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La résistance esthétique à l'assemblage de surveillance de sécurité : l'art numérique comme participation citoyenne

Hogue, Simon 21 November 2018 (has links)
La thèse explore la surveillance algorithmique des communications mondiales à travers l’art numérique. Elle examine les projets artistiques à la lumière du moment post-Snowden qui met en évidence l’étroite relation entre la surveillance d’État et la lutte au terrorisme, l’économie numérique, et le droit à la vie privée. Plus spécifiquement, la thèse pose la question de la résistance esthétique à la surveillance déployée par les dispositifs de sécurité occidentaux et à la sécurisation du quotidien. Animée par une réflexion sur le public et la circulation de l’art, la thèse s’intéresse à une communauté d’artistes circulant principalement autour de New York et Berlin. Ces artistes se réapproprient les médias et les artefacts de la culture numérique et explorent la relation technologie-culture-pouvoir pour comprendre et contester les structures de pouvoir associées à ces pratiques de surveillance. L’art numérique propose une cartographie alternative du pouvoir qui éclaire et politise les structures de pouvoir rendues invisibles par le secret d’État et la banalisation des technologies. Il conteste en outre la subjectivité numérique néolibérale et les pratiques de catégorisation sociale pour repenser une collectivité politique égalitaire. La thèse démontre la pertinence de l’art comme avenue de résistance à la surveillance, et propose une nouvelle méthode pour analyser l’art en Relations internationales. Mettant en évidence la complicité volontaire et involontaire des entreprises numériques aux efforts antiterroristes, l’incapacité du droit à la vie privée à protéger les individus contre la surveillance algorithmique des communications mondiales, la liberté d’interprétation des données que s’attribuent les dispositifs de sécurité occidentaux, et l’impératif de visibilité qui accompagne la participation numérique, la thèse montre les limites que cette surveillance impose à la résistance. De là, la thèse suggère à travers les œuvres analysées une avenue de contestation à la fois technologique et collective permettant la mise en place d’une collectivité radicalement égalitaire qui brouille les processus de catégorisation sociale et constitue un espace de dissensus face à la société profilée et sécurisée de la surveillance algorithmique.
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L’esthétique drag, de la performance travestie à l’art transgenre : usages et contre-usages de la théorie butlérienne / The aesthetic of drag, from cross-dressed performance to transgender art : uses and counter-uses of Butler’s theory

Schicharin, Luc 12 December 2015 (has links)
Dans Trouble dans le genre (1990), Judith Butler affirme que le drag démontre la structure imitative du genre. Si, dans le sens commun, le drag est souvent rattaché à la performance travestie, nous allons voir avec Butler qu’il recouvre un ensemble complexe de pratiques corporelles (rôles sexuels, modifications corporelles, etc.). Alors, comment s’est constituée la théorie butlérienne ? Quelle est son influence sur les pratiques plasticiennes et sur les théories queer qui lui succèdent, participant indirectement (sinon involontairement) à la construction d'une esthétique drag qui intègre le transgenre ? En premier lieu, nous verrons que Butler étudie la performance drag à travers une anthropologie des artistes travestis élaborée par Esther Newton (Mother Camp, 1972), ainsi que par une critique du transgenre dans les films Paris is Burning (1991) et Boys don't cry (1999). Nous observerons ensuite comment les drag kings, photographiés par l’artiste Del LaGrace Volcano, sont interprétés par Judith Halberstam, à la suite de Butler, comme des performances qui dénaturalisent le genre et engagent parfois le corps des artistes jusqu'à la limite du transgenre. Enfin, à l’appui du philosophe Paul B. Preciado qui théorise sa propre "intoxication" à la testostérone (Testojunkie, 2008), nous aborderons l'art transgenre comme une esthétique biodrag qui incorpore littéralement la théorie butlérienne, en même temps qu'elle l'altère. À travers ces trois moments-clés, nous voudrions montrer comment la théorie butlérienne a produit une esthétique drag en mutation constante qui s'imprègne des grands récits de son temps, mais évolue aussi jusqu'à bouleverser les discours qui l'ont en partie engendrée / In Gender Trouble (1990), Judith Butler asserts that drag demonstrates the imitative structure of gender. If, in the common sense, the drag is often connected with cross-dressed performance, we will go to see with Butler that it recovers a complex set of bodily practices (sexual roles, body modifications, etc.). Then, how was etablished the Butler’s theory? What is its influence on the artistic practicals and on the queer theories that succeed her, contributing indirectly (if not involuntarily) to the construction of a drag aesthetic which integrates the transgender? Firstly, we will see that Butler studies the drag performance through an anthropology of the female impersonators elaborated by