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Fred Forest: catalogue raisonné (1963-2008)

Lassignardie, Isabelle 26 March 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse est une étude de l'œuvre de l'artiste Fred Forest à travers le catalogue raisonné de ses travaux réalisés entre 1963 à 2008. Il s'agit de saisir les divers aspects pratiques et théoriques déployés par l'artiste : dans le cadre d'un art dit sociologique prenant le quotidien et l'ordinaire comme matériau d'observation, terrains d'action et d'animation ; par la formulation d'une esthétique de la communication dont l'objectif est la mise en évidence des médiums et technologies employées ; dans l'usage des médias de masse et des moyens de communication et de diffusion de l'information comme supports des œuvres ; de l'événement et de la communication comme parties intégrantes de la démarche artistique ; à travers les notions de participation et d'implication des récepteurs dans les dispositifs des œuvres.
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Perception et mouvement : Straus, Merleau-Ponty, Maldiney : Le fondement phénoménologique de l'unité de l'esthétique / Perception and movement : Straus, Merleau-Ponty, Maldiney : the phenomenological foundation of the unity of aesthetics

Bobant, Charles 23 November 2017 (has links)
Cette thèse porte sur l'esthétique au sein de la phénoménologie, et plus particulièrement sur le problème de l'unité de l'esthétique, sur la question de la continuité entre sensibilité et art telle qu'elle est posée dans les philosophies d'Erwin Straus, de Maurice Merleau-Ponty et d'Henri Maldiney. Nous montrons d'abord comment la phénoménologie, en devenant phénoménologie de l'art, reprend et accomplit la philosophie de l'art traditionnelle, retrouvant par-là même ses difficultés et impasses : la subordination de l'art à la philosophie, le primat théorique de l’œuvre d'art sur l'artiste, l'assimilation de l'artiste au génie, la promotion de la peinture et de la littérature et l'exclusion de la danse, l'identification du spectateur à un incréateur. Nous mettons ensuite en évidence le fait que la phénoménologie est irréductible à une philosophie de l'art, qu'elle est aussi une esthétique capable de dépasser les problèmes de la phénoménologie de l'art autant que de l'esthétique classique, intellectualiste et empiriste. Seulement l'esthétique phénoménologique rejoue plutôt qu'elle ne déjoue ces problèmes : l'art et l'artiste demeurent mystérieux, l'esthétique phénoménologique est encore une religion de l'art. C'est pourquoi, enfin, une nouvelle esthétique s'impose – une esthétique cosmologique –, nourrie de la double déconstruction de la phénoménologie de l'art et de l'esthétiquephénoménologique, et dirigée vers l'impératif d'éconduire le mysticisme résurgent des doctrines sur l'art. En somme, ce travail vise à rendre compte philosophiquement, sans mythologie interposée, du phénomène artistique. / This doctoral dissertation focuses on aesthetics within the phenomenological movement, especially on the problem of the unity of aesthetics, on the question of continuity between sensibility and art as it is formulated in the philosophies of Erwin Straus, Maurice Merleau-Ponty and Henri Maldiney. We start by showing how phenomenology, by becoming a phenomenology of art”, recovers and completes the traditional philosophy of art, thereby rediscovering its impasses and difficulties: the subordination of art to philosophy, the theoretical priority of the work of art over the artist, the assimilation of the artist to a genius, the promotion of painting and literature and theexclusion of dance, the identification of the spectator with an uncreator. We then highlight the fact that phenomenology is irreducible to a philosophy of art, that it is also an aesthetics able to surpass the problems of the phenomenology of art as much as those of classical – intellectualist and empiricist – aesthetics. Nevertheless, “phenomenological aesthetics” updates these problems: art and artist remainmysterious, phenomenological aesthetics is still a religion of art. For this reason, finally, a new aesthetics is necessary – a “cosmological aesthetics” –, nourished by the double deconstruction of the phenomenology of art and phenomenological aesthetics, and directed towards the imperative to erase the resurgent mysticism of doctrines on art. In short, our study intends to explain – philosophically, without mythology – the artistic phenomenon.
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L'improvisation théâtrale "libre" : genèse, histoire et pratique d'un concept rare. Du Théâtre-Création (Lausanne, 1968-1975) à aujourd'hui. Étude appuyée par un laboratoire de recherche-action / Theatrical free-improvisation : genesis, history and practice of a rare idea. From the Théâtre-Création (Lausanne, 1968-1975) to the present. Study supported by a practice-led laboratory

