour la plupart se connaissent, forment donc une sorte de groupuscule au sein du champ littéraire, dans lequel ils travaillent à leur propre distinction comme à celle de leurs amis. En d'autres termes, ils se forgent une exceptionnalité commune dans un monde où le voyage s'est démocratisé. Je reprends à Jérôme Meizoz sa notion de « posture », entendue comme un ensemble d'images de soi (« éthés ») qu'un écrivain peut adopter dans le temps, et j'observe la trajectoire des auteurs du corpus à travers ce prisme. Ils mobilisent tous une vision de l'aventure développée au XIXᵉ siècle, une vision certes considérée à l'époque comme positive mais aussi élitiste et viriliste, voire belliqueuse. Nos auteurs réaffirment pourtant la positivité de ces valeurs dans une société occidentale contemporaine qu'ils décrivent comme inepte, préoccupante et anhistorique. En s'affirmant d'abord comme des aventuriers, ils s'attribuent une aura d'exceptionnalité qu'ils remobilisent par la suite lorsqu'il est question de prendre position dans la sphère médiatique et dans le champ littéraire. Ils s'affirment comme des écrivains risque-tout, à contre-courant de la doxa mais, cependant, en droite lignée d'une certaine tradition historique intellectuelle et littéraire. Certains adoptent même l'éthos sulfureux d'écrivain réactionnaire qui achève de les singulariser et à qui l'aventure donne à la fois une caution et un vernis romanesque propre à séduire car, pour réactionnaires qu'ils se veulent, nos aventuriers incarnent les contradictions de leur époque. En cela, ce sont des antimodernes, des « réactionnaires de charme » selon le mot d'Antoine Compagnon. / In my thesis, I have studied how contemporary French travel writers have described themselves as adventurers within their literary stories. Over the time, these writers have also produced documentary films which have reinforced their literary images. Indeed, given the increasing number of tourists in the world and the saturated literary field, theses literary images have become very important. Our authors, men and women who are friends, consequently formed a sort of small group within this saturated field, in which they have worked for their own distinction as well as friend's. In other words, our French travel writers have forged a common exceptionality in a world where travel has become democratized. I have borrowed from Jérôme Meizoz his notion of "posture", understood as a set of selfimages ("ethes") that a writer can adopt over time, and I have observed the trajectory of the authors of the corpus through it. They all have mobilized a vision of adventure from the 19th century. This vision was certainly considered positive at the time but it appears from now as elitist and virilist, even bellicose. Our authors, however, have reaffirmed the positivity of these values in a contemporary Western society which they have considered to be inept, worrying and ahistorical. By first asserting themselves as adventurers, they succeeded in giving themselves an aura of exceptionality. They have subsequently remobilized this aura when it came to taking a position in the media sphere and in the literary field. Doing so, they have asserted themselves as risk-taking writers in direct line with a certain intellectual and literary historical tradition. Some of them have even adopted the sulphurous ethos of a reactionary writer, which had completed their singularity, and to whom adventure had given both authority and a romantic veneer capable of seducing. In this way, they appear eventually to be anti-modern as described by Antoine Compagnon, wich means both non-modern and super-modern.
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La lecture en miroir : narcissisme et effets d'inconscient dans Le vieux Chagrin et Chat sauvage de Jacques Poulin

Laliberté, Alexandre 19 April 2018 (has links)
Tout en tenant compte de la dimension narcissique de la lecture mise en évidence par les psychanalystes, l'objet de ce mémoire consiste à déterminer les effets de texte qui soutiennent la position narcissique du lecteur. À partir de Chat sauvage et de Vieux Chagrin, ce mémoire s'efforce de déterminer comment l'interaction texte/lecteur se rattache au narcissisme et ce, en faisant dialoguer la sémio-pragmatique de Vincent Jouve et la théorie psychanalytique. En mettant en scène la libido du regarder, une multitude d'éléments (cf. clivage, narcissisme négatif, etc.) entrant en résonance avec les représentations inconscientes du lecteur, l'écriture du fantasme et le déguisement narcissique de l'amour, Le vieux Chagrin sollicite le narcissisme du lecteur. Quant au fonctionnement narcissique de la lecture de Chat sauvage, il repose sur les effets d'inconscient produits par la fictionnalisation de certains paramètres rappelant le transfert, et les différentes représentations de la scène originaire et de la figure de la mère.