Esther Newton (Mother Camp, 1972) as well as by criticism of the transgender in the films Paris is Burning (1991) and Boys don't cry (1999). We observe afterwards how, after Butler, Judith Halberstam interprets the drag kings, photographed by the artist Del LaGrace Volcano, as performances whom denaturalize gender and, sometimes, engage the body of the artist until the limit of the transgender. At last, by using the philosophy of Paul B. Preciado who theorizes his own testosterone "intoxication" (Testojunkie, 2008), we will discuss the transgender art like a biodrag aesthetic which literally incorpore the Butler’s theory, at the same time that she modifies it. Through these three moments, we would want to show how Butler’s theory produced a drag aesthetics constantly changing which is permeated with grand narratives of his time, but also evolves until overturn the speeches which partially engendered it
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Entre surdezes e cegueiras, fastasmas e lobismomens : trajetos e devires de um cinema em uma educação de adultos

Correa, Elenice Mattos January 2013 (has links)
Les trajets et les devenirs de cette cartographie remettent à une expérimentation d’un faire cinéma avec un groupe de professeurs et d’ élèves de l’éducation pour les adultes du Centro Municipal de Educação dos Trabalhadores – CMET Paulo Freire, à Porto Alegre. Cette recherche-expérimentation a eu lieu entre 2010 et 2012, en faisant des prolongements en 2013 qui ne se finissent pas avec cette thèse. Les oeuvres filmiques qui naissent au long de ces trois ans sont les figures esthétiques qui donnent la forme à l’expérimentation de ce faire cinéma. Ces oeuvres fabriquent une image de la pensée composée par des concepts philosophiques, par des fonctions scientifiques et par des affects et des percepts artistiques. Entre surdezes e cegueiras, fantasmas e lobisomens (Entre surdités et cécités, fantômes et loups-garous) fait référence aux traversées de cette cartographie avec la surdité et la cécité sensori-motrice et aux personnages qui se précipitent dans Histórias de susto e assombração (Histoires de peur et de hantise), le projet filmique principal de la thèse. Ces termes obtiennent une autre consistance au moment où ils se transmutent en figures esthétiques à mesure qui peuplent les mouvements d’une pensée. Entre surdezes e cegueiras, spécialement, se rapporte à cette nouvelle manière de percevoir, de sélectionner et de faire un découpage de la matière sonore et lumineuse toujours à une petite portion, en fonction de nos limites d’apréhension et aussi en raison de que nous retenons seulement celui qu’intéresse de la matière et de ses actions. Dans cette étude, nous essayons de penser sur l’encontre du cinéma et de l’éducation, en explorant la pensée de Gilles Deleuze et Félix Guattari. Les agencements machiniques de l’éducation alliés aux technologies de l’information avec sa « esthétique du silicium » renforcent les fonctions diagrammatiques qui traversent les sociétés de contrôle. Le silicium, un élément classé comme semi-conducteur, est utilisé dans le phylum machinique de la société pour faire le chip et avec lui un arsenal de technologies de l’information (TIs). Le silicium, comme matière du monde, est expressif, en montrant des traits de celui que nous appelons dans cette thèse de « esthétique du silicium ». Les TIs consolident une « esthétique du silicium » régie hégémoniquement par le Capitalisme Mondial Integré (CMI). L’éducation, à son tour, est une pièce de la machine abstraite de visagéité du monde. Ils appuient ensemble une gigantesque machine de stratification. La fonction diagrammatique d’éduquer utilise les machines techniques du cinéma pour faire un cinéma qui éduque, ou d’autre manière, une éducation qui agit parmi le cinéma. De cette façon, le désir qui impulse l’expérimentation mise en place est celui de rompre avec l’hégémonie classique de la fonction scolaire, en investissant dans une ligne de résistance, une machine de guerre orientée à un faire cinéma qui puisse ouvrir l’agencement éducationnel à d’autres forces, de manière à donner d’attention aux milieux visuels et sonores non linguistiques et, avec eux, mettre l’accent sur d’autres régimes de signes. Le cinéma, mode d’expression proliférant par une « esthétique du silicium », permettre de nouveaux agencements capables d’engendrer de nouveaux modes de vie. Le cinéma s’installe dans les seuils indiscernables entre le sonore et le visuel, entre des régimes linguistiques et non linguistiques, comme expression de la pensée Dans ce sens, il se lie à l’apprendre à mesure que se rapporte à une ouverture aux rencontres qui rendent possible la tessiture de l’immanence. Le cinéma – cinear, cinemar, dans l’esfère de l’air, lors d’extraire, sélectionner, explorer, expérimenter, fabuler avec de petites portions de la matière sonore et lumineuse du monde et être incarné par elles, il peut fissurer la dureté du pouvoir en fabriquant des machines de guerre. Un tel cinéma peut faciliter la recherche du devenir-philosophe, du devenirartiste-cinéaste, de chacun des impliqués dans ces processus fuyants, il peut potentialiser des processus de singularisation qui affaiblissent