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L'Arctique canadien sous les feux de la rampe : un jeu de politique intérieure?

Lalonde-Fiset, Marie-Christine 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif de vérifier s'il est possible d'expliquer la résurgence de l'Arctique dans les priorités de politique étrangère du gouvernement canadien depuis 2006 par un phénomène de politique intérieure, jusqu'ici étudié uniquement aux États-Unis, nommé le "rally 'round the flag". L'hypothèse avancée est que les présentations des politiques canadiennes en Arctique sont articulées en termes sécuritaires, visant à créer un sentiment de menace, à raviver le patriotisme et à promouvoir une identité canadienne nordique, de façon à provoquer un ralliement de la population derrière les dirigeants politiques. Le phénomène de "rally 'round the flag" impliquant immanquablement la présentation d'une « crise » internationale à la population, la présente étude se concentrera au niveau de l'individu, c'est-à-dire sur les acteurs ayant le plus de poids pour parler de sécurité, soit le Premier ministre, le Ministre des Affaires étrangères et le Ministre de la Défense. Les documents qui feront l'objet d'une analyse seront ceux qui ont pour but d'établir la position officielle du gouvernement relativement à l'Arctique, de même que ceux qui établissent les actions à entreprendre. Suite à une analyse thématique des prises de paroles de ces acteurs par le biais du cadre constructiviste critique, nous vérifierons l'impact de ces présentations sur l'imaginaire sécuritaire populaire. Pour se faire, l'étude se penchera sur les sondages portant sur l'Arctique ayant été effectué auprès de la population canadienne depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement Harper. La dernière étape sera de vérifier si l'intégration, par la population, de la rhétorique de peur relative à l'Arctique entraîne une hausse du soutien populaire dont bénéficient les Conservateurs grâce aux sondages sur les intentions de vote. Nous concluons, sur la base de nos analyses, que les discours sécuritaires sur l'Arctique semblent avoir une influence réelle sur les intentions de vote bien que l'effet de ralliement soit très faible en raison de la non-existence d'une crise à proprement dit dans la région pour le moment. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arctique, "Rally 'round the flag", Canada, "Sécuritisation", Rhétorique de peur.
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Est-il l’un des leurs ? Francis Fukuyama et le néoconservatisme américain / Is He One of Them? Francis Fukuyama and American Neoconservatism

Bourgois, Pierre 28 November 2018 (has links)
Francis Fukuyama s’est fait connaître aux yeux du grand public à la fin des années 1980 et au début des années 1990, suite à sa célèbre thèse controversée de « la fin de l’histoire ». Érigé comme un parfait défenseur du modèle politique et économique libéral occidental, le politologue fut régulièrement associé au néoconservatisme américain, cela jusqu’à sa rupture clairement affichée au milieu des années 2000. Si Fukuyama dénonce alors la vision « agressive » de la génération post-Guerre froide du mouvement en politique étrangère, on s’aperçoit par ailleurs également, avant cette période, de l’existence de certaines divergences avec les premiers néoconservateurs, notamment en politique intérieure. Dès lors, on peut s’interroger sur la place réelle qu’occupe l’auteur de « la fin de l’histoire » au sein du néoconservatisme américain. À ce titre, nous défendons la thèse selon laquelle l’œuvre fukuyamienne, loin d’être marginale, incarne au contraire pleinement le socle intellectuel du néoconservatisme. Preuve, au-delà de la diversité indéniable, d’une unité idéologique plus large au sein du courant. / Francis Fukuyama became known in the eyes of the general public in the late 1980s and early 1990s, following his famous controversial “End of History” thesis. Perceived as a perfect defender of the Western liberal political and economic model, the political scientist was regularly associated with American neoconservatism, until its break clearly displayed in the mid-2000s. If Fukuyama denounces the “aggressive” vision of the post-Cold War generation in foreign policy, we also notice, before this period, the existence of some divergences with the first neoconservatives, particularly in domestic policy. Consequently, one may question the real place occupied by the author of “The End of History” in American neoconservatism. As such, we defend the thesis that the Fukuyamian work, far from being marginal, fully embodies the intellectual base of neoconservatism. This is proof, beyond the undeniable diversity, of a broader ideological unity within the current.
