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L'action missionnaire catholique québécoise au Chili (1948-1990) : politisation du discours et de l'action sociale des oblats de Marie Immaculée

Papineau-Archambault, Véronic 06 1900 (has links) (PDF)
L'œuvre missionnaire de l'Église catholique québécoise est un pan fondamental de l'histoire religieuse de la province. Ce mémoire porte sur l'évolution et la politisation du discours et de l'action sociale des missionnaires catholiques québécois au Chili entre 1948 et 1990. Malgré l'importance de l'œuvre missionnaire québécoise en Amérique latine dans la seconde moitié du XXe siècle, l'historiographie a peu abordé ce thème. Le Chili ayant une histoire sociopolitique particulière, qui en fait un laboratoire de recherche unique, sera l'exemple choisi pour notre étude. Cette recherche vise à améliorer la compréhension de l'œuvre des missionnaires québécois au Chili. Afin de soutenir notre propos, nous avons analysé la correspondance personnelle ainsi que les documents officiels émis entre 1948 et 1990 par les oblats de Marie Immaculée. Ces documents apportent une variété d'informations de nature économique, politique et sociale sur la mission du Chili. Dans le but de compléter notre étude, nous avons également étudié la presse missionnaire catholique québécoise par le biais de trois périodiques, Apostolat, Bulletin de l'Entraide missionnaire et Message de l'Union missionnaire du clergé. Ces sources nous ont permis de retracer l'évolution de l'action et du discours des missionnaires québécois au Chili sur une période de quarante ans. Enfin, dans le but d'enrichir notre propos, nous avons également effectué des entrevues avec d'anciens missionnaires québécois ayant œuvré au Chili. L'intérêt de cette étude réside dans la mise en parallèle du contexte sociopolitique chilien avec l'évolution du discours et de l'action sociale des missionnaires québécois catholiques au Chili. Cette démarche nous permet d'établir la voie que suit la politisation des religieux en fonction des évènements religieux et politiques qui animent l'histoire du pays. Ceci nous permet d'identifier cinq moments historiques particuliers qui forgent l'évolution du discours et de l'action missionnaire soit l'arrivée des oblats au Chili, le concile Vatican II, l'élection de Salvador Allende, la dictature du général Augusto Pinochet et la transition vers la démocratie. L'étude de ces différents moments de l'histoire du Chili et de la mission est le canevas de notre étude. L'analyse démontre que plus la contestation sociopolitique est forte dans le pays, plus la politisation des missionnaires est exacerbée. Ainsi, dans les années 1950, le conservatisme politique relatif du Chili va de pair avec l'orthodoxie de la mission. Dans les années 1960, la Démocratie chrétienne et le concile Vatican II soulèvent un nouvel intérêt chez les missionnaires pour le domaine social. Par la suite, le début des années 1970 voit une polarisation et une radicalisation de la vie politique chilienne qui mène à une politisation plus marquée des religieux québécois. Enfin, la dictature met un frein à cette politisation qui est par la suite faiblement relancée au moment de la transition vers la démocratie. Notre étude a permis d'ouvrir une brèche dans une sphère méconnue de l'histoire religieuse du Québec, mais plusieurs éléments restent à éclairer. L'histoire des missions catholiques québécoises en Amérique latine aura cependant été enrichie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérique latine, Chili, Québec, Catholicisme, Missions religieuses, Politique, Socialisme, Marxisme, Dictature, Oblats.