les modes de subjectivation qui barrent l’effervescence d’un nouveau devenir-homme. En tenant fin en soi-même, faire cinéma devient catalyseur des processus créatifs collectifs. Ce sur cette perspective que nous insistons. Il faut commencer un discours différent, rechercher de nouveaux pâturages et trouver un moyen capable de diffuser de nouvelles idées, car les nouvelles idées sont dans le domaine de la liberté. Ainsi, sont ouvertes de petites fentes sur la machine éducationnelle, lancées par ce faire cinéma, en ouvrant un processus inventif de marcher en groupe et apprendre dans la joie. Le trajet se fait nomade et rhizomatique, en traçant sur une carte des affects et des percepts qui embarbouille chercheur, professeur et élèves. Devenirs étranges, sorcier, loup-garou, patrouillent notre parcours errant. / Os trajetos e os devires desta cartografia reportam-se a uma experimentação com um fazer cinema junto a um grupo de professores e alunos da educação de adultos do Centro Municipal de Educação dos Trabalhadores – CMET Paulo Freire, em Porto Alegre. Esta pesquisa-experimentação ocorre entre os anos de 2010 e 2012, tecendo prolongamentos em 2013, que não findam com esta tese. As obras fílmicas que se precipitam ao longo deste percurso de três anos, são as figuras estéticas que dão carne à experimentação deste fazer cinema. Estas obras fabricam uma imagem do pensamento composta por conceitos filosóficos, por funções científicas e por afetos e perceptos artísticos. “Entre surdezes e cegueiras, fantasmas e lobisomens”, reporta-se aos atravessamentos desta cartografia com a surdez e a cegueira sensório-motoras e aos personagens que se precipitam nas Histórias de susto e assombração, projeto fílmico de culminância da tese. Este termos, ganham nova consistência ao se transmutarem em figuras estéticas na medida em que povoam os movimentos de um pensamento. “Entre surdezes e cegueiras”, especialmente, reporta-se essa nossa operação de perceber, de selecionar e de recortar da matéria sonora e luminosa sempre uma pequena porção, em função de nossos limites de apreensão e, também, pelo fato de retermos da matéria e suas ações somente aquilo que nos interessa. Neste estudo, procuramos pensar o encontro cinema e educação, explorando o pensamento de Gilles Deleuze e Felix Guattari. Os agenciamentos maquínicos da educação enganchados às tecnologias da informação com sua estética do silício, fortalecem as funções diagramáticas que atravessam as sociedades de controle. O silício, elemento classificado como semi-condutor, é tomado no phylum maquínico da sociedade para constituição do chip, e com ele um arsenal de tecnologias da informação – TIs. O silício, como matéria do mundo, é expressiva, dando a ver traços do que denominamos nesta tese por uma estética do silício. As TIs consolidam uma estética do silício regida hegemônicamente pelo Capitalismo Mundial Integrado – CMI. A educação, por sua vez, é peça da máquina abstrata de visageidade do mundo. Juntas, alicerçam uma gigantesca máquina de estratificação. A função diagramática educar toma as máquinas técnicas do cinema para fazer um cinema que educa, ou de outro modo, uma educação que age através do cinema. Por isso, o desejo que move a experimentação colocada em marcha, é o de romper com a clássica hegemonia da função escolar, investindo numa linha de resistência, uma máquina de guerra orientada a um fazer cinema que possa abrir o agenciamento educacional a outras forças, dando atenção aos meios visuais e sonoros não-linguísticos e, com eles, dar ênfase a outros regimes de signos. O cinema, modo de expressão proliferante por uma estética do silício, pode viabilizar novos agenciamentos capazes de engendrar novos modos de vida. O cinema instala-se nos limiares indiscerníveis entre o sonoro e o visual, entre regimes linguísticos e não-linguísticos, como expressão do pensamento. Neste sentido, engancha-se ao aprender na medida em que este reporta-se a uma abertura aos encontros que possibilitam a tessitura da imanência. O cinema - cinear, cinemar, na esfera do ar, ao extrair, selecionar, explorar, experimentar, fabular com pequenas porções da matéria sonora e luminosa do mundo e ser encarnado por elas, pode fissurar a dureza do poder, fabricando máquinas de guerra. Tal cinema pode facilitar a busca do devir-filósofo, do devir-artista-cineasta, de cada um dos envolvidos em seus processos fugidios, pode potencializar processos de singularização que enfraqueçam os modos de subjetivação que barram a efervescência de um novo devir-homem. Com fim em si mesmo, fazer cinema torna-se catalizador de processos criativos coletivos. É neste viés que insistimos. É preciso começar um discurso diferente, ir em busca de novas pastagens e achar um meio capaz de difundir ideias novas, pois as ideias novas estão no domínio da liberdade. Assim, abrem-se pequenas fendas na máquina diagramática educacional, disparadas por este fazer cinema, dando vazão a um processo inventivo de andar em bando e aprender na alegria. O trajeto se faz nômade e rizomático, traçando em um mapa de afetos e perceptos que embaralha pesquisadora, professoras e alunos. Devires estranhos, feiticeiro, lobisomem, rondam nosso percurso errante.