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L'écriture fictionnelle comme espace de reconstruction d'une indianité en tension: approche paratopique de la question identitaire dans "Le Bras coupé" et "Il n'y a plus d'Indiens" de Bernard Assiniwi

Carrier, René. 24 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / Auteur d'une trentaine d'ouvrages, Bernard Assiniwi a participé à partir des années 1970 à l'émergence d'une littérature amérindienne au Québec en mettant sa plume au service de la dénonciation de la dépossession territoriale et culturelle subie par les Premières Nations et d'une opération de revalorisation des cultures autochtones ancestrales. Son œuvre pose ainsi les jalons du questionnement identitaire d'un groupe minoritaire. Ce mémoire s'intéresse au rapport entre écriture fictionnelle et contexte de production des œuvres à travers une étude approfondie du roman Le Bras coupé (1976) et du drame Il n'y a plus d'Indiens (1983), deux monuments de la carrière littéraire de l'auteur. Puisant à la sociocritique et à la théorie postcoloniale, notre étude mettra d'abord en lumière l'appartenance problématique des Amérindiens à la société contemporaine à travers un portrait historique de l'évolution des relations entre Autochtones et Allochtones au Canada. Outre le rapport difficile que l'Amérindien entretient avec l'Autre majoritaire, il sera montré que les origines métissées de Bernard Assiniwi et sa position de porte-parole contribuent d'autant plus à sa marginalisation. Notre étude mettra ensuite en lumière le fait que l'écriture d'Assiniwi est alimentée par une telle situation d'insécurité identitaire. Pour ce faire, nous aurons recours au concept de paratopie, développé en analyse du discours littéraire par Dominique Maingueneau, selon lequel l'activité créatrice de tout auteur se nourrit d'une appartenance problématique au champ littéraire et à la société qu'elle tend par ailleurs à cristalliser. Partant du postulat qu'un tel sentiment d'inadéquation laisse des traces dans l'énoncé, nous chercherons à comprendre comment l'écriture fictionnelle devient chez Assiniwi un espace de reconstruction de sa propre situation d'énonciation. Sur le plan thématique, certains personnages et lieux apparaîtront comme porteurs de la paratopie de l'auteur. Du côté formel, nous montrerons que le genre littéraire choisi et la langue d'écriture reflètent une tension identitaire alors qu'une stratégie de résistance s'y développe selon la notion postcoloniale d'hybridité.
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Représentation de soi et matérialité des lettres dans la correspondance amoureuse entre Pauline Julien et Gérald Godin (1962-1993)

Germain, Emmanuelle 07 December 2018 (has links)
Pauline Julien et Gérald Godin ont entretenu une correspondance amoureuse s’étendant sur plus de trente ans, soit de 1962 à 1993. Quelques-unes de leurs lettres ont fait l’objet d’une publication, La Renarde et le mal peigné (Leméac Éditeur, 2009), grâce à Pascale Galipeau, fille du comédien Jacques Galipeau et de Pauline Julien. Mais c’est avant tout le corpus inédit de plus de 400 lettres non reprises, découvertes dans les fonds d’archives à BAnQ, qui feront l’objet de nos recherches. Outre sa « fonction documentaire » (Jaubert, 2010a : 74), cette correspondance permet de voir la mise en scène par laquelle s’élabore la construction du moi de Julien et de Godin. Au fil de leur échange épistolaire, chacun joue sur l’impression qu’il tente de produire sur l’autre, de manipuler la mise en scène du moi qui régule leur interaction amoureuse. Dans l’ensemble des lettres, cette présentation de soi relève d’une complexion plus vaste que celle qui se dégage des choix éditoriaux effectués dans La Renarde et le mal peigné, restreinte à la relation amoureuse. Permettant d’éclairer la relation personnelle entre Julien et Godin, ainsi que leurs trajectoires artistiques respectives, cette correspondance constitue le lieu d’une négociation entre leurs postures publiques (poète journaliste puis ministre et chanteuse engagée) et intimes (homme de lettres au foyer et femme de profession). De fait, même si leurs échanges restent intimes, il y a là une présentation de soi qui se confronte à la nécessité de négocier avec la médiatisation de leur figure publique, celle-ci influençant leur part de contrôle sur la figure intime qu’ils tentent de dessiner dans leur correspondance. Des textes de Ruth Amossy (La présentation de soi. Ethos et identité verbale et Images de soi dans le discours : la construction de l’ethos), d’Anna Jaubert (« L’éthos de l’épistolier au miroir de l’autre ») et d’Arlette Farge (Le goût de l’archive), constitueront les bases théoriques de notre étude.