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Le rôle du Québec dans le dossier de la diversité culturelle : l'affirmation internationale d'une entité fédérée

Maltais-Provencher, Bruno 12 1900 (has links) (PDF)
Le gouvernement du Québec et la société civile québécoise ont joué un rôle de premier plan dans le processus menant l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) à adopter, en octobre 2005, la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Cette activité soutenue de la diplomatie québécoise s'inscrit dans la participation de plus en plus importante des gouvernements locaux et régionaux aux activités internationales. Cette fragmentation de la politique étrangère, qui relevait jadis des seuls gouvernements centraux, nécessite une redéfinition des acteurs internationaux et des relations entre eux et, par conséquent, un nouveau cadre d'analyse pour situer les acteurs subétatiques dans un contexte politique qui dépasse la distinction traditionnelle entre la politique intérieure et la politique étrangère. À partir du cas du Québec, nous présentons les principaux déterminants qui expliquent le développement d'une paradiplomatie de la part d'une entité subétatique, à savoir la mondialisation, la crise de l'État et le nationalisme. Nous voyons ainsi qu'en raison de ces déterminants, il a été plus efficace pour le Québec d'utiliser ses propres voies diplomatiques pour défendre ses intérêts, et ainsi de jouer un rôle distinct de celui du Canada dans le dossier de la diversité culturelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, relations internationales, paradiplomatie, politique étrangère, diversité culturelle
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L'immigration argentine et péruvienne à Montréal : ressemblances et divergences, de 1960 à nos jours

Charbonneau, Denis 12 1900 (has links) (PDF)
L'historiographie sur l'immigration au Québec est plutôt restreinte et aucune étude n'avait jusqu'à maintenant traité des Péruviens et des Argentins. Cette étude a donc pour but de retracer l'histoire de ces deux groupes à Montréal, de 1960 jusqu'à aujourd'hui, en cherchant à savoir pourquoi ils se sont installés dans la métropole québécoise et comment ceux-ci se sont intégrés à la société québécoise au fil de ces décennies. Afin d'observer ces deux mouvements migratoires, le modèle théorique « push & pull » a été utilisé pour déceler les facteurs d'expulsion et les facteurs d'attraction. Les principales sources utilisées pour cette étude ont été des statistiques gouvernementales ainsi que des entrevues. Les statistiques ont servi à analyser l'immigration et l'intégration de manière quantitative tandis que les entrevues ont été utilisées pour l'analyse qualitative. Le Pérou et l'Argentine ont une histoire récente similaire, ayant eu tous les deux des problèmes économiques récurrents et des problèmes de violence. En Argentine, une répression brutale a été menée envers la population par le régime militaire de 1976 à 1983 tandis qu'au Pérou, un conflit a eu lieu entre l'État et les guérillas marxistes de 1980 à 1992. L'économie et la violence ont donc constitué les principaux facteurs d'expulsion pour ces deux groupes. En ce qui a trait aux facteurs d'attraction, il faut tout d'abord mentionner les changements législatifs de 1967 et de 1976 qui ont permis une plus grande immigration latino-américaine au Canada et au Québec. Dans les années 1990, Québec et Ottawa ont modifié les critères d'admission des immigrants économiques ce qui a eu pour principales conséquences d'augmenter le nombre d'immigrants qui détiennent des diplômes universitaires. Il faut aussi souligner l'importance des liens de connaissance en tant que facteur d'attraction. Malgré des facteurs d'expulsion et d'attraction similaires, les flux migratoires en provenance de ces deux pays ont eu des trajectoires différentes. L'immigration péruvienne au Québec est en hausse constante depuis les années 1980 et elle est composée d'immigrants indépendants, d'immigrants familiaux et de réfugiés dans des proportions similaires. L'immigration argentine au Québec, quant à elle, est cyclique et elle composée en grande partie d'immigrants indépendants. II est à noter que la violence et les liens familiaux ont été des facteurs plus déterminants pour l'installation des Péruviens que pour celle des Argentins. En matière d'intégration, les Péruviens et les Argentins se sont intégrés à la société québécoise au fil des décennies mais de façon inégale. Les deux groupes se conforment à la norme sociale du français en plus de participer à la vie économique et la vie communautaire. Cependant, les Péruviens et les Argentins présentent tous les deux un portrait économique inférieur à la moyenne de la société québécoise. Il ne s'agit pas d'une situation unique à ces deux groupes car elle est aussi présente chez d'autres groupes immigrants au Canada. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérique latine, Pérou, Argentine, Immigration, Québec, Montréal, Néo-libéralisme, Politiques d'immigration, Migrations en chaîne, Intégration, « Push & pull »
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L'église et les loisirs : le rôle du Centre Immaculée-Conception, 1951-1999

Trudel, Jacques 03 1900 (has links) (PDF)