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Entre surdezes e cegueiras, fastasmas e lobismomens : trajetos e devires de um cinema em uma educação de adultos

Correa, Elenice Mattos January 2013 (has links)
Les trajets et les devenirs de cette cartographie remettent à une expérimentation d’un faire cinéma avec un groupe de professeurs et d’ élèves de l’éducation pour les adultes du Centro Municipal de Educação dos Trabalhadores – CMET Paulo Freire, à Porto Alegre. Cette recherche-expérimentation a eu lieu entre 2010 et 2012, en faisant des prolongements en 2013 qui ne se finissent pas avec cette thèse. Les oeuvres filmiques qui naissent au long de ces trois ans sont les figures esthétiques qui donnent la forme à l’expérimentation de ce faire cinéma. Ces oeuvres fabriquent une image de la pensée composée par des concepts philosophiques, par des fonctions scientifiques et par des affects et des percepts artistiques. Entre surdezes e cegueiras, fantasmas e lobisomens (Entre surdités et cécités, fantômes et loups-garous) fait référence aux traversées de cette cartographie avec la surdité et la cécité sensori-motrice et aux personnages qui se précipitent dans Histórias de susto e assombração (Histoires de peur et de hantise), le projet filmique principal de la thèse. Ces termes obtiennent une autre consistance au moment où ils se transmutent en figures esthétiques à mesure qui peuplent les mouvements d’une pensée. Entre surdezes e cegueiras, spécialement, se rapporte à cette nouvelle manière de percevoir, de sélectionner et de faire un découpage de la matière sonore et lumineuse toujours à une petite portion, en fonction de nos limites d’apréhension et aussi en raison de que nous retenons seulement celui qu’intéresse de la matière et de ses actions. Dans cette étude, nous essayons de penser sur l’encontre du cinéma et de l’éducation, en explorant la pensée de Gilles Deleuze et Félix Guattari. Les agencements machiniques de l’éducation alliés aux technologies de l’information avec sa « esthétique du silicium » renforcent les fonctions diagrammatiques qui traversent les sociétés de contrôle. Le silicium, un élément classé comme semi-conducteur, est utilisé dans le phylum machinique de la société pour faire le chip et avec lui un arsenal de technologies de l’information (TIs). Le silicium, comme matière du monde, est expressif, en montrant des traits de celui que nous appelons dans cette thèse de « esthétique du silicium ». Les TIs consolident une « esthétique du silicium » régie hégémoniquement par le Capitalisme Mondial Integré (CMI). L’éducation, à son tour, est une pièce de la machine abstraite de visagéité du monde. Ils appuient ensemble une gigantesque machine de stratification. La fonction diagrammatique d’éduquer utilise les machines techniques du cinéma pour faire un cinéma qui éduque, ou d’autre manière, une éducation qui agit parmi le cinéma. De cette façon, le désir qui impulse l’expérimentation mise en place est celui de rompre avec l’hégémonie classique de la fonction scolaire, en investissant dans une ligne de résistance, une machine de guerre orientée à un faire cinéma qui puisse ouvrir l’agencement éducationnel à d’autres forces, de manière à donner d’attention aux milieux visuels et sonores non linguistiques et, avec eux, mettre l’accent sur d’autres régimes de signes. Le cinéma, mode d’expression proliférant par une « esthétique du silicium », permettre de nouveaux agencements capables d’engendrer de nouveaux modes de vie. Le cinéma s’installe dans les seuils indiscernables entre le sonore et le visuel, entre des régimes linguistiques et non linguistiques, comme expression de la pensée Dans ce sens, il se lie à l’apprendre à mesure que se rapporte à une ouverture aux rencontres qui rendent possible la tessiture de l’immanence. Le cinéma – cinear, cinemar, dans l’esfère de l’air, lors d’extraire, sélectionner, explorer, expérimenter, fabuler avec de petites portions de la matière sonore et lumineuse du monde et être incarné par elles, il peut fissurer la dureté du pouvoir en fabriquant des machines de guerre. Un tel cinéma peut faciliter la recherche du devenir-philosophe, du devenirartiste-cinéaste, de chacun des impliqués dans ces processus fuyants, il peut potentialiser des processus de singularisation qui affaiblissent les modes de subjectivation qui barrent l’effervescence d’un nouveau devenir-homme. En tenant fin en soi-même, faire cinéma devient catalyseur des processus créatifs collectifs. Ce sur cette perspective que nous insistons. Il faut commencer un discours différent, rechercher de nouveaux pâturages et trouver un moyen capable de diffuser de nouvelles idées, car les nouvelles idées sont dans le domaine de la liberté. Ainsi, sont ouvertes de petites fentes sur la machine éducationnelle, lancées par ce faire cinéma, en ouvrant un processus inventif de marcher en groupe et apprendre dans la joie. Le trajet se fait nomade et rhizomatique, en traçant sur une carte des affects et des percepts qui embarbouille chercheur, professeur et élèves. Devenirs étranges, sorcier, loup-garou, patrouillent notre parcours errant. / Os trajetos e os devires desta cartografia reportam-se a uma experimentação com um fazer cinema junto a um grupo de professores e alunos da educação de adultos do Centro Municipal de Educação dos Trabalhadores – CMET Paulo Freire, em Porto Alegre. Esta pesquisa-experimentação ocorre entre os anos de 2010 e 2012, tecendo prolongamentos em 2013, que não findam com esta tese. As obras fílmicas que se precipitam ao longo deste percurso de três anos, são as figuras estéticas que dão carne à experimentação deste fazer cinema. Estas obras fabricam uma imagem do pensamento composta por conceitos filosóficos, por funções científicas e por afetos e perceptos artísticos. “Entre surdezes e cegueiras, fantasmas e lobisomens”, reporta-se aos atravessamentos desta cartografia com a surdez e a cegueira sensório-motoras e aos personagens que se precipitam nas Histórias de susto e assombração, projeto fílmico de culminância da tese. Este termos, ganham nova consistência ao se transmutarem em figuras estéticas na medida em que povoam