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Le Gabon et la question de la societé de l'information. Approche spatiale des réseaux et des enjeux géopolitiques des technologies de la communication

Makanga Bala, Martial Pépin 03 February 2010 (has links) (PDF)
I - LE CONTEXTE PREALABLE A L'ETUDE Au niveau international et au niveau des pays dont le Gabon, les années 1990 ont vu émerger une activité et une mobilisation sans commune mesure autour des technologies de l'information et de la communication et du paradigme de la société de l'information. Le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) de l'ONU est venu en 2003 à Genève et en 2005 à Tunis, couronner l'intérêt accordé à ce sujet par la communauté internationale. A l'échelle du Gabon, après plus de dix ans d'évocation et d'action pour et par les TIC mises en perspective avec les préoccupations de développement par plusieurs acteurs, des signaux forts sont apparus : création d'institutions publiques et privées consacrées aux TIC, création des associations et mise en place de nombreux projets estampillés « TIC », etc. C'est fort de ces constatations estimées à priori significatives, qu'il est apparu particulièrement intéressant de mener une étude géographique et géopolitique visant à rendre à compte des dynamiques et des implications socio-spatiales portées directement et indirectement par les TIC. II - LE CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE La première partie de l'étude s'emploie d'abord à définir la problématique et les hypothèses dont on peut retenir ce qui suit : la rhétorique autour des TIC et de la société de l'information, permet d'identifier aisément depuis le global jusqu'au local, du Nord au Sud, plusieurs acteurs, des stratégies et des visions croisées voire contradictoires, sur le rôle moteur que jouent et que peuvent encore jouer les TIC en Afrique. Quelles sont dès lors, dans le cas du Gabon, les traductions socio-spatiales des processus liés à l'insertion des TIC dans les territoires, depuis l'espace global, national, régional et local ? Les dynamiques socio-territoriales de l'insertion des TIC au Gabon s'accompagnent-elles d'effets structurants susceptibles de servir les ambitions de diversification de l'économie du Gabon ? La réponse est négative en ce sens qu'en l'état actuel de l'observation minutieuse de ces processus, il n'y a, hormis des évocations politiques ponctuelles ou conjoncturelles, des signaux suffisamment forts accréditant de l'intégration de la problématique des TIC dans les stratégies de développement des pouvoirs publics. Ensuite, pour mieux répondre à ces questions et évaluer la pertinence des hypothèses, la première partie rassemble des matériaux divers tirés du Gabon en tant qu'espace d'étude principal, du Sénégal, de l'Europe et de l'histoire de l'appropriation géographique de l'information et de la communication. Avec cette trame, elle connecte des éléments apparemment incompatibles pour in fine déblayer le cadre propice pour mener une étude géographique et géopolitique de l'insertion des TIC au Gabon : la mobilisation de ressources de nature différente, l'association de concepts géographiques (le territoire et le réseau) avec des concepts polysémiques sans appartenance bien identifiée (NTIC, TIC, etc.), l'adoption d'une orientation épistémologique claire à partir de laquelle, la géographie déploie une approche structurante de l'appropriation de l'objet TIC pour produire un discours scientifique opératoire et construire des problématiques territorialisées innovantes : d'où la géographie de la société de l'information, le concept des Objets Géographiques à Visibilité Réduite (OGVR), la dimension géographique et géopolitique des noms de domaine, etc. III - LES TRADUCTIONS SOCIO-SPATIALES DE L'INSERTION DES TIC AU GABON DEPUIS LES ANNEES 1980 L'histoire contemporaine du Gabon est celle d'un pays africain dont l'espace de circulation de l'information et de la communication a été régulé et structuré par l'économie d'exportation des matières premières (le bois, le pétrole et les mines). Pour la période récente (années 1980-2000) mais aussi lointaine, l'insertion des TIC a dû composer avec un pays aux infrastructures plus tournées vers l'extérieur que l'intérieur. Avec en sus, un réseau de télécommunications insuffisant et qui a connu une évolution bicéphale (dosage déséquilibré entre le déploiement de nouvelles infrastructures et la permanence d'équipements obsolètes) caractérisant globalement le système de l'information et de la communication du pays, le déploiement technique et réglementaire (la régulation comme facteur du renforcement de l'insertion) des réseaux de la téléphonie mobile (AMPS, GSM), de l'Internet et des TIC a tantôt renforcé les inégalités territoriales