Charton, Hervé 09 December 2013 (has links)
Nous souhaitons penser l’improvisation théâtrale « libre » dans une continuité de nature avec le théâtre à deux temps. L’improvisation théâtrale s’est en effet déterminée au cours des quarante dernières années comme un champ à part, avec son histoire et ses règles propres. En nous consacrant à l’improvisation « libre », nous considérons une improvisation qui ne fait pas intervenir a priori de structure d’ensemble, de règles formelles ou stylistiques, qui laisse aux improvisateurs la responsabilité de les déterminer eux-mêmes. Si ce type d’improvisation est courant en musique ou en danse, il reste rare ou ponctuel au théâtre. C’est à travers la notion d’acteur-créateur, telle que l’ont définie Alain Knapp et le Théâtre-Création, que nous la retrouvons. Ce groupe (Lausanne, 1968–1975) a été l’un des premiers en Europe à produire des spectacles improvisés sur des thèmes proposés parle public. Alain Knapp, en héritier de Brecht, nous aide à penser un acteur-créateur qui se distingue de l’improvisateur contemporain par son autonomie créatrice, et par l’attention qu’il porte à l’inscription de ses actes artistiques dans un contexte et une histoire. Revenant à aujourd’hui, nous réinvestissons cette notion d’acteur-créateur à travers celle de performativité. Un ensemble d’expériences et un laboratoire de recherche-action centré sur les perspectives (viewpoints) nous permettent de développer une conception pratique de l’improvisation comme étude d’un contexte par un répertoire. Enfin, ayant explicité quelle liberté est à l’oeuvre dans l’improvisation « libre »et comment la reconnaître, nous décrivons le continuum qui relie cette dernière à la représentation verrouillée. / We want to think of free-improvisation in theater in a continuity with traditional theatre. Theatrical improvisation has indeed grown over the last forty years as a separate field, with its ownrules and history. By dedicating ourselves to free-improvisation, we concentrate on an improvisation that does not involve a preconceived overall structure, or formal or stylistic rules, which leaves improvisers with the responsibility to decide them on the spot. Whereas common in music and dance, free-improvisation is rare or occasional in theatre. It is approached through the notion of actor-creator, as it was defined by Alain Knapp and the Théâtre-Création. This group (Lausanne,1968-1975 ) was one of the first in Europe to perform improvised plays on themes proposed by the audience. Drawing a lot from Brecht, Alain Knapp’s actor-creator has a creative autonomy and pay great detail to the way his artistic acts are inscribed in a given background and history.This distinguishes him from contemporary improvisers. Back to the present, we renew the notion of actor-creator through performativity. A set of experiments and a laboratory focused on Mary Overlie’s Viewpoints allow us to develop a practical approach to improvisation as a study of a context through a repertoire. Finally, having explained which idea of liberty is at work in free-improvisationand how to recognize it, we describe a continuum that connects it to set performances.
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Les voies de la singularité : pour une généalogie des oeuvres d'art / The roots of singularity : for a genealogy of artworks