os movimentos de um pensamento. “Entre surdezes e cegueiras”, especialmente, reporta-se essa nossa operação de perceber, de selecionar e de recortar da matéria sonora e luminosa sempre uma pequena porção, em função de nossos limites de apreensão e, também, pelo fato de retermos da matéria e suas ações somente aquilo que nos interessa. Neste estudo, procuramos pensar o encontro cinema e educação, explorando o pensamento de Gilles Deleuze e Felix Guattari. Os agenciamentos maquínicos da educação enganchados às tecnologias da informação com sua estética do silício, fortalecem as funções diagramáticas que atravessam as sociedades de controle. O silício, elemento classificado como semi-condutor, é tomado no phylum maquínico da sociedade para constituição do chip, e com ele um arsenal de tecnologias da informação – TIs. O silício, como matéria do mundo, é expressiva, dando a ver traços do que denominamos nesta tese por uma estética do silício. As TIs consolidam uma estética do silício regida hegemônicamente pelo Capitalismo Mundial Integrado – CMI. A educação, por sua vez, é peça da máquina abstrata de visageidade do mundo. Juntas, alicerçam uma gigantesca máquina de estratificação. A função diagramática educar toma as máquinas técnicas do cinema para fazer um cinema que educa, ou de outro modo, uma educação que age através do cinema. Por isso, o desejo que move a experimentação colocada em marcha, é o de romper com a clássica hegemonia da função escolar, investindo numa linha de resistência, uma máquina de guerra orientada a um fazer cinema que possa abrir o agenciamento educacional a outras forças, dando atenção aos meios visuais e sonoros não-linguísticos e, com eles, dar ênfase a outros regimes de signos. O cinema, modo de expressão proliferante por uma estética do silício, pode viabilizar novos agenciamentos capazes de engendrar novos modos de vida. O cinema instala-se nos limiares indiscerníveis entre o sonoro e o visual, entre regimes linguísticos e não-linguísticos, como expressão do pensamento. Neste sentido, engancha-se ao aprender na medida em que este reporta-se a uma abertura aos encontros que possibilitam a tessitura da imanência. O cinema - cinear, cinemar, na esfera do ar, ao extrair, selecionar, explorar, experimentar, fabular com pequenas porções da matéria sonora e luminosa do mundo e ser encarnado por elas, pode fissurar a dureza do poder, fabricando máquinas de guerra. Tal cinema pode facilitar a busca do devir-filósofo, do devir-artista-cineasta, de cada um dos envolvidos em seus processos fugidios, pode potencializar processos de singularização que enfraqueçam os modos de subjetivação que barram a efervescência de um novo devir-homem. Com fim em si mesmo, fazer cinema torna-se catalizador de processos criativos coletivos. É neste viés que insistimos. É preciso começar um discurso diferente, ir em busca de novas pastagens e achar um meio capaz de difundir ideias novas, pois as ideias novas estão no domínio da liberdade. Assim, abrem-se pequenas fendas na máquina diagramática educacional, disparadas por este fazer cinema, dando vazão a um processo inventivo de andar em bando e aprender na alegria. O trajeto se faz nômade e rizomático, traçando em um mapa de afetos e perceptos que embaralha pesquisadora, professoras e alunos. Devires estranhos, feiticeiro, lobisomem, rondam nosso percurso errante.
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Le réalisme cinématographique et sa réinvention dans la fiction contemporaine : [Abbas Kiarostami, Hou Hsiao-Hsien, Nanni Moretti, Dogme 95] / Cinema’s realism and its reinvention in the contemporary fiction : [Abbas Kiarostami, Hou Hsiao-hsien, Nanni Moretti, Dogme 95]

Labé, Benjamin 03 December 2010 (has links)
Le cinéma des années 1990 et 2000 est parfois décrit comme celui d’un retour au réel, regroupant de nouvelles tendances réalistes. Le réalisme est une notion composée et complexe, qui présente une galaxie de significations relatives et historiquement déterminées : le mot peut désigner à la fois une tendance générale de l’art, les capacités représentatives propres d’un moyen d’expression, un courant artistique historique, mais aussi l’efficacité globale d’une œuvre narrative ou encore, au sein de celle-ci, une qualité particulière du récit ou du style. Étudier le réalisme d’un art dans une période implique ainsi la compréhension des particularités de celui-ci, ses liens avec le réalisme artistique général, l’examen des théories liées au réalisme en vigueur, enfin l’analyse des œuvres. Pour comprendre le réalisme dans la fiction contemporaine, cette thèse propose donc une délimitation théorique de la notion dans le champ du cinéma, visant une typologie des différentes significations. On peut alors étudier la nouveauté du réalisme esthétique contemporain, en analysant les constructions narratives des films de certains cinéastes (Nanni Moretti, Hou Hsiao-hsien, Abbas Kiarostami, ainsi que deux films du Dogme 95), puis en examinant leurs traits stylistiques communs. / The cinema of 1990’s and 2000’s is sometimes described as a return to reality, including new realistic trends. Realism is a compound and complex concept, which presents a galaxy of relative and historical meanings : the word can appoint at the same time a general trend of art, the special representative capacities of a medium, a historical artistic movement, but also the global efficiency of an oeuvre or, within this one, a particular quality of the narrative or style. To study the realism of an art for a period so implies the understanding of the characteristics of this art, its links with the general artistic realism, the examination of the theories related to the current realism, finally the analysis of works. To understand realism in the contemporary fiction, this thesis thus proposes a theoretical delimitation of the notion for cinema, aiming at a typology of the various meanings. One can then study the novelty of contemporary aesthetical realism, by analyzing narrative constructions of some various directors’ movies (Nanni Moretti, Hou Hsiao-hsien, Abbas Kiarostami, and two Dogme 95 films), then by examining their common stylistic features
