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L'évolution architecturale d'Arthabaska de 1835 à 1945Vaillancourt, Maryse 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Le rôle des désignants d'événements historico-médiatiques dans la construction de l'histoire immédiate: une analyse du discours de la pensée écriteCalabrese, Laura 26 February 2010 (has links)
Ce travail est divisé en deux grandes parties. La première explore la notion d’événement dans une perspective multidisciplinaire, à partir de l’histoire, la sociologie, l’ethnologie, la philosophie, la communication et la linguistique. Le but de ce parcours notionnel est double :tout d’abord, illustrer comment les sciences humaines évoluent (depuis les années 1950) vers une approche langagière de l’événement, et en deuxième lieu, nous doter des outils conceptuels nécessaires pour montrer que l’événement médiatique est une construction sociale dans laquelle le langage joue un rôle central. Cette construction est régulée par des routines de rédaction journalistiques, des contraintes matérielles (i. e. l’espace disponible pour rédiger des titres), des représentations et des habitus de lecture. En amont de la nomination par le média, des protocoles sociaux implicites règlent ainsi la mise en mots de l’événement. Cela explique l’énorme consensus dans la nomination d’événements à l’intérieur d’un même espace historico-géographique. <p>La réflexion théorique sur l’événement a également permis d’observer le fonctionnement singulier du discours d’information, notamment en regard du discours historique, tout spécialement à partir de leur saisie particulière du temps, à savoir, les temps courts des médias et les temps long ou mi-longs de l’histoire. Cette forme d’appréhender le temps n’est pas sans conséquences sur les modes de nomination des médias, car ils ont besoin de nommer toute occurrence jugée événementielle, souvent sans le recul nécessaire pour les intégrer dans un récit global. La pratique conduit en effet le discours de l’information à produire une grande quantité de désignants qui pourront être mémorisés par les lecteurs sans pour autant produire de véritables connaissances. Malgré cette hypertrophie, l’événement médiatique constitue un repère collectif primordial pour organiser le vécu public. En ce sens, il est à distinguer du fait divers, qui n’organise pas le temps social mais produit, au contraire, des discours répétitifs, ancrés sur des archétypes et non sur l’actualité. Dans sa fonction cathartique, le fait divers présente une mise en récit du dysfonctionnement de la société et, dans sa répétitivité, n’a pas besoin d’être mémorisé par le discours social. Comme corollaire, il produit moins de dénominations et plus de séquences narrativisées. Ainsi, un fait divers peut accéder au statut d’événement en fonction de la place que le discours d’information −et la société− lui accorde, à la fois dans l’espace public et dans la matérialité du support écrit. <p>En tant que construction sociale, l’événement médiatique n’est pas un objet discret. Non seulement il n’est pas disponible tel quel avant l’acte de nomination, mais il n’est pas immédiatement disponible et perceptible. Comme d’autres réalités sociales ou institutionnelles, les événements ont une « ontologie subjective » mais sont perçus comme objectifs. Dans ce cadre, l’instance de médiatisation est fondamentale pour donner corps à l’événement et l’ériger en objet d’intérêt public. La question qui se pose est celle de la mise en forme de l’événement en consensus avec le corps social. Si nous considérons les événements comme des faits institutionnels, il devient évident que leur mode de donation est médiatisé par le biais d’une instance socialement légitimée à laquelle on accorde cette mission :les médias. Le mécanisme de médiation qui intervient ici est la déférence :nous déférons aux journalistes la tâche d’identifier, de décrire et de nommer les événements publics. <p>L’analyse des désignants d’événements dans une perspective linguistique (sémantique et syntaxique) s’avère ainsi fondamentale pour interroger les représentations mobilisées par le média. En effet, ces séquences linguistiques, largement partagées par le corps social, sont des prêts-à-dire capables de condenser une énorme quantité d’information sur l’événement, de ses données les plus objectives (où, quand, quoi) aux plus subjectives (images, représentations) mais