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1996 : la rupture dans la politique de sécurité australienne

Déry-Ouellette, Marie-Pier January 2008 (has links) (PDF)
La problématique de ce mémoire interroge la façon dont l'Australie a redéfini ses menaces et son identité depuis la fin de la guerre froide. Depuis la fin de la guerre froide, peut-on parler de rupture dans les relations de sécurité australienne et si oui, quand se produit-elle et comment l'expliquer? Telle est la question de ce mémoire. Concernant la période donnée, deux pistes de recherche sont selon nous, plausibles. La première piste de recherche est que ce sont les attentats du 11 septembre qui sont l'événement déclencheur de cette rupture. La deuxième hypothèse soutient que la rupture date plutôt de 1996. Dans ce mémoire, c'est cette hypothèse qui sera étudiée. L'invalidité de la première hypothèse sera démontrée dans l'introduction. Depuis la fin de la guerre froide, il est possible d'observer une rupture dans la politique de sécurité australienne. La rupture a lieu en 1996 lors de l'élection de John Howard. Nous avons choisi d'illustrer cette rupture en démontrant le changement de politique qui survient lors de l'alternance du gouvernement en étudiant précisément les relations de sécurité entre l'Australie et l'Indonésie, la Chine et les États-Unis. Ce mémoire, dans sa première partie le chapitre 1, présente la politique de sécurité australienne depuis la fin de la guerre froide. Ensuite, dans sa deuxième partie chapitre 2, il explique la rupture de 1996 à l'aide de nos outils conceptuels, le facteur décisionnel et le facteur régional. Concernant le facteur décisionnel, nous croyons que l'approche perceptuelle s'est ainsi imposée pour expliquer les causes internes de la rupture de 1996, car elle permet de reconstituer l'univers des décideurs. La clé pour comprendre les agissements d'un État réside dans la perception des chefs d'États. Aussi l'influence du changement de personnel politique sur la formulation de la politique de sécurité est un facteur utilisé dans notre explication de cette rupture. Le Cabinet est un élément important, puisque le Premier ministre est à sa tête et décide de l'agenda et des sujets de discussions. Ensuite, nous avons utilisé le facteur régional dans ce deuxième chapitre pour expliquer les causes externes de cette rupture. L'accentuation de la prédominance américaine sur l'agenda de sécurité, ainsi que le changement de la perception australienne dans la sphère asiatique ont été des concepts utilisés pour expliquer les causes externes de cette rupture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Politique de sécurité, Australie, 11 septembre 2001, Chine, États-Unis, Indonésie, Régionalisme, Alliancisme, John Howard, Paul Keating, Alternance politique.
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Le Maroc à la lumière de l'enjeu démocratique

Boujrada, Karim January 2008 (has links) (PDF)
Cette étude part du constat que la référence à la Démocratie s'est multipliée au Maroc depuis le début des années 1990 tant du côté des autorités que des contestataires et critiques du régime marocain. Elle vise à évaluer le régime politique marocain à la lumière de la Démocratie entendue comme système politique fondé à la fois sur des valeurs et des institutions. Ce travail vise donc à éclairer ce qui dans les réalités du passé et dans les tendances et orientations actuelles du régime politique et de la société marocaine constituent des facteurs favorables ou défavorables à la démocratisation du régime politique marocain. Cette étude se base sur une conception ouverte de la Démocratie qui est d'abord fondée sur des valeurs et des principes. Ce travail se fonde aussi sur le postulat que la forme politique de l'État-nation moderne possède des exigences particulières en matière de Démocratie. Autrement dit, pour être effectifs, les valeurs et principes de la Démocratie doivent trouver une traduction institutionnelle minimale. À partir de cette définition, seront successivement examinées la constitution et les principales institutions politiques du Maroc, l'économie et les relations internationales du Royaume alaouite ainsi que la société et les cultures marocaines. Les conclusions tirées sont que les maigres avancées réalisées en matière de Démocratie sont contrecarrées par une Monarchie et une oligarchie marocaines peu désireuses d'approfondir la démocratisation du régime et de la société. L'insertion et l'institutionnalisation de l'opposition partisane « historique » au régime auront consacré la cooptation de ces derniers. Enfin, la fragmentation idéologique des opposants entre gauchistes laïcisants et islamistes empêche la mise en place d'un réel pouvoir d'opposition et de revendication face au régime. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Démocratie, Démocratisation, Valeurs, Institutions, Makhzen.
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Intégration régionale et sécurité énergétique : le Brésil dans l'espace Sud-américain