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Néoclassicismes littéraires : La représentation de l'Italie et ses enjeux esthétiques, de Chateaubriand à Stendhal / Literary neoclassicisms : The representation of Italy and its aesthetic stakes, from Chateaubriand to Stendhal

Saliceto, Elodie 08 July 2010 (has links)
Ce travail s'attache à décrire la représentation de l'Italie par des auteurs français ou francophones à l'articulation des XVIIIe et XIXe siècles (1790-1829). Son objectif est de réhabiliter le principe esthétique de "néoclassicisme" à travers le paradigme italien, et d'en démontrer la pertinence en tant que catégorie d'analyse littéraire élaborée a posteriori. Le choix d'une telle terminologie implique d'emblée la permanence d'un idéal "classique" de représentation, dont il s'agit d'examiner les modalités et de mesurer l'infléchissement au sein de démarches plurielles d'écriture. Le parcours suivi conduit à étudier les formes de l'exemplarité de l'antique et l'héritage de tradition académique, puis leur inscription dans une réflexivité - un "classicisme au second degré" - souvent sur le mode polémique; après la Révolution, le néoclassicisme apparaît dans le tiraillement entre une pensée tragique du devenir historique et différentes tentatives de refondation par la littérature. La définition paradoxale de la modernité qui en découle contribue à fonder la conscience patrimoniale d'une époque de transition; réinventer le présent au service de l'avenir ne peut se faire que "sous le signe de Janus". / This dissertation describes French and Francophone writers' representations of Italy at the turning point between the eighteenth and nineteenth century (1790-1829). It aims to rehabilitate the aesthetic principle og "neoclassicism" through the Italian paradigm, and to show its relevance as an a posteriori category for literary analysis. The choice of such a terminology immediately implies the permanence of a "classical" ideal in terms of representation, the modalities of which need to be examined. This work also reflects on the evolution of the notion as it treated by various authors. It begins by examining the exemplarity of the antique as well as th heritage of the academic tradition, before turning to a consideration of their inscription in an often polemical reflexivity ("second-degree classicism"). After the French Revolution, neoclassicism emerges in the tension between the tragic thought of a historical becoming and literature's multiple attempts at restructuring it. The subsequent and paradoxical definition of modernity contributes to generate a transitional period's collective awareness of itself as constituting a legacy. Reinventing the present for future's sake can only happen "under the sign of Janus".
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Entre surdezes e cegueiras, fastasmas e lobismomens : trajetos e devires de um cinema em uma educação de adultos

Correa, Elenice Mattos January 2013 (has links)
Les trajets et les devenirs de cette cartographie remettent à une expérimentation d’un faire cinéma avec un groupe de professeurs et d’ élèves de l’éducation pour les adultes du Centro Municipal de Educação dos Trabalhadores – CMET Paulo Freire, à Porto Alegre. Cette recherche-expérimentation a eu lieu entre 2010 et 2012, en faisant des prolongements en 2013 qui ne se finissent pas avec cette thèse. Les oeuvres filmiques qui naissent au long de ces trois ans sont les figures esthétiques qui donnent la forme à l’expérimentation de ce faire cinéma. Ces oeuvres fabriquent une image de la pensée composée par des concepts philosophiques, par des fonctions scientifiques et par des affects et des percepts artistiques. Entre surdezes e cegueiras, fantasmas e lobisomens (Entre surdités et cécités, fantômes et loups-garous) fait référence aux traversées de cette cartographie avec la surdité et la cécité sensori-motrice et aux personnages qui se précipitent dans Histórias de susto e assombração (Histoires de peur et de hantise), le projet filmique principal de la thèse. Ces termes obtiennent une autre consistance au moment où ils se transmutent en figures esthétiques à mesure qui peuplent les mouvements d’une pensée. Entre surdezes e cegueiras, spécialement, se rapporte à cette nouvelle manière de percevoir, de sélectionner et de faire un découpage de la matière sonore et lumineuse toujours à une petite portion, en fonction de nos limites d’apréhension et aussi en raison de que nous retenons seulement celui qu’intéresse de la matière et de ses actions. Dans cette étude, nous essayons de penser sur l’encontre du cinéma et de l’éducation, en explorant la pensée de Gilles Deleuze et Félix Guattari. Les agencements machiniques de l’éducation alliés aux technologies de l’information avec sa « esthétique du silicium » renforcent les fonctions diagrammatiques qui traversent les sociétés de contrôle. Le silicium, un élément classé comme semi-conducteur, est utilisé dans le phylum machinique de la société pour faire le chip et avec lui un arsenal de technologies de l’information (TIs). Le silicium, comme matière du monde, est expressif, en montrant des traits de celui que nous appelons dans cette thèse de « esthétique du silicium ». Les TIs consolident une « esthétique du silicium » régie hégémoniquement par le Capitalisme Mondial Integré (CMI). L’éducation, à son tour, est une pièce de la machine abstraite de visagéité du monde. Ils appuient ensemble une gigantesque machine de stratification. La fonction diagrammatique d’éduquer utilise les machines techniques du cinéma pour faire un cinéma qui éduque, ou d’autre manière, une éducation qui agit parmi le cinéma. De cette façon, le désir qui impulse l’expérimentation mise en place est celui de rompre avec l’hégémonie classique de la fonction scolaire, en investissant dans une ligne de résistance, une machine de guerre orientée à un faire cinéma qui puisse ouvrir l’agencement éducationnel à d’autres forces, de manière à donner d’attention aux milieux visuels et sonores non linguistiques et, avec eux, mettre l’accent sur d’autres régimes de signes. Le cinéma, mode d’expression