De façon générale, l'historiographie aborde rarement le développement de la paroisse urbaine et le rôle qu'elle s'est donné comme organisatrice de loisirs pour ses paroissiens. L'objectif de ce mémoire est d'étudier l'œuvre pastorale de l'Église dans le domaine des loisirs, plus particulièrement le rôle du Centre Immaculée-Conception de Montréal entre 1951 et 1999. Dans la perspective d'examiner le projet social du Centre en relation avec les idées de l'Église en matière de loisirs, le milieu socio-économique, l'évolution du projet et les relations entre les différentes instances religieuses sont abordés. Durant cette période de près de cinquante ans, marquée par la Révolution tranquille et une évolution rapide des mœurs, le Centre Immaculée-Conception connaît, comme la société québécoise et l'Église catholique, des transformations importantes. Nous avons examiné la structure organisationnelle et la gestion du Centre, son offre de services et l'évolution de sa clientèle. Cette recherche démontre que l'Église a su rivaliser avec le secteur commercial des loisirs et qu'elle a même innové, sous certains aspects, en offrant davantage que ses concurrents. L'étude démontre aussi que cette œuvre repose en grande partie sur l'engagement d'un individu, le Père Marcel de la Sablonnière, s.j., qui a réussi à amalgamer deux passions : l'Église et le sport. Le Père de la Sablonnière, l'âme du Centre durant toute la période, a créé une entreprise dynamique et a mis sur pied un important réseau de soutien. Finalement, cette étude montre que si le succès commercial du Centre ne fait aucun doute, les Jésuites questionnent ce genre d'entreprise pour leur action pastorale à partir des années 1960. Le succès commercial n'assure pas les résultats pastoraux anticipés. Les changements qu'apporte la génération des baby-boomers, principalement en ce qui a trait aux valeurs et aux mœurs, et qui sont généralement bien acceptés par le directeur du Centre Immaculée-Conception, se confrontent à une Église qui peine à suivre le rythme de la mutation sociétale. Cet écart entre le Centre et les orientations épiscopales se finalise par un retrait des Jésuites de cette œuvre qui reste une institution de renom encore aujourd'hui au Québec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Église catholique, Loisirs, Centre Immaculée-Conception, Père Marcel de la Sablonnière, 20e siècle
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Éducation et politique dans le Chili contemporain (1965-2010) : regards étatiques et civiques sur les conditions de travail et de vie des enseignants

Ménard, Carolyne 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'évolution des conditions de travail et de vie des professeurs de l'enseignement secondaire au Chili, entre 1965 et 2010. Les enseignants du secondaire ont vu leur situation de travail et leur niveau de vie se modifier considérablement durant les cinq dernières décennies, particulièrement sous la période de la dictature de Pinochet (1973-1990). Quelques études historiographiques ont montré que l'État militaire avaient mis en place des politiques éducatives qui causèrent une importante détérioration des conditions de travail des professeurs chiliens, tout en produisant simultanément un discours valorisant à l'égard de l'éducation et des enseignants. Selon une logique contre-intuitive, les politiques de l'État sont supposées refléter son discours ou concrétiser son discours dans la pratique; si l'État chilien valorisait les professeurs, il ne devrait pas avoir adopté des politiques qui leur nuisirent. Dans cette optique, il existe une distance importante entre le discours de l'État et le discours des enseignants par rapport aux conditions de travail et de vie de ce groupe socioprofessionnel. Ce mémoire veut donc analyser comment et pourquoi le discours étatique et le discours enseignant convergeaient ou divergeaient, et ce, durant trois périodes : sous les gouvernements de la Démocratie Chrétienne et de l'Unité Populaire (1965-1973), sous la dictature militaire (1973-1990), et sous la Concertation pour la démocratie (1990-2010). La pertinence de ce mémoire réside ainsi dans l'analyse, la compréhension et l'explication de cette distance qui existe entre le discours officiel de l'État et l'expérience enseignante en ce qui concerne leurs conditions de travail et leurs conditions de vie. Pour ce faire, nous avons réalisé des entrevues avec vingt-deux professeurs de l'enseignement secondaire ayant travaillé et vécu sous les trois périodes étudiées. Nous nous sommes également appuyés sur des discours de présidents et de ministres de l'éducation, ainsi que des documents juridiques. Ce mémoire démontre que la distance entre le discours de l'État et le discours des enseignants varia en fonction du contexte économique, politique et social de l'époque. Entre 1965 et 1973, les deux discours convergèrent généralement davantage, étant donné un contexte politique et social favorable au dialogue entre les deux instances. Les conditions de travail n'étaient pas parfaites, mais les professeurs bénéficiaient d'une protection sociale pour compenser un salaire plutôt bas, et avait une qualité de vie typique de la classe moyenne. La période de la dictature fut quant à elle l'époque où les deux discours affichèrent le plus de différences, ce qui s'explique surtout par la présence d'un régime militaire au pouvoir et d'un contexte économique difficile caractérisé par des politiques néolibérales. Les conditions de travail furent mauvaises et le niveau de vie des enseignants/ diminua à un seuil critique, malgré l'attitude positive et confiante du régime militaire dans son projet éducatif néo libéral. Entre 1990 et 2010, les deux discours affichèrent un mélange de convergences et de divergences; les conditions de travail et de vie des professeurs s'améliorèrent, mais sans jamais combler entièrement les attentes enseignantes, puisque la Concertation ne se distancia pas considérablement de l'héritage néolibéral de la dictature. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chili, éducation, politique, État, professeurs, conditions de travail, conditions de vie, discours, dictature.