Provençal, Josée January 2008 (has links) (PDF)
Dans le cadre de la résurgence d'une crise énergétique mondiale, la gestion de l'énergie peut paraître, au premier abord, source de conflit entre États. Il n'en demeure pas moins que la maîtrise efficace de ce secteur, primordiale à la vitalité des économies industrielles, peut aussi être synonyme de coopération et de pérennité économique. Ce mémoire entend offrir la perspective du Brésil à l'égard de sa sécurité énergétique, et ce, à travers le processus d'intégration régionale sud-américain. Le sujet prend ici toute son importance, en raison de l'absence complète de travaux traitant spécifiquement de l'intégration énergétique de l'Amérique du Sud, une question pourtant très sensible au sein de la région. Les besoins en énergie du Brésil sont les plus importants de la région et il est essentiel, pour ce dernier, d'assurer la sécurité de son approvisionnement afin de poursuivre son mode de développement entamé dès les années 30, le développementalisme. En cherchant à poursuivre cette voie, le Brésil a inséré la question de la sécurité énergétique au sein de sa politique extérieure régionale. L'enjeu que constitue l'énergie s'est ainsi imbriqué à la promotion du nouveau projet régional brésilien, l'Union sud-américaine des nations (UNASUR). De cette façon, Brasilia entend tirer parti des ressources énergétiques de ses voisins, à travers une meilleure coordination de ce secteur. Ainsi, nous postulons que l'intérêt brésilien dans l'élaboration de son projet d'intégration vise, entre autres, à assurer sa sécurité énergétique et ainsi à protéger son développement économique. L'histoire du développement brésilien sera analysée afin d'exposer sa continuité et son apport dans la construction de la stratégie brésilienne à l'égard de ses voisins. Ainsi, en liant le développement, l'énergie et l'intégration régionale, nous serons à même d'exposer la fragilité de la suprématie de Brasilia, et ainsi d'affirmer que la construction et la gestion du processus régional doit se faire de façon collégiale afin que le Brésil assure sa sécurité énergétique et qu'il puisse poursuivre la voie du développementalisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intégration régionale, Sécurité énergétique, Intégration énergétique, Développementalisme, Brésil, Amérique du Sud, Énergie.
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L'idéologie messianique dans la politique extérieure de l'administration Reagan entre 1980 et 1988

Roy, Sébastien January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche constitue une analyse de la présidence de Ronald Reagan sous un nouvel angle. Au sein de cet ouvrage, nous analysons l'influence que l'idéologie du messianisme américain a eue sur Ronald Reagan lors de son passage à la Maison-Blanche. L'originalité de notre étude tient au fait que nous analysons le contenu des discours prononcés par le Président suite à certains événements marquants de sa présidence en matière de politique étrangère, dans le but de constater si ce dernier fait usage d'une rhétorique messianique. En procédant de la sorte nous combinons deux facettes de sa personnalité: l'homme religieux avec le messianisme et le communicateur avec sa rhétorique. À l'aide de cette méthodologie, nous souhaitions corroborer notre hypothèse de départ stipulant que Ronald Reagan était réellement influencé par l'idéologie du messianisme et qu'il s'en servait au sein de ses discours pour justifier ses décisions en matière de politique extérieure. Pour ce faire, nous avons sélectionné les allocutions du Président qui étaient liées aux principaux événements qui ont marqué la politique étrangère américaine entre 1980 et 1988. Une fois nos analyses complétées, nous avons été frappé de voir à quel point notre hypothèse se voyait confirmée par nos résultats. Effectivement, Ronald Reagan fait usage d'une rhétorique messianique pour justifier à la nation ses décisions en matière de politiques étrangères. Il va même plus loin en se laissant influencer par des idéologies découlant du messianisme, telles que le missionnarisme, l'exceptionnalisme et le millénarisme. Enfin, nous croyons que notre approche novatrice et nos conclusions auront comme principale conséquence d'élargir le champ d'étude existant sur la présidence de Ronald Reagan tout en ouvrant une possibilité d'analyse sur les similitudes existantes entre la rhétorique messianique de Ronald Reagan et celle de George W. Bush. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Relation, Politique, Étranger, Extérieur, Histoire, Rhétorique, Religion, Présidence, 1980-1988.
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La gestion des conflits armés en Afrique depuis la Somalie (1993-2003) jusqu'à l'opération Artémis : étude comparative des politiques canadiennes et françaises de renforcement des capacités africaines de maintien de la paix

