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Déterminants individuels et contextuels de la mortalité des enfants de moins de cinq ans en Afrique au sud du Sahara : analyse comparative des enquêtes démographiques et de santé

Boco, Adébiyi Germain 04 1900 (has links)
La santé des enfants demeure une question prioritaire en Afrique sub-saharienne. Les disparités en matière de mortalité entre pays et au sein des pays persistent et se sont fortement accrues durant la dernière décennie. En dépit de solides arguments théoriques voulant que les variables contextuelles soient des déterminants importants de la santé des enfants, ces facteurs, et particulièrement les influences du contexte local, ont été étudiées beaucoup moins souvent que les caractéristiques individuelles. L'objectif principal de la présente thèse est d’identifier les déterminants individuels et contextuels associés à la mortalité des enfants de moins de 5 ans en Afrique sub-saharienne. L’analyse systématique est basée sur les données les plus récentes des enquêtes démographiques et de santé (DHS/EDS). Deux questions spécifiques sont examinées dans cette thèse. La première évalue la mesure dans la quelle le contexte local affecte la mortalité infanto-juvénile, net des caractéristiques individuelles. La seconde question est consacrée à l’examen de l’effet du faible poids à la naissance sur le risque de décès avant 5 ans. Par rapport à la première question, les analyses multi-niveaux confirment pour plusieurs pays étudiés l’importance simultanée de l’environnement familial et du contexte local de résidence dans l’explication des différences de mortalité infanto-juvénile. Toutefois, par comparaison au contexte familial, l’ampleur de l’effet de l’environnement local paraît assez modeste. Il apparaît donc que le contexte familial reste un puissant déterminant de la mortalité des enfants de moins de 5 ans en Afrique sub-saharienne. Les résultats indiquent en outre que certains attributs du contexte local de résidence influencent le risque de décès des enfants avant 5 ans, au-delà des facteurs individuels dans plusieurs pays. Cette thèse confirme l’effet contextuel de l’éducation sur la mortalité des enfants. Cet effet s’ajoute, dans certains pays, à l'effet positif du niveau individuel d’éducation de la mère sur la survie de l'enfant. Les résultats montrent aussi que le degré d’homogénéité ethnique de la localité influence fortement la probabilité de mourir avant 5 ans dans certains pays. Globalement, les résultats de cette thèse suggèrent que le défi de réduire la mortalité des enfants va au-delà des stratégies visant uniquement les facteurs individuels, et nécessite une meilleure compréhension de l’influence des facteurs contextuels. Par rapport à la deuxième question, les résultats montrent également que les facteurs individuels restent aussi très importants dans l’explication des différences de mortalité des enfants dans plusieurs pays étudiés. Nos résultats indiquent que les différences de mortalité selon le poids à la naissance sont significatives dans tous les pays inclus dans l’analyse. Les enfants nés avec un faible poids (moins de 2500 grammes) courent presque 2 à 4 fois plus de risques de mourir au cours des cinq premières années de vie que les enfants de poids normal, même après correction pour l’hétérogénéité non observée. Ce résultat suggère qu’en plus des mesures visant à réduire la pauvreté et les inégalités de revenus, la réduction de l’incidence du faible poids à la naissance pourrait apporter une contribution majeure aux Objectifs du Millénaire pour le développement; spécialement comme une stratégie efficace pour réduire le niveau de mortalité parmi les enfants de moins de cinq ans. / Child health remains a priority area for health policy in sub-Saharan Africa. Disparities in child mortality between and within countries have persisted and widened considerably during the last few decades. While researchers have devoted considerable attention to the impact of individual-level factors on child mortality, less is known about how community characteristics and institutions affect health outcomes for children, even though they have a prominent role in theoretical models. The aim of this thesis is to identify individual and contextual effects of child mortality by using data from the latest round of Demographic Health Surveys for all countries in sub-Saharan Africa. Two sets of questions are addressed in this research. First, we evaluate the impact of contextual factors on the risk of dying before age 5 net of the effect of individual factors. The results indicate that some attributes of the community influence the mortality risks of children, over and above the intermediate factors included in this investigation. For instance, in half of the countries under study a 1% increase in the proportion of children fully immunized in the community is associated with a decrease of 17-79% in the odds of dying before age 5. The proportion of women in the community completing secondary school also significantly increases child survival. This effect is, in some countries, in addition to the positive individual-level effect of the child’s own mother being educated. Net of individual and household characteristics, higher community-level ethnic homogeneity is associated with decreased odds of dying before age 5 in some countries. Overall, the results of this study therefore suggest that the challenge to reduce under-five mortality goes beyond addressing individual factors, and requires a better understanding of contextual factors. Second, the study exploits recent national survey data for nine countries in sub-Saharan Africa to investigate the association of LBW and mortality not only in infancy but also during childhood, using a standardized methodology to adjust missing birth weight data from household surveys while accounting for unobserved family-level factors (genetic or behavioral) that may modify the relationship between birth weight and under-five-years mortality. We find evidence of the impact of birth weight on the risk of dying not only in infancy but also during childhood, which remains strong and significant in all countries even after controlling for potential confounding factors. The main policy implication of our findings is that reducing the incidence of LBW may be an important prevention strategy to combating child mortality in sub-Saharan Africa countries.
