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Édition, traduction et commentaire du Περὶ ἀτόμων γραμμῶν du Pseudo-Aristote / Edition, Translation and Commentary of the Pseudo-Aristotle's Περὶ ἀτόμων γραμμῶνHugonnet, Cédric 20 December 2014 (has links)
Ce travail consiste en une édition, une traduction française et un commentaire du traité pseudo-aristotélicien Περὶ ἀτόμων γραμμῶν. L'édition est faite à partir de la recension effectuée par D. Harlfinger en 1971 de tous les manuscrits connus contenant ce traité. Dans l'édition, le plus souvent, la lecture des manuscrits a été préférée aux éventuelles corrections des éditeurs et commentateurs. La traduction se veut la plus proche possible du texte grec nonobstant son caractère très elliptique et, parfois, syntaxiquement fautif. Le commentaire s'attache en premier lieu à contextualiser ce texte (hypothèses de datation à défaut de pouvoir l'attribuer indiscutablement à tel ou tel auteur) et à déterminer les liens qu'il y a entre lui et, d'une part, les autres textes du corpus aristotélicien et, d'autre part, les traités philosophiques qu'il réfute. En outre, le commentaire permet de justifier les choix éditoriaux et de traduction en comparant la leçon retenue aux variantes existantes et aux corrections apportées par les éditeurs et commentateurs successifs du traité. L'objectif du Περὶ ἀτόμων γραμμῶν est de démontrer l'impossible existence de lignes indivisibles. Il prend place dans une réfutation générale de l'atomisme dans l'école aristotélicienne. Aristote avait réfuté l'existence des atomes dans le domaine physique, y opposant une théorie continuiste, l'auteur de ce traité reprend ce problème en l'appliquant aux objets géométriques. Il démontre l'impossibilité qu'une ligne soit indivisible ou composée d'indivisibles, puis, après avoir défini le point, l’impossibilité qu'une ligne en soit composée. Enfin, l'auteur établit une distinction entre limite et articulation. / This works aims to propose an edition, a translation into French and a commentary of the pseudo-aristotelian treatise Περὶ ἀτόμων γραμμῶν. The edition is based on D. Harlfinger's 1971 manuscripts review known to bear the treatise. Most of the time, in the edition the readings of the manuscripts were favoured to the editors' and commentators' emendations. The translation is as close as possible to the Greek text despite its very elliptical wording and its occasional defective syntax. Initialy, the commentary tries to set the background to this text (dating hypothesis in spite of attributing it to a precise and definite author) and to define the links which exist between the text and, on the one hand, the other Aristotelian treatises and, on the other hand, the philosophical works that are refuted. The commentary then helps to justify the editorial choices and translations in comparison to existing variants and corrections suggested by previous editors and commentators.The aim of the Περὶ ἀτόμων γραμμῶν is to prove the impossibility of indivisible lines. It belongs to a more general confutation of atomism in the Aristotelian school. Aristotle previously refuted the existence of atoms in the physical field, setting up a theory of continuity. The author of this treatise takes up the issue confronting it to geometrical objects. He proves impossible the indivisibility of a line or the fact that a line may be composed of indivisible elements. After having defined the point, he proves that a line can neither be composed of points. To conclude, the author draws the distinction between a limit and a joint.