d'accès préexistantes, tantôt recentré partiellement vers l'intérieur, l'espace national et régional d'accès aux TIC. C'est ce qu'illustre la géopolitique de l'insertion des TIC au Gabon via les trajectoires de plusieurs acteurs, institutionnels, associatifs, citoyens, etc... observables surtout depuis le milieu des années 1990 jusqu'à nos jours. IV - LES TENDANCES LOURDES ET LES PERSPECTIVES DE L'INSERTION DES TIC AU GABON A quelques années de distance de l'effervescence née des dynamiques socio-spatiales de l'appropriation des TIC au Gabon, des lignes de force bien identifiées dessinent ce processus. Sur le plan politique, les pouvoirs publics ont décrété les TIC comme une composante essentielle de la stratégie de la diversification économique vers laquelle le pays veut tendre pour préparer l'après pétrole. Sauf que le décret ne suffit pas pour transformer le pays en pôle numérique majeur (PNM). Sur le plan des infrastructures et des réseaux publics et privés, l'espace national de circulation de l'information et de la communication demeure contrasté avec de fortes inégalités territoriales d'accès aux TIC révélatrices d'une fracture numérique persistance. S'y ajoute, l'existence d'infrastructures hors d'usage cohabitant avec des infrastructures modernes comme l'atterrissement au câble SAT-3 qui sont encore insuffisamment exploitées du point de vue des capacités offertes, de la concurrence de la gestion des équipements d'intérêt général (permanence du monopole de l'opérateur historique) et des prix élevés. Cette situation est symptomatique de l'ensemble de la politique publique dans le domaine des TIC (télécommunications, informatique, audiovisuel) qui a certes su intégrer historiquement les meilleures générations de technologies de la communication sans toutefois parvenir à penser progressivement un espace national de circulation de l'information et de la communication moins hétérogène. Sur le plan des usages des TIC, qu'ils soient populaires, professionnels ou administratifs, des évolutions notables sont observables au regard des efforts de nombreux acteurs privés surtout (promoteurs de cybercentres, de cybercafés, de télécentres, etc.). Ces derniers ont rendu possible l'émergence d'une économie numérique des services en attente d'un meilleur accompagnement politique, juridique, financier, etc... qui tarde malheureusement à prendre forme. A la fébrilité des actions politiques à l'échelle nationale, s'ajoute quasiment un non débat à l'échelle locale sur l'insertion des TIC de la part des élus. Au niveau des projets consacrés aux TIC, les pouvoirs publics n'ont pas suffisamment su tirer le meilleur parti socio politique de certains de ces projets menés avec de nombreux partenaires qui ne semblent pas motivés à renouveler ces expériences. Malgré cela, le gouvernement du Gabon maintient une certaine volonté politique à initier de nouveaux projets « TIC » dont certains ont pu être menés à bout avec des résultats flatteurs. Les acteurs du secteur privé par contre, ont pour beaucoup d'entre eux mener à terme des projets « TIC » qui ont eu pour objectif souvent, d'améliorer leur outil de production. A ce stade, la géopolitique de l'insertion des TIC au Gabon révèle un bicéphalisme emblématique devenu structurant : action politique résiduelle et instrumentalisation des TIC, modernité criante et obsolescence des infrastructures, dynamiques socio-territoriales des accès et inégalités spatiales équivalentes. Dans ce contexte, les évocations politiques d'une volonté du Gabon aspirant à la constitution d'un pôle numérique majeur (PNM) illustrent le développement ou le progrès socio économique par décret. Pour tendre véritablement vers cet objectif louable et ambitieux, le Gabon est obligé de se doter d'un projet politique approprié. Pour réussir, ce projet politique, plus que les tentatives précédentes, doit être capable d'identifier les meilleures conditions d'appropriation socioculturelle et économique des TIC. Il doit pouvoir porter une orientation claire et volontaire, rassembler et mobiliser les compétences nationales et locales associées aux partenaires externes. Ce projet doit enfin disposer d'une stratégie qui met en réseau, les différents secteurs de vie de la nation, des plus prioritaires à ceux qui le sont moins et surtout, qui situe le Gabon dans un espace national, régional et mondial car s'approprier les TIC aujourd'hui, c'est apprendre à vivre avec au quotidien. C'est de la prise en compte de ces enjeux géopolitiques des TIC par le Gabon (enjeux politiques, territoriaux, environnementaux, économiques et socioculturels), que va dépendre sa capacité à asseoir un leadership High Tech régional et définir une « autre » participation à la mondialisation et à la société de l'information.