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Nouveaux regards sur la longévité : analyse de l'âge modal au décès et de la dispersion des durées de vie selon les principales causes de décès au Canada (1974-2011)

Diaconu, Viorela 08 1900 (has links)
No description available.
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Évolution de la qualité des années vécues entre 45 et 70 ans : espérance de vie partielle sans incapacité au Canada, de 1994 à 2014

Lefebvre, Judith 03 1900 (has links)
No description available.
154

Le vieillissement des groupes linguistiques au Québec

Perrot, Camille 04 1900 (has links)
No description available.
155

Démographie et conflit : une analyse de la fécondité en Israël et en Palestine

Simard-Gendron, Anaïs 03 1900 (has links)
La question démographique, occupant une place centrale au coeur du conflit qui sévit en Israël et en Palestine, a fait couler beaucoup d’encre. De nombreux chercheurs issus de disciplines telles que la sociologie, la science politique ou même la philosophie ont contribué à la compréhension des origines de ce conflit et de ses conséquences sur les populations humaines. Il va sans dire que les enjeux qui y sont associés sont nombreux et que, pour les comprendre de manière exhaustive, l’interaction de nombreuses disciplines est requise. Puisqu’il s’agit ici d’une thèse en démographie, nous nous limitons aux aspects démographiques du conflit israélo-palestinien. De nombreux ouvrages rigoureux dans d’autres disciplines sont disponibles pour une approche plus holistique. La fécondité exceptionnelle observée dans la région est souvent associée à une “guerre des berceaux” visant ultimement à obtenir la majorité sur le territoire. Plusieurs théories visant à lier fécondité et contexte politique ont émergé dans la littérature démographique mais aucune d’entre elles n’a été vérifiée empiriquement à la fois auprès des populations palestiniennes et juives (en Israël et dans les territoires palestiniens de la Cisjordanie et Gaza). Ainsi, dans la poursuite de cette thèse, nous souhaitons explorer des avenues qui nous permettraient d’enrichir la connaissance des dynamiques de fécondité dans la région et contribuer à l’effort collectif visant à mieux évaluer les conséquences d’un conflit endémique sur les comportements reproductifs. Le premier objectif de cette thèse par articles consiste à dresser un bilan de l’état de la fécondité chez les Juives et les Palestiniennes demeurant en Israël et dans les territoires palestiniens en accordant un intérêt particulier à certains déterminants de la fécondité tels que : la contraception, l’âge au mariage, l’origine ethnique et la religiosité. Tout en prenant en considération l’importante hétérogénéité des groupes d’intérêt, nous cherchons à établir certaines similitudes entre Palestiniennes et Juives d’Israël et des territoires palestiniens, qui sont exposées, à des niveaux variables, aux conséquences du conflit. Il s’agit d’une première tentative afin de regrouper ces individus dans une même étude à l’aide de données d’enquêtes. En second lieu, nous visons à faire la lumière sur les différents comportements de fécondité des Juives en Israël et dans les colonies des territoires palestiniens afin de départager les effets des principaux déterminants de la fécondité israélienne (nationalisme, religiosité et statut socioéconomique) dans les deux régions et leurs évolutions temporelles grâce à des données de recensement. Bien que de nombreuses études se soient penchées sur la fécondité israélienne au niveau national, peu se sont attardées à étudier la sous-population constituée par les colons juifs qui demeure, par conséquent, largement méconnue. Finalement, nous nous intéressons à l’influence exercée par des facteurs individuels et contextuels sur la fécondité des Palestiniennes en Cisjordanie et à Gaza. Nous tentons de quantifier les effets du contexte et du nationalisme sur la fécondité. L’objectif consiste principalement à analyser les facteurs liés à la fécondité palestinienne en mettant l’accent sur le rôle des variables contextuelles tout en prenant en compte les divers facteurs socioéconomiques et démographiques. Bien que le conflit soit régulièrement invoqué dans l’explication de la fécondité palestinienne, aucune étude n’a encore démontré empiriquement son rôle. Les conclusions de cette thèse apportent un éclairage important à la recherche sur la fécondité dans cette région. En effet, il en ressort que les déterminants habituels de la fécondité ne semblent pas avoir un impact