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Le Portugal à Paris : médiations et représentations de 1880-1914

Catteau, Prune Iris 24 April 2018 (has links)
Cette thèse se consacre à l’étude de la présence culturelle et littéraire du Portugal à Paris de 1880 à 1914. Depuis l’essor de la presse française, Paris est un pôle incontournable des réseaux d’organisation littéraires et culturels nationaux et internationaux non seulement à cause de sa consécration universelle en matière artistique et littéraire mais aussi parce que cette capitale symbolise la liberté créatrice, le lieu d’inspiration et de rencontre par excellence. Intellectuels, écrivains, diplomates et étudiants portugais voyagent ou s’installent à Paris pour s’imprégner de ce climat particulier, pour se former, pour exporter certaines idées dans leur pays mais aussi et surtout pour faire connaître leur culture et leur identité. Le cosmopolitisme et le nationalisme sont deux facteurs importants qui permettront non seulement les échanges bilatéraux mais aussi le rapprochement des deux nations soeurs, vérifié par la publication de revues pro-latines et pro-républicaines franco-portugaises. Cette étude permet, d’une part, de comprendre l’activité et la production des médiateurs parisiens de la culture portugaise, et d’analyser ces transferts dans leurs dimensions matérielles (supports utilisés, rythme de publication, diffusion, réseaux). D’autre part, l’analyse porte sur la production discursive qui émane de ce contexte, en prêtant attention aux représentations et mises en scène du Portugal à Paris. Notre volonté de couvrir au mieux le domaine nous mène également à ne pas négliger l’étude de productions dites mineures (programmes d’événements littéraires, invitations, affiches, prospectus). Quelques chercheurs, surtout français (Pageaux 1984, Piwnik 2008, Quint 2006, Rivas 2015), se sont penchés sur les rapports culturels et littéraires franco-portugais, montrant l'importance de ces échanges, mais sans toutefois se consacrer au tissage intellectuel dans son ensemble au tournant du siècle. En outre, la recherche récente a montré l’importance d’un mouvement international de développement de la presse et de l’imprimé à la fin du XIXe siècle, sans toutefois s’attarder au cas portugais (Thérenty et Vaillant 2010, Cooper-Richet 2016). Depuis 1880 jusqu’à l’avènement de la Première Guerre mondiale, Paris ne s’intéresse plus seulement à l’exotisme portugais mais à la spécificité d’une littérature moderne, notamment grâce à la réciprocité des symbolistes français et portugais et de différents agents culturels implantés à Paris. Le Paris de la Belle Époque assiste alors à une véritable transformation quant à la représentation du Portugal en France, à savoir le passage d’une image mythique basée sur le passé glorieux du Portugal grâce aux grandes découvertes à une image contemporaine véhiculée par la poésie, la politique, le voyage et les expositions. Camões, symbole littéraire, historique et politique du Portugal, est renouvelé en France grâce aux commémorations du tricentenaire de sa mort en 1880 et marque le début d’une nouvelle ère dans la représentation du Portugal en France. Camões, dans la grande presse, la presse d’avant-garde et la presse institutionnalisée, représente non seulement la gloire nationale d’une épopée mais il symbolise aussi le pays tout entier, le peuple, la nation, toutes les classes sociales, l’âme nationale, le centre républicain et la classe académique de Coimbra. Alors que les relations franco-portugaises culminent grâce aux imprimés portugais publiés en français à partir de 1900 et à la proclamation de la république portugaise en 1910, Camões apporte la consécration universelle au Portugal et à une Europe culte : son buste est inauguré près de la Tour-Eiffel en 1912 et une société littéraire, Les Amis de Camoens, composée de nombreux intellectuels français comme Anatole France et Pierre Loti, est fondée et imprime une revue consacrée à cette amitié littéraire bilatérale qui perdure jusqu’en 1914. En bref, ce travail analyse les entreprises médiatiques lancées par des Portugais à Paris, les réseaux culturels et littéraires, les échanges et les sociabilités qui les soustendent. La contribution essentielle de ce travail à la