partagées intersubjectivement. La deuxième partie de cette thèse aborde la description de ces séquences linguistiques, dans une démarche qui va de la sémantique lexicale à la sémantique discursive. Les désignants d’événements sont envisagés sous leur forme expansée, c’est-à-dire comme des expressions définies formées à partir d’un nom événementiel, nom qui dénote un événement en langue (attentat, catastrophe, crise, etc.). Cette base lexicale sert à catégoriser l’événement −en fonction de cadres cognitifs communs−, orientant le sens et affectant les représentations des lecteurs. <p>Parmi les différentes formes, nous distinguons des expressions définies complètes (la guerre en Irak, le massacre de la place Tiananmen, les attentats du 11 septembre, l’affaire du voile) et incomplètes (la crise, la canicule, le tsunami). Ces dernières se caractérisent par la présence d’un opérateur indexical qui fait référence au moment de l’énonciation et ont donc une capacité plus faible à stocker la mémoire de l’événement. Une fois le moment discursif passé, ces expressions ont tendance à être complétées par un complément (i. e. la canicule de 2003). Les expressions définies complètes présentent, elles, une tendance à la condensation. Elles produisent ainsi des mots-événements :des toponymes et des dates en fonction événementielle (que nous appelons héméronymes), ainsi que des désignants occasionnels (Tiananmen, le 11 septembre, le voile, respectivement). Malgré l’effacement du nom événementiel présent dans la dénomination originelle (massacre, attentat, affaire), celui-ci est pour ainsi dire enregistré par l’expression restante, et sert par là à orienter le sens de l’expression. La preuve qu’un sens notionnel a été enregistré par ces expressions est qu’elles peuvent être réutilisées dans des emplois métaphoriques, pour des événements de même nature (le 11 septembre de l’Europe, un Tiananmen à l’iranienne, tsunami financier). L’approche discursive permet également de distinguer des dénominations et des désignations, moins figées et à plus forte valeur axiologique, mais qui contribuent également à la construction de l’événement. Si Mai 68 peut être catégorisé comme une révolte, une révolution ou un mouvement par la presse et par les principaux acteurs sociaux, il peut également être qualifié de coup d’épée dans l’eau ou de rupture culturelle. Les premières constituent des séquences largement partagées dont le but est de catégoriser, mémoriser et retracer l’événement, tandis que les secondes expriment surtout le point de vue d’un énonciateur ou groupe, et ont par là un contenu axiologique plus évident. <p>Nous essayons de montrer que la description linguistique est une condition nécessaire pour décrire la capacité mémorielle de ces désignants, qui ont des degrés de stabilité et de figement différents. L’établissement des différentes catégories (expressions définies complètes et incomplètes, xénismes, mots-événements accidentels, toponymes événementiels et héméronymes) permet d’étudier leur capacité mémorielle en fonction de leur morphologie. En effet, moins le désignant a de contenu lexical, plus il a de facilité à circuler dans des contextes qui ne sont pas celui d’origine. Ainsi, les toponymes et les héméronymes ont une plus grande capacité d’évocation, en raison de leur proximité avec le nom propre. Dans le discours d’information, ils fonctionnent comme des outils cognitifs qui servent à mémoriser des événements, des images et des discours sur les événements.<p><p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Victor Bourgeois, 1897-1962: radicaliteit en pragmatisme, moderniteit en traditieStrauven, Iwan Aldo 28 May 2015 (has links)
Cette thèse de doctorat constitue la première étude transversale et systématique de l’œuvre et de la pensée théorique de l’architecte Victor Bourgeois (1897-1962). A contrepied d’une image de Bourgeois formée dans l’historiographie de l’architecture moderne en Belgique, cette étude est basée sur la cohérence fondamentale entre son œuvre d’avant et d’après-guerre, et sur la congruence entre sa théorie et sa pratique. Celles-ci résultent d’un engagement social permanent auquel Bourgeois, aux côtés de son frère, le poète Pierre Bourgeois, désirait donner forme à travers sa pratique professionnelle. <p>L’étude se présente en deux parties :un catalogue raisonné qui offre une vision complète des projets réalisés et non réalisés, ainsi qu’un commentaire et une courte bibliographie par projet. Ceci constitue la seconde partie, le premier volume étant consacré à un essai lui aussi divisé en deux parties. La première rassemble toute l’information disponible dans la littérature consacrée aux années de formation et à la carrière internationale de l’architecte, augmentée de quelques corrections et additions importantes. La seconde explore, sur la base de trois textes clefs, les trois champs d’action par lesquels Bourgeois a donné corps à son engagement social :l’urbanisme, l’architecture et l’éducation.