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Économie de la régulation postcoloniale du secteur des télécommunications sénégalaises dans le cadre de la gouvernance globale : le cas des ressources communes

Kane, Oumar January 2008 (has links) (PDF)
La présente recherche porte sur l'État postcolonial sénégalais. Plus précisément, ce sont la place et le rôle de l'État depuis l'indépendance du pays en 1960 qui sont interrogés dans un secteur spécifique, celui des télécommunications. Cette interrogation s'est faite à l'articulation des deux univers de la gouvernance internationale et de ce que nous avons considéré comme une régulation nationale du secteur, des acteurs et des ressources spécifiques aux télécommunications sénégalaises. Ce travail s'est intéressé à la période postcoloniale (1960-2005) de manière à rendre compte sur près d'un demi-siècle des changements de régimes (internationaux puis transnationaux) de gouvernance et de la mutation des modes nationaux de régulation. Une périodisation sous forme de régimes permet de rendre compte des permanences et des évolutions en ce domaine. Pour saisir adéquatement ce rôle de médiateur et la transposition dans l'espace national de l'ordre coercitif imposé par l'environnement international, nous avons privilégié une approche d'économie politique de la communication et recouru à un cadre conceptuel transdisciplinaire qui emprunte à l'anthropologie politique, aux Relations Internationales et aux études postcoloniales. Nous avons ainsi problématisé les concepts de gouvernance, de régulation et de postcolonialité à partir de notre ancrage théorique. L'hypothèse centrale du présent travail est que l'État postcolonial évolue dans un environnement caractérisé par une rareté des ressources de différentes natures. Dans ce contexte, la question des ressources de télécommunications devient un enjeu pécuniaire et politique important pour l'État. Nous avons présumé que l'État jouait un rôle de passeur entre l'environnement de la gouvernance internationale et l'espace de la régulation nationale. L'architecture du cadre réglementaire libéralisé défini au niveau international (OMC, UlT, Banque mondiale) étant de plus en plus contraignante, ces contraintes seraient donc formellement relayées sous forme juridique dans l'espace national mais leur application serait instrumentalisée dans la perspective de contrôler les acteurs et les ressources au niveau national. Pour investiguer cette problématique et tester notre hypothèse de travail, nous avons dans un premier temps mobilisé une analyse de contenu qui a été appliquée au corpus de documents écrits émanant des organisations internationales en charge de la gouvernance des télécommunications de manière à identifier les différents régimes de gouvernance qui ont historiquement organisé les télécommunications internationales par rapport aux ressources communes (orbites et fréquences). Dans un deuxième moment, nous avons effectué une trentaine d'entretiens avec les différentes catégories d'acteurs qui interviennent dans la régulation des télécommunications au Sénégal. De ce fait, la régulation effective a pu être reconstruite et comparée au cadre juridique (discours d'orientation, lois, décrets et décisions) qui est censé organiser le secteur des télécommunications au Sénégal. Il nous a ainsi été possible de comparer les deux univers de la gouvernance et de la régulation avec une double perspective de l'action de l'État: au niveau juridique tel qu'il ressort du cadre réglementaire et de manière effective selon le témoignage des acteurs du secteur. Cette recherche a entre autres permis de procéder à une périodisation de la régulation étatique des télécommunications pendant la période postcoloniale. Il en est ressorti que souvent, la réforme du secteur au niveau national est fortement corrélée à un changement des principes de gouvernance au niveau international. La grande proximité qui existe entre le régulateur et l'exécutif sénégalais montre d'une part le haut degré de priorité accordé au secteur par l'État et une certaine distorsion du processus de régulation par l'interventionnisme étatique. L'analyse des liens qui unissent les différents acteurs a fait ressortir une certaine proximité entre l'État et son ancienne administration des télécommunications (la Sonatel), proximité qui perdure malgré la privatisation de cette dernière depuis 1997. Ainsi apparaît une alliance objective, contraire à l'esprit et à la lettre de la loi, entre l'État, le régulateur et l'opérateur dominant d'une part, et l'ensemble des autres acteurs de l'autre. Cette cartographie n'est cependant pas figée et en fonction des enjeux, on assiste à des rapprochements conjoncturels. D'autre part, la fonction de réglementation, qui subsiste conjointement avec celles de régulation et d'exploitation, est historiquement caractérisée par une certaine faiblesse au profit de la régulation, ce qui offre une marge susceptible de permettre une herméneutique conforme aux desseins étatiques. Autre enseignement important, le silence de l'État est aussi porteur de conséquences pour sa régulation du secteur que les mesures effectives qu'il prend pour organiser le secteur comme l'analyse du libellé des politiques publiques l'a clairement montré. Il est possible en guise de conclusion pour cette recherche d'affirmer que le secteur des télécommunications, malgré un espace de contraintes (la gouvernance) qui surdétermine son action, montre, par la manière dont il est régulé par l'État postcolonial sénégalais un univers tactique susceptible de rendre effectif un contrôle du secteur, des acteurs qui évoluent en son sein et des ressources nécessaires à son fonctionnement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : État postcolonial sénégalais, Régimes de gouvernance, Régulation, Communauté épistémique, Ressources communes, Infrastructures essentielles, Libéralisation, Réforme des télécommunications, UIT, Banque mondiale, Intelsat, ART.
