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L'infini : utilisations de diverses conceptions de l'infini dans la philosophie, de l'origine du concept a aujourd'huiGroleau, Étienne 13 April 2018 (has links)
Le but de cette recherche est de récolter l'enseignement philosophique sur l'infini à partir de différents auteurs qui en ont particulièrement marqué les interprétations possibles. Pour ce faire, nous étudierons et présenterons diverses conceptions de l'infini chez divers philosophes en nous appuyant sur les textes des auteurs eux-mêmes, mais également en nous inspirant de certains commentateurs. Nous n'hésiterons pas en outre à établir des comparaisons entre eux ou bien à remettre en questions certains principes si nous le jugeons pertinent. Nous espérons, par ce cheminement, atteindre une compréhension des principaux thèmes et concepts touchant l'infini. Chaque section présentera une certaine compréhension de l'infini chez un auteur particulier ainsi que le rôle lui étant réservé et les conséquences qui s'en suivent. Notre conclusion ne présentera pas une position arrêtée sur ce qu'est l'infini. Au contraire, tout ce travail démontrera qu'il est impossible d'en établir une définition univoque.
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La rhétorique des passions : le problème du pathosBélanger, Maxime 20 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2014-2015 / Le présent mémoire a pour but d'exposer la problématicité de la passion telle qu'elle était conçue dans les principaux systèmes d'art oratoire de l'Antiquité gréco-romaine pour ensuite, à l'aide d'ouvrages récents, déterminer ce qui en est toujours d'actualité et ce qui ne l'est plus. Au premier chapitre, nous avons posé les bases de notre réflexion en démontrant les fondements de l'art rhétorique antique de sa naissance en Sicile jusqu'à l'ère romaine. Une attention particulière a été portée à la Rhétorique d'Aristote et sur les preuves techniques de l'ethos et du pathos. Au second chapitre, nous avons analysé plus en profondeur le concept du pathos, notamment en explicitant son opposition à la raison et en procédant à un survol historique des théories des passions majeures de la pensée occidentale. Au troisième chapitre, nous avons présenté quelle est la meilleure conception du pathos d'une nouvelle rhétorique moderne qui intègre celle de l'Antiquité.
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La conception du pouvoir et de l'État selon PlatonGingras, Denis 13 January 2022 (has links)
La première partie du mémoire donne un aperçu des grands moments de la philosophie politique de Platon du projet utopique des philosophes-rois de la République jusqu'au rôle concret que doit avoir le législateur dans les Lois. L'évolution de la pensée platonicienne en matière sociale et politique est mise en relief sans que soit sacrifiée son unité. La seconde partie est une confrontation des objections d'Aristote dans la Politique et des commentaires de Proclus sur la République. Un dernier chapitre porte sur le fondement des conceptions platonicienne et aristotélicienne du pouvoir et de l'État. L'examen de Lambros Couloubaritsis est l'occasion d'une analyse fouillée de cette question.
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Causality in Hume and AristotleCoughlin, R. Glen 04 December 2024 (has links)
Cette thèse se veut une étude de la notion de causalité chez deux philosophes très opposés, Hume et Aristote, faite en vue de répondre à deux questions: 1) La conception que Hume se fait de la causalité est-elle substantiellement la même que celle d'Aristote? 2) Laquelle des deux idées de la causalité, celle de Hume ou celle d'Aristote, se rapproche davantage de la notion commune de cause, telle que reflétée dans la langage de tous les jours? Afin d'arriver à une idée juste de ce qu'est la causalité pour Hume, nous avons, dans un premier temps, examiné les notions de mouvement et de causalité qui ressortaient quasi naturellement de la pratique de la méthode scientifique au début du dix-huitième siècle et qui ont profondément marqué la philosophie de Hume. Or, le concept-clé de la mécanique newtonienne est celui des points-masse se mouvant dans l'espace et dans le temps et agissant les uns sur les autres par contact. La causalité se trouve ainsi réduite à la seule cause efficiente, représentée mathématiquement par des vecteurs et des valeurs de masse. De cette conception de l'interaction des corps se dégage facilement, une fois ces structures mathématiques appliquées aux phénomènes réels, l'idée que la causalité repose sur la pure succession -- post hoc, ergo propter hoc. De cela naît la notion humienne de la causalité où toute idée de lien nécessaire entre cause et effet est écartée pour laisser place aux trois conditions de succession, de contiguïté et de conjonction constante. La notion aristotélicienne de cause, par contre, se fonde sur une toute autre expérience -- celle d'une responsabilité dans l'initiation du mouvement de quelque chose. Cette notion est ensuite analysée afin de montrer la profonde différence qui la sépare de celle de Hume. Dans un troisième temps, les deux conceptions sont comparées avec la notion commune de causalité, telle qu'elle se révèle dans le langage de tous les jours. Cette comparaison montre clairement que la causalité dont parle Hume n'est pas celle de l'expérience quotidienne. Une conclusion s'impose: quelle que soit la valeur logique de la réfutation de la causalité réelle par Hume, ses arguments ne peuvent toucher ni l'idée commune de cause, ni la notion aristotélicienne de cause, lesquelles sont étrangères aux prémisses du philosophe écossais.