Désilets, Louis-Philippe January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire est une étude comparative des politiques française et canadienne de maintien de la paix en Afrique. Au début des années 1990, la France et le Canada sont d'importants fournisseurs de troupes aux différentes missions de paix mises de l'avant par les Nations Unies à ce moment-là. Sur le continent africain, les deux pays ont été présents en Somalie, au Rwanda, en Centrafrique et en République démocratique du Congo. À la suite des échecs survenus en Somalie et au Rwanda, leurs dirigeants ont décidé de favoriser davantage la formation des forces africaines de maintien de la paix plutôt que l'engagement direct de leurs forces armées. Le but de ce mémoire est de comparer les politiques canadienne et française afin d'identifier les motivations qui ont poussé leurs dirigeants à intervenir dans différentes missions de paix en Afrique. Afin de réaliser cet objectif, l'auteur a analysé celles-ci et les actions posées par les deux pays depuis la Somalie en 1993 jusqu'à l'intervention en République démocratique du Congo dans la province de l'Iturie en juin 2003 avec un cadre d'analyse réaliste. Le cadre d'analyse est construit à partir de la théorie réaliste des relations internationales. Cette théorie se fonde sur les propositions suivantes: le système international est anarchique; il y a toujours un risque de déclenchement d'un conflit; les États sont les principaux acteurs des relations internationales; les États sont incarnés par les chefs d'États qui sont des acteurs cherchant à maximiser leur intérêt national défini en termes de puissance. Les concepts d'intérêt national et de puissance sont au coeur de l'analyse de la politique étrangère. L'auteur a choisi l'approche réaliste « offensive » car celle-ci est pertinente afin d'expliquer pourquoi un État utilise le maintien de la paix comme un moyen d'acquérir de l'influence. L'hypothèse principale est que le maintien de la paix est un instrument qui permet au Canada et à la France d'acquérir de l'influence et de défendre certains objectifs dans le système international. La seconde hypothèse est que depuis la fin de la guerre froide, les dirigeants canadien et français ont modifié leur politique étrangère afin de faire face à la nouvelle typologie des conflits armés en Afrique caractérisés par des guerres civiles et des compressions budgétaires sur le plan interne. En somme, les Canadiens et les Français ont participé à différentes opérations de maintien de la paix en Afrique afin d'acquérir de l'influence dans l'arène internationale et protéger leurs acquis. Faisant face à des facteurs externes et internes, ils ont dû modifier leur politique de maintien de la paix. La participation du Canada à la résolution des conflits en Afrique n'a pas eu un impact significatif comparativement à celle de la France. La raison étant que la France disposait de davantage de moyens militaires que le Canada. Ottawa a surtout joué un rôle diplomatique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Maintien de la paix, Politique étrangère, Canada, France, Missions de paix.
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L'«ABC» d'une économie politique de la sécurité : pour une analyse féministe des politiques américaines de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique subsaharienne sous l'administration de George W. Bush

D'Aoust, Anne-Marie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à étudier de manière critique les politiques de l'Administration de George W. Bush face au problème de sécurité posé par l'enjeu du VIH/sida en Afrique subsaharienne. Dans un premier temps, il évalue la pertinence d'une approche féministe pour rendre compte du problème du VIH/sida en Afrique subsaharienne. Pour ce faire, il met en évidence la consolidation et les limites d'une position hégémonique au sein de la communauté de sécurité en ce qui a trait au traitement de l'enjeu du VIH/sida en Afrique subsaharienne. Dans un second temps, il examine comment les États-Unis activent des structures de pouvoir basées sur des expressions symboliques, discursives et culturelles de la masculinité dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida. Ces structures maintiennent une certaine représentation identitaire de l'État américain, mise en évidence lorsqu'on analyse la fonction performative des logiques binaires de masculinité/féminité qui sous-tendent les discours américains. Les politiques américaines de lutte contre le VIH/sida favorisent également la mise en place d'une économie politique de la sécurité. Une analyse des clauses du President's Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR) illustre ce point. Enfin, pour juger de la portée des politiques américaines, le rôle central des États-Unis au sein des autres institutions internationales dédiées à lutte contre le VIH/sida, comme ONUSIDA, la Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, est examiné de manière critique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH/sida, Sécurité, Afrique subsaharienne, Féminisme, États-Unis, President's Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR), Théories des relations internationales.
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La politique antinarcotique des États-Unis envers la Colombie durant l'administration Clinton (1992-2001) : la sécurisation du narcotrafic ou sécurisation de la crise colombienne?

