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La réaffirmation des armes nucléaires dans le monde : quand la culture pose un dilemme

Desnoyers, Marc January 2009 (has links) (PDF)
Le présent mémoire, intitulé « La réaffirmation de l'importance des armes nucléaires dans le monde: quand la culture pose un dilemme », analyse la stratégie nucléaire américaine et son évolution au courant des deux mandats du président George W. Bush. La thèse qui y est défendue est celle en vertu de laquelle, pendant cette période, les armes nucléaires ont réaffirmé leur importance non seulement aux États-Unis, mais dans le système international en général. Comme pistes explicatives, nous proposons deux concepts: le dilemme de la sécurité et la culture stratégique nucléaire américaine. À ce titre, nous affirmons qu'un dilemme de sécurité, notamment en raison de la prolifération nucléaire vers des États hostiles aux États-Unis comme la Corée du Nord et l'Iran et des attentats terroristes du 11 septembre, a été interprété par le gouvernement américain d'une façon qui a exacerbé certains traits caractéristiques de la culture stratégique nucléaire américaine. La résultante, soit des modifications importantes de la posture nucléaire américaine dont la plus importante est certainement le déploiement d'un bouclier antimissile, a par la suite alimenté un dilemme de sécurité chez d'autres acteurs du système international, en particulier la Russie et la Chine. Conséquemment, ces pays ont eux aussi opté pour une réaffirmation de l'importance de leurs arsenaux nucléaires respectifs dans leur politique étrangère, engendrant à nouveau un cercle vicieux de prolifération et de course aux armements nucléaires, particulièrement au Moyen-Orient et en Extrême-Orient. Sans faire reposer tout le blâme de cette réaffirmation internationale de l'importance des armes nucléaires sur les seules épaules du gouvernement américain, nous sommes toutefois arrivés à la conclusion que ce dernier, un peu via sa branche législative et beaucoup via sa branche exécutive, en avait été le protagoniste principal. Nous en avons donc compris que certains traits de la culture stratégique nucléaire américaine, exacerbés par la prolifération et le terrorisme, avaient enclenché un processus de dilemme de la sécurité pour d'autres États. Comme quoi la culture a posé un dilemme qui a mené à une réaffirmation de l'importance des armes nucléaires aux États-Unis en particulier et dans le monde en général.
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Une toute petite fenêtre d'opportunités : une détente en deux temps suite aux accords de Locarno (1924-1929)

Dufour, Marc-André January 2010 (has links) (PDF)
L'étude suivante constitue une analyse historique des possibilités réelles d'une détente dans les relations franco-allemandes à partir du règlement de la question des réparations en 1924 jusqu'au décès de Gustav Stresemann et au krach boursier de 1929. L'examen porte une attention particulière à l'évolution des relations entre la France et l'Allemagne par le biais de l'étroite collaboration qui s'établit graduellement entre leurs ministres des Affaires étrangères Aristide Briand et Gustav Stresemann. Nous avons traité notre sujet à la lumière de l'historiographie des années 1920 et des sources que nous avons recueillies lors de notre parcours archivistique dans les institutions gouvernementales et militaires en France et en Allemagne. Afin d'appréhender la nature des possibilités offertes dans les relations franco-allemandes, nous avons comparé l'évolution respective de leurs politiques extérieures. Nous avons constaté qu'à partir de 1924, des changements dans la conjoncture internationale font en sorte que la coopération entre les deux pays apparaît désormais nécessaire pour régler les problèmes de l'après-guerre, ce qui pave la voie à l'initiative allemande de sécurité de février 1925. À partir de ce moment, un dialogue franco-allemand va s'établir progressivement, grâce à la collaboration entre les ministres des Affaires étrangères, qui va mener à des succès comme les accords de Locarno et l'entrée de l'Allemagne à la Société des Nations. Toutefois, suite à l'échec d'un règlement global des différends franco-allemands en septembre 1926, la relation de confiance entre les deux ministres va être sérieusement malmenée, empêchant tout nouvel accord aussi important que Locarno jusqu'au décès de Stresemann en 1929. L'analyse comparative de l'évolution des relations franco-allemandes nous a permis d'apporter une nuance significative au courant d'interprétation le plus important sur l'histoire des années 1920. En effet, nous sommes d'accord sur le fait qu'une détente franco-allemande était bien possible entre 1924 et 1929, mais il s'agit d'un processus en deux temps, avec une césure claire à l'automne 1926, suite à l'échec du règlement de Thoiry. Les possibilités offertes aux ministres changent considérablement suite à cette tentative ratée de solution d'ensemble, sans toutefois qu'elles disparaissent complètement. Nous croyons que l'importance de cet événement est sous-estimée par les historiens, et notre étude tend à démontrer qu'il s'agit en fait d'un point tournant dans les relations franco-allemandes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Détente franco-allemande, Aristide Briand, Gustav Stresemann, Locarno, Thoiry.
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La Roumanie en guerre : analyse des discours du Quai d'Orsay, du Figaro et de l'Humanité