proliférant par une « esthétique du silicium », permettre de nouveaux agencements capables d’engendrer de nouveaux modes de vie. Le cinéma s’installe dans les seuils indiscernables entre le sonore et le visuel, entre des régimes linguistiques et non linguistiques, comme expression de la pensée Dans ce sens, il se lie à l’apprendre à mesure que se rapporte à une ouverture aux rencontres qui rendent possible la tessiture de l’immanence. Le cinéma – cinear, cinemar, dans l’esfère de l’air, lors d’extraire, sélectionner, explorer, expérimenter, fabuler avec de petites portions de la matière sonore et lumineuse du monde et être incarné par elles, il peut fissurer la dureté du pouvoir en fabriquant des machines de guerre. Un tel cinéma peut faciliter la recherche du devenir-philosophe, du devenirartiste-cinéaste, de chacun des impliqués dans ces processus fuyants, il peut potentialiser des processus de singularisation qui affaiblissent les modes de subjectivation qui barrent l’effervescence d’un nouveau devenir-homme. En tenant fin en soi-même, faire cinéma devient catalyseur des processus créatifs collectifs. Ce sur cette perspective que nous insistons. Il faut commencer un discours différent, rechercher de nouveaux pâturages et trouver un moyen capable de diffuser de nouvelles idées, car les nouvelles idées sont dans le domaine de la liberté. Ainsi, sont ouvertes de petites fentes sur la machine éducationnelle, lancées par ce faire cinéma, en ouvrant un processus inventif de marcher en groupe et apprendre dans la joie. Le trajet se fait nomade et rhizomatique, en traçant sur une carte des affects et des percepts qui embarbouille chercheur, professeur et élèves. Devenirs étranges, sorcier, loup-garou, patrouillent notre parcours errant. / Os trajetos e os devires desta cartografia reportam-se a uma experimentação com um fazer cinema junto a um grupo de professores e alunos da educação de adultos do Centro Municipal de Educação dos Trabalhadores – CMET Paulo Freire, em Porto Alegre. Esta pesquisa-experimentação ocorre entre os anos de 2010 e 2012, tecendo prolongamentos em 2013, que não findam com esta tese. As obras fílmicas que se precipitam ao longo deste percurso de três anos, são as figuras estéticas que dão carne à experimentação deste fazer cinema. Estas obras fabricam uma imagem do pensamento composta por conceitos filosóficos, por funções científicas e por afetos e perceptos artísticos. “Entre surdezes e cegueiras, fantasmas e lobisomens”, reporta-se aos atravessamentos desta cartografia com a surdez e a cegueira sensório-motoras e aos personagens que se precipitam nas Histórias de susto e assombração, projeto fílmico de culminância da tese. Este termos, ganham nova consistência ao se transmutarem em figuras estéticas na medida em que povoam os movimentos de um pensamento. “Entre surdezes e cegueiras”, especialmente, reporta-se essa nossa operação de perceber, de selecionar e de recortar da matéria sonora e luminosa sempre uma pequena porção, em função de nossos limites de apreensão e, também, pelo fato de retermos da matéria e suas ações somente aquilo que nos interessa. Neste estudo, procuramos pensar o encontro cinema e educação, explorando o pensamento de Gilles Deleuze e Felix Guattari. Os agenciamentos maquínicos da educação enganchados às tecnologias da informação com sua estética do silício, fortalecem as funções diagramáticas que atravessam as sociedades de controle. O silício, elemento classificado como semi-condutor, é tomado no phylum maquínico da sociedade para constituição do chip, e com ele um arsenal de tecnologias da informação – TIs. O silício, como matéria do mundo, é expressiva, dando a ver traços do que denominamos nesta tese por uma estética do silício. As TIs consolidam uma estética do silício regida hegemônicamente pelo Capitalismo Mundial Integrado – CMI. A educação, por sua vez, é peça da máquina abstrata de visageidade do mundo. Juntas, alicerçam uma gigantesca máquina de estratificação. A função diagramática educar toma as máquinas técnicas do cinema para fazer um cinema que educa, ou de outro modo, uma educação que age através do cinema. Por isso, o desejo que move a experimentação colocada em marcha, é o de romper com a clássica hegemonia da função escolar, investindo numa linha de resistência, uma máquina de guerra orientada a um fazer cinema que possa abrir o agenciamento educacional a outras forças, dando atenção aos meios visuais e sonoros não-linguísticos e, com eles, dar ênfase a outros regimes de signos. O cinema, modo de expressão proliferante por uma estética do silício, pode viabilizar novos agenciamentos capazes de engendrar novos modos de vida. O cinema instala-se nos limiares indiscerníveis entre o sonoro e o visual, entre regimes linguísticos e não-linguísticos, como expressão do pensamento. Neste sentido, engancha-se ao aprender na medida em que este reporta-se a uma abertura aos encontros que possibilitam a tessitura da imanência. O cinema - cinear, cinemar, na esfera do ar, ao extrair, selecionar, explorar, experimentar, fabular com pequenas porções da matéria sonora e luminosa do mundo e ser encarnado por elas, pode fissurar a dureza do poder, fabricando máquinas de guerra. Tal cinema pode facilitar a busca do devir-filósofo, do devir-artista-cineasta, de cada um dos envolvidos em seus processos fugidios, pode potencializar processos de singularização que enfraqueçam os modos de subjetivação que barram a efervescência de um novo devir-homem. Com fim em si mesmo, fazer cinema torna-se catalizador de processos criativos coletivos. É neste viés que insistimos. É preciso começar um discurso diferente, ir em busca de novas pastagens e achar um meio capaz de difundir ideias novas, pois as ideias novas estão no domínio da liberdade. Assim, abrem-se pequenas fendas na máquina diagramática educacional, disparadas por este fazer cinema, dando vazão a um processo inventivo de andar em bando e aprender na alegria. O trajeto se faz nômade e rizomático, traçando em um mapa de afetos e perceptos que embaralha pesquisadora, professoras e alunos. Devires estranhos, feiticeiro, lobisomem, rondam nosso percurso errante.