Rave, Jorge Andrés January 2009 (has links) (PDF)
Dans ce travail, nous nous intéresserons au processus de. sécurisation de la crise colombienne pendant l'administration de Bill Clinton (1993-2001), notamment en ce qui concerne la politique antinarcotique américaine à l'égard de la Colombie, comme sa principale représentation, dans les années 1990. Par sécurisation, nous entendons le processus par lequel une question commence à être perçue comme une menace existentielle exigeant des mesures extraordinaires (souvent militarisées) afin d'y remédier. Nous avons choisi le cas colombien parce que nous considérons que l'étude de la politique étrangère américaine envers ce pays andin permet de montrer que cette dernière est, d'abord et avant tout, le résultat du processus de sécurisation du narcotrafic amorcé par Ronald Reagan, soit une politique qui se veut prohibitionniste et militariste et qui semblerait exclure toute approche qui en prônerait une vision non militaire. Par la suite, l'analyse du processus de sécurisation du narcotrafic nous amène à considérer l'impact qu'a eu cette approche sur l'identité collective des États-Unis, les aspects sociopolitiques dudit processus à partir de son début, ainsi que le rôle des différents acteurs et institutions américains dans la formulation et dans l'application, voire la légitimation auprès de l'opinion publique américaine du Plan Colombie à la fin des années 1990. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sécurisation, Guerre antidrogue, Narcotrafic, États-Unis, Plan Colombie.
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Les initiatives du Canada en matière d'allégement de la dette des pays en développement les plus pauvres : un leader qui ne fait pourtant pas bande à part

Marcoux, Aude Marie January 2009 (has links) (PDF)
La « crise de la dette » des années 1980 a suscité une vaste littérature sur le thème de l'endettement des pays en développement. L'intérêt de ce mémoire est de retracer la trajectoire d'un créancier en particulier ayant participé, unilatéralement, bilatéralement ou multilatéralement, aux stratégies de désendettement de ces pays: le Canada. En regard du frappant constat d'inefficacité des mesures d'allégement de dette des pays les plus pauvres auxquelles adhère le Canada depuis le début de la crise, notamment l'IADM de 2005 qui ne règle pas leurs blocages en termes de développement, l'objectif de cette étude est de démontrer si le Canada se distingue des autres bailleurs de fonds en matière d'allégement de la dette des PED. Le cadre d'analyse utilisé s'inspirant des travaux de Roy Culpeper et de John E. Serieux qui préconisent que la debt overhang est un obstacle au développement des PED s'avère un outil essentiel dans l'évaluation et l'interprétation des initiatives de désendettement auxqueIles le Canada a pris part. Par une approche historique et une analyse documentaire, cette étude retrace l'endettement au niveau qualitatif et quantitatif et procède à un véritable état des lieux et des faits et ce, en trois temps: présentation de la problématique de l'endettement des PED, revue des initiatives d'allégement de dette et ce, en focalisant sur l'expérience canadienne de 1978 à 1995, puis état des initiatives d'allégement de dette auxquelles a pris part le Canada après le tournant de l'année 1996, marqué par l'initiative jusqu'alors la plus significative en matière de réduction de dette et ce, jusqu'à 2008. Cette démarche empirique et déductive permet de conclure que malgré certaines déclarations qui pourraient laisser supposer le contraire, à quelques exceptions près, le Canada ne se démarque pas des autres bailleurs de fonds quant à ses initiatives en matière d'allégement de la dette des PED, puisque la majorité des mesures adoptées dans ce domaine s'alignent sur les stratégies que préconisent les IFI. En effet, si le Canada a certes assumé un rôle d'initiateur de mesures, il a également adopté une approche suiviste en ne contribuant pas aux débats et à la réflexion sur les stratégies de développement mises en place par les mécanismes d'allégement de dette prônés par les IFI. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dette, Endettement, Canada, Pays en développement.
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Comprendre l'édification de la cour pénale internationale : l'exemple canadien