Abdela, Sophie January 2010 (has links) (PDF)
En 1919 s'ouvre la Conférence de paix de Paris dont le rôle est de régler les termes de la paix. Les chefs d'État victorieux se rassemblent dans la capitale française devenue, l'espace de quelques mois, capitale mondiale. Tous les yeux sont rivés sur Paris, au coeur de laquelle les dirigeants des grandes puissances occidentales s'érigent en véritables artisans de la paix. Tous y apportent leur lot d'objectifs, de craintes et d'ambitions. Le mot d'ordre de la délégation française est la sécurité. En effet, tous ses efforts visent à assurer la sécurité de la nation contre deux principales menaces: la revanche allemande et l'expansion bolchevique. C'est dans ce contexte particulier que la Roumanie, située au carrefour des intérêts français, acquiert une importance stratégique nouvelle. Contre les dangers qui la guettent, la France met sur pied des dispositifs stratégiques sécuritaires dont le bon fonctionnement nécessite la participation roumaine. Rapidement, le président du Conseil français, Georges Clemenceau, et son équipe tentent de s'assurer l'allégeance de Bucarest et instrumentalisent la Roumanie pour la sécurité de la nation française. Face à cette politique sécuritaire, les journaux français, plongés dans le tourbillon des négociations de paix, commentent, critiquent, observent et interprètent. Parmi eux, deux quotidiens extrêmement différents: Le Figaro et L'Humanité. Cette recherche analysera le traitement que ces deux journaux ont fait de la politique française vis-à-vis de la Roumanie. A-t-elle généré des commentaires, des critiques et des réflexions? Plus encore, ces quotidiens ont-ils approuvé les stratégies de leur gouvernement ou, au contraire, s'y sont-ils profondément opposés? Bref, se sont-ils faits les véhicules de la politique française à l'égard de la Roumanie? Les visées sécuritaires de Clemenceau ont-elles trouvé un écho dans Le Figaro et L'Humanité? Les résultats de l'analyse de presse démontrent que ce ne fut pas toujours le cas pour Le Figaro, pour lequel la paix primait sur toute autre chose, et que ce ne fut jamais le cas pour L'Humanité dont les objectifs politiques excluaient toute forme de coopération franco-roumaine même si cette dernière servait les intérêts sécuritaires de la nation. Ces observations sont d'une grande valeur puisqu'elles nous éclairent sur l'attitude de ces deux journaux vis-à-vis de la Roumanie, mais aussi sur leur interprétation et leur perception de la sécurité française en 1919. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Relations internationales, France, Roumanie, Hongrie, Le Figaro, L'Humanité, XXe siècle, Conférence de paix de Paris.
254

Les limites d'une puissance moyenne durant la guerre froide : la participation du Canada à la Commission internationale de supervision et de contrôle au Vietnam 1947-1957