<p>Il est question dans un premier temps de la forme qu’a pris l’engagement social de Victor Bourgeois à travers son œuvre construite. Cette interrogation s’appuie sur les écrits de Bourgeois à ce sujet. Sa réflexion sur la dimension sociale de sa profession est en permanente évolution et se construit autour de termes tels que :« l’art social », « le rendement de l’architecture », « la rationalisation de l’architecture », « la neutralité urbaine, », « la paix plastique », et « le civisme ». Ces concepts sont ici confrontés à quelques-uns de ses projets parmi les plus importants. Les interprétations successives que fait Bourgeois de cette dimension sociale de l’architecture moderne ont pour effet une érosion progressive de sa signification. Cette évolution ne le conduit pas nécessairement à une vision purement technocratique de l’architecture. Après-guerre, ses différentes pensées convergent dans deux textes aux titres révélateurs :De l’architecture au temps d’Erasme à l’humanisme social de notre architecture (1947) et L’architecte et son espace (1955).<p>Dans un second temps, cette thèse retrace la figure de l’urbaniste moderne tel qu’il émerge dans la pensée et la pratique urbanistique de Bourgeois. Alors qu’il était initialement proche des théories socio-biologiques (d’orientation esthétique) de Louis Van der Swaelmen, la figure de l’urbaniste en tant qu’organisateur apparaît progressivement dans ses textes :“L’architecte n’est plus ramené seulement à un rôle de dessinateur ou d’ingénieur, il devient un organisateur de toutes les valeurs utiles.” Et ailleurs: “L’urbaniste est un chef d’orchestre :il doit organiser et hiérarchiser cent, mille instruments différents.” C’est à la fin des années ’30 que la finalité sociale de la pratique urbanistique trouve sa formulation la plus explicite :“L’urbanisme ajuste l’espace au progrès social.” Ses projets urbanistiques des années 30 oscillent entre l’approche architecturo-urbanistique de Ludwig Hilberseimer, le modèle de ville linéaire de Nikolaï Miljutin et les théories du 19e siècle de Patrick Geddes et Paul Otlet. Ses prises de positions radicales aboutiront souvent, sur le terrain, à des solutions pragmatiques.<p>Enfin, dans un troisième temps, la dissertation thématise l’enseignement de Bourgeois. De ses premiers écrits, dans lesquels il défend les propositions de Victor Horta pour la réforme de l’Académie, jusqu’à sa retraite forcée de l’Institut d’Architecture La Cambre (quelques semaines avant sa mort), l’enseignement de l’architecture a été une préoccupation centrale pour Bourgeois. C’est ici que sa réflexion se manifeste le plus explicitement et qu’elle a été – comme il est souvent répété – la plus fertile. L’objectif est double :D’une part nous avons prêté attention à sa réflexion et au développement de sa carrière à l’ISAD-La Cambre ;d’autre part, nous proposons d’éclairer la complexité de sa figure à l’aide d’œuvres d’un certain nombre de ses ‘disciples’ qui revendiquent tous Bourgeois comme leur ‘père spirituel’, et qui ont chacun thématisé un aspect de sa ‘doctrine’ dans leur travail respectif.<p><p>La question en filigrane relève du domaine de la critique architecturale :Quelle est l’approche de Bourgeois? Comment s’est-elle incarnée dans ses projets (réalisés ou non réalisés)? Et enfin, quelles problématiques en constituent le fondement? Plus profondément, en dehors de l’évidente importance d’une documentation extensive et systématique du travail de cette figure majeure du modernisme Belge, ce questionnement a pour ambition d’évaluer le poids et l’importance du travail de Bourgeois. Pourquoi devrions-nous même en discuter encore aujourd’hui? Quelle est la pertinence de son approche au regard de la situation contemporaine?