majeur sur la fécondité. Cette relative inefficacité des déterminants “classiques” de la fécondité s’expliquerait en partie par des conséquences du conflit. Il en découle une religiosité accrue dans de nombreuses tranches de la population, un fort sentiment nationaliste et des institutions qui veillent à éliminer les obstacles à la fécondité grâce à de nombreux incitatifs fiscaux. Dans un climat social et politique incertain, les valeurs traditionnelles familiales procurent une certaine stabilité. / Demography is central to the Israeli-Palestinian conflict and the consequences of high Palestinian and Israeli fertility have interested many scientists, as population balance is a key determinant in a potential peace settlement. Many researchers from various disciplines such as sociology, political science, or even philosophy contributed to the general understanding of the origins of the conflict and of its consequences on human populations. It goes without saying that to fully understand the issues and consequences of the conflict, a multidisciplinary approach is required. However, because this is a thesis in demography, we limit ourselves to the demographic aspects of the Israeli-Palestinian conflict. For a more holistic approach, many important works are available. The exceptionally high fertility in the region is often described as a “war of the cradles” ultimately aimed at gaining majority over the land. Such theories implying a political fertility have never been tested empirically simultaneously on both Palestinian Arabs and Jews (in Israel and the settlements in the Palestinian territories). The objective of this thesis is thus to explore different avenues allowing to expand knowledge on fertility dynamics in the region and to contribute to the existing literature on the demography of conflict and more precisely, on the consequences of an endemic conflict on fertility behaviour. In the first of three articles, we are producing a descriptive portrait of fertility among Israelis and Palestinians living in Israel and the Palestinian territories of the West Bank and Gaza Strip with a particular interest for a number of fertility determinants such as contraception, age at marriage, immigration, and religiosity among others. Despite a clear heterogeneity between the subgroups, we aim at finding some resemblances among them, all exposed at different intensities to the consequences of the Israeli-Palestinian conflict. This represents the first attempt to analyze all groups in the same project using survey data. The aim of the second article is to highlight the differences in fertility behaviour of the Jewish population living in Israel and to that of the Jewish population living in the settlements of the West Bank and Gaza Strip and to distinguish the effects of various determinants of Israeli fertility (nationalism, religiosity, and socioeconomic status) in both regions and over time using data from the 1995 and 2008 censuses. Even though many articles have studied the impact of such determinants of fertility in Israel, none yet has put the emphasis on the largely unknown settler population that has a significantly higher fertility than their counterparts in Israel. In the last article, we are interested in quantifying the impact of individual and contextual factors on Palestinian fertility in the West Bank and Gaza Strip. We thus specifically evaluate the impact of contextual variables (number of checkpoints and year of violent uprising) and nationalism (proportion of Jewish settlers living in the same district) associated with the conflict while controlling for various socioeconomic and demographic variables often used in fertility studies. Even though the consequences of the conflict are often brought up as an explanation for the high Palestinian fertility, no research has tried to empirically test the validity of such hypotheses using survey data. This thesis brings important contributions to the literature on fertility in this region. Indeed, it appears a though the usual determinants of fertility change do not seem to have an important effect on these populations. The inefficiency of such determinants can be partly explained by the consequences of the conflict. They led to an increased religiosity among many population groups, to a strong nationalist sentiment, and to institutions trying to alleviate most of the obstacles to fertility by generous fiscal incentives. In an uncertain social and political climate, traditional values such as family provide stability.