Renaud, Frédéric 10 1900 (has links) (PDF)
La participation du Canada à la Commission Internationale de Supervision et de Contrôle au Vietnam, de 1954 à 1957, ne cadre pas dans ce qui a été défini comme l'âge d'or de la diplomatie canadienne. L'internationalisme canadien et son désir de se présenter en puissance moyenne indépendante ne se sont pas réalisés. Nous avançons que les pressions inhérentes à la guerre froide ont empêché le Canada de se comporter de façon juste et impartiale dans un conflit qui impliquait des protagonistes des deux blocs. Malgré une politique très indépendante des blocs en repoussant la reconnaissance de Bao Dai au début des années 1950, le Canada ne sera pas en mesure de conserver cette position et devra donner son appui au gouvernement de Bao Dai. À partir de là, la politique étrangère canadienne s'alignera de plus en plus sur celle de Washington, au point de s'y fondre et d'en devenir un acteur sur le terrain au Vietnam. Cependant, le Canada n'a pas su saisir l'opportunité que lui offrait l'Inde de former un mouvement non-aligné pour mettre fin aux combats en Indochine. L'alignement du Canada sur les États-Unis n'était donc pas inévitable. Le premier chapitre traite de la politique étrangère canadienne entre de 1947 à la conférence de Genève de 1954. Au cours de cette période, le Canada fait montre d'une grande vis-à-vis de ses alliés de l'OTAN. À cette époque, le Canada est tenté par le mouvement non-aligné initié par l'Inde. Même s'il aspire à une plus grande influence sur les enjeux touchant le Pacifique, le gouvernement canadien fera tout ce qu'il peut pour être tenu à l'écart d'une implication directe dans le conflit indochinois. Toutefois, les puissances réunies à Genève en décideront autrement et inviteront le Canada à siéger à la CISC. Une invitation qu'Ottawa ne pourra pas refuser. Le deuxième chapitre porte sur les semaines qui suivirent la fin de la conférence de Genève en juillet 1954. C'est durant cette période que le gouvernement canadien définit sa politique relative à sa participation à la CISC, ainsi que le commissaire à la tête de sa délégation. À partir de ce moment, le Canada adoptera une politique confuse et ambiguë, mais assurément anticommuniste. Ottawa voulait paraître impartial, tout en luttant contre le communisme. Pour Ottawa, l'important est de préserver une bonne image du Canada à l'étranger. Le dernier chapitre concerne la mise en application de la politique canadienne à travers sa délégation à la CISC, entre 1954 et 1957. Nous verrons que les pressions de la guerre froide au sein de la CISC pousseront les Canadiens à défendre de plus en plus ouvertement les intérêts anti-communistes des occidentaux. La délégation canadienne s'affairera à défendre la politique de l'anticommuniste Ngo Dinh Diem au Sud, au détriment du gouvernement de Ho Chi Minh au Nord. Le Canada ira même jusqu'à vouloir empêcher la tenue d'élections libres au Vietnam et à bloquer les travaux de la CISC. C'est vers la fin de la période étudiée que la politique canadienne au Vietnam s'aligne véritablement sur celle de Washington au point de défendre ses infractions aux accords de Genève. Notamment en défendant l'envoie de troupes américaines sur le territoire vietnamien. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Canada, Vietnam, Indochine, Genève, Commission, International, Supervision, Contrôle, Politique, Paix, Guerre froide.
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Melvin Laird et la vietnamisation : nouvelle analyse du rôle du secrétaire à la défense