recherche consistera donc à proposer un panorama aussi complet que possible de la présence culturelle et littéraire du Portugal à Paris et de ses représentations au moment où la France et sa capitale constituent un pôle et un modèle intellectuels incontournables. / This thesis is dedicated to the study of Portugal’s literary and cultural presence in Paris from 1880 to 1914. Since the rise of the French press, Paris is an essential hub for the cultural and literary organization networks, both nationally and internationally, not only owing to the universal consecration it earned in the arts and literature but also because this capital city symbolizes creative freedom, inspiration and the meeting place of choice. Portuguese intellectuals, writers, diplomats and students travel or move to Paris to soak up the unique atmosphere, to learn, to bring back a number of ideas in their country but mainly to promote their culture and identity. Cosmopolitanism and nationalism are two major factors that foster not only bilateral exchanges but also a link between the two brotherly nations, as verified by pro-Latin and pro-republican Franco-Portuguese journal publications. This study, first of all, allows one to understand the activities and achievements of Parisian mediators of Portuguese culture, and to analyze these transfers in terms of their material aspects (media used, periodicity, distribution, networks). Furthermore, the analysis focuses on the discursive production that emanates from this context while paying attention to Portugal’s stagings and representations in Paris. Our intend to cover the field at best leads us to also consider so-called minor productions (literary event programs, invitations, posters, flyers). Some researchers, especially French (Pageaux 1984, Piwnik 2008, Quint 2006, Rivas 2015), have studied Franco-Portuguese literary and cultural relations, showing these exchanges’ importance without, however, focusing on intellectual weaving in general at the turn of the century. In addition, recent research has shown the extent of an international press development movement at the end of the nineteenth century without paying special attention to Portuguese implication (Thérenty and Vaillant 2010, Cooper-Richet, 2016). Since 1880 until the advent of World War I, Paris is interested in more than only Portugal's exoticism but by the specificity of its modern literature, especially through French and Portuguese Symbolists’ reciprocity and through various cultural agents established in Paris. The Paris of The Belle Epoque takes part in a real transformation in Portugal’s representation in France, namely the transition from a mythical depiction based on Portugal’s glorious past discoveries to a contemporary depiction conveyed by poetry, politics, travel and exhibitions. Camões as a political, historical and literary symbol of Portugal is renewed in France thanks to the tercentenary celebrations of his death in 1880 and sets the beginning of a new era in Portugal’s representation in France. Camões, in the mainstream press, in the press vanguard and in the institutional press, not only represents an epic national glory but he also symbolizes the whole country, the people, the nation, all social classes, the national soul, the Republican center and Coimbra’s academic class. While the Franco-Portugal relations culminated thanks to those Portuguese prints published in French by 1900 and to the proclamation of the Portuguese Republic in 1910, Camões brings universal consecration to Portugal and to a worshiped Europe : his bust is unveiled near the Eiffel tower in 1912 and a literary society “Les amis de Camoens”, composed of many French intellectuals (Anatole France, Pierre Loti), is founded and prints a journal on this bilateral literary friendship that lasts until 1914. In short, this work analyzes the media initiatives launched by some Portuguese in Paris, cultural and literary networks, social exchanges and interactions that underlie them. The main contribution of this work for research will be to provide a view which is as comprehensive as possible of Portugal’s literary and cultural presence in Paris and of its representation at a time when France and its capital city is a hub and a key intellectual model.