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La relation de la phronesis et de la sophia dans les éthiques d'AristoteDugré, François 27 November 2024 (has links)
L'objet de ce mémoire est d'étudier, à travers l'examen de deux difficultés majeures qui divisent les exégètes, la relation de la phronesis et de la sophia dans les Éthiques d'Aristote. La première difficulté consiste à savoir si la phronesis détermine uniquement le moyen d'atteindre la fin de l'agir moral, ou si elle est également affectée à la recherche discursive de la fin. La difficulté ne se limite toutefois pas à cette alternative. Certains pensent que la phronesis possède seulement une aperception de la fin, d'autres, que c'est la sophia qui fournit la fin. La deuxième difficulté consiste à préciser quelle est la place de la phronesis et de la sophia dans la conception du bonheur dans les Éthiques d'Aristote.
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The effects of music according to Plato and AristotleSchoen, Mary B. 12 November 2024 (has links)
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Némésius et Aristote : étude sur la présence aristotélicienne dans le traité Sur la nature de l'hommeLaramée, Sylvie January 1992 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Paideia and liberal education in AristotleGeorge, Marie I., George, Marie I. 09 December 2024 (has links)
No description available.
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La recherche de l’autosuffisance chez Aristote : la rencontre entre l’éthique et la politiqueAudet, Jean-Nicholas 08 1900 (has links)
Ce mémoire vise à mieux comprendre l'utilisation du concept d'autarcie à l'oeuvre dans les écrits d'Aristote et, ce faisant, à nous amener à une meilleure compréhension du lien entre l'éthique et la politique dans la pensée aristotélicienne. Pour ce faire, nous commençons tout d'abord par distinguer deux types d'autarcie, à savoir ce que nous appellerons dans la suite l'autarcie divine et l'autarcie humaine. L'autarcie divine doit être comprise comme le fait de se suffire pleinement à soi-même de la manière la plus rigoureuse qui soit et cette autarcie n'est, à proprement parler, attribuable qu'au divin. L'autarcie humaine, quant à elle, est celle qui est à l'oeuvre dans la définition que donne Aristote de la cité, à savoir qu'elle est un regroupement autarcique de personnes visant à vivre et à bien vivre. Par la suite, nous montrons que la pratique de la philosophie, qui est décrite comme une pratique autarcique en EN, X, est difficilement conciliable avec les activités de la cité et la constitution d'une communauté politique. En effet, comme c'est le besoin qui doit jouer le rôle de ciment de la cité, il est difficile de voir comment la philosophie peut s'insérer dans le cadre étatique de la cité, étant donné qu'elle n'est d'aucune utilité et qu'elle est recherchée pour elle-même. Toutefois, puisqu'Aristote ne présente jamais la cohabitation de la philosophie avec les autres activités de la cité comme problématique, nous tentons de voir comment il est possible de concilier la pratique de la philosophie avec la nécessité pour l'individu de vivre en cité. C'est en examinant la notion de loisir que nous en venons à conclure que la philosophie doit y être reléguée afin de pouvoir être pratiquée. C'est aussi en associant la philosophie au loisir et en étudiant le rôle que celui-ci doit jouer au sein de la cité que nous sommes en mesure de voir se dessiner le lien entre l'éthique et la politique. / This dissertation tries to gain a better understanding of the concept of autarkeia which is present in the writings of Aristotle. Doing this, we are also able to get a clearer idea of the link between ethics and politics in the aristotelian thought. In order to achieve this, we start by distinguishing two types of self-sufficiency : the divine self-sufficiency and the human self-sufficiency. The divine self-sufficiency is to be understood as the fact of being fully self-sufficient in the most rigorous way. Strictly speaking, it is only the divine that can be granted of such a self-sufficiency. On the other hand, the human self-sufficiency is the one effective in the aristotelian definition of the