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L'engagement des femmes en politique au Québec : histoire de la Fédération des femmes du Québec de 1966 à nos jours

Trudel, Flavie January 2009 (has links) (PDF)
La Fédération des femmes du Québec, fondée en 1966, regroupe à ce jour cent cinquante associations et près de mille membres individuelles. Elle est reconnue comme leader du mouvement des femmes par son implication politique et ses actions féministes d'envergure telles que la marche Du pain et des roses en 1995 et la Marche mondiale des femmes en 2000. La FFQ est un groupe de pression qui intervient au niveau politique pour défendre les droits des femmes, pour revendiquer l'égalité entre les sexes et promouvoir la mise en place des réformes nécessaires. Dans cette thèse, nous présentons un récit événementiel des quarante-deux premières années de la Fédération des femmes du Québec afin de mieux connaître cette organisation et contribuer ainsi à éclairer l'histoire du mouvement des femmes au Québec. Plus spécifiquement, nous étudions l'évolution de l'identité de cette Fédération. Deux facettes de son identité sont analysées dans cette thèse, il s'agit de son identité féministe et son identité nationaliste et des rapports qui s'articulent entre les deux. Cette thèse étudie de quelle manière les féministes au Québec se sont impliquées dans les débats politiques qui touchent la question nationale afin de démontrer que la FFQ y a joué un rôle politique, notamment par le biais des alliances partisanes de ses présidentes qui ont influencé les positions de la Fédération concernant cette question. En effet, en étudiant plus spécifiquement le parcours de chacune des présidentes, nous avons mis au jour tout un volet caché du mouvement des femmes, soit son alliance tangible avec les partis politiques. L'analyse des orientations politiques de la Fédération des femmes du Québec nous a permis de faire ressortir comment, tout au long de son histoire, cette fédération a pris part au débat sur l'avenir constitutionnel du Québec, ce qu'aucune étude sur le mouvement féministe québécois n'avait approfondi. Nous illustrons aussi comment des leaders de la FFQ, notamment Françoise David, Vivian Barbot, Yvette Boucher-Rousseau, Monique Jérôme-Forget, Sheila Finestone, Monique Bégin, Céline Signori, Constance Middleton-Hope et plusieurs autres, qui agissaient sur le politique par le recours au lobbying pour promouvoir les intérêts de leur groupe, ont utilisé la Fédération comme tremplin vers des postes politiques en vue, comment ces femmes influentes ont ainsi transité du contrepouvoir au pouvoir. La Fédération des femmes du Québec est née au début de ce que l'on nomme la deuxième vague du féminisme: la première vague faisant référence à la lutte pour l'obtention du droit de vote des femmes, on associe le féminisme de la deuxième vague à la résurgence du féminisme au début des années 1960. Cette période, importante non seulement pour l'essor que le féminisme y a connu mais aussi au regard du développement de l'idéologie nationaliste québécoise, nous a permis d'observer et d'interpréter les mutations idéologiques de la FFQ. Par exemple, alors qu'au début elle est nationaliste canadienne, nous montrons comment elle devient à la fin des années 1980, nationaliste québécoise, évoluant ainsi dans un contexte caractéristique du Québec: la présence de deux nationalismes qui s'affrontent et se côtoient. Les principaux événements que nous avons retenus sont le centenaire de la Confédération canadienne, la crise d'Octobre 1970, les référendums sur la souveraineté du Québec de 1980 et de 1995, le mouvement des Yvettes, les Accords du Lac Meech, l'Entente de Charlottetown et quelques élections au Québec et au Canada. Les sources premières sont le fondement de notre recherche. Ces sources, sont constituées de procès-verbaux de réunions des différentes instances, de rapports annuels, de bilans des présidentes, de quelques mémoires soumis aux autorités municipales, provinciales et fédérales, de quelques numéros d'une publication régulière de la Fédération, les statuts et règlements, ainsi que de photos, de cassettes audio et vidéo, d'outils de promotion et de correspondance. Nous avons consulté les archives de la FFQ mais également les archives personnelles d'Yvette Boucher-Rousseau et d'Huguette Lapointe-Roy, que ces anciennes présidentes, aujourd'hui décédées, ont léguées à l'UQÀM ainsi qu'aux Archives nationales du Québec. D'autres présidentes, notamment Réjane Laberge-Colas, Ghislaine Patry-Buisson et Françoise David, nous ont permis de consulter leurs archives personnelles. Cependant, nous avons voulu accorder à l'histoire orale une place importante dans notre démarche. Ainsi, nous avons réalisé des entrevues approfondies avec les anciennes présidentes toujours vivantes, dont deux fondatrices de la FFQ. Ces entrevues auprès de celles qui ont fait et qui font l'histoire de cette Fédération contribuent selon nous à prèserver la mémoire de cette époque, ce que nous pensons être un apport original. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, Histoire, Nationalisme, Politique, Québec, Canada.