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«Imagine, c’est le socialisme et personne ne s’en va» : l’intelligentsia littéraire est-allemande et la chute du mur de Berlin

Bellefeuille, Carol-Ann 03 1900 (has links)
En 1989, la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie et la République démocratique allemande (RDA) furent secouées par des mouvements de protestations qui précipitèrent la dissolution de leur régime communiste. Il est souvent admis, dans l’historiographie comme dans la mémoire populaire, que les intellectuels, dont plusieurs écrivains, ont joué un rôle déterminant lors de ces bouleversements. Or, l’analyse de la révolution en Allemagne de l’Est et des prises de position de son intelligentsia littéraire démontre qu’une telle conclusion s’applique mal à cet État : les auteurs phares de la RDA, qui se sont pourtant présentés pendant et après la révolution comme des victimes et des opposants au régime, n’ont jamais partagé les revendications anticommunistes de leurs concitoyens et ont conservé un discours socialiste. Ce mémoire entend expliquer cette réaction particulière des écrivains les mieux établis de l’Allemagne de l’Est – soit Christa Wolf, Heiner Müller, Stefan Heym, Volker Braun et Christoph Hein. En étudiant leurs textes non fictifs et en analysant la relation qu’ils entretenaient avec le régime, la population et l’idéologie promue en RDA, nous démontrerons que ces auteurs avaient développé, avant l’ouverture du mur de Berlin, une stratégie d’action alliant loyauté socialiste et critique de l’autoritarisme, ce qui leur avait permis de cumuler un important capital social et culturel. À l’automne 1989 et lors du processus de réunification allemande, l’intelligentsia littéraire a en fait agi en fonction de cette même stratégie ; celle-ci, toutefois, n’était pas adaptée aux nouvelles conditions sociales. / In 1989, Poland, Hungary, Czechoslovakia and the German Democratic Republic (GDR) were shaken by protest movements that precipitated the dissolution of their communist regimes. It is often accepted in historiography as in the popular memory that intellectuals, amongst whom many writers, played a key role in these revolutionary changes. However, analysis of the revolution in East Germany and of its literary intelligentsia’s stance demonstrates that such a conclusion cannot apply to this state: the leading authors of the GDR, who presented themselves during and after the revolution as opponents and victims of the regime, never shared the anti-communist claims of the citizens, and maintained a socialist discourse. This master’s thesis intends to explain this particular reaction of the most influential East German writers – especially Christa Wolf, Heiner Müller, Stefan Heym, Volker Braun and Christoph Hein. By studying their non-fictional texts and analysing the relationship they had with the regime, the people and the ideology promoted in the GDR, we will demonstrate that these authors had developed, before the opening of the Berlin Wall, a strategy that combined a socialist loyalty and a critic of the authoritarianism, which allowed them to accumulate significant social and cultural capital. In the Fall of 1989 and during the process of German reunification, the literary intelligentsia acted accordingly to that same strategy which, however, was not adapted to the new social conditions.
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La Négritude dans la littérature afro-caribéenne contemporaine: mort ou transformation?

Bassong-DesRochers, Lova 01 May 2015 (has links)
Née à Paris dans les années 30, la Négritude, mouvement littéraire, culturel et politique a largement dominé les textes afro-caribéens dans la première partie du XXème siècle. Ses pères que sont Léon-Gontran Damas, Aimé Césaire et Léopold Sedar entendaient, à travers elle, lutter contre le réductionnisme esclavagiste et colonial qu’avaient subi et que continuaient de subir les peuples Noirs. Sur le plan politique, son émergence coïncida avec la montée des mouvements nationalistes en Afrique, dans les Caraïbes ainsi qu’en Amérique Latine. Or, malgré son apport au monde Noir, à partir des années 60 elle devint la cible d’attaques virulentes de toutes parts. En effet, la considérant comme désuète, essentialiste et abstraite, plusieurs critiques se sont levés pour violemment dénoncer ses exubérances et limites. C’est ainsi que jadis célébré, ce mode de réinsertion des peuples Noirs dans la modernité fut rejeté à tel point que nos jours il existe rarement des auteurs francophones qui se réclament encore de cette école de pensée. Toutefois, compte-tenu du nombre considérable de romans afro- antillais contemporains qui continuent de prôner la valorisation du Noir et de sa culture, dans ce travail nous essayons de prouver que, bien que contestée, la Négritude a toujours pignon sur rue. Pour ce faire, à travers une analyse de trois œuvres d’auteurs afro-caribéens modernes, à savoir : Fleur de Barbarie de Gisèle Pineau, Le Ventre de l’Atlantique de Fatou Diome et Demain J’aurai vingt-ans d’Alain Mabanckou nous rendons compte des relents de la Négritude dans la littérature francophone actuelle. / Graduate / lova89@hotmail.com
