• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 162
  • 68
  • 60
  • 13
  • 12
  • 6
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 337
  • 102
  • 90
  • 73
  • 51
  • 38
  • 37
  • 26
  • 24
  • 22
  • 22
  • 21
  • 18
  • 16
  • 16
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
271

Membre articulé : modèle anatomique de l'automotricité dans le De motu animalium d'Aristote : un opérateur de la pensée de l'immanence / Articulated member : anatomical model of animated automotricity in Aristotle's De motu animalium : an operator of thought of immannence

Goncalves de Oliveira, Eraci 04 September 2017 (has links)
La présente thèse se propose de réfléchir sur le caractère cinétique de la méthode analogique adopté dans le De motu animalium d’Aristote. En considèrant que l'objet du traité est la cause commune du mouvement et qu'Aristote en adopte une solution du type paradigmatique, d'une manière générale l'automotricité est le thème pendant que le membre articulé est le phore dans le raisonnement analogique du DMA. Nous considérons hypothétiquement que les stratégies plastiques sont le fil conducteur du raisonnement suivi par la recherche de la cause commune de la motricité pour tout mouvement. Notre double objectif général est, d’une part de tirer les acquis philosophiques sur le caractère immanent du principe du mouvement de la recherche menée dans le DMA et, d’autre part de percevoir le caractère cinétique et plastique de sa démarche, qui comporte des procédés méthodologiques dynamiques dans le but de s’adapter à l’objet. Ce que nous faisons en deux pas : premièrement par l’analyse des étapes de l’établissement du paradigme du membre articulé ; et en suite par l’analyse de l’analogie entre le membre articulé et l’automotricité animée. Les deux analyses visent saisir des éléments pour confronter les deux termes de l'analogie et vérifier la validité de toute la thèse et de la considération selon laquelle, la méthode analogique est un l'instrument plastique de la pensée de l'immanence. / This thesis proposes to reflect on the kinetic character of the analogical method adopted in De Motu Animalium of Aristotle. Considering that the object of the treatise is the common cause of the movement of animais, in general, automotricity is the "thème" while the articulated member is the ''phore" in De Motu's analogical reasoning. Hypothetically we consider that the plastic strategies of the analogical method of De motu are the guiding thread of the reasoning undertaken in the research on the common cause of the motility of ail animal movements. Our general double aim is: on the one hand, to take philosophical acquisitions on the immanent character of the principle of movement, and on the other hand, to grasp the kinetic and plastic character of this philosophical enterprise, which involves dynamic methodological procedures in view of the adaptation of the method to the object. We seek to achieve these objectives through two analyses: first, the analysis of the stages of the establishment of the articulated member paradigm (AMP), and then the analysis of the main analogy of the treatise, between the articulated limb and the animated automotricity. Through the two analyses we must gather the necessary elements to confront the two tenns of the main analogy, as well as to verify the general validity of the thesis and also the consideration according to which the analogical method of De Motu Animalium is a plastic instrument of the thought of immanence.
272

Vers une naturalisation de la théorie de la vertu : prolégomènes à une psychologie positive de la vertu

Masala, Alberto 10 July 2009 (has links) (PDF)
Le présent travail vise à stimuler un dialogue interdisciplinaire entre la théorie philosophique de la vertu – qui, depuis des millénaires, étudie le caractère moralement excellent – et l'ensemble des connaissances empiriques sur la personnalité dont nous disposons en psychologie de la personnalité, en psychologie sociale et en psychologie de l'expertise. Notre contribution la plus importante relève de la philosophie de la psychologie : pour permettre un dialogue interdisciplinaire, il faudra entreprendre un long travail de clarification conceptuelle des notions de « trait » et de « type » dans le sens commun, en philosophie et en psychologie. Suite aux travaux de W.Mischel, nous soulignons l'importance d'une modélisation rigoureuse de la personnalité humaine, rendue possible par la contribution récente de la théorie de l'évolution et des sciences cognitives. Nous évaluerons ensuite le bien-fondé empirique d'un modèle néo-aristotélicien du caractère vertueux, qui représente les ambitions de la théorie de la vertu ancienne. Ce modèle, inspiré de théories généralistes de l'expertise de l'Antiquité, propose l'excellence dans tous les domaines de la vie morale (unité des vertus). Or, la psychologie de la personnalité et la psychologie sociale nous montrent que l'état naturel du caractère moral est la fragmentation et l'incohérence. La psychologie contemporaine de l'expertise a prouvé qu'il est très difficile d'atteindre une performance excellente dans plusieurs domaines. Il s'ensuit qu'il faudra abandonner le modèle néo-aristotélicien en faveur d'une conception de l'excellence morale en tant que spécialisation dans un nombre limité de vertus.
273

La recherche de l’autosuffisance chez Aristote : la rencontre entre l’éthique et la politique