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L' "image de l'ennemi" : le débat public sur l'URSS aux États-Unis dans les dernières années de la Guerre Froide, 1984-1989 / The "enemy image" : the public debate about the USSR in the United States during the last years of the Cold War, 1984-1989

Maillet, Jacob 14 December 2015 (has links)
La Guerre Froide domine l'histoire de la seconde moitié du vingtième siècle, et sa conclusion demeure source de débats aujourd'hui, le triomphalisme des conservateurs étant souvent remis en cause par les tensions avec la Russie. Au cœur du conflit se trouvait la perception pour les Américains d'une menace basée sur l'idéologie et la puissance militaire de l'Union soviétique. Mais cette « image de l'ennemi » resta fondée sur de nombreuses erreurs d'interprétation des données disponibles. En fait, l'étude des dernières années de la Guerre Froide révèle que cette image déformée des capacités et des motivations de l'ennemi a acquis des fonctions internes au paysage politique américain. Le débat public, souvent dominé par les personnalités anticommunistes, montre que la perception du conflit par les Américains dépendit longtemps de représentations ancrées dans l'imaginaire collectif. Or, l'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev en 1985 va rapidement permettre de remettre en question ces représentations. Entre 1984 et 1989, la volonté de Ronald Reagan, puis de Mikhaïl Gorbatchev, d'apaiser les tensions à la source de la Guerre Froide, va donc signifier une déconstruction de l'image de l'ennemi et une ré-humanisation progressive des Soviétiques. En cinq ans, l'Union soviétique cessera d'être un « empire du mal » pour devenir « juste une autre grande puissance ». En étudiant cette évolution, on peut discerner l'origine et les fonctions de l'image de l'ennemi, et donc voir comment la perception des ennemis peut être influencée ou instrumentalisée. La fin de la Guerre Froide nous renseigne ainsi sur la construction de nos ennemis d'aujourd'hui. / The Cold War looms large over the history of the second half of the 20th century, and its conclusion remains a source of debates to this day, while renewed tensions with Russia may lead us to question the triumphalism of hawks after the collapse of the Soviet Union.At the heart of the conflict was the perception by Americans of a threat based on the ideology and the military power of the Soviet Union. But this « enemy image » was based on many faulty interpretations of the available data.In fact, the study of the last years of the Cold War reveals that this twisted image of the capabilities and intentions of the enemy had acquired internal functions of its own on the American political scene. The public debate, often dominated by anticommunist figures, shows that the perception of the conflict by Americans long rested on preconceptions deeply embedded in the collective imagination. However, the rise to power of Mikhail Gorbachev in 1985 would lead to a thaw in the Cold War : the enemy image was deconstructed and the Soviets progressively became more human in the eyes of Americans. In five years, the Soviet Union ceased being an « evil empire » to become « just another great power ». By studying this evolution, one can determine the origins and functions of the enemy image, et thus understand how the perception of enemies can be influenced or used. The end of the Cold War thus allows us to better understand the construction of today's enemies.

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