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Age, period, and cohort effects on adult mortality due to extrinsic causes of death

Acosta, Enrique 10 1900 (has links)
Après des décennies d'amélioration, l'espérance de vie a stagné dans plusieurs pays à faible mortalité ces dernières années, avec, dans certains cas, quelques reculs. L’augmentation de la mortalité due à la grippe et aux surdoses de drogue, en particulier dans la génération des baby-boomers, a été le principal responsable de cette stagnation de l’espérance de vie. Cette découverte était inattendue, car il est considéré que la mortalité extrinsèque – par opposition à la mortalité intrinsèque due à des maladies dégénératives se déclarant souvent aux grands âges – joue un rôle négligeable dans les changements actuels d'espérance de vie. Pour la même raison, les tendances temporelles de la mortalité extrinsèque n’ont guère retenu l’attention des chercheurs. Les crises périodiques dues aux épidémies de grippe et à la crise des opioïdes sont considérées comme les principaux déterminants des variations de la mortalité extrinsèque. Cependant, des preuves récentes suggèrent que les effets de cohorte jouent un rôle important dans la modulation de la mortalité extrinsèque, mais que de telles influences sont encore mal connues. L'objectif principal de cette thèse est d'examiner le rôle des effets de cohorte sur l’évolution de la mortalité extrinsèque dans les dernières décennies, avec un accent particulier mis sur la grippe et les causes de décès comportementales. Plus spécifiquement, elle vise à (1) déterminer les différences par cohorte de mortalité par la grippe et l’influence des expositions précoces au virus sur cette mortalité; (2) analyser le désavantage de mortalité des baby-boomers au Canada et aux États-Unis en identifiant la contribution des causes comportementales à ce désavantage; et (3) développer un outil méthodologique permettant à la fois l'analyse visuelle de la dynamique temporelle des effets non linéaires d'âge, de période et de cohorte (APC) et la comparaison entre divers phénomènes ou populations. Pour ces analyses, nous utilisons des micro-données de mortalité provenant de systèmes de statistiques de l’état civil au Canada et aux États-Unis. Nous utilisons également les taux de mortalité et de fécondité de divers pays pour généraliser l'analyse visuelle des effets non linéaires à d'autres phénomènes démographiques que la mortalité. Les analyses ont été réalisées en appliquant des modèles de Serfling pour l’estimation de la mortalité par grippe, des mesures démographiques permettant une décomposition par cause des variations de la mortalité, des techniques de lissage pour identifier les tendances et des approches statistiques et visuelles sur des configurations de Lexis pour l’analyse des effets APC. Les résultats, sous la forme de trois articles scientifiques, montrent que malgré des fluctuations marquées au cours des années calendrier (période), les cohortes de naissance ont une influence indépendante et durable sur la mortalité liée à la grippe ou due au comportement. Les principaux résultats du premier article suggèrent que deux mécanismes modulent la mortalité grippale au fil des cohortes. Pour la population jeune et adulte, les risques de mortalité par cohortes dépendent du contraste en le premier virus auquel on est vraisemblablement exposé (le virus laissant« l’empreinte antigénique ») et le virus rencontré à l’âge adulte, au moment de l’épidémie sous observation. Des modifications significatives du risque de décès ont ainsi été observées lors d’épidémies de grippes pour les cohortes nées lors d'importants changements antigéniques (par exemple, une diminution significative du risque pour les cohortes nées entre 1957 et 1968). Pour les âges plus avancés, nous n’avons pas identifié de tels effets de cohorte « ponctuels », mais plutôt un effet de cohorte de plus longue haleine, qui aura conduit à un déclin progressif de la mortalité par grippe entre 1959 et 2016. En nous inspirant des théories dites de technophysio ou de cohort morbidity phenotype, nous attribuons ce déclin à des changements s’étant produit bien avant, c’est-à-dire à l’amélioration marqué des conditions sanitaires qui a eu lieu entre 1900 et 1930, au moment où les cohortes concernées venaient au monde et dont elles ont pu bénéficier. Les travaux du deuxième article de cette thèse révèlent que la plupart des excès de mortalité chez les baby-boomers au Canada et aux États-Unis sont dus à des causes comportementales. Le désavantage des baby-boomers résulte de plusieurs effets de cohortes sur des causes comportementales différentes, et non pas d'effets de période ponctuels affectant la même cohorte aux âges différents, un mécanisme alternatif qui pourrait expliquer la «pénalité des boomers». Les baby-boomers présentaient respectivement un risque d'hépatite C et de mortalité par drogue trois fois et deux fois plus élevé que les cohortes voisines. La contribution méthodologique des graphique de courbure APC, présentée dans le troisième article, nous a permis d'analyser la dynamique des effets non linéaires au fil du temps, à travers divers phénomènes et populations. Cette technique offre une plus grande flexibilité que les modèles statistiques ou autres graphiques de Lexis. Les résultats présentés dans cette thèse montrent l'importance d'analyser les effets de cohortes sur la mortalité extrinsèque. Nos résultats indiquent que même en présence de perturbations de période importantes affectant la mortalité