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L'intervention de la Banque Mondiale et la reconfiguration institutionnelle au niveau local : analyse de huit projets de développement urbain au Sénégal (1972-2006)

Ndongo, Mebometa January 2010 (has links) (PDF)
Notre thèse s'intitule L'intervention de la Banque Mondiale et la reconfiguration institutionnelle au niveau local: analyse de huit projets de développement urbain au Sénégal (1972-2006). Elle a pour problématique la dynamique des projets de développement urbain, c'est-à-dire leur origine, leur opérationnalisation et leur évolution. L'absence d'une structure interprétative de cette réalité entretient un manque de connaissance et de compréhension sur l'évolution de ces projets et sur les logiques à l'oeuvre dans leur interaction. Pourtant quelques travaux s'y sont attardés, mais sans trop s'intéresser aux facteurs explicatifs ni à leurs effets sur les institutions locales. Notre objectif est alors double. D'abord, décrire les différents projets mis en oeuvre dans un pays spécifique pour en reconstruire l'évolution. Ensuite, expliquer la logique dans laquelle s'insèrent ces projets. Pour parvenir à cette fin, nous avons retenu huit projets que la Banque Mondiale a mis en oeuvre au Sénégal entre 1972 et 2006. Ces huit projets ont été retenus en raison de la richesse documentaire existante à leur égard et à cause de leur statut de cas pilotes, à partir desquels la Banque devait généraliser son approche à d'autres pays africains. La thèse est donc une étude approfondie de la dynamique sous-jacente à la stratégie de développement urbain de la Banque au Sénégal et une analyse détaillée des différents projets afin d'expliquer les facteurs déterminants de cette dynamique. Elle n'est donc pas une évaluation de l'expérience de la Banque Mondiale au Sénégal. La méthodologie utilisée consiste en l'analyse de documents factuels produits par la Banque Mondiale, en l'examen de la littérature scientifique et technique associée aux projets retenus et en la réalisation d'une consultation auprès de vingt personnes ressources. La thèse jette un regard interdisciplinaire, propre aux études urbaines, et se situe dans le champ d'analyse et d'évaluation des politiques de développement urbain. Notre perspective est exploratoire et inductive. Notre analyse s'insère dans l'axe de recherche transversal des phénomènes urbains dans le développement international inscrit dans le programme conjoint offert par l'INRS et l'UQAM. La perspective retenue correspond à trois postulats basés sur un questionnement normatif, méthodique et théorique. Cela situe la thèse à la frontière d'une analyse empirique, d'une démarche rationnelle et d'un regard théorique. Après avoir retenu le contexte, les objectifs, les stratégies opératoires, la gestion et le bilan comme des variables d'analyse, nous avons choisi un cadre conceptuel triangulaire qui fait appel à l'environnement structurel, à l'apprentissage opérationnel et à la gouvernabilité. Notre recension des écrits révèle que le recours à ces concepts peut être une contribution utile. Ainsi leur juxtaposition représente des points de repères à partir desquels nos hypothèses de recherche sont avancées dans le cadre d'une démarche qui se veut cependant plutôt inductive. La description des projets retenus permet de reconstruire leur évolution en cinq phases interactives, centrées sur la priorité physicospatiale, la priorité politicoinstitutionnelle, la priorité de la productivité urbaine, la priorité municipale et de la décentralisation, et la priorité de l'investissement et de l'ajustement municipal. Ces phases sont déterminées par des forces structurelles, dont la normativité resurgit ou se réactualise grâce aux concepts du réseau des savoirs, la principale référence étant la gouvernance urbaine locale flexible à travers les niveaux, les échelles et les agents. Ceci converge avec la détermination des normes environnementales auxquelles les phases sont subordonnées. L'analyse des projets est bâtie autour de variables permettant de circonscrire les déterminants environnementaux, de considérer la méthode rationnelle de l'apprentissage et de raffiner la théorie de la gouvernabilité. Finalement, la thèse privilégie la convergence environnement / apprentissage / gouvernabilité. Base de normes, espace de déclencheurs d'apprentissage et source de problèmes (à résoudre par les politiques prioritaires et les solutions construites), le contexte d'un projet de développement urbain s'en trouve valorisé par la gestion, le bilan, les objectifs et les stratégies opératoires dans l'interprétation de sa dynamique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement urbain, Banque Mondiale, Sénégal, Afrique subsaharienne, Environnement structurel, Gouvernance flexible, Apprentissage opérationnel, Institutionnalité locale, Gouvernabilité programmée.