<p>La méthode de recherche utilisée est double. D’une part la thèse est basée sur l’histoire de la réception critique de l’œuvre construite et écrite de Bourgeois. Cette méthode permet d’isoler partiellement le travail (sous tous ses aspects) de l’accumulation d’interprétations dont il a fait l’objet jusqu’ici, et de nous faire prendre conscience de la trop grande simplicité des conclusions auxquelles elles ont souvent mené. D’autre part, la recherche est basée sur une étude comparative de la théorie et de la pratique :les écrits et les bâtiments. Quels effets concrets peut avoir une position théorique sur un projet, et vice versa, que peut nous transmettre un bâtiment des intentions de son créateur?<p>L’essai se propose donc de tracer un portrait complexe et nuancé de Victor Bourgeois. Il y est présenté comme un moderniste qui a cherché la continuité avec la tradition, un iconoclaste radical qui est toujours resté pragmatique. Dans le cas de Bourgeois, cette ambivalence résulte à la fois d’une attitude critique et d’une fascination vis-à-vis de la ville historique. Tout au long de sa carrière, la ville a été l’enjeu principal de son architecture, de sa pensée, de ses textes, de ses voyages et de son approche. Ainsi la thèse étudie Bourgeois en tant qu’éminent représentant d’une autre tradition moderniste qui a cherché, à l’encontre de la Charte d’Athènes, la continuité avec la morphologie de ville existante. <p> / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La question économique et sociale juive dans les pays de l'ancienne Russie avant et après la guerreLiberman, Kopel Unknown Date (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'immigration, une main-d'oeuvre d'appoint temporaire? Marché du travail, politiques étatiques et trajectoires des travailleurs turcs recrutés pour l'industrie charbonnière belge, 1956-1980 / Immigration, a Temporary Extra Workforce? Labour Market, State Policies and Trajectories of the Turkish Workers recruited for the Belgian Coal Mine Industry, 1956-1980Khoojinian, Mazyar 19 December 2014 (has links)
L’objet principal de cette thèse porte sur l’immigration turque dans l’industrie charbonnière belge dans une séquence historique qui débute en 1956, année de la catastrophe du Bois-du-Cazier à Marcinelle (262 morts), de l’arrêt définitif de tout recrutement au départ de l’Italie pour ce secteur d’activité réputé pour sa dangerosité, de l’extension des bassins de prospection de l’industrie minière et de ses premières tentatives de recrutement en Turquie, et s’achève en 1980, année du rétablissement par les Etats membres du Benelux de l’obligation du visa d’entrée touristique pour les ressortissants turcs au lendemain de l’avènement d’un nouveau régime militaire en Turquie, annonciateur d’un nouvel afflux migratoire conséquent.<p>Plus largement, la thèse interroge la pertinence du postulat qui veut que les politiques migratoires conçues et mises en oeuvre par les pouvoirs publics, au cours des Golden Sixties, aient considéré les travailleurs migrants comme une main-d’oeuvre d’appoint temporaire.<p>La première partie de la thèse, qui porte sur la genèse de la politique d’immigration belge entre 1830 et 1960, recadre l’histoire de l’immigration turque dans l’industrie houillère belge et des politiques mises en oeuvre à son intention dans le contexte du double processus d’étatisation et de nationalisation des politiques migratoires au cours des XIXe et XXe siècles.<p>La seconde partie retrace la configuration des chaînes d’interdépendances qui relient les trajectoires migratoires des travailleurs migrants turcs recrutés par l’industrie charbonnière belge dans les années 1960 et 1970 aux dispositifs générés, séparément ou conjointement, par l’Etat belge, l’Etat turc, l’industrie charbonnière, les organisations syndicales et les services, associations et autres collectifs d’accueil et d’aide aux migrants pour organiser, stabiliser et intégrer cette immigration turque dans les régions minières du pays.<p>La troisième partie interroge le devenir de cette immigration turque au moment où les fermetures de charbonnages se succèdent et que de nouveaux besoins en main-d’oeuvre se font sentir dans les dernières sociétés charbonnières encore en activité. Elle esquisse en parallèle le processus d’étatisation des politiques d’intégration jusque-là principalement prises en charge par les modes de gestion paternalistes de l’industrie charbonnière.