extrinsèque à la plupart des âges, les effets de cohorte se sont maintenus au fil du temps. Ces résultats suggèrent également que les politiques publiques peuvent améliorer considérablement la santé de la population en formulant des politiques qui prennent en compte la sensibilité différentielle des cohortes aux facteurs de risque et en fournissant un soutien social aux cohortes les plus vulnérables. / After decades of improvement, life expectancy momentarily declined during 2014-15 in several high income countries, with subsequent reversals in some cases. The main sources of this stagnation have been increases in mortality from influenza and drug overdoses, mainly for the baby-boomer generation. This trend is unexpected because it has long been assumed that extrinsic mortality, which is due to causes originating outside the body – in opposition to intrinsic mortality from degenerative diseases at old ages –, plays a negligible role in life expectancy changes. For this reason, the temporal patterns of extrinsic mortality have received little attention in demographic research. Period crises such as influenza epidemics and the opioid crisis are considered the main determinants of variations of extrinsic mortality. However, despite recent evidence suggesting that cohort effects have an important role in modulating extrinsic mortality, little is known about this relationship. The main objective of this dissertation is to help fill this gap by examining cohort influences on extrinsic mortality change, with a particular emphasis on influenza and behavioral causes. More specifically, we aim (1) to quantify cohort differences in mortality from influenza and the influence of early life exposures to the virus on subsequent influenza mortality; (2) to analyze the baby boomers’ disadvantage in mortality in Canada and the United States, while identifying the contributions of behavioral causes to this disadvantage; and (3) to develop a methodological tool that can be used to both conduct visual analysis of the temporal dynamics of nonlinear Age-Period-Cohort (APC) effects, and compare these dynamics across various phenomena or populations. To achieve these goals, we use micro-level mortality data from vital statistics in Canada and the United States. We also employ death and fertility rates from various countries to generalize the visual analysis of nonlinear effects to other demographic phenomena. The analyses were conducted by applying Serfling models for the estimation of influenza mortality, demographic measures for the decomposition of cause-specific mortality changes, smoothing techniques for the identification of trends, and statistical and visual approaches on the Lexis configuration for the analysis of APC effects. The results, in the form of three scientific articles, show that despite marked fluctuations over calendar years (periods), birth cohorts have an independent and sustained influence on influenza and mortality from behavioral causes. The main results from the first paper suggest that two mechanisms modulated influenza mortality over cohorts. For the young and adult population, the mortality risks over cohorts depend of the contrast between the first virus to which individuals were exposed (the virus producing an antigenic imprinting) and the virus encountered in adulthood during the observed epidemic. For this age segment, significant changes in risk were found during influenza epidemics among cohorts born during important antigenic shifts (e.g., a decrease in risk for cohorts born between 1957 and 1968). For older ages, we did not identify such “punctual” cohort effects but rather a smooth and monotonic change in cohort effects that might have driven a progressive decline in influenza mortality between 1959 and 2016. Inspired by so-called cohort morbidity phenotype and technophysio evolution theories, we attributed this decline to changes produced earlier, i.e., to the sharp sanitary improvements occurred between 1900 and 1930, when the concerned cohorts were born and when they could have benefited. Findings from the second paper revealed that most of the baby boomers’ excess mortality in Canada and the United States is driven by behavioral causes of death. The “boomer disadvantage” resulted from multiple cohort effects on behavioral-related mortality, and not from punctual period effects affecting the same cohort at different ages. Among the baby boomers, the risk of dying from hepatitis C was almost three times higher, and the risk of dying from drug-related causes was almost two times higher, than among the adjacent cohorts. These results were obtained using an innovative methodology developed in the third paper, which allowed us to analyze the dynamics of nonlinear effects over time through APC curvature plots. This technique provides greater flexibility than statistical models or other Lexis plots, and it has been shown to be applicable to other demographic phenomena, such as fertility. The findings presented in this dissertation offer evidence of the importance of analyzing cohort effects on extrinsic mortality. Our results indicate that even in the presence of substantial period disturbances affecting extrinsic mortality at most ages, cohort effects were sustained over time. These findings also suggest that public policies can significantly improve the health of the population by formulating policies that take into account the differential sensitivity of cohorts to risk factors and by providing social support to the most vulnerable cohorts.