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La sociologie québécoise : analyse lexicométrique de la pratique d'une discipline, 1943-2003

Lepage, Jean-François January 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse propose une analyse lexicométrique d'un corpus constitué de textes de sociologie francophone publiés au cours des soixante premières années de la sociologie universitaire au Québec, soit de 1943 à 2003. L'analyse a pour but d'identifier les courants de la sociologie québécoise et les pratiques associées à chacun d'eux, en plus d'explorer l'évolution historique de la production sociographique dans son contexte social, politique et disciplinaire. La problématique de recherche se définit au confluent de travaux sur l'institutionnalisation de la sociologie québécoise et de ceux plus récents sur les sciences sociales dans le contexte de la mondialisation, où les pressions exercées par l'État et par le secteur privé génèrent des transformations dans les pratiques scientifiques. L'impact de ces pressions sur la production scientifique, sur le contenu de la science, est cependant pratiquement inexploré. La nécessité d'actualiser les connaissances sur la sociologie fait de cette discipline un cas intéressant pour combler cette lacune. Les publications constituent un matériau privilégié pour l'étude des pratiques sociologiques puisqu'elles en sont l'extrant principal. La méthode préconisée pour l'étude de contenu repose d'abord sur une lecture du corpus, qui offre une vision d'ensemble, puis sur une analyse lexicométrique assistée par ordinateur qui assure une exploration systématique du corpus, en plus de dépister les régularités et les variations lexicales. L'objectif principal de la présente thèse est donc d'explorer et de documenter l'évolution historique de la production sociologique québécoise, et de la mettre en perspective par rapport au contexte social, politique et disciplinaire dans lequel elle s'est inscrite. L'analyse du corpus a permis l'identification de six courants distincts. Dernier vestige de la sociologie préinstitutionnelle, la sociologie doctrinale (...-1952) fait surtout la promotion de la pratique et de l'enseignement du service social. La sociologie de la modernisation (1943-1971) se concentre sur l'étude empirique des familles et des paroisses canadiennes-françaises à l'aide de la méthode monographique. La sociologie de la société globale (1961-1973) met l'accent sur les idéologies qui structurent la société québécoise, et sur les rapports de classes, définies notamment en termes ethniques. Résolument matérialiste et engagée, la sociologie des luttes sociales (1970-1980) insiste sur les contradictions internes de la société québécoise, d'abord en termes de classes sociales, puis en termes de luttes nationales. La sociologie des problèmes sociaux (1977-1994), hétérogène sur les plans thématique, théorique et méthodologique, met l'accent sur la recherche empirique dans un domaine d'intérêt du point de vue de la gouvernance. La sociologie des objets transversaux (1988-...), délocalisée et transdisciplinaire, est davantage axée sur les enjeux théoriques liés à l'objet d'étude, que permettent de documenter des études empiriques du « cas » québécois. L'étude chronologique de la sociographie québécoise permet de constater que la base sur laquelle s'opère la transition d'un courant à l'autre n'échappe pas à une certaine logique institutionnelle, et relève souvent d'un changement d'habitus qui met en cause le rapport à l'empirie. La sociologie interagit nécessairement avec son environnement, mais la configuration complexe et ponctuelle d'un ensemble de facteurs ne permet pas d'appréhender la relation entre la sociologie et ces facteurs externes autrement que dans les termes d'une contingence historique. Il semble que le contexte dans lequel évoluent les sciences sociales depuis le début des années 1980 ait une incidence sur le contenu de la connaissance sociologique. La sociologie québécoise perd de son unité dans les années 1980. Le champ sociologique québécois n'est plus l'espace social significatif dans lequel la pratique de la sociologie s'inscrit. Les changements observés dans le corpus s'accordent avec l'idée d'une multidisciplinarisation et d'une internationalisation de la recherche sociale, ce qui correspond aux grandes tendances mondiales que permettent d'anticiper les principaux modèles d'analyse. Toutefois, les observations ne fournissent aucun indice quant à une éventuelle instrumentalisation de la recherche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Champ sociologique, Discours, Lexicométrie, Pratiques scientifiques, Publications, Québec, Science, Sciences sociales, Sociographie, Sociologie.