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La médicalisation : concept, phénomène et processus : émergence, diffusion et reconfigurations des usages du terme médicalisation dans la littérature sociologique

Nader, Mélissa 10 1900 (has links) (PDF)
Les sociétés occidentales ont subi de profondes transformations depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et le champ de la santé n'y fait pas exception alors que ces sociétés doivent désormais répondre à des problématiques, aspirations et exigences auxquelles elles n'avaient jusqu'alors jamais été confrontées (Ewald, 1986; Guest, 1993, Bairoch, 1997; Ornran, 2005; Judt, 2007). Ce contexte d'après-guerre a fortement contribué à l'émergence du terme médicalisation dans la littérature sociologique à la fin des années 1960. Deux objectifs ont guidé notre démarche de recherche : clarifier, d'une part, les multiples significations mobilisées par le terme médicalisation et les transformations qu'elles ont subies, et saisir, d'autre part les différents cadres sociologiques qui investissent le champ sémantique de ce terme depuis son émergence dans le vocabulaire sociologique il y a maintenant quarante ans. Pour ce faire, nous avons analysé 96 ouvrages à caractère sociologique (livres, articles, éditoriaux, etc.) dont le propos était consacré en totalité ou en majeure partie à la compréhension des significations associées au terme médicalisation. Les ouvrages retenus ont tous été publiés entre 1968 et 2009 et devaient avoir été rédigés en français ou en anglais. L'exploration du champ sémantique du terme médicalisation nous a permis de constater, dans un premier temps, sa grande complexité et polysémie alors que le terme médicalisation fait à la fois ou alternativement référence à un processus et à un phénomène social tout autant qu'à un concept sociologique. Aussi, nous avons remarqué la prédominance d'une perspective critique largement véhiculée par plusieurs sociologues, notamment de la première génération, alors que plusieurs d'entres eux ont dépeint la médicalisation comme le résultat d'une colonisation constante de la profession médicale sur l'ensemble de la population vers laquelle elle oriente ses interventions (Zola, 1972; Illich, 1975; Conrad et Schneider, 1980; Gori et Del Volgo, 2004; Sanni Yaya, 2009). Inspirés par des approches constructiviste, marxiste et foucaldienne, nombreux sont les auteurs qui ont interprété la médicalisation à la lumière des processus sociaux et normatifs, et des mécanismes de contrôle social. Mettant l'accent sur le caractère contraignant, voire totalitaire, de la médecine, ces approches ont dénoncé la reconfiguration pathologique des réalités individuelles et collectives qui s'opérationnalise à travers notamment la création de maladies, l'expansion du champ de compétence de la médecine, la pathologisation généralisée de la vie et l'utopisation de la santé (Fox, 1977; Colucci, 2006; Szarsz, 2007). Si de nombreux sociologues défendent encore aujourd'hui une position fortement critique de la médicalisation, notre analyse nous a permis de constater la diversification des approches proposées. Des changements contextuels majeurs, tels que la démocratisation des informations relatives à la santé, les innovations biotechnologiques et le développement d'un complexe pharmaco-industriel, ont contribué à repositionner les forces mobilisées dans la médicalisation du social (Conrad, 2007). Par ailleurs, on assiste à l'apparition d'une nouvelle figure sur l'échiquier de la médicalisation, soit celle du patient. Partenaires dans les décisions thérapeutiques qui les concernent et consommateurs de produits et de services de santé, les patients exercent une grande influence sur ce qui peut ou doit être médicalisé, d'autant plus qu'ils sont mieux informés que jamais sur les plus récentes découvertes scientifiques, les diagnostics possibles et les traitements disponibles (Panese et Barras, 2009). Sans nier la présence d'imposants dispositifs de pouvoir, de structures et de normes sociales, nous avons pu constater que plusieurs auteurs ont envisagé la médicalisation entres autres à travers l'étude de l'action, des interactions sociales et des stratégies, faisant par le fait même appel à des référents théoriques inspirés de l'approche interactionniste, de l'individualisme méthodologique et des propositions de Giddens et Beek notamment (Riessman, 1983; Nye, 2003; Ballard et Elston, 2005; Furedi, 2006). À 1' issu de cet exercice de clarification du champ sémantique et de repérage des racines intellectuelles du terme médicalisation, nous avons dégagé trois phases de développement de ce terme, c'est-à-dire des phases d'émergence, de croissance et de reconfiguration. Par ailleurs, cette dernière phase nous a amenés, à l'instar de plusieurs auteurs, à souhaiter penser autrement le terme médicalisation (Fassin, 1998; Panese et Barras, 2009). Les travaux de Danilo Martuccelli (2005) sur les consistances du social et le caractère ontologiquement élastique de la vie sociale nous semble avoir la souplesse nécessaire pour jeter un éclairage contemporain sur les significations, mécanismes et enjeux de la médicalisation, entrevue à la fois comme un processus, un phénomène social et un concept sociologique. La mise en perspective de la complexité notamment des mécanismes de la médicalisation et de la diversité des acteurs impliqués devrait être mise à profit pour empêcher la cristallisation de cette expression et son utilisation doublement idéologique (apologique et apologétique), et révéler les dynamiques d'assujettissement et de subjectivation auxquelles elle contribue nécessairement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : médicalisation, santé, pathologisation, utopisation de la santé, action, structures sociales
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Photographed at ... : locating fashion imagery in the cultural landscape of Post-War Britain 1945-1962

McDowell, Felice January 2013 (has links)
This thesis explores a history of fashion and art in post-war Britain. The historical analysis of this study focuses on how institutions and spaces of public culture – such as museums, galleries, exhibitions and art schools – were used as locations for editorial photo-spreads published in the British editions of Vogue and Harper’s Bazaar between 1945 and 1962. Fashion magazines participate in the cultural production of art by depicting its institutions, its products and producers as fashionable. This thesis interrogates the ways in which the field of fashion, and fashion media in particular, thereby gives symbolic value to the field of art through its mediation. In its examination of the ways in which representations of art and fashion have been meaningfully constructed for a high fashion magazine readership, the thesis contributes to a further understanding of the relationship between fashion and art, and affords new insights into the cultural history of post-war Britain. The theoretical framework of this study engages with Agnès Rocamora’s model of ‘fashion media discourse’, which brings together the work of Michel Foucault and Pierre Bourdieu. This thesis draws upon Foucault’s work on ‘discourse’ and Bourdieu’s concept of ‘cultural production’ in order to conduct an ‘archaeology’ of post-war British fashion media and its participation in the cultural production of art. This thesis has developed Rocamora’s concept in its application to a specific historical study of fashion media. In doing so, this thesis contributes to a wider understanding of how the theoretical work of Foucault and Bourdieu can be applied in the scholarly research of fashion media and histories of fashion. This thesis contributes to the further knowledge of practices in history concerning methodologies of archival research and textual analysis.