Liucci-Goutnikov, Nicolas 18 November 2015 (has links)
S’il n’existe pas d’« objet esthétique », comme l’ont soutenu Genette et Schaeffer, mais simplement des « relations esthétiques », comment définir ce que sont ou ce que font les œuvres d’art ? Un concept élémentaire, présent de façon diffuse dans de nombreux écrits sur l’art, se révèle opératoire : le concept de singularité. La singularité peut expliquer nombre des qualités attribuées aux œuvres d’art, notamment leur capacité maintes fois relevée à arrêter l’attention. Comme l’ont souligné de nombreux penseurs, de Kant à Goodman, l’œuvre d’art tient l’esprit en éveil : dans la relation aux œuvres d’art, écrit ce dernier, « le moteur est la curiosité et le but est d’obtenir des lumières » [Nelson Goodman, Langages de l’art (1968), trad. J. Morizot]. Exigeant que l’attention se porte sur l’objet en tant qu’individu, la singularité met à mal les généralités formulées sur les œuvres d’art, tout en inscrivant chacune d’entre elles dans l’histoire. Pour percevoir et comprendre une singularité, il est nécessaire de connaître le « monde de l’art » contre lequel elle s’affirme : l’établissement d’une généalogie se révèle indispensable. Renversant la logique de l’origine, l’identification de la parenté immédiate d’une œuvre d’art permet de saisir des relations d’identité entrelacées, croisées, mais aussi et surtout ces différences déterminantes grâce auxquelles l’œuvre peut affirmer sa propre singularité… et peut-être de susciter à son tour une descendance. Plusieurs études de cas s’attachent à le montrer - textes sur l’art de Greenberg, Rosenberg ou Judd, et œuvres d’art de Warhol, Levine ou Sehgal –, cherchant à tracer ainsi, de façon généalogique, les voies de la singularité. / If there is no such object as an “aesthetic object”, as Genette and Schaeffer have argued, but only “aesthetic relations”, how to define what an artwork is or does? An elementary concept, present in a pervasive manner in many writings about art, appears to be operative: the concept of singularity. Singularity can explain a lot of the qualities, which are usually assigned to artworks, in particular their ability to draw attention on them. As many authors have emphasized, from Kant to Goodman, an artwork keeps the mind active: in our relation to artworks, writes the latter, “the drive is curiosity and the aim enlightenment”.Given that this sort of attention requires to focus on the object as an individual, singularity jeopardizes the generalities, which are usually stated about artworks, though inscribing each of them in history. In order to perceive and to understand a singularity, it is necessary to know against which “artworld” this singularity asserts itself: an indispensable step seems the establishment of a genealogy. Through reversing the logic of origin, the identification of the immediate relationship of an artwork allows to embrace intertwined identity links, but also, and above all, these decisive differences, which allow the artwork to assert its singularity… and maybe to arouse some descendants. Different case studies make every effort to show it – texts about art written by Greenberg, Rosenberg or Judd, artworks from Warhol, Levine or Sehgal –, trying to trace, along a genealogical path, the roots of singularity.
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Le tournant esthétique de la participation urbaine à l'épreuve de la société civile: Une recherche en terrains bruxellois