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Impact discursif de la construction de l'Europe sur l'identité syndicale française

Côté, Roland 04 1900 (has links) (PDF)
S'intéresser à certains changements sociaux et observer les changements linguistiques qui les accompagnent, c'est se situer dans une problématique historique au niveau théorique et dans une démarche diachronique sur le plan analytique. La thèse répond à deux objectifs de recherche, l'un est sociologique, l'autre, socio discursif. Il est question, d'une part, de montrer comment certains changements sociaux liés à la construction de l'Europe ou à l'histoire syndicale française a influencé l'identité syndicale française et, d'autre part, d'en observer les manifestations dans le discours. L'hypothèse principale est à l'effet que les changements de l'organisation sociale, politique et économique découlant de la mise en place d'institutions européennes influencent l'identité syndicale française et son expression dans le discours syndical. Partant d'un contexte théorique en trois axes : sociologique, socio discursif et analytique, la thèse s'appuie méthodologiquement sur l'utilisation concurrente et complémentaire de quatre logiciels d'analyse textuelle et sur l'analyse du discours syndical français, notamment pour la période 1945-1992. Son originalité première tient de sa double appartenance disciplinaire sociologique et des sciences du langage et est tributaire du fait qu'elle se réalise en cotutelle. La démarche est aussi originale par sa méthodologie. En tant que produit de la langue, le discours est abordé comme un fait social. Deux corpus déjà traités par des chercheurs ont été analysés. Il s'agit des travaux de l'équipe de Maurice Tournier, du Laboratoire d'analyse politique de l'École normale supérieure de St-Cloud, réalisés durant les années 1980 sur des corpus de textes syndicaux français. L'idée n'est pas de faire du neuf avec du vieux, mais plutôt de travailler des corpus déjà analysés d'une manière différente, sous un nouvel angle d'analyse. Un troisième corpus, contemporain celui-là, permet d'actualiser certaines analyses. Les textes en question sont issus des congrès confédéraux de quatre organisations syndicales françaises représentatives : la Confédération française démocratique du travail (CFDT), la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), la Confédération générale du travail (CGT) et la Confédération générale du travail -Force ouvrière (FO). Le discours syndical français est d'abord analysé globalement, puis son évolution relativement à la construction de l'Europe et à la question identitaire est prise en compte. Cette analyse diachronique fait ressortir le rapport des collectifs de travailleurs et, partant, du mouvement syndical français à la réalité pan étatique. Cette étude se fait notamment par une analyse du vocabulaire spécifique des organisations syndicales à certains moments de leur histoire. Dans ce dessein, les corpus sont partitionnés par rapport aux confédérations syndicales concernées et en fonction d'une périodisation qui met en évidence certains moments importants de la chronologie européenne ou de 1'histoire syndicale française et qui permet de fixer les corpus dans le temps. L'analyse diachronique favorise l'observation des variations discursives mais nécessite des repères temporels précis qui permettent l'analyse synchronique de chaque période puis une comparaison entre les analyses périodiques. Les hypothèses posées au départ sont d'ordre, lexical, sémantique ou spécifique. Elles concernent l'expression identitaire dans le discours syndical et supposent des changements au niveau du vocabulaire syndical et de l'identité. Les premiers résultats ne semblaient pas aller dans leur sens, mais la posture analytique adoptée pour creuser ces questions a permis la vérification de la majorité des hypothèses. D'une part la problématique européenne, toute préoccupante qu'elle soit, n'occupe pas tout l'espace des relations de travail et des rapports de classes en France. En effet, le mouvement syndical français, à l'instar des autres mouvements ouvriers nationaux, délègue son droit de représentation et de négociation au niveau européen, à la Confédération européenne des syndicats. D'autre part, la question identitaire qui émerge timidement au niveau du discours, de l'après-guerre aux années 1960, a un surtout caractère national dans un premier temps. Son développement par la suite témoigne d'une recherche identitaire, et si l'identité européenne en tant que telle ne s'est pas manifestée, la construction de l'Europe favorise son émergence. ______________________________________________________________________________