Ducasse, Pierre-Marc 01 1900 (has links) (PDF)
En janvier 1969, lorsque Melvin Laird devient secrétaire à la Défense, son département doit faire face à la guerre du Vietnam. Il se retrouve avec un poste en crise de crédibilité, un département qui draine une grande partie du budget national et un puissant mécontentement populaire qui exige que les choses changent. Laird est devant un défi de taille. Alors que la seule option réellement mise de l'avant par le gouvernement Nixon est celle des négociations entreprises à Paris avec le Nord Vietnam, Laird réussit à influencer Nixon afin que soit appliqué en parallèle un nouveau programme qu'il nomme la vietnamisation. Ce programme vise à assurer le retrait des troupes américaines du Vietnam, indépendamment des résultats des négociations, en équipant et en formant les forces sud-vietnamiennes pour qu'elles prennent en charge la poursuite des combats. Afin d'assurer la pérennité de l'État sud-vietnamien après le départ des États-Unis, ce programme est aussi doublé d'objectifs civils (politiques, économiques et sociaux). L'historiographie de cette époque laisse généralement de côté l'apport du secrétaire à la Défense dans les évènements entourant la fin de la guerre du Vietnam. Elle concentre plutôt son attention sur les négociations de Paris en soulignant l'influence et l'importance qu'eut Henri Kissinger sur leur conclusion bienheureuse en 1973. Grâce aux nombreuses monographies sur le sujet, aux mémoires publiés par les politiciens, conseillers et militaires de l'époque, mais surtout grâce aux archives personnelles de Melvin Laird lui-même, nous nous proposons de démontrer la grande influence qu'eut Laird sur le président Nixon et sur les évènements ayant mené à la fin de la guerre du Vietnam. En passant en revue son long parcours professionnel, débutant au Sénat du Wisconsin en 1946, nous avons voulu faire ressortir l'évolution de sa pensée et de ses positions politiques, ainsi que retracer les liens qu'il a entretenus avec Richard Nixon au cours des deux décennies précédents leur arrivée au pouvoir. Ensuite, nous nous sommes concentrés sur l'année 1969, alors qu'en tant que secrétaire à la Défense, Laird travaille avec acharnement pour que soit mise en place la vietnamisation. Nous avons constaté le rôle déterminant qu'a tenu ce programme dans le retrait des troupes américaines du Vietnam, réalisant concrètement le désengagement américain, pendant que les négociations de Paris demeuraient dans l'impasse. Ce programme, qui fut institué comme la nouvelle stratégie des États-Unis au Vietnam, a permis de satisfaire une partie de l'opinion publique américaine, donnant le temps nécessaire au président et à Kissinger de poursuivre les négociations. La vietnamisation a donné au Sud Vietnam la force requise pour tenir tête au Nord Vietnam. De cette résistance ont découlé les accords de Paris ayant mené à la fin de la guerre, permettant ainsi aux États-Unis de tourner la page. Grâce à cette étude, il a été possible de cerner l'influence à long terme de la vietnamisation sur l'histoire américaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Melvin Laird, guerre du Vietnam, vietnamisation, Richard Nixon, Doctrine Nixon.
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La (re)construction identitaire des Iraniens aux États-Unis et l'imaginaire sécuritaire américain

Mottin, Thimotthée 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif d'examiner à l'aide d'une analyse constructiviste critique, la (re)construction identitaire des membres de la diaspora iranienne aux États-Unis et l'impact de ce phénomène sur la place de l'Iran dans l'imaginaire sécuritaire américain. Pour ce faire, nous avons appréhendé la reterritorialisation aux États-Unis d'Iraniens fuyant les conséquences de la révolution iranienne, comme entrée d'un groupe social à l'intérieur d'une structure idéationnelle préexistante : la société américaine. À partir de ce moment (1978-1979), les membres de la diaspora iranienne se sont engagés dans un véritable processus de négociations de leurs identités. Notre intérêt s'est particulièrement concentré sur la relation complexe entretenue par ce groupe avec les représentations américaines de leur pays d'origine. Dans cette optique, nous avons mis en avant la co-constitution de l'imaginaire sécuritaire américain vis-à-vis de l'Iran. Ce dernier, ayant acquis ses grands traits lors de la révolution iranienne et la « crise iranienne des otages » (1979-1981), semble effectivement constituer la base référentielle de la (re)construction identitaire de cette diaspora. Ensuite, en nous focalisant sur les pratiques représentationnelles de ce groupe social, nous avons souligné la prédominance de deux principales intersubjectivités dans le processus trentenaire de reconstruction identitaire. Celles-ci, ayant chacune été historiquement hégémoniques au sein de la diaspora, seront décortiquées et étudiées en fonction de l'impact sur l'imaginaire sécuritaire de leurs identités. Car, en véhiculant leurs propres intérêts, ces intersubjectivités auront des relations bien différentes avec les agents (re)producteurs de cet imaginaire sécuritaire américain. En définitive, nous démontrerons la prégnance nouvelle de l'agence diasporique iranienne en nous focalisant sur la perception des événements en Iran en 2009 par l'administration Obama. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Iran, États-Unis, politique étrangère, exil, diaspora, sécurité.
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La Russie et le poids de l'(in)sécurité de la grandeur : l'impact des événements internationaux sur les transformations des fondements identitaires et sécuritaires de la politique extérieure russe (2000-2010)