Houlstan-Hasaerts, Rafaella 14 February 2019 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur les articulations entre esthétique et politique au sein de la participation urbaine, et, plus particulièrement sur les promesses politiques d’une participation urbaine qui ferait la part belle à l’expression, la figuration, l’imagination et la création, ainsi qu’aux dimensions incarnée, sensible, attachée, affective et émotionnelle de nos rapports à la ville. Ainsi, il semblerait que des engagements et des intérêts « esthétiques » puissent favoriser l’empowerment et l’émancipation ;l’inclusion démocratique et la symétrisation des pouvoirs ;des manières renouvelées de vivre ensemble et de créer en commun. Des promesses de cet ordre sont au cœur de ce que je propose de nommer un tournant esthétique de la participation urbaine institutionnelle, c’est-à-dire, le passage d'une conception délibérative de la participation, pensée sur le modèle du « forum » à une conception esthétique de la participation, pensée sur le modèle de l’« atelier ». Or, déjà, des voix critiques s’élèvent. Certains soulignent les risques de dépolitisation qui accompagnent l’esthétisation de la participation et de l’expérience urbaines. D’autres, a contrario, soulignent le risque de subordination de l’esthétique au consensus démocratique et à l’éthique, au détriment de la qualité urbaine et de l’autonomie de la création. Certains pointent moins l’articulation esthético-politique, que des facteurs externes susceptibles de la mettre en péril. En cause, les suspects usuels :les institutions et le capitalisme. L’objectif de cette thèse est de prendre au sérieux ces critiques, sans abandonner les exigences politiques d’une participation où la part qualitative de notre expérience urbaine trouverait une place. La proposition ici faite pour y parvenir est de décentrer le regard, en ne s’intéressant pas directement aux dispositifs institutionnels de participation. Ma première hypothèse, plutôt de nature factuelle, pose que les promesses politiques du tournant esthétique de la participation urbaine débordent son versant institutionnel, qu’elles prennent entre autres leurs sources dans des mobilisations et initiatives de citoyens, de militants, de créateurs engagés qui, depuis les luttes urbaines des années ’60, scandent l’histoire de la production de la ville. Cette hypothèse a des implications « généalogiques », dans la mesure où elle incite à relire l’histoire de la participation urbaine institutionnelle non seulement à l’aune de son « esthétisation », mais également en mettant en évidence les liens de parenté voire parfois de filiation directe entre cette esthétisation et des dynamiques participatives émanant de mouvements sociaux et de la contre-culture. La seconde hypothèse est plutôt de nature normative et a des implications évaluatives et prospectives. Elle pose que c’est au sein de mobilisations et d’initiatives de la société civile que des promesses dont est également assorti le tournant esthétique de la participation urbaine institutionnelle se sont le mieux incarnées, et que celles-ci fournissent des leviers de résistance face aux critiques dont il est l’objet. Enfin, les deux hypothèses mises bout à bout nous invitent à nous interroger sur les manières dont l’institution a plus ou moins bien accueilli ces tentatives. Mesurer les écarts entre ces moments de politique vivante et leurs éventuelles percolations dans des dynamiques participatives ultérieures, permet de saisir comment nous avons hérité de ces mobilisations et initiatives de la société civile et, éventuellement, comment nous pourrions mieux en hériter. / This thesis is about the connections between aesthetics and politics in urban participation and, more particularly, about the political promises of an urban participation that seemingly gives priority to expression, figuration, imagination and creation as well to the embodied, sensitive, attached, affective and emotional dimensions of our relations to the city. It would therefore seem that ‘aesthetic’ engagements and interests can promote empowerment and emancipation; democratic inclusion and the symmetrization of power; renewed ways of living together and creating collectively. Such promises are at the heart of what I propose to call an aesthetic turn of institutional urban participation, i.e. the passage from a deliberative conception of participation, conceived following the model of the “forum”, to an aesthetic conception of participation, conceived following the model of the “workshop”. And yet critical voices are already being raised. Some underline the risk of depoliticization that accompanies the aestheticization of urban participation and experience. Others, by contrast, emphasize the risk that aesthetics will be subordinated to democratic consensus and to ethics, at the expense of urban quality and of creative autonomy. Some highlight less the politico-aesthetic connection than external factors liable to jeopardize it. At issue, the usual suspects: the institutional framework and capitalism. The objective of this thesis is to take these critiques seriously without losing sight of the political demands of a participation in which the qualitative part of our urban experience would find a place. The proposal made here to achieve this objective is to decentre the gaze by not taking a direct interest in institutional mechanisms of participation. My first hypothesis, of a rather factual nature, posits that the political promises of the aesthetic turn of urban participation exceed its institutional facet, that they find their source in, among other things, mobilizations and initiatives taken by citizens, activists, engaged creators who, since the urban struggles of the 1960s, have marked the history of urban production. This hypothesis has “genealogical” implications, insofar as it encourages a rereading of the history of urban institutional participation not only in the context of its “aestheticization” but also by highlighting the at times direct relations between this aestheticization and participatory dynamics emanating from social movements and the counterculture. The second hypothesis is of a rather normative nature and has both evaluative and prospective implications. It posits that it is within the mobilizations and initiatives of civil society that the promises which also come with the aesthetic turn of institutional urban participation were best embodied, and that these provide levers of resistance against the critiques of which it is the target. Lastly, placed back to back, the two hypotheses invite us to question the extent to which the institutions have welcomed these attempts. Measuring the distances between these moments of live politics and their potential percolations to ulterior participatory dynamics makes it possible to understand how we inherited these mobilizations and initiatives from civil society and, possibly, how we could better inherit them. / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme (Architecture) / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'Esthétique romanesque d'António Lobo Antunes : de la continuité à la rupture