Daoud-Kayal, Mona January 2009 (has links) (PDF)
Le régime de droit pénal international (DPI) a évolué depuis les Procès de Tokyo et de Nuremberg, devenant graduellement plus restrictif pour les États. La dernière innovation en la matière est la Cour pénale internationale (CPI), une cour théoriquement permanente et indépendante chargée d'enquêter, de poursuivre et de juger des prétendus criminels ayant perpétré les pires atrocités que l'humanité ait connues. La CPI semble enfreindre le concept de souveraineté étatique puisque cette compétence était, jadis, uniquement l'apanage des systèmes juridiques nationaux. Lorsqu'on examine les motivations qui poussent les États à créer la CPI, cette dernière institution ne satisfait guère les principes utilitaristes mis de l'avant par les théories dominantes des Relations Internationales (RI). Au contraire, à la lumière du principe de la souveraineté étatique, la CPI génère davantage de coûts que de bénéfices. Il est ainsi nécessaire de comprendre sa formation en analysant les considérations internes des États et en appliquant les concepts illustrés par les théories constructivistes. Le cadre analytique de cette étude révèle l'importance des considérations matérielles et immatérielles qui influencent les États à adhérer ou à rejeter la CPI. En ce sens, la prise de décision d'un État reflète des considérations identitaires, intentionnelles, éthiques et stratégiques. À cet égard, le cas du Canada est évocateur, car il s'est rapidement illustré en tant que fervent promoteur de la CPI en 1998 lors de la Conférence de Rome, laquelle mena à l'adoption du traité constitutif de la Cour. Si le discours canadien s'inscrit dans une logique éthique internationaliste, il demeure que le Canada s'est satisfait d'initiatives diplomatiques telles que la signature de traités ou la promotion de la CPI dans les cercles de discussions internationaux. En effet, à travers ses projets défendant les principes de la sécurité humaine, le Canada a tenté de maintenir un certain prestige international tout en coupant drastiquement dans les activités du Ministère des Affaires étrangères, les dépenses associées aux négociations internationales étant moins dispendieuses que celles attribuables à l'aide au développement ou à l'imposition de sanctions à l'encontre des États participant à l'« insécurité humaine ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cour pénale internationale, Institutions internationales, Théories des Relations internationales, Canada, Politique étrangère.
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Le sport comme continuation de la politique : la tournée du Dinamo de Moscou en Grande-Bretagne, 1945

Hamelin, Guillaume January 2009 (has links) (PDF)
Longtemps négligée par les historiens, l'histoire du sport, et de son rôle au sein de la société, fait l'objet d'un nouvel intérêt depuis le début des années 1980. Cette attention venait en partie du fait que le sport permet de toucher aussi bien l'aspect économique, politique ou social d'une société. À une époque aussi politisée que le XXe siècle, où s'affrontaient deux systèmes antagonistes, aucun secteur de la société n'était laissé au hasard. Ainsi, en étudiant une nation comme l'URSS, il est intéressant de voir comment un État aussi idéologisé pouvait l'utiliser et surtout à quelles fins. En ce sens, si au XIXe siècle le théoricien militaire Clausewitz soutenait que la « guerre n'est que le prolongement de la politique par d'autres moyens », au XXe siècle, c'est le sport qui se voudra la continuation de la politique, prenant ainsi la place de la guerre. En se concentrant sur un événement précis, à savoir la tournée du Dinamo de Moscou en Grande-Bretagne, effectuée à l'automne 1945, l'utilisation du sport à des fins de propagande démontrera le caractère utilitaire que les dirigeants soviétiques donnaient au sport. Équipe commanditée par les services de sécurité soviétique, le Dinamo était tout désigné pour ce périple, en raison de sa relation avec le pouvoir, car après la guerre, il apparaissait, en compagne des équipes de l'armée, comme les piliers de mouvements sportifs socialistes. Présentés comme des ambassadeurs de bonne volonté, les joueurs du Dinamo arrivaient en Angleterre avec pour objectif de consolider le sentiment d'amitié qui avait permis à ces deux nations de vaincre le nazisme. Cependant, loin d'améliorer leurs relations, ces rencontres vont créer un sentiment d'animosité. Si cette tournée s'est révélée un succès sur le plan sportif, elle n'aura pas permis le rapprochement espéré. Peu de temps après, la Guerre froide divisa le monde en deux blocs et il faudra attendre plusieurs années avant que l'URSS ne ressorte à l'extérieur de ses frontières. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Football, Staline, U.R.S.S., Arsenal F.C., Chelsea F.C., Stanley Rous, F.I.F.A., Football Association, Moscou, XXe siècle, Yakushin, Vsevolod Bobrov, Guerre froide.

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