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Femmes écrivains et représentation du féminin dans le “ Romance de 30 ” au Brésil / Female Writers and the Representation of Women in Brazil’s “ Romance de 30 ” / Mulheres escritoras e representação do feminino no « Romance de 30 » no Brasil

Manera, Giulia 02 December 2016 (has links)
Les années 30 représentent un moment fondamental dans le processus culturel et identitaire du Brésil, où la fonction sociale de la littérature, notamment du roman, et le rôle de l’écrivain en tant que ‘conscience vivante’ du pays sont reconnus et problématisés. Cependant, dans la majorité des histoires, des anthologies et des manuels littéraires, aucun nom de femme ne figure parmi les auteurs canoniques de la période, à l’exception de celui de Rachel de Queiroz. L’analyse des sources de l’époque montre que, au contraire, auteures comme Lúcia Benedetti, Jenny Pimentel de Borba, Làsinha Luís Carlos de Caldas Brito, Maria José Dupré, Ondina Ferreira, Emi Bulhões Carvalho Fonseca, Ignez Mariz, Carolina Nabuco, Lúcia Miguel Pereira, Dinah Silveira de Queiroz, Tetrá de Teffé et bien d’autres sont publiées, lues et appréciées par la critique et le public. A partir d’une étude du contexte historique et littéraire, ainsi que de la réception et des aspects éditoriaux, les mécanismes qui ont permis leur effacement de la mémoire sont démontés et expliquée leur non intégration à la tradition littéraire brésilienne. La lecture des romans de ces auteures permet d’approfondir le discours sur la participation des femmes au moment littéraire et social des années 30 et 40 par une analyse des représentations. Les personnages qui peuplent ces ouvrages, et notamment les personnages féminins, sont un objet idéal pour analyser les phénomènes identitaires qui caractérisent ce moment historique avec ses contradictions. / The 1930’s represent a fundamental period in the development of Brazil’s culture and identity, as a time during which the social function of literature, specifically the novel, and the role of the author as the “living conscience” of the country are found and problematicized. However, in the majority of stories, anthologies, and literary manuals, not one female author’s name is found among the canonic authors of the period, with the exception of Rachel de Queiroz. The analysis of sources from the era demonstrate that, on the contrary, female authors such as Lúcia Benedetti, Jenny Pimentel de Borba, Làsinha Luís Carlos de Caldas Brito, Maria José Dupré, Ondina Ferreira, Emi Bulhões Carvalho Fonseca, Ignez Mariz, Carolina Nabuco, Lúcia Miguel Pereira, Dinah Silveira de Queiroz, Tetrá de Teffé and many others were published, read, and appreciated by the critic and the public. Following the examination of the historical and literary context of these writings, as well as their reception and editorial aspects, the mechanisms which allowed for their deletion from memory are dismantled, explaining the lack of integration of these writings in the Brazilian literary tradition. Reading and analyzing the representations of these female authors’ novels allows for the expansion of the discourse on the participation of women in the literary and social era of the 1930’s and 1940’s. The characters, notably the female ones, which populate these works are an ideal subject for the analysis of phenomena of identity which characterize this historical time period, along with their contradictions. / Os anos 30 representam um momento fundamental no processo cultural e identitário do Brasil, onde a função social da literatura, especialmente do romance, e o papel do escritor como « consciência viva » do país são reconhecidos e problematizados. Contudo, na maioria das histórias, antologias e manuais literários, nenhum nome feminino figura entre os autores canônicos do período, com a exceção de Rachel de Queiroz. A análise das fontes da época mostra que, pelo contrário, autoras como Lúcia Benedetti, Jenny Pimentel de Borba, Làsinha Luís Carlos de Caldas Brito, Maria José Dupré, Ondina Ferreira, Emi Bulhões Carvalho da Fonseca, Ignez Mariz, Carolina Nabuco, Lucia Miguel Pereira, Dinah Silveira de Queiroz, Tetrá de Teffé e tantas outras foram publicadas, lidas e apreciadas pela crítica e pelo público. A partir de um estudo do contexto histórico e literário, bem como da recepção e dos aspectos editoriais, os mecanismos que permitiram o desaparecimento de tais autoras da memória são desmontados, explicando sua falta de integração à tradição literária brasileira. A leitura dos romances destas autoras permite o aprofundamento do discurso sobre a participação das mulheres no contexto literário e social dos anos 30 e 40 através de uma análise das representações. As personagens que povoam estas obras, especialmente as personagens femininas, são um objeto ideal para analisar os fenômenos identitários que caracterizam este momento histórico e suas contradições.