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L'immigration colombienne au Québec depuis 1950 : regard historique sur ses causes

Humanez Blanquicett, Enoïn 12 1900 (has links) (PDF)
Les données statistiques compilées par l'ONU et la CEPAL nous montrent que la Colombie se classe parmi les cinq principaux pays d'immigration en l'Amérique Latine et les Caraïbes. Ce pays est aussi le premier pays d'émigration en Amérique du Sud. Le Canada est devenu depuis le début des années 1980 l'une des principales destinations des émigrants colombiens dans le monde. Le Québec est, au Canada, la deuxième province accueillant le plus grand nombre d'immigrants colombiens au pays. Ce mémoire aborde l'analyse du flux migratoire colombien vers le Québec, de 1950 à nos jours. Nous nous penchons sur cet aspect à partir de la perspective historique, dans le but d'identifier et d'analyser les causes qui ont donné origine à ce flux migratoire, et ce afin de préciser les périodes dans lesquelles il s'est déroulé et de caractériser la composition des différentes vagues migratoires. Le mémoire se divise en quatre chapitres. Le premier porte sur le bilan bibliographique sur le sujet et les trois suivants sont consacrés à chacune des trois périodes dans lesquelles nous avons divisé le laps de temps étudié. L'analyse du phénomène se déroule à la lumière de l'histoire de la Colombie durant les derniers 60 ans, afin d'identifier les facteurs qui ont contribué à stimuler l'émigration dans ce pays durant la période étudiée. Notre travail cherche à donner des réponses à une série de questions, incluant les suivantes : À quel moment s'est produite l'arrivée des premiers Colombiens au Québec? Quelle sorte de gens était ces immigrants? Le flux migratoire des Colombiens vers le Québec est-il un événement qui a sa propre dynamique ou est-il une prolongation du flux migratoire des Colombiens vers les États-Unis depuis les années 1960? Le flux migratoire colombien vers le Québec s'inscrit-il dans la dynamique du flux migratoire latino-américain vers le Canada? Quel impact a eu la législation canadienne sur l'immigration et la condition de réfugiés pour la venue des Colombiens? Cette recherche a un caractère exploratoire et elle est la première étude qui se penche sur le phénomène à partir de la perspective historique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Flux migratoire, émigration colombienne, émigration, immigration, Colombiens au Québec, Québec, Colombie, Canada, réfugiés, réfugiés colombiens, histoire des migrations.
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Décentralisation et corruption : une étude de cas

Meier, Alexsander 02 1900 (has links) (PDF)
Est-ce que la décentralisation peut améliorer la gouvernance publique en défavorisant la corruption? Au début des années 1990, de nombreux organismes internationaux lancent des programmes anti-corruption qui incluent des politiques de décentralisation. Dans ce mémoire, nous cherchons à évaluer si une politique plus décentralisatrice ou centralisatrice a des effets sur la corruption aux États-Unis entre 1977-2006 en utilisant des séries chronologiques et des régressions en panel afin d'étudier la variation entre états américains. Une analyse similaire a été faite par Fisman et Gatti (2002) qui montrent que des transferts fédéraux plus élevés sont associés à une hausse de la corruption aux États-Unis entre 1976-1987. Les évidences empiriques qui analysent des données de panel de plusieurs pays ne sont pas univoques. Nos résultats concordent avec la littérature dans la mesure où le degré de centralisation est fortement et significativement corrélé à une hausse de la corruption lorsque nous étudions la période 1977-1987 alors que, depuis le début des années 1990, une tendance inverse est remarquée. Même si la décentralisation améliore certainement la performance du gouvernement, en donnant plus d'autorité et de responsabilité à des gouvernements locaux, elle ne contribue pas toujours à contrôler positivement la corruption. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : corruption, abus de pouvoir, décentralisation fiscale, transferts fédéraux, gouvernance publique, Banque mondiale, États-Unis
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Révision du cadre réglementaire et réforme du régime minier malien : quel degré de rupture et de continuité?