<p>Cette thèse aborde également, mais dans une moindre mesure, l’immigration originaire de Turquie avant 1960 et l’immigration turque qui se développe au cours des années 1960 et 1970, en marge de celle organisée en faveur de l’industrie charbonnière, à destination d’autres régions et secteurs d’activité du pays (Bruxelles, Anvers, Gand, Ardennes, etc.).<p>Son angle d’approche dépasse par ailleurs la seule immigration turque en Belgique et la seule politique migratoire belge. Elle s’intéresse ainsi, à travers des analyses comparées, au cas de l’immigration marocaine, qui lui est contemporain, ou encore à la politique migratoire néerlandaise, à l’origine d’un phénomène de désertion massive de l’industrie houillère belge par les ouvriers mineurs turcs. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Maurice Maeterlinck, un auteur dans le cinéma des années 1910 et 1920: une approche historique, sociologique et esthétique / Maurice Maeterlinck, an author in the cinema of the 1910s and the 1920s: history, sociology and aestheticJanssens, Christian 22 October 2012 (has links)
Si l’œuvre littéraire de Maurice Maeterlinck suscite nombre de recherches, ses activités dans le domaine du cinéma sont moins connues et moins étudiées. La présente thèse, qui s’appuie sur les concepts de la sociologie de Pierre Bourdieu, entend combler une lacune en analysant la trajectoire de l’auteur dans le champ cinématographique pendant les années 1910 et 1920, c’est-à-dire la période où il manifeste le plus d’intérêt pour le cinéma. L’étude comprend trois analyses. La première concerne le point de vue de Maurice Maeterlinck, son entrée et son déplacement dans le champ cinématographique. L’auteur consacré dans son champ d’origine développe, dans le nouveau champ investi, des produits dérivés orientés vers le public élargi et diversifié. La deuxième analyse concerne les transformations du champ cinématographique et le point de vue des autres agents, en particulier celui des maisons de production et de distribution. Celles-ci insèrent les adaptations de l’auteur dans une série de produits plus ou moins standardisés, qui leur permettent de se situer dans le champ. La troisième analyse concerne quelques films et projets de films datant des années 1910 et 1920, liés aux œuvres littéraires de Maurice Maeterlinck, comme The Blue Bird (Maurice Tourneur, 1918). Aussi bien les composantes externes (par exemple, la mise en place du projet, la production ou l’exploitation) que les composantes internes (par exemple, la mise en scène ou l’éclairage) sont les indicateurs de la position de l’auteur et les indicateurs du fonctionnement du champ dans son ensemble. / The researches on the literary works of Maurice Maeterlinck are numerous but his activity in the cinema is less known and less studied. The PhD thesis is based on the concepts of the sociology of Pierre Bourdieu ;its purpose is to bring new information by analyzing the trajectory of the author in the cinematic field during the 1910s and the 1920s, when he is the most interested in the cinema. The study includes three analyses. The first one concerns Maurice Maeterlinck's point of view, his entrance and his movement in the cinematic field. The author who is recognized in his first field develops in the new invested field several products who are directed to the widened and diversified public. The second analysis concerns the transformations of the cinematic field and the point of view of the other agents, e.g. the houses of production and distribution. These houses insert the adaptations of the author into a series of more or less standardized products, which allow them to be situated in the field. The third analysis concerns some films and projects of films of the 1910s and the 1920s, adapted from the literary works of Maurice Maeterlinck (e.g. The Blue Bird, Maurice Tourneur, 1918). The external components (the organization of the project, the production or the exploitation) and the internal components (the direction or the lighting) indicate how the author is situated and how the field is organized. / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The EU's trade relations with China, 1975-2008: a linkage power at work ?Zhang, Xiaotong 20 April 2010 (has links)