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Le premier cours de linguistique générale professé par Ferdinand de Saussure à Genève (C1Ca/FV) / cours I et Sténographie CAILLE – Transcriptions et commentairesVincent, François 31 October 2013 (has links)
A Genève, Ferdinand de Saussure a professé, en élaborant progressivement son exposé, trois cours de linguistique générale répartis entre 1907 et 1911. Après en avoir examiné les notions fondamentales en suivant, entre autres cotextes, des notes de lecture du maître, l’auteur revient sur les sources et l’élaboration du premier cours. Louis Caille et Albert Riedlinger sont parmi les élèves qui ont bénéficié de ce cours.L’auteur complète la transcription de la sténographie Caille, et effectue la transcription d’un manuscrit intermédiaire mis au jour par Daniele Gambarara en aout 2011, et peut ainsi comparer avec les cahiers Riedlinger déjà connus. La triple transcription - détaillée selon les indices des articles de la remarquable édition de Rudolf Engler – permet de préciser les conditions d’élaboration du texte du Cours I.Outre l’examen des manuscrits, du manuscrit Caille et de ses annotations marginales, des recherches supplémentaires sont faites, tant sur les conditions historiques - généalogiques et administratives concernant les élèves immatriculés (au cours), inscrits (à l’examen) ou examinés (à l’épreuve) -, qu’aux archives de l’université concernant cette période pour les vérifications indispensables. L’ensemble de ces informations permet de privilégier la conjecture selon laquelle Louis Caille tenait le rôle de secrétaire de séance pour ce cours neuf dont l’introduction modifiait par ailleurs plusieurs programmes de cette université.Il en résulte que, de facto, la seule source à proprement parler du Cours I est cette sténographie Caille, contrairement à ce que suggérait jusqu’ici la connaissance des textes considérés nécessairement dans l’ordre historique de leurs acquisitions ; les éléments de la synthèse des trois cours – le Cours de Linguistique Général (CLG), publié par Ch. Bally et A. Séchehaye – sont distingués les uns des autres, et son élaboration est analysable en détail. / In Geneva, Ferdinand de Saussure professed, by developing gradually his presentation, three lectures of general linguistics between 1907 and 1911. Having examined the fundamental notions by following, among others texts, reading notes of the teacher, the author focused on sources and elaboration of the first lecture. Louis Caille and Albert Riedlinger are among the students who benefited from this lecture.The author completes the transcription of the stenography by Caille, and makes the transcription of a new manuscript releaved by Daniele Gambarara in august 2011, and therefore can compare with the Riedlinger’s already known notetakings. The triple transcription - detailed according to the ranking of the articles of the remarkable Engler’s edition - allows to specify the conditions of elaboration of the text of Cours I.Besides the examination of manuscripts, of the Caille manuscript, and of its marginal notes, additional researches are made, as well on the historical conditions - genealogical and administrative concerning the registered and examined candidates -, that on the archives of the university concerning this period for the essential checks. All these informations allow to favor the hypothesis that Louis Caille acted as a transcriber for this new lecture whose introduction also modified several programs of this university.As a result, de facto, the only source strictly speaking of Cours I is this Caille stenography, contrary to what suggested until now the knowledge of texts considered inevitably in the historic order of their acquisitions; the elements of the synthesis of the three lectures – the Cours de Linguistique Générale (CLG), published by Ch. Bally and A. Séchehaye - are distinguished from each other, and its elaboration is analyzable accurately.
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The dignity of the human person and its relationship to the common goodSmith, Michael A. 18 November 2021 (has links)
Il y a deux thèmes fondamentaux dans les enseignements sociaux de l'Église catholique. Le premier est la dignité de la personne: le fait que, de par sa valeur inestimable, chaque personne a des droits inaliénables qui exigent la protection de la part de la loi positive. Le deuxième thème est le bien commun: une vie éthique vécue en commun, et caractérisée par la justice et l'amitié. À travers une analyse de textes d'Aristote, de Thomas d'Aquin, de Jacques Maritain et de Charles De Koninck, l'auteur se penche sur le rapport entre ces deux principes fondamentaux. Il cherche à montrer que la reconnaissance des droits, loin d'être menacée par le bien commun, dépend de celui-ci afin que les personnes soient capables de bien vivre. C'est le bien commun qui est la fin de la société. Si le bien commun est absent, il y a, non pas une société politique, mais un régime totalitaire, ou encore l'anarchie. Dans le dernier chapitre, l'auteur, apr`ss avoir élaboré une synthèse, applique celle-ci aux droits de la personne en général, aux "trois générations" de droits, et au rapport entre droits individuels et droits collectifs.
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L'idéal éthique des maîtres ès arts de Paris vers 1250, avec édition critique et traduction sélectives du Commentaire sur la Nouvelle et la Vieille Éthique du Pseudo-PeckhamBuffon, Valeria Andrea 12 April 2018 (has links)
Au XIIIe siècle, la réception latine de l'Éthique à Nicomaque d'Aristote en Occident - plus précisément à la Faculté des arts de l'Université de Paris- s'est déroulée en deux phases. Premièrement, avant 1250, l'exégèse des maîtres es arts se base sur des traductions partielles de l’Éthique à Nicomaque (EN), à savoir l’Ethica Noua (EN I) et l’Ethica Vêtus (EN II-III) ; deuxièmement, après cette date, les interprètes disposent du texte complet (en dix livres) traduit par Robert Grosseteste. Le but de notre recherche consiste à éclaircir certains points de la première phase de cette réception, à travers l'édition critique sélective, la traduction et l'examen philosophique comparé du Commentaire sur la Nouvelle et la Vieille Éthique -que nous avons daté des années 1245-1247- d'un maître es arts de Paris, communément appelé 'Pseudo-Peckham' (de par une ancienne attribution incorrecte au théologien Jean Peckham). Nous éditons, selon les règles de l'ecdotique, le Prologue et deux leçons du commentaire. À partir de ce texte - ainsi que des autres commentaires éthiques et de certains traités artiens de la même époque avec lesquels nous le mettons en parallèle -, nous sommes en mesure de décrire l’Idéal éthique des maîtres es arts de Paris, selon trois complexes conceptuels principaux qui ressortent de l'analyse philosophique de la portion éditée. D'abord, la théorie des transcendantaux fonde la possibilité de l'éthique comme une science dont le sujet est le bien. Ensuite, à l'aide de la doctrine des deux faces de l'âme, notre auteur justifie la division aristotélicienne des vertus en intellectuelles et en morales, tout en s'insérant dans une longue histoire de textes, tributaire originellement de Plotin. Finalement, le Pseudo-Peckham établit une hiérarchie des vertus intellectuelles - sagesse, intelligence et fronesis, des vertus exercées par la face supérieure de l'âme - qui suit l'ordre notionnel des transcendantaux ; à partir des vertus intellectuelles et, particulièrement, de la fronesis, notre maître arrive à la connaissance et à la dilection du souverain bien, qui constitue l'idéal éthique des maîtres es arts de Paris.