Gagné-Ouellet, Saël 01 1900 (has links) (PDF)
La fin des années 1980 marque pour plusieurs pays d'Afrique riches en ressources minières le début d'importantes réformes réglementaires, institutionnelles et économiques. L'objectif de ces réformes structurelles était d'encourager la croissance économique et de réduire la pauvreté à travers le développement d'une industrie extractive basée sur des investissements privés et notamment étrangers. Au Mali, le régime minier instauré au début des années 1990 a permis d'améliorer sensiblement les indices macroéconomiques nationaux. Par contre, à l'image de plusieurs autres pays africains, l'impact de la croissance de cette industrie sur la lutte contre la pauvreté et le développement socioéconomique est plutôt limité. Face à cette situation, les ministres de l'Union africaine responsables du développement des ressources minières ont adopté, en décembre 2011, un Plan d'action qui préconise une exploitation transparente, équitable et optimale des ressources minières du continent à travers l'élaboration de nouveaux régimes miniers axés sur le développement. Cette initiative régionale coïncide avec la fin d'un processus de révision du code minier au Mali. Cette étude, qui repose sur la théorie des régimes internationaux, s'intéresse précisément à la « stabilité interne » des régimes, c'est-à-dire à leurs conditions d'émergence, de persistance et de transformation. Notre objectif est d'observer si les nouvelles règles du projet de code minier du Mali transforment la nature du régime qui conditionne depuis deux décennies la façon d'exploiter les ressources minérales du pays. Dans ce mémoire, nous tenterons de démontrer que le nouveau code minier induit d'abord un changement à l'intérieur du régime plutôt qu'un changement de régime en tant que tel et ce, malgré une certaine volonté politique nationale de transformer la nature du régime minier. Après une rétrospective des politiques économiques et minières du Mali à l'époque coloniale et postindépendance, notre mémoire se penche sur les principes et les normes qui caractérisent le régime minier instauré dans les années 1990. En observant l'évolution subséquente des cadres réglementaires, nous concluons que la nouvelle révision du code minier s'inscrit majoritairement en continuité avec les révisions précédentes plutôt qu'en rupture avec celles-ci. Note : Pour des raisons administratives, ce mémoire a été déposé avant qu'une version électronique du nouveau code minier adopté en février 2012 ne soit disponible. Les modifications que la version finale du code minier contient sont minimes par rapport au projet de code minier de 2011 utilisé pour rédiger ce mémoire et seront pris en compte dans une publication ultérieure. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : industrie minière, régime minier, Mali, théorie des régimes internationaux, révision législative.
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Pratiques cliniques, aspirations professionnelles et politiques de la santé : histoire des professions paramédicales au Québec, 1940-2005

Prud'homme, Julien January 2007 (has links) (PDF)
La présente thèse décrit la transformation des pratiques de diagnostic et des champs d'expertise dans plusieurs professions paramédicales, en montrant en quoi ces transformations sont indissociables des stratégies d'avancement professionnel des acteurs. J'aborde l'évolution de huit groupes professionnels réunis en trois grappes : des professions à caractère psychosocial (psychologie, travail social), des professions de réadaptation physique (orthophonie, ergothérapie, physiothérapie) et des professions liées à l'appareillage (audiologie, audioprothésie, inhalothérapie). Cette histoire compte trois périodes. De 1940 à 1970, les professionnelles intègrent le secteur de la santé à l'invitation de médecins hospitaliers de diverses spécialités. Ces médecins ne réfèrent alors que des patients sur lesquels ils gardent une pleine autorité, limitant le pouvoir d'initiative des paramédicales qui font office d'auxiliaires. De 1970 à 1985, la multiplication des positions en santé stimule l'appropriation par les professionnelles de nouveaux objets d'intervention, qui ne leur confèrent cependant qu'une position souvent ambiguë. A partir de 1985, plusieurs professions rehaussent leur statut de manière plus marquée par l'adoption de diagnostics élargis dont l'usage favorise la rapide expansion des clientèles sanitaires. Les diagnostics et leurs usages se transforment ainsi dans un contexte où la recherche de positions d'autonomie s'accompagne d'un déplacement des champs d'expertise. L'obtention des positions convoitées dépend de l'aptitude à émettre des diagnostics qui rendent possible l'appropriation des cas. Cette évolution s'explique par l'émergence de nouvelles catégories issues du milieu scientifique, mais aussi par leur réception particulière en clinique, un même diagnostic pouvant faire l'objet d'usages variés selon les milieux. Enfin, l'État, en imposant au réseau de santé la forme d'un système différencié, exerce une pression involontaire en faveur de la multiplication des activités de soins. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Santé, Paramédical, Profession, Réadaptation, Diagnostic, Physiothérapie, Ergothérapie, Orthophonie, Psychologie, Travail social, Audiologie, Inhalothérapie.