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Nouvelles perspectives sur la longévité humaine : étude longitudinale du lémurien genre Microcebus murinus

Tremblay, Marilyn-Anne 08 1900 (has links)
Le vieillissement des populations est une réalité incontournable des sociétés modernes, qui observent une augmentation inexorable de l’espérance de vie. L’un des obstacles à l’analyse de la mortalité chez l’humain tient au fait qu’il faut plus de cent ans pour que tous les individus d’une même génération décèdent. C’est pourquoi la biodémographie, un nouveau champ de recherche alliant la démographie et la biologie, se penche sur l’analyse des données de mortalité des primates, tels le lémurien genre Microcebus murinus. Les données pour cette espèce élevée en captivité proviennent principalement des livrets d’enregistrement des entrées et sorties de tous les individus du laboratoire MMDN du département de biologie de l’Université de Montpellier. L’objectif principal de ce mémoire est de comparer les distributions des décès par âge pour le lémurien par sexe, ainsi que pour des populations humaines de différentes époques. L’approche par P-splines utilisée permet de dériver ces distributions à partir des taux de mortalité lissés. Différents indices sont calculés sur la mortalité : l’espérance de vie à l’âge de la maturité sexuelle, l’espérance de vie aux grands âges, l’âge médian au décès, ainsi que l’âge modal (i.e. le plus fréquent) au décès. Nos résultats indiquent que les femelles lémurien genre Microcebus murinus élevées en captivité vivent plus longtemps que les mâles, et ce pour tous les différents indices utilisés, contrairement à ce qui avait été rapporté dans la littérature. Cela est toutefois cohérent avec les différentes hypothèses qui supposent des durées de vies plus longues chez les femelles primates et chez les humaines. De plus, la comparaison de la mortalité chez les lémuriens et les humains montrent que la distribution des décès du lémurien se rapproche des sociétés pré-industrielles européennes. Cette incursion dans la démographie d’une espèce animale contribuera l’avancement de ce tout nouveau champ de recherche qu’est la biodémographie. L’analyse plus approfondie de la longévité de primates à courtes durées de vie permettra de nous d’améliorer nos connaissances à long terme sur les mécanismes biologiques du vieillissement chez l’humain. / The aging of populations is an inescapable reality of modern societies, which observe an inexorable increase in life expectancy. One of the obstacles to the analysis of human mortality is the fact that it takes more than a hundred years for all individuals in a generation to die. For this reason, biodemography, a new field of research combining demography and biology, is looking at the analysis of mortality data from primates, such as the gray mouse lemur (Microcebus murinus). The data for this captive-bred species come mainly from the logbooks recording the entries and exits of all individuals in the MMDN laboratory of the Biology Department of the University de Montpellier. The main objective of this thesis is to compare the distributions of deaths by age for the lemur by sex, as well as for human populations of different ages. The P-splines approach used makes it possible to derive these distributions from smoothed mortality rates. Different indicators are calculated on mortality: life expectancy at the age of sexual maturity, life expectancy at old age, median age of survival, and modal age at death. Our results indicate that female captive-bred gray mouse lemurs live longer than males for all the different indices used, contrary to what has been reported in the literature. This is however consistent with the different hypotheses that assume longer life spans in primate and human females. Moreover, the comparison of mortality in lemurs and humans shows that the distribution of lemur deaths is close to the European pre-industrial societies. This incursion into the demography of an animal species will allow the advancement of this brand-new field of research that is biodemography. A more in-depth analysis of the longevity of short-lived primates will provide us with long-term information on the biological mechanisms of aging in humans.
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Estimation en présence de données incohérentes : étude de l'impact des biais de déclaration d'âge à l'initiation de la consommation de substances psychoactives à partir de données longitudinales

Chagra, Djamila 12 1900 (has links)
Les données d’enquêtes jouent un rôle primordial dans la production scientifique en sciences sociales. Cependant, la présence de biais dans les données au moment de la collecte, y compris les erreurs de réponse et de non-réponse, pourrait affecter la fiabilité des résultats obtenus. Bien que le problème des erreurs de réponse et de non-réponse soit largement discuté, la littérature existante s’intéresse peu aux mécanismes par lesquels ces erreurs influencent les mesures estimées. Par conséquent, l’objectif principal de cette thèse est d’apporter une contribution méthodologique à la compréhension des estimations d’enquêtes en présence de données erronées et manquantes, en déterminant leur part explicative dans les modèles estimés. À l’aide de deux mesures répétées de l’âge de la première consommation de substances psychoactives recueillies par l’ELNEJ (1994-2009) auprès de jeunes Canadiens à l’âge de 12-13 ans, puis à l’âge de 14-15 ans, cette thèse par articles visait à étudier : (1) les types d’incohérences ou de biais imputés dans la deuxième mesure comparativement à la première (mesure de référence) et ainsi déduire les caractéristiques des répondants dont les déclarations sont incohérentes (Article 1); (2) l’impact de ces biais dans la détermination des prédicteurs de la consommation précoce, c’est-à-dire à l’âge de 13 ans ou moins (Article 2); et (3) leur impact sur la prédiction de la consommation à l’âge de 16-17 ans en fonction de l’âge d’initiation (Article 3). L’impact du biais est déterminé en corrigeant (1) le biais de sélection dû à la censure des répondants ayant des déclarations incohérentes de l’échantillon de l’étude, lorsque l’âge de l’initiation est la variable dépendante dans le modèle estimé (Article 2) ou (2) le biais d’endogénéité dû à la présence de valeurs erronées et manquantes dans l’âge d’initiation, lorsque l’âge d’initiation est une variable explicative dans le modèle estimé (Article 3). Le