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L'éducation civique par l'enseignement de la musique chez AristoteTanguay, Sébastien January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Critique aristotélicienne des substances platonicienne dans les livres M-N de la Métaphysique : stratégies et enjeux à travers deux exemplesLeclair-Dufour, Nicolas January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le statut ontologique de la dunamis chez AristoteLoranger, Simon 08 1900 (has links)
Ce mémoire a pour tâche de déterminer le statut ontologique de la puissance chez Aristote. Pour ce faire, il est d’abord question, dans le premier chapitre, de bien définir les deux sens de la puissance, soit la puissance motrice et l’état potentiel. Nous expliquons aussi alors les multiples sens de la puissance motrice et les multiples types de la puissance que sont la nature, l’âme et l’art. Ensuite, le second chapitre étudie les liens entre l’état potentiel et la matière, d’une part, et les liens entre le non-être, la puissance et la possibilité, d’autre part. Enfin, le troisième chapitre explicite la hiérarchie ontologique aristotélicienne pour en dégager le statut ontologique de la puissance par rapport à l’acte. Cela est fait de trois manières : selon l’antériorité de l’acte sur la puissance au sein d’une substance unique ; selon l’antériorité des êtres éternels, notamment celle du premier moteur, sur les êtres générables et corruptibles ; l’antériorité du bien en acte sur le bien puissance. / This master thesis seeks to determine the ontological value of potency in Arstotle’s philosophy. To do so, the first chapter defines the two meanings of potency, which are the power to change something else and the potential state of a being. We then explain the multiple meanings of power and its multiple types, namely nature, soul and art. The second chapter, in addition to analysing the links between potentiality and non-being, also studies how non-being, potency and possibility are connected. Finally, the third chapter explains the aristotelian ontological hierarchy to highlight the ontological value of potency in connection to act. This is done in accordance with three kinds of priority, which are the priority of act over potency in a single substance, the priority of eternal beings, especially the one of the prime mover, over generated and corruptible beings, and the priority of good in actuality over potential good.
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De la poétique à la critique : l’influence péripatéticienne chez AristarqueBouchard, Elsa 07 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Paris IV-Sorbonne / Cette thèse vise à suggérer l’existence d’un partage d’une théorie poétique commune entre l’école d’Aristote d’une part et le grammairien Aristarque de Samothrace d’autre part. À partir d’un examen des textes et des fragments de la critique littéraire hellénistique, deux aspects fondamentaux de la poétique péripatéticienne font l’objet d’une comparaison avec Aristarque, soit : 1) la prise de position interprétative qui tient compte de la nature fictionnelle du discours poétique et le soustrait aux critères de vérité traditionnellement imposés par les lecteurs anciens, notamment à l’intérieur de la tradition allégorique ; et 2) la reconnaissance de l’autonomie relative du contenu de l’œuvre poétique face à l’auteur, particulièrement dans le rapport qu’entretient ce dernier avec ses personnages. / This thesis sets out to examine two points of contact in the poetics of the Peripatetics and Aristarchus, namely : 1) the exegetical attitude that takes account of the fictionality of poetry, thus exempting it from the constraints of truthfulness that ancient readers traditionally imposed on it, especially within the allegorical tradition; 2) the perception of the content of a work of poetry as being autonomous from its author, especially with regard to the relation between the poet and his characters.