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Le déplacement forcé en Colombie : une analyse causale

Mackay, Benjamin January 2009 (has links) (PDF)
Le déplacement forcé en Colombie, en conséquence du conflit armé, a mené à une crise humanitaire sans précédent pour l'État colombien. Aujourd'hui, la Colombie est le deuxième pays au monde au classement des personnes déplacées, derrière le Soudan. L'objectif de ce travail est, d'un côté, d'identifier les causes du déplacement forcé en Colombie et de l'autre, de mesurer leur impact respectif sur ce phénomène. Les résultats indiquent que: (i) à la racine du déplacement forcé en Colombie se trouve la question de la possession de la terre; (ii) la recrudescence du conflit armé ainsi que l'intensification des niveaux de déplacement forcé au cours des quinze dernières années, est principalement attribuable à l'explosion de la culture de drogues illicites sur le territoire colombien; (iii) le déplacement forcé n'est pas uniquement une conséquence du conflit armé, mais aussi une cause de sa propre continuation. La recherche démontre, à travers une comparaison entre causes principales et immédiates, que le déplacement forcé en Colombie est fondamentalement lié aux conflits sociaux entourant la distribution inefficace et inéquitable de la terre. D'autres facteurs, comme le trafic de drogue ou la stratégie du déplacement prémédité et délibéré de la population civile sont des éléments aggravants à des tensions sociales préexistantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Déplacement forcé, Conflit armé, Réforme agraire, Trafic de drogue, Déplacement forcé comme stratégie de guerre, Concentration de la terre.
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Chine-Afrique : évolution de la coopération sino-malienne entre 1960 et 2008

Sanogo, Oumou Niogho January 2010 (has links) (PDF)
En opérant un revirement spectaculaire lui ayant permis de passer d'une économie fermée aux influences extérieures à l'une des plus grandes puissances commerciales au monde, la Chine a, en l'espace de quelques années, brisé tous les dogmes qui voulaient qu'une économie initialement faible ne puisse que très difficilement accéder à la suprématie économique. La réforme de son économie, entamée en 1978 sous l'impulsion du gouvernement de Deng Xiaoping et plus tard son accession à l'OMC, a permis l'ouverture graduelle du pays aux marchés internationaux et a engendré la croissance phénoménale qui est survenue par la suite. Les relations entre la Chine et l'Afrique remontent toutefois aux années 1960. Très tôt, la Chine a développé des contacts diplomatiques avec ses « frères » africains. Pékin a en effet épaulé les pays africains nouvellement indépendants et a activement participé à la consolidation des mouvements de libération locaux dans une logique de lutte contre les impérialismes. Au Mali, depuis le régime socialiste de Modibo Keïta, sous la Première République, la Chine a fourni son aide dans l'édification du tissu industriel du pays et dans le développement d'usines textiles et pharmaceutiques, importantes à la création de toute nation voulant entamer sa croissance. Grâce à des contacts et visites fréquemment organisés entre les deux gouvemements, le Mali et la Chine ont réussi, au fil des régimes politiques, à développer un partenariat et des relations bilatérales particulièrement solides dans le cadre de la sous-région. Aujourd'hui encore, la Chine entreprend de grandes réalisations et projets de construction au Mali, à l'image du 3ième pont de la capitale malienne, qui constitue actuellement le plus grand projet de construction jamais entrepris par la Chine en Afrique de l'Ouest. L'inauguration de ce véritable « cadeau » de la Chine envers le Mali est prévue pour septembre 2010 et commémorera à la fois le cinquantenaire de l'indépendance du pays et celui de la coopération Chine-Mali. Dans ce document, nous voulions étudier l'évolution des relations entre la Chine et le Mali entre les années 1960 et 2008. Pour ce faire, nous avons employé 2 méthodes de recherche principales: le sondage et l'entrevue. Le sondage nous a permis de recueillir les opinions et connaissances des répondants chinois quant au commerce sino-africain et de comprendre leur perspective unique par rapport au phénomène. Les entrevues effectuées au Mali au mois de mars 2009, nous ont quant à elles fourni des témoignages utiles sur la réalité des échanges entre les 2 pays et les relations interpersonnelles existant entre les maliens et les chinois. L'utilisation conjointe de méthodes de recherche qualitative et quantitative a eu pour avantage de nous gratifier d'une vue d'ensemble sur un phénomène particulièrement complexe. Nous avons donc déduit de nos recherches que malgré les nombreux effets bénéfiques qu'ont les échanges bilatéraux entre les deux régions, incluant, entre autres, la construction d'infrastructures de base et l'octroi de prêts préférentiels, la présence chinoise de plus en plus accrue au Mali dans plusieurs secteurs de la vie courante, soulève aussi de nombreux enjeux au niveau local. En contrepartie d'une aide ponctuelle peu coûteuse et très efficace, la Chine puise indéniablement dans les ressources domestiques pour combler ses propres besoins-à la mesure de l'envergure de son territoire et de sa population-en plus d'inonder les marchés maliens de ses produits à la qualité douteuse. De ce fait, même si Pékin répond aux urgences africaines sans la longue liste de conditions et pré-requis qui caractérisent la coopération avec les bailleurs de fonds occidentaux, il est donc plus que jamais nécessaire que le Mali et les pays africains touchés par le phénomène chinois, demeurent conscients des conséquences aussi bien positives que négatives pour la croissance et le développement de leurs nations respectives. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chine-Afrique, Relations sino-maliennes, Coopération « donnant-donnant », Croissance chinoise.