The EU’s Trade Relations with China (1975-2008): <p>A Linkage Power at Work?<p><p>(Summary)<p><p>The central aim of this thesis is to improve our understanding of the EU’s power, in particular in its external trade relations/negotiations. Our hypothesis is that the EU is a distinctive kind of linkage power, defined as an actor relying on linkage as a crucial modus operandi in its external relations. We explored how, to what extent and in which distinctive ways the EU is such a linkage power. <p>Our analysis was based on three logically interrelated concepts – power resources, linkage and linkage power. Linkage refers to a leveraging strategy, with an aim of packaging relevant power resources, so as to increase leverage in bargaining, or more generally attain a policy objective. I identified seven types of linkages that the EU used: political-economic issue linkage, economic-economic issue linkage, conditionality, contextual linkage, linkage with a third party, cognitive linkage and synergistic linkage. Linkage can hardly work without proper power resources. The latter, as Dahl (1970) defined, refers to all the resources-opportunities, acts, objects etc – that an actor can exploit in order to affect the behaviour of another. So, linkage is a bridge between power resources and impacts – meaning affecting or changing the behaviour of another party. By putting linkage and power together, we created a new term – “linkage power”, referring to a power based on linkages. The EU, the US, China or any other power can all be such labelled, though these actors may diverge in power resources, linkage strategies and the variables affecting linkage effectiveness. When applying such an analytical framework to the EU, we gave particular attention to the implications of the EU’s sui generis nature on its linkage power.<p>Our case study is the EU’s trade relations with China (1975-2008), which were punctuated by two critical historical junctures – the Tian’anmen Square Incident in 1989 and the EU-China Textile Crisis in 2005. In 1975, The EEC’s successful strategy by linking political issues (Europe-China balancing the Soviet Union and recognising China’s sovereignty over Taiwan) with economic issues (signing the EEC-China Trade Agreement) played a crucial role in securing the establishment of diplomatic relations between the EEC and China. Different types of linkages were then applied to the EEC’s negotiations with Beijing on the 1978 Trade Agreement and the 1979 textile agreement, which effectively prompted the Chinese side to agree to the EU’s terms.<p>Immediately after the 1989 Tian’anmen Square Incident, the EC imposed economic sanctions with an aim of coercing China to accept Western world’s human rights conditions. This linkage did not last long or pay off due to divergent political and economic interests among the Member States and the EC’s institutional handicaps (foreign policy competence was largely in the hands of Member States, collective foreign policy action was non-binding), and soon de-linked.<p>Having realised that confrontational approach did not work well, the EC/EU and its Member States started to change their China policies in 1993-95. The period of 1993-2004 witnessed the EC/EU’s power through partnership. The strategic partnership was seen as a complex of different pairs of issue linkages, ranging from political-strategic issues to economic and human rights issues. The partnership, once established, had fostered new linkages and consolidated old ones. China’s WTO accession was seen as a once-in-a-century opportunity for the EU to exercise linkage through conditionality, so as to extract market access concessions from the Chinese side. Moreover, by linking with China could the European Commission garnered international support for advancing the Galileo project within the Union and ward off some of the US pressure in 2003. <p>The Year 2005 was singled out since an unprecedented trade row on textiles broke out, confronting the EU against China’s export prowess resulting from globalisation and China’s WTO accession. Linkages were used as a predominant strategy to help the EU to persuade and press the Chinese side firstly accept voluntary export restrictions and then share the burden of allowing the blocked textiles in European ports to be released. In 2006-08, the trade deficit problem emerged, coupled with a series political spats between Europe (France and Germany) and Beijing on the Tibet issue. As the EU-China honeymoon was over, the Commission toughened its approach towards China. Although linkage was again used to redress the trade deficit, its effects were not satisfactory, as