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De la poétique à la critique : lʼinfluence péripatéticienne chez Aristarque / From poetics to criticism : the Peripatetic influences on AristarchusBouchard, Elsa 12 May 2012 (has links)
Cette thèse vise à suggérer l’existence d’un partage d’une théorie poétique commune entre l’école d’Aristote d’une part et le grammairien Aristarque de Samothrace d’autre part. À partir d’un examen des textes et des fragments de la critique littéraire hellénistique, deux aspects fondamentaux de la poétique péripatéticienne font l’objet d’une comparaison avec Aristarque, soit : 1) la prise de position interprétative qui tient compte de la nature fictionnelle du discours poétique et le soustrait aux critères de vérité traditionnellement imposés par les lecteurs anciens, notamment à l’intérieur de la tradition allégorique ; et 2) la reconnaissance de l’autonomie relative du contenu de l’œuvre poétique face à l’auteur, particulièrement dans le rapport qu’entretient ce dernier avec ses personnages. / This thesis sets out to examine two points of contact in the poetics of the Peripatetics and Aristarchus, namely : 1) the exegetical attitude that takes account of the fictionality of poetry, thus exempting it from the constraints of truthfulness that ancient readers traditionally imposed on it, especially within the allegorical tradition; 2) the perception of the content of a work of poetry as being autonomous from its author, especially with regard to the relation between the poet and his characters.
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Mouvements et modalités : l’interprétation et la transformation de la dunamis et de l’energeia chez Hegel et chez Heidegger / Movements and Modalities : The Interpretation and Transformation of dunamis and energeia in the Philosophies of Hegel and HeideggerSauder, Christopher 11 February 2012 (has links)
En enchâssant notre étude dans la conceptualité aristotélicienne de l’accomplissement processuel de l’être, nous voulons ouvrir une voie qui permette de renouveler le dialogue manqué entre Hegel et Heidegger. En effet, nous voulons démontrer que les divergences fondamentales entre les deux philosophes allemands quant au mouvement, à la modalité et au temps se laissent comprendre à partir de leurs interprétations, adaptations et transformations des notions de puissance et d’acte. Dans un premier temps, nous mettons en contraste les deux modèles – celui des actes immanents et celui des mouvements transitifs – de la puissance et de l’acte chez Aristote, qui nous serviront ensuite à éclairer la divergence entre les interprétations de Hegel et de Heidegger. Dans un second temps, nous examinons les interprétations de ces termes dans les nombreux cours donnés par les deux philosophes sur le Stagirite. Nous nous tournons ensuite vers les pensées propres des philosophes afin de démontrer leur dépendance envers la conceptualité cinétique d’Aristote, aussi bien que les limitations qu’ils y trouvent et qui les amènent à la trahir. Il s’avère que Hegel, porté vers l’antériorité et l’immanence de l’acte compris comme le mouvement circulaire et intemporel de la dialectique, aboutit à une modalité qui ressemble à celle des Mégariques. Heidegger, de son côté, comprend le discours aristotélicien de la production comme une proto-phénoménologie, mais le trouve cependant insuffisant pour conceptualiser le mouvement essentiel du Dasein, à cause de son orientation téléologique. Néanmoins, Heidegger demeure aristotélicien dans son insistance sur le lien entre le mouvement (de l’ouverture) et le temps. / This study constructs a dialogue between Hegel and Heidegger, within the framework of the Aristotelian conceptuality of the processual fulfilment of being. The fundamental divergences between the two German philosophers concerning movement, modality and time are analyzed in terms of their interpretations, adaptations, and transformations of the notions of potentiality and actuality. I begin by developing two contrasting conceptions of potentiality and actuality – immanent acts and transitive movements – that serve to mark out the different trajectories of interpretations made by Hegel and Heidegger. I then turn to an analysis of the numerous lecture courses both philosophers gave on Aristotle. Finally, I show how certain of their fundamental philosophical breakthroughs rely on the kinetic conceptuality of the Stagirite, even if the limitations of those Aristotelian paradigms ultimately force Hegel and Heidegger to transgress them. It turns out that Hegel, taking his point of depart from the priority and immanence of energeia, understood as the circular and atemporal movement of the dialectic, ends up with a theory of modality bearing close resemblance to that of the Megarians. Heidegger, on the other hand, understands the Aristotelian production discourse as a proto-phenomenology, which he nevertheless finds insufficient for conceptualizing the essential movement of Dasein, due to its overriding teleological orientation. Nevertheless, Heidegger remains Aristotelian in his insistence on the intrinsic relation between the movement of phenomenological appearing and time.
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