premier article révèle qu’au deuxième passage de l’enquête, les jeunes de 14-15 ans ne fournissent pas nécessairement des âges d’initiation cohérents avec ceux fournis lorsqu’ils avaient 12-13 ans. La proportion d’incohérence enregistrée n’est pas négligeable; elle est de 43 % pour l’alcool, 33 % pour le tabac et 32 % pour la drogue. Ces jeunes sont susceptibles de déclarer des âges d’initiation plus tardifs ou d’omettre l’expérimentation antérieure (biais télescopique vers l’avant: BTA), des âges d’initiation plus hâtifs (biais télescopique vers l’arrière: BTR), et peuvent également ne pas déclarer leur initiation à au moins un des deux cycles d’enquête (Biais non-déclaré : BND). Les résultats de la régression multinomiale montrent que le risque de détecter ces biais n’est pas le fruit du hasard; il varie en fonction des caractéristiques socio-démographiques et personnelles des répondants, notamment le genre, la structure de la famille et la région de résidence. En raison du biais dans la deuxième déclaration de l'âge d'initiation, le deuxième article démontre que l'identification des groupes à risque de consommation précoce est affectée par le potentiel de biais au sein de ces groupes. En utilisant l'approche de Heckman, il a été conclu que les âges d'initiation déclarés plus hâtifs (plus tardifs) génèrent une surestimation (sous-estimation) des risques de consommation précoce (à 13 ans et moins) dans les groupes les plus susceptibles de fournir des âges biaisés vers l'arrière BTR (biaisés vers l'avant BTA). Cependant, ces risques sont sous-estimés dans les groupes qui n’ont pas déclaré leur âge d’initiation lors du premier passage de l’enquête (BND). Ceci indique que pour ces groupes, l’âge d’initiation qui n’a pas été déclaré lors du premier passage est probablement un âge précoce (autour de 12-13 ans). Le troisième article conclut que les biais attribués à l'âge de l'initiation affectent l’estimation de la relation entre l’âge d’initiation et la fréquence de consommation à l'âge de 16-17 ans. Le fait que cette relation soit surestimée ou sous-estimée dépend spécifiquement du type de biais et de sa corrélation avec la consommation ultérieure. Enfin, cette thèse tente de fournir des preuves empiriques mettant en évidence le biais de réponse et de non-réponse comme une source d'information supplémentaire qui caractérise l'échantillon de l'étude et qui sa propre part explicative dans les modèles estimés. La validité des données d'enquête est donc d'une grande utilité pour la validité des résultats des études. / Survey data play an essential role in scientific production in the social sciences. However, the presence of bias in the data at the time of collection, including response and non-response errors, could affect the reliability of the results obtained. Although the problem of response and nonresponse errors is widely discussed, little attention has been paid in the existing literature to the mechanisms by which these errors influence the estimated measures. Therefore, the main objective of this thesis is to make a methodological contribution to the understanding of survey estimates in the presence of erroneous and missing data, by determining their explanatory part in the estimated models. Using two repeated measures of age at first substance use collected by the NLSCY (1994-2009) from Canadian youth, when they were 12-13 years old and again at 14-15 years old, this article-based dissertation aimed to investigate: (1) the types of inconsistencies or biases imputed in the second measure relative to the first (baseline) measure and thus infer the characteristics of respondents whose reports are inconsistent (Paper 1); (2) the impact of these biases in determining predictors of early use, i.e., at age 13 and younger (Paper 2); and (3) their impact on predicting use at age 16-17 as a function of age of initiation (Paper 3). The impact of bias is determined by correcting for (1) selection bias due to censoring of respondents with inconsistent reports from the sample, when age of initiation is the dependent variable in the estimated model (Paper 2) and (2) endogeneity bias due to the presence of erroneous and missing values in age of initiation, when age of initiation has an explanatory variable in the estimated model (Paper 3). The first article reveals that at the second survey round, 14–15 years old do not necessarily provide ages of initiation consistent with those provided when they were 12-13 years old. The proportion of inconsistency recorded is not negligible; it is 43% for alcohol, 33% for tobacco, and 32% for drugs. These youth are likely to report later ages of initiation or omit previous experimentation (telescopic forward bias: BTA), earlier ages of initiation (telescopic backward bias: BTR) and may also fail to report initiation on at least one of the two survey rounds (unreported bias: BND). Multinomial regression results show that the risk of detecting these biases is not random; it varies with respondents' socio-demographic and personal characteristics, including gender, family structure, and region of residence. Because of the bias in the second report on age of initiation, the second article demonstrates that the identification of groups at risk for early use is affected by the potential for bias within these groups. Using Heckman's approach, it was concluded that earlier (later) reported initiation ages generate an overestimation (underestimation) of the risks of early use (at age 13 and younger) in the groups most likely to provide backward-biased (forward-biased) ages. However, this risk is underestimated in groups that did not report their age of initiation at the first survey round (BND). This indicates that for these groups, the age of initiation that was not reported in the first round is likely to be an early age (around 12-13 years). The third paper concludes that biases attributed to age of initiation affect the estimate of the relationship between age of initiation and frequency of use at age 16-17. Whether this relationship is overestimated or underestimated depends specifically on the type of bias and its correlation with later use. Finally, this thesis attempts to provide empirical evidence highlighting response and nonresponse bias as an additional source of information that characterizes the study sample and has its own explanatory part in the estimated models. The validity of survey data is thus of great benefit to the validity of studies results.