Obam, Venant-Félicien 04 July 2011 (has links) (PDF)
La présente étude analyse les lignes de force et les structures thématiques d'une écriture hybride, conçue comme un réseau organisé de motifs récurrents et d'images obsédantes. Elle recense les traits pertinents de l'esthétique romanesque d'António Lobo Antunes. Cette esthétique se conçoit comme le lieu d'un travail linguistique préalable à la subversion de l'héritage idéologique et narratif du centre impérial, grâce à des procédés s'inspirant, entre autres, de la carnavalisation bakhtinienne. La thématique se conjugue ici à la psychanalyse pour aboutir au dévoilement d'un projet poétique postcolonial privilégiant les voix discordantes et les discours déviants des aliénés et des sans voix.
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L'expression musicale chez Nietzsche

Lebeau-Henry, Charles 09 1900 (has links)
L’objet de ce mémoire est la notion d’expression musicale telle qu’elle se présente dans les œuvres de Friedrich Nietzsche. Interprète et compositeur amateurs, Nietzsche est resté toute sa vie fasciné par le pouvoir de la musique, et lui a conséquemment consacré de nombreuses pages. Ses vues ne sont cependant pas toujours restées les mêmes : ce sont en effet des jugements diamétralement opposés sur l’œuvre de Richard Wagner, dans la Naissance de la tragédie et Le cas Wagner, qui encadrent la sienne propre. Au-delà du seul changement de goût, c’est entre ces deux ouvrage sa compréhension du mode de fonctionnement de la musique elle-même qui se trouve modifiée. La notion d’expression, encore aujourd’hui objet de débats en esthétique musicale, l’était aussi alors. C’est en bonne part en prenant position dans le débat entre Wagner et Eduard Hanslick sur cette question que Nietzsche développera ses propres positions philosophiques sur la musique. D’abord « romantique », convaincu du pouvoir d’expression supérieur et « métaphysique » de la musique, à la suite d’Arthur Schopenhauer et de Wagner dont il s’inspire, Nietzsche prendra ensuite, avec Hanslick cette fois, le contrepied de cette position, pour refuser à la musique un pouvoir d’expression qui lui soit vraiment propre et qui la distingue d’un langage quelconque. Enfin, dans un troisième temps, il repensera le pouvoir expressif de la musique pour en proposer une formulation physiologique, dans laquelle la musique exprimera l’état de l’organisation de son créateur à la manière d’un symptôme. Nous proposons ici une lecture de textes représentatifs de chacune de ces positions pour tenter de clarifier leurs significations et implications. / The object of this thesis is the notion of musical expression as it appears in the works of Friedrich Nietzsche. As an amateur player and composer, Nietzsche was throughout his life fascinated by the power of music, and thus wrote extensively on the subject. However, his views on music itself did not remain identical during this time. His published work is framed by opposed judgments on the person and the music of Richard Wagner, in The Birth of Tragedy and The Case of Wagner; and more than just a simple change of taste, it is his comprehension of music’s working itself that changes between the two books. The notion of expression was then as it still is today a topic of debate in musical aesthetics, and it is largely by taking position in such a debate, that between Wagner and Eduard Hanslick, that Nietzsche came to formulate his own philosophical positions on the subject. Initially a “romantic”, and as such defending the lofty and “metaphysical” expressive power of music with his first masters, Arthur Schopenhauer and Wagner, Nietzsche then sided with Hanslick to maintain that music does not possess any peculiar expressive properties apart from those that we can ourselves project on objects in general. He ultimately reconsiders the question in his later writings, and allows for music to express the physiological tendencies of its creator, and as such considers it a symptom of his specific organizational state. We here submit an interpretation of representative texts for each of those positions, which aims to clarify their significations and their implications.
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Corps fictif et vectorisation de la signifiance dans les monodrames de Larry Tremblay, Robert Lepage et Pol Pelletier : vers une poétique de la dramaturgie de l'acteur au Québec

Latour, Mylène January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le plaisir dans À la recherche du temps perdu / Pleasure in À la recherche du temps perdu