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La participation des femmes à la vie politique au Burkina (1957-2009)

Rouamba, Palingwindé Inès Lydia 06 1900 (has links) (PDF)
La citoyenneté politique a été concédée aux femmes burkinabé dès 1956 avec l'adoption de la loi-cadre qui instaurait le suffrage universel dans les colonies françaises. Dans les faits, le Burkina Faso accueillera sa première femme nommée ministre en 1958. Ensuite, ce n'est qu'en 1976, seize ans après l'indépendance de 1960 et au lendemain de l'Année internationale de la femme, qu'une femme sera à nouveau membre de l'équipe gouvernementale du pays, à titre de secrétaire d'État aux affaires sociales. Aujourd'hui encore, les femmes sont peu représentées dans les différentes branches du pouvoir (exécutive, législative, municipale) ainsi que dans les hauts postes de l'administration publique. L'ordre politique s'inscrit dans l'ordre social où malgré leur importance numérique (plus de 52 % de la population) et leur contribution au développement du pays, elles sont peu présentes dans les sphères décisionnelles. Plusieurs facteurs liés à l'environnement social, culturel, économique et politique expliquent cet état de fait. Cette recherche examine comment la division sociale des sexes et son corollaire, la division sexuelle du travail opèrent dans l'univers politique du Burkina (articulation ordre social et ordre politique). Nous posons comme hypothèses d'une part, qu'il y a un lien explicatif entre les rôles dévolus aux femmes par la société au Burkina et le fait qu'elles sont très peu représentées dans le champ politique, et d'autre part, nous envisageons que plus les femmes peuvent compter sur le soutien de leur époux, plus leur longévité et leur visibilité politiques seront grandes et inversement. Concrètement, notre recherche dégage d'abord, à partir des itinéraires de 45 femmes politiques, les facteurs catalyseurs et les contraintes qui encadrent la participation politique des femmes, puis nous nous penchons sur le rapport qu'elles entretiennent avec le pouvoir et le féminisme. Il ressort que la Révolution a été l'évènement le plus déterminant, en imposant la présence de femmes dans des postes et des milieux traditionnellement masculins, et par voie de conséquence, en créant de nouvelles représentations des femmes dans la société. D'un point de vue individuel, si la compétence technique est un atout essentiel pour accéder aux plus hautes fonctions de l'État burkinabé, cette compétence doit, toutefois, être soutenue par les autres éléments que sont, notamment, les liens familiaux ou personnels avec les caciques du pouvoir. Les femmes burkinabé prennent en effet progressivement leur place sur l'échiquier politique burkinabé, mais cela davantage au gré des places que les hommes veulent bien leur laisser, soit pour rompre avec des pratiques traditionnelles machistes ou pour s'inscrire dans un courant mondial d'émancipation démocratique, que par le fait d'un contrepouvoir féminin qui serait en train de s'implanter. Les normes machistes restent, en effet, fortes, et leurs effets se conjuguent avec un niveau d'alphabétisation et d'instruction des femmes plus bas que celui des hommes ainsi qu'une une situation économique qui leur est défavorable. Recherchant un équilibre entre hommes et femmes, les femmes politiques burkinabé insistent sur la complémentarité des sexes et recherchent une « égalité dans la différence ». Cette posture les amène à prendre leurs distances par rapport au féminisme à l'occidental assimilé par certaines à une guerre des sexes. Selon elles, l'approche genre qui n'est pas centrée uniquement sur les femmes, mais prend en considération la construction sociale des rapports de sexes, donc également les hommes, apparaît participer à une culture de dialogue entre les sexes. Cette approche suscite l'adhésion de différents acteurs, incluant les responsables politiques, des organisations de la société civile et les bailleurs de fonds. Plusieurs actions susceptibles de générer une meilleure représentation et participation des femmes en politique ont été proposées, parmi lesquelles, la création d'un fonds pour le financement de leurs activités politiques, l'élargissement de la politique de quotas aux fonctions nominatives ainsi que l'introduction du thème des relations équitables et égalitaires entre conjoints dans le cursus scolaire des collèges et des lycées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Burkina Faso, femmes politiques, pouvoir politique, participation politique.

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