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La question philosophique de l’apparence animale à partir d’Adolf Portmann et Jakob von Uexküll

Glansdorff, Valérie 21 December 2016 (has links)
En abordant les problèmes que pose l’apparence animale à la philosophie, ce travail a pour objectif de défendre une approche esthétique du vivant au sein même de la biologie. L’œuvre morphologique d’Adolf Portmann et celle, étho-écologique, de Jakob von Uexküll permettent de poser des questions majeures à l’histoire de la philosophie des sciences en abordant les différentes épistémologies et métaphysiques impliquées par l’étude des formes animales sur une période allant de la modernité à l’époque contemporaine. Afin de sortir du fonctionnalisme néo-darwinien qui oriente les critères d’objectivité aujourd’hui largement partagés par la communauté scientifique, nous avons argumenté en faveur de la nécessité pour la biologie de valoriser une approche empirique de la nature en renouant avec une zoologie trop souvent envisagée comme une discipline obsolète. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Dialogues entre l’art et la vie : interactions, circulations, débordements : l'oeuvre cinématographique et télévisuelle de Jacques Rozier / Dialogues between art and life : Interactions,motions, overflows : the cinematographic and televisual work of Jacques Rozier

Keller, Damien 23 January 2015 (has links)
Cette thèse propose d’étudier l’oeuvre tant cinématographique que télévisuelle d’un cinéaste singulier, Jacques Rozier, au regard des différents dialogues qu’elle engage entre l’art et la vie afin de questionner ce couple conceptuel. Auteur d’une oeuvre prolifique et figure emblématique de la Nouvelle vague avec Adieu Philippine (1963), Rozier constitue un modèle de cinéaste atypique tant par ses méthodes de création par la forme que prend son parcours du milieu des années 1950 à aujourd’hui. Son rapport à l’écriture cinématographique se caractérise notamment par une conception de la création comme aventure justifiant l’invention de conditions de tournage susceptibles de faire advenir l’imprévisible. Ces méthodes engagent ainsi un type de relation au réel, à la technique, aux acteurs, au tournage, soit plus généralement à la mise en scène, qu’il s’agira de qualifier. Naviguant au gré du vent, il ne cesse d’effectuer des va-etvient entre long et court métrage, fiction et documentaire, cinéma et télévision, culture savante et culture populaire. En s’intéressant à l’ensemble de ces objets autant du point de vue de l’étude esthétique que de l’analyse génétique en passant par la compréhension des modalités de fabrication ou de réception par le spectateur, il s’agit de définir une stylistique et d’interroger le fonctionnement des différents mécanismes d’interactions, de circulations et de débordements en jeu dans ce travail. / This doctoral dissertation aims to investigate the cinematographic as well as televisual work of a singular filmmaker, Jacques Rozier, in the light of the different dialogues it engages between art and life in order to interrogate this conceptual couple. Author of a prolific work and emblematic figure of the French New wave with Adieu Philippine (1963), Rozier represents an atypical template of filmmaker, both because of the ways he used to create and of the shape taken by its career from the mid-1950s until today. His relationship with cinematographic writing is notably characterised by the conception of creation as an adventure, justifying the invention of a shooting environment allowing the unpredictable to happen. Such methods thus engage a kind of association with reality, with technique, with performers, with shooting, infact more generally with mise-en-scène, which is going to be characterised here. Sailing with the wind, he is continually going back and forth between long and short films, between fiction and documentary, between cinema and television, between intellectual and popular culture. By focusing on all these items in terms of aesthetic study as well as genetic analysis, and through an understanding of the terms of creation or reception by the viewer, it is about defining stylistics and interrogating the operations of the different mechanisms of interactions, of motions and of overflows involved in this work.
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Pour une littérature de l’interdépendance. Littérature et renouvellements politiques en Afrique noire, à partir de Mongo Beti / For a literature of the interdependance. Literature and politic renewals in black Africa, from Mongo Beti

Magnier, Julien 23 November 2009 (has links)
Les liens entre politique et littérature africaine semblent si tenus, si forts qu’ils cristallisent les problématiques et les évolutions du champ artistique. Pour Mongo Beti, le rapport est essentiel ; selon Alain Mabanckou, cette proximité relève d’une possibilité. Entre ces générations, se joue le passage d’une esthétique de la déconnexion à un régime de l’interdépendance ; les prosateurs se concentrant sur l’utilité de la forme au profit du sens. La politique de la littérature épouse ainsi les contours du monde, et son entrée dans l’ère de la Relation. / The links between literature and african politic seem to be so close that they concentrated the problematics and the evolutions of artistic field. According to Mongo Beti, the relation is preponderant, whereas Alain Mabanckou asserts that this closeness is a possibility. Between these generations, it exists both an esthetical and ideological change: the crossing from delinking to an interdependant regime. The writers focus on the useful of the form in ordrer to underline the meaning. The politic of literature follows the contours of the world and its entrance in the era of the Poetic of Relation.

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