the EU power resources were eroded. <p>Our conclusions are (1) linkage is a crucial modus operandi in the EU’s internal bargain and its external relations with China; (2) Linkage was generally effective vis-à-vis China, but with variations, either over time or across different linkage types; (3) The EU is a sui generis linkage power, resulting from its institutional characteristics and heterogeneity of interests among the Commission and Member States. We find that the EU’s increased institutionalisation (both regional and bilateral) and competences generally facilitated its use of linkage strategies. The EU’s sui generis structure and its internal interest divergences have mixed implications on its linkage effectiveness. On one hand, the EU’s linkage power was weakened accordingly. But on the other, the Commission could tactically make use of some Member State government’s row with Beijing and advance its own economic agenda (such as the EU-China High-level Economic and Trade Dialogue, HED). Moreover, our research also confirmed Andrew Moravcsik’s argument that issue linkage is more easily made within an issue-area than across issue-areas. But we differ from him on the reason behind that. We find that this was largely attributable to the EU’s pillar structure and competence divisions. <p>The theoretical contributions include: (1) Linkage power provides a distinctive prism to look into the EU’s concrete strategies in internal bargains, and external commercial negotiations. Linkage serves as a crucial strategy for the EU to handle its relations with a far-abroad country like China, including establishing diplomatic relations, negotiating trade deals, forging strategic partnerships and holding high-level dialogue. (2) Giving some insights to the EU’s actorness. We find that the EU, though institutionally not a unitary actor, was somehow able to present its power to the extent like a sovereign state on some occasions using linkage strategies. (3) Contributing to the understanding of the EU’s means to spread its governance model. We find that the EU’s norm-setting goals have often been achieved through non-normative ways – such as interest exchange and trade-off, and other deliberate ways of persuasion and even coercion, mainly based on linkage. (4) Shedding light on the interactions between the Commission and the Member State governments and on the Commission’s autonomy in external trade relations. <p> Two future directions of research have been identified: (1) comparative studies: the EU’s linkage practices vis-à-vis the US, Russia and middle powers, or other actors’ linkage strategies vis-à-vis China; (2) post-Lisbon linkage strategies used by the EU. <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les relations de la Turquie avec les ex-républiques soviétiques eurasiennes et caucasiennes sous Turgut Özal: une tentative de soft powerYakacikli, Lebriz 20 May 2008 (has links)
Il s'agit d'étudier la tentative de la Turquie de se positionner comme une puissance sur les échiquiers eurasiens et caucasiens sous la présidence de Turgut Ozal / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Escaping the labyrinth of deception: a postcolonial approach to Margaret Atwood's novelsKerskens, Christel 18 April 2007 (has links)
La thèse propose une lecture postcoloniale des romans de Margaret Atwood s'articulant sur le thème du mensonge. A travers l'étude de six aspets communs aux romans (l'intertextualité, le mensonge, le réalisme magique, le "trickster", l'hybridité et la quête), la thèse démontre l'importance du motif du mensonge dans une lecture postcoloniale de l'auteur.<p><p>The thesis produces a postcolonial reading of Margaret Atwood's novels, based on the concept of deception. Articulated on six major elements of analysis (intertextual parody, deception, magic realism, trickster figures, hybridity, and quest pattern, the thesis shows how Margaret Atwood's novels can be read from a postcolonial point of view, within which the motif of deception plays a central role. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Naissance de la psychiatrie biologique: enquête historico-empirique sur le traitement des maladies mentales (1920-1960)Missa, Jean-Noël 24 May 2005 (has links)
absent / Agrégation de l'enseignement supérieur, Orientation philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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