Beaulieu-Brossard, Philippe 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif d'offrir une interprétation alternative de la politique extérieure russe par le biais d'une analyse constructiviste critique des transformations identitaires et sécuritaires du discours officiel de 2000 à 2010. Pour ce faire, le mémoire se concentre sur le rôle de l'agence en indiquant comment les élites de sécurité nationale russe (re)construisent continuellement l'identité et la sécurité nationale de leur État et comment les événements internationaux servent régulièrement de tremplin afin de légitimer ces (re)constructions. Le mémoire a pour objectif secondaire de rendre compte de l'impact de ces transformations sur la politique extérieure russe à l'endroit d'États controversés. Le mémoire observe dans cette optique les relations russo-iraniennes en guise d'étude de cas. De 2000 à 2010, le mémoire indique que le thème identitaire de derzhavnost - c'est-à-dire la destinée de grande-puissance - est dominant pour avoir un effet structurant sur la politique extérieure par rapport à d'autres thèmes majeurs tels que la Russie en tant qu'État « européen » ou « démocratique ». Malgré les contraintes épistémiques que représente ce thème identitaire, le rôle de l'agence peut être observé à l'échelle de l'évolution des nuances apportées à cinq marqueurs de derzhavnost : la puissance économique, la puissance militaire, l'exceptionnalisme géopolitique, le statut de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU et l'essence culturelle de la Russie. Le mémoire conclut que les relations russo-iraniennes de 2000 à 2010 peuvent être interprétées dans le cadre d'une quête de reconnaissance de la derzhavnost et de ses marqueurs, plutôt que toutes autres relations identitaires significatives à l'instar de la Russie et de son identité musulmane par exemple. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Russie, Identité, Sécurité, Politique extérieure, Constructivisme, Analyse de discours, Vladimir Poutine, Dmitri Medvedev, Iran, États-Unis
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L'Arctique canadien sous les feux de la rampe : un jeu de politique intérieure?

Lalonde-Fiset, Marie-Christine 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif de vérifier s'il est possible d'expliquer la résurgence de l'Arctique dans les priorités de politique étrangère du gouvernement canadien depuis 2006 par un phénomène de politique intérieure, jusqu'ici étudié uniquement aux États-Unis, nommé le "rally 'round the flag". L'hypothèse avancée est que les présentations des politiques canadiennes en Arctique sont articulées en termes sécuritaires, visant à créer un sentiment de menace, à raviver le patriotisme et à promouvoir une identité canadienne nordique, de façon à provoquer un ralliement de la population derrière les dirigeants politiques. Le phénomène de "rally 'round the flag" impliquant immanquablement la présentation d'une « crise » internationale à la population, la présente étude se concentrera au niveau de l'individu, c'est-à-dire sur les acteurs ayant le plus de poids pour parler de sécurité, soit le Premier ministre, le Ministre des Affaires étrangères et le Ministre de la Défense. Les documents qui feront l'objet d'une analyse seront ceux qui ont pour but d'établir la position officielle du gouvernement relativement à l'Arctique, de même que ceux qui établissent les actions à entreprendre. Suite à une analyse thématique des prises de paroles de ces acteurs par le biais du cadre constructiviste critique, nous vérifierons l'impact de ces présentations sur l'imaginaire sécuritaire populaire. Pour se faire, l'étude se penchera sur les sondages portant sur l'Arctique ayant été effectué auprès de la population canadienne depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement Harper. La dernière étape sera de vérifier si l'intégration, par la population, de la rhétorique de peur relative à l'Arctique entraîne une hausse du soutien populaire dont bénéficient les Conservateurs grâce aux sondages sur les intentions de vote. Nous concluons, sur la base de nos analyses, que les discours sécuritaires sur l'Arctique semblent avoir une influence réelle sur les intentions de vote bien que l'effet de ralliement soit très faible en raison de la non-existence d'une crise à proprement dit dans la région pour le moment. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arctique, "Rally 'round the flag", Canada, "Sécuritisation", Rhétorique de peur.
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La guerre en Afghanistan : l'impact des manoeuvres de palais