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Étude des facteurs d’attraction des migrants familiaux et individuels en Chine

Berrada, Lamia 08 1900 (has links)
Traditionnellement, les migrants internes chinois migrent seuls et laissent derrière eux leurs époux et enfants. Depuis vingt ans, ils sont toutefois plus nombreux à migrer avec les membres de leur famille. Peu d’études ont été consacrées à ce type de migrants. Selon la théorie de la migration de Mincer, les migrants familiaux ne choisissent pas un lieu de destination de la même façon que les migrants individuels. Ils ne sont pas attirés par les mêmes facteurs que les migrants individuels. En nous basant sur la littérature sur le sujet, qui met en relief le rôle des facteurs économiques dans la décision de migrer, nous nous posons alors la question de recherche suivante : les facteurs économiques ont-ils plus d’incidence sur le choix de destination pour les individus que les familles. En contrepartie, ces derniers seraient, plus que ceux qui migrent seuls, motivés par des facteurs environnementaux ou socio-sanitaires? Nos analyses sont effectuées avec les données de l’Enquête chinoise dynamique sur les migrants de 2014, qui contient des informations sur 200 937 migrants résidant dans 346 villes, et de l’Annuaire statistique des villes chinoises. Les analyses statistiques sont réalisées avec un modèle logit conditionnel, qui permet de déduire, sachant qu’une migration a eu lieu, l’attractivité des villes liée à leurs caractéristiques géographiques, économiques, sociales ou encore environnementales. Nos résultats suggèrent que les migrants familiaux sont en effet moins motivés que les migrants individuels par des facteurs économiques favorables dans les villes de destination, tels que des revenus moyens élevés, une quantité élevée de dépenses dans l’immobilier, une proportion élevée d’entreprises privées et de travailleurs autonomes, un taux de chômage bas et une proportion élevée d’emplois dans le secteur secondaire. Nos résultats indiquent aussi que les migrants familiaux sont motivés par certaines caractéristiques socio-sanitaires telles que la quantité de dépenses dans l’éducation, les sciences et la technologie et de lits d’hôpitaux. Nous remarquons que ces effets sont plus forts chez les migrants ayant eu des enfants avant de migrer et vivant avec ceux-ci au moment de l’enquête. Nous notons par ailleurs que certains de ces résultats sont affectés par un effet d’âge, qui peut être confondu avec le cycle de vie familiale, les migrants familiaux étant en général plus âgés que ceux ou celles qui migrent seuls. / Traditionally, Chinese internal migrants migrate alone and leave behind their spouse and children. Over the past twenty years, more migrants have migrated with members of their nuclear family (Fan et al., 2011, Fan et Li, 2019, Duan et al., 2008). Few studies have been devoted to this type of migrants. According to Mincer’s migration theory (1977), family migrants do not choose a place of destination in the same way as individual migrants. They also are not attracted by the same pull factors as individual migrants. The purpose of our research is to address the following question: Do the economic factors have a greater impact on the destination choice of families when compared to individuals, the former being more motivated by environmental, social and health factors? Our analyzes are performed with data from the 2014 China Migrants Dynamic Survey, which contains information on 200,937 migrants residing in 346 cities, and the Statistical Yearbook of Chinese Cities. The statistical analyses are performed with a conditional logit model. The results indicate that family migrants are less motivated than individual migrants by favourable economic factors such as high average incomes, high proportion of private businesses and self-employed workers, high amount of spending on real estate, high proportion of high employment in the secondary sector and low unemployment rate. Our results also allow us to conclude that family migrants are motivated by certain social and health characteristics such as the quantity of hospital beds and the amount of expenditure on education, science, and technology. We note that these effects are more important among migrants who had children before migrating and living with them at the time of the survey. However, we observe that some of these results are due to an age effect.
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Parcours d'entrée en vie féconde des femmes au Burkina Faso : une analyse séquentielle

Vergara Marroquin, Daniel 08 1900 (has links)
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