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Le schisme sino-soviétique et la guerre indo-pakistanaise en 1971 : une guerre par procuration?

Boulay, Catherine 05 1900 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur le schisme sino-soviétique et plus précisément de sa projection dans un conflit asiatique survenu en 1971, soit la troisième guerre indopakistanaise. D'abord en bon terme en vertu de leur alliance naturelle fondée sur une idéologie socialiste commune et une hostilité fondamentale envers l'impérialisme américain, les gouvernements chinois et soviétiques rencontreront des divergences qui se mueront en querelles puis en un conflit avéré. Le schisme sino-soviétique provoquera un bouleversement majeur de la dynamique géopolitique changeant ainsi les rapports de force sur la scène mondiale. Les contentieux territoriaux, la rivalité au tiers-monde et le désaccord idéologique entre les deux gouvernements provoqueront un conflit générateur de tensions extrêmes. C'est à l'intérieur de ce contexte que nous étudions un conflit sub-asiatique survenu en 1971, la troisième guerre indopakistanaise et la partition du Pakistan. L'année 1971 fut marquée en Asie du sud par des crises nationales et internationales. Il y eut en effet deux guerres de deux types différents, la guerre civile pakistanaise et la guerre interétatique indo-pakistanaise. L'Inde en livra une, le Pakistan deux. La conséquence principale de la guerre civile pakistanaise fut une catastrophe humanitaire marquée par des massacres sanglants et l'exode d'une partie de la population. La conséquence ultime de la guerre interétatique fut le démembrement du Pakistan et la création d'un nouvel État, le Bangladesh. Ces deux guerres redéfinirent les contours géopolitiques de l'Asie du sud moderne. Est-il possible que Pékin et Moscou aient utilisé le conflit indo-pakistanais pour se nuire mutuellement? Peut-être bien car cette tactique de guerre par procuration a été utilisée à la fin des années 1970. L'URSS a déjà eu recours à des bras armés comme ce fut le cas lors de l'intervention de Cuba, logistiquement organisée par l'URSS, en Éthiopie en 1977 lors de la révolte de l'Ogaden où les intérêts cubains s'effaçaient derrière ceux de l'URSS. Pour orienter notre recherche, nous formulons la question suivante: Dans le cadre du schisme sino-soviétique, estce que la Chine et l'URSS ont effectivement mené ce que des auteurs ont appelé proxy war lors du conflit indo-pakistanais de 1971? La prééminence des intérêts indiens dans le conflit ainsi que leur antériorité par rapport à ceux de l'URSS, et l'issue de la guerre sont les éléments clés qui nous incitent à formuler l'hypothèse: Le conflit indo-pakistanais en 1971 ne peut être considéré comme une guerre par procuration entre l'URSS et la Chine. Notre mémoire vise à démontrer comment et pourquoi il s'agit plutôt d'une très forte convergence des intérêts entre l'URSS et l'Inde, et entre la Chine et le Pakistan.

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