Keays, Jason 02 1900 (has links) (PDF)
À travers un cadre poststructuraliste, ce mémoire cherche à évaluer l'impact sur la durée et l'ampleur de la guerre en Afghanistan du discours de contre-insurrection (COIN) ainsi que celui des « manœuvres de palais » entrepris par des penseurs stratégiques influents au sein des Forces armées américaines dans la période 2008-2011. Nous verrons qu'au sein des institutions américaines de la sécurité nationale, il existe deux doctrines en compétition parmi les penseurs stratégiques : celle du contre-terrorisme, et celle plus récente de contre-insurrection. Chacune d'entre-elle propose une méthode différente pour faire la guerre en Afghanistan. Par une série de manœuvres de palais, c'est-à-dire des actions entreprises au sein des institutions du pouvoir afin d'influencer les décideurs, les promoteurs de la doctrine de contre-insurrection on progressivement réussit à faire appliquer leur doctrine en Afghanistan, avec comme conséquences, un accroissement de la présence militaire dans ce pays, et une hausse marqué de la violence. Pour le démontrer, nous procéderons d'une part à une mise en contexte afin de tracer l'origine de cette guerre et une généalogie qui permet de comprendre le régime de vérité qui structure les discours de ces penseurs stratégiques. D'autre part, nous évaluons le déroulement de trois séries de manœuvres de palais décisives : celles qui ont eu lieu pendant les trois premiers mois de la présidence d'Obama; celles de l'été 2009; et celles qui se sont produits pendant l'été et l'automne 2010. À travers ce récit, nous verrons en détails les conséquences de ces manœuvres. ______________________________________________________________________________
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Usages de la mémoire en contexte autoritaire : les résistants marocains pour l'indépendance de l'Algérie et la marche noire de 1975 dans l'historiographie marocaine

Derangère, Marie-Madeleine 09 1900 (has links) (PDF)
Prenant place dans le cadre général des relations - conflictuelles - entre le Maroc et l'Algérie, cette étude se donne pour objectif la compréhension de l'autoritarisme du régime marocain à travers la question de la mémoire et de l'histoire. En explorant le récit d'anciens résistants marocains pour l'indépendance de l'Algérie et de Marocains expulsés d'Algérie, recueillis au cours d'un travail de terrain de trois mois au Maroc, il s'agit de confronter la politique « par le haut » au vécu de la politique « par le bas ». L'étatique et le populaire y trouvent chacun leur place pour révéler un autoritarisme du régime marocain qui englobe les rapports d'un roi tout puissant avec le reste de la sphère politique aussi bien qu'avec la société. Les conclusions à ce travail de recherche appuient la thèse que, malgré un relâchement superficiel de l'autoritarisme du régime marocain, les fondations de celui-ci restent solides et stables grâce à des pratiques de politisation et de monopolisation - du pouvoir, de l'histoire, des mémoires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : histoire, mémoire, autoritarisme, politisation, Maroc, Algérie, guerre d'indépendance, résistance, expulsion.

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