polis, which is the self-sufficient grouping of persons aiming at living and good living. After that, we show that the practice of philosophy, which is described as a self-sufficient activity in NE, X, is hardly possible as an activity of the polis and cannot participate in bringing a polis to life. This is founded in the fact that for Aristotle, it is the needs that keep people together, united in a polis, and considering that, it is difficult to see how philosophy could be part of this, because it is totally useless and searched for itself. However, we try to see how it would be possible to conciliate the practice of philosophy with the necessity for a human to live in a polis, because Aristotle never speaks of it as being problematic. The answer of this so-called problem is to be found in the notion of leisure, by relegating philosophy to this part of a human life in order for it to be practiced. It is also by associating philosophy and leisure that we can draw the link between ethics and politics.
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Aristote et la question du temps : avec la traduction française de l'ouvrage de Gernot Böhme, "Zeit und Zahl" introduction, première et deuxième parties relatives à Platon et AristoteMoor, Mieke de 14 December 2012 (has links)
La thèse propose une analyse de la théorie aristotélicienne du temps à partir d'une lecture de Physique IV, 10–14, dans une perspective nouvelle étayée par l'examen du contexte historique et intellectuel dans lequel s'inscrit l'étude du temps chez Aristote, qui permet de présenter une histoire pratique et théorique de la notion χρόνος dans la Grèce antique. Cette analyse s'attache également à comprendre la façon dont Aristote lui-même utilise cette notion dans ses oeuvres dites descriptives. L'Histoire des Animaux occupe donc une place particulière dans cette recherche, dans la mesure où l'examen détaillé de toutes les occurrences de χρόνος qui se trouvent dans cet écrit permet de trouver des éléments corroborant l'interprétation de Physique IV, 10–14, ainsi que la tentative d'Aristote de fournir les bases d'un temps non pas mathématique mais physique. Le but de cette analyse est de montrer que poser la question du temps comme le fait Aristote se présente comme une tentative adéquate pour penser l'unité du temps et du maintenant à partir de la multiplicité à la fois du temps et du maintenant. Cette thèse s'accompagne en outre d'une traduction partielle de l'ouvrage allemand de Gernot Böhme : Zeit und Zahl, Studien zur Zeittheorie Bei Platon, Aristoteles, Leibniz und Kant, 1974, qui est la version publiée de l'Habilitationsschrift de l'auteur. Les parties traduites concernent, outre l'introduction, les chapitres consacrés à Platon et à Aristote. / The dissertation provides an analysis of the Aristotelian theory of time based on Physics IV, 10–14, and does so from a new perspective examining the historical and intellectual context of the study of time in Aristotle's work, which leads to the presentation of a theoretical and practical history of the notion χρόνος in ancient Greece. This analysis is subsequently related to the question as to how Aristotle himself uses this concept in his so-called descriptive works. In this respect, Aristotle's History of Animals occupies a special place in this analysis, to the extent that a detailed examination of all the occurrences of χρόνος in this work provides elements corroborating the interpretation of Physics IV, 10-14 as well as of Aristotle's attempt to provide foundations for a theory of time based on physics and not on mathematics. The objective of this analysis is to show that the question of time as presented by Aristotle amounts to a proper attempt to think of time and present as single concepts based on their respective multiplicities. Furthermore, this dissertation is accompanied by a partial translation of the German work of Gernot Böhme : Zeit und Zahl, Studien zur Zeittheorie Bei Platon, Aristoteles, Leibniz und Kant, 1974, which is the published version of the Habilitationsschrift of the author. The translation concerns, in addition to the introduction, the chapters on Plato and Aristotle.
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