Briot, Aude 23 November 2009 (has links)
De multiples plaisirs sont présents dans À la recherche du temps perdu. Ils sont importants pour les personnages en ce que, bien souvent, ils dirigent leur vie, mais aussi parce qu’ils participent à la constitution de portraits : observer les plaisirs d’un personnage permet de le peindre. L’importance du plaisir dépasse le niveau individuel pour atteindre celui du récit (diégèse et narration). Malgré une présence qui tend à l’omniprésence, le plaisir peine à être vécu au présent par des personnages qui le conjuguent plus facilement au passé ou au futur, et en ont une image très négative. C’est que les sens ne sont pas aptes à véhiculer le plaisir, et n’apportent que culpabilité, punition et déception. Il faut alors explorer d’autres voies : apparaissent artifices et perversions, qui finissent aussi par échouer à procurer un plaisir pur. Le héros proustien le trouve dans l’imaginaire, notamment la création littéraire. Paradoxalement, de l’échec du plaisir vient la fertilité créatrice. / Pleasure appears in various guise in A la Recherche du Temps Perdu. It often directs the characters’ lives or serves to define them: the objects and forms of pleasure enjoyed by the characters constitute indirect portraits of them. Pleasure is not only to be observed on an individual level, but can be analysed on the narrative level. Although it is everywhere to be found, it fails to be actually experienced by characters who more often than not reject it into the past or the future, and entertain a very negative vision of it. The senses indeed appear unable to provide pleasure, and only become sources of guilt, disappointment and retribution. Other paths to pleasure must then be discovered, but artificial paradises or perversions fail to yield real pleasure. The Proustian hero ultimately finds it in the world of imagination, especially through literary creation. Paradoxically, it is from the failure of experiencing pleasure that creative power derives.
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L’expérience perceptive de Gustave Flaubert entre 1845 et 1851 / The perceptive experience of Gustave Flaubert from 1845 to 1851

Galvão Braga, Carlos Eduardo 07 November 2009 (has links)
Étroitement liée à l’expérience des voyages, où elle trouve tout à la fois ses intensités et sa diversité, la culture perceptive de Flaubert doit être comprise comme une véritable éducation sentimentale. Si le jeune écrivain se donne pour but l’apprentissage du «bien écrire », c’est en concevant l’esthétique d’abord en son sens premier comme un art de la sensation qui nécessite l’apprentissage d’un « bien voir ». Dans le travail de conversion du regard que Flaubert accomplit sur lui-même entre 1845 et 1851, on peut donc parler d’un véritable « primat de la perception ». La présente recherche doctorale, fondée sur une approche phénoménologique, examine la façon dont l’ « homme-plume » a résolument investi dans son art une leçon du sensible en intégrant toutes les découvertes liées à l’approfondissement de son expérience perceptive. Loin de s’achever dans un formalisme désincarné, le nouveau système esthétique qui permet à Flaubert de passer de l’écriture de jeunesse aux œuvres de la maturité est un dispositif qui totalise un itinéraire sensoriel : la connaissance, les idées et les facultés d’abstraction y ont été corrigées, réévaluées et redéfinies à la mesure d’un « bien sentir » qui devient capable de réformer l’art d’écrire et la délimitation de son véritable objet. / Intimately associated to the travelling experience, during which it meets at the same time its intensities and diversities, Flaubert’s perceptive culture should be understood as a truly sentimental education. If the young writer imposes himself the “well writing” learning as a goal, it’s done before anything else, by interpreting the aesthetics, in its primary meaning, as a sensation art that requires a “well seeing” learning. In relation to the conversion work of the look that Flaubert gives over himself between 1845 and 1851, it’s possible to talk, this way, of a true “primate of perception”. This doctorate research, based on a phenomenological approach, explores the decisively way in which the penman invested a lesson of the sensible in his art, integrating all the findings related to the deepening of his perceptual experience. Far from reducing itself to a disincarnate formalism, the new aesthetical system that allows Flaubert to go from the young writings to the maturity works is a device that completes a sensorial itinerary: along this itinerary, the knowledge, the ideas and the abstraction faculties were corrected, reevaluated and redefined for the purpose of a “well feeling” that is able to reshape the art of writing and the delimitation of its true object.

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