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Luid tussen twee stilten: vergeten vrouwenstemmen uit tempo doeloe. De Indisch-Nederlandse literatuur uit het negentiende-eeuwse damescompartiment

Loriaux, Stéphanie January 2003 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L’invention du post-classicisme de Barthes à Racine. L’idée de littérature dans les querelles entre Anciens et Modernes / The Invention of Post-Classicism from Barthes to Racine. The Idea of Literature in the Quarrels between Ancients and Moderns

Forment, Lise 05 December 2015 (has links)
Cette thèse remet en question le soupçon pesant sur les catégories de « classique » et « classicisme ». Centrales dans les manuels, ces notions sont pourtant renvoyées par les spécialistes à de purs anachronismes, et jugées impertinentes pour caractériser le XVIIe siècle et sa littérature. Marqués par la rhétorique et la sociologie historique, les travaux actuels écartent l’opposition idéologique entre classicisme et modernité. Mais l’analyse de l’antagonisme chez Barthes, et l’étude des querelles impliquant les Classiques de 1898 à 1966, permettent de donner un contenu inattendu au classicisme, très éloigné de l’irénisme dont on l’a accusé.La notion, son antonyme et ses parasynonymes (antimodernisme et post-classicisme) circonscrivent d’abord, pour la littérature, différents « régimes d’historicité » dont débattent les polémistes. Le terme reste également associé à l’élaboration d’un « dispositif » utopique, où écrire, critiquer et enseigner iraient de pair : cette configuration, essentielle au XVIIe siècle, est sans cesse « remise sur le métier » dans les querelles postérieures entre Anciens et Modernes. De 1666 à 1694, semblent surgir en réalité la plupart des questions que les critiques continueront de poser à la littérature. C’est le cas, notamment, chez Barthes, Gide et Valéry, quand ils cherchent à en déterminer les fonctions et les prérogatives. Parce que le concept d’autonomie n’est pas pour eux détaché de toute exemplarité, il s’avère utile, bien qu’anachronique, pour lire les textes du XVIIe siècle. L’art de la « disponibilité », que Barthes reconnaissait chez Racine, serait alors l’autre nom de la littérarité, le nom d’une littérarité autre – non formaliste – que les Classiques auraient bel et bien inventée et qui autoriserait leur lecture « vivante, concernée ». / This dissertation interrogates the scepticism that falls on the categories of “classics” and “classicism”. Though they are considered key concepts in textbooks, these notions are viewed by many specialists as pure anachronisms, and declared irrelevant in defining the 17th century and its literature. Drawing influences from rhetoric and historical sociology, recent work dismisses the ideological divide between classicism and modernity, but an analysis of this opposition in Barthes’s corpus, supported by a study of the quarrels involving the Classics from 1898 to 1966, endows classicism with an unheralded substance, far from the irenicism for which it has been condemned. The notion of classicism, its antonym, and its parasynonyms (anti-modernism and post-classicism) first and foremost delineate, as far as literature is concerned, different regimes of historicity that are debated by the polemicists. The term ‘classicism’ is continuously associated with the establishment of a utopian apparatus within which writing, criticism and teaching go hand in hand. This blueprint was essential in the 17th century and is revisited again and again in the subsequent quarrels between Ancients and Moderns. In fact, most of the questions that critics continue to ask literature seem to arise between 1666 and 1694. Case in point, Barthes, Gide and Valéry all sought answers to these age-old questions in their attempts to determine both the functions and the prerogatives of literature. According to them, the concept of autonomy in literature cannot be separated from exemplarity. Thus, it proves useful, although anachronistic, in the reading of 17th-century texts. The art of “availability”, which Barthes recognized in the works of Racine, would then be the other name of literariness, a distinct – non formalist – literariness that the Classics have invented which allows their “vital, concerned” reading.

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