Audet, Jean-Nicholas 08 1900 (has links)
Ce mémoire vise à mieux comprendre l'utilisation du concept d'autarcie à l'oeuvre dans les écrits d'Aristote et, ce faisant, à nous amener à une meilleure compréhension du lien entre l'éthique et la politique dans la pensée aristotélicienne. Pour ce faire, nous commençons tout d'abord par distinguer deux types d'autarcie, à savoir ce que nous appellerons dans la suite l'autarcie divine et l'autarcie humaine. L'autarcie divine doit être comprise comme le fait de se suffire pleinement à soi-même de la manière la plus rigoureuse qui soit et cette autarcie n'est, à proprement parler, attribuable qu'au divin. L'autarcie humaine, quant à elle, est celle qui est à l'oeuvre dans la définition que donne Aristote de la cité, à savoir qu'elle est un regroupement autarcique de personnes visant à vivre et à bien vivre. Par la suite, nous montrons que la pratique de la philosophie, qui est décrite comme une pratique autarcique en EN, X, est difficilement conciliable avec les activités de la cité et la constitution d'une communauté politique. En effet, comme c'est le besoin qui doit jouer le rôle de ciment de la cité, il est difficile de voir comment la philosophie peut s'insérer dans le cadre étatique de la cité, étant donné qu'elle n'est d'aucune utilité et qu'elle est recherchée pour elle-même. Toutefois, puisqu'Aristote ne présente jamais la cohabitation de la philosophie avec les autres activités de la cité comme problématique, nous tentons de voir comment il est possible de concilier la pratique de la philosophie avec la nécessité pour l'individu de vivre en cité. C'est en examinant la notion de loisir que nous en venons à conclure que la philosophie doit y être reléguée afin de pouvoir être pratiquée. C'est aussi en associant la philosophie au loisir et en étudiant le rôle que celui-ci doit jouer au sein de la cité que nous sommes en mesure de voir se dessiner le lien entre l'éthique et la politique. / This dissertation tries to gain a better understanding of the concept of autarkeia which is present in the writings of Aristotle. Doing this, we are also able to get a clearer idea of the link between ethics and politics in the aristotelian thought. In order to achieve this, we start by distinguishing two types of self-sufficiency : the divine self-sufficiency and the human self-sufficiency. The divine self-sufficiency is to be understood as the fact of being fully self-sufficient in the most rigorous way. Strictly speaking, it is only the divine that can be granted of such a self-sufficiency. On the other hand, the human self-sufficiency is the one effective in the aristotelian definition of the polis, which is the self-sufficient grouping of persons aiming at living and good living. After that, we show that the practice of philosophy, which is described as a self-sufficient activity in NE, X, is hardly possible as an activity of the polis and cannot participate in bringing a polis to life. This is founded in the fact that for Aristotle, it is the needs that keep people together, united in a polis, and considering that, it is difficult to see how philosophy could be part of this, because it is totally useless and searched for itself. However, we try to see how it would be possible to conciliate the practice of philosophy with the necessity for a human to live in a polis, because Aristotle never speaks of it as being problematic. The answer of this so-called problem is to be found in the notion of leisure, by relegating philosophy to this part of a human life in order for it to be practiced. It is also by associating philosophy and leisure that we can draw the link between ethics and politics.
274

Le tyran grec, genèse et représentations d'un contre-modèle, Ve-1er siècle av. J.-C. / The Greek tyrant, genesis and representations of a counter-model, 5th century-1st century B. C.

Bouyssou, Gerbert-Silvestre 05 December 2014 (has links)
Cette thèse d'histoire culturelle propose de réfléchir à la genèse et aux évolutions des représentations grecques du tyran, en lien avec les transformations des formes de pouvoir, du Ve au Ier siècle avant J.-C. La recherche porte sur l’ensemble du monde hellénique et s'appuie sur un corpus de sources variées, littéraires, historiques et philosophiques, épigraphiques ou numismatiques. L'enjeu est en effet de comprendre l'évolution des interactions entre, d'une part, les approches juridiques, politiques ou historiques des tyrans, et, d'autre part, leurs représentations philosophiques et littéraires. À l'époque classique les considérations politiques, institutionnelles ou juridiques s'articulèrent aux représentations d'ordre éthique exprimant des jugements de valeur condamnant la cruauté et la tryphè du tyran. Puis, à partir du IVe siècle, les lieux communs à l’oeuvre dans ses représentations le transformèrent en une figure du mauvais souverain caractérisé par l'hybris et la souillure qu'il répand au sein de la cité. Ce processus amena à faire progressivement du tyran un contre-modèle absolu, opposé à la cité classique comme à la figure du roi idéal de l'époque hellénistique. Figure de l'altérité et la marginalité, le tyran tient ainsi, paradoxalement, une place centrale dans les représentations politiques et philosophiques grecques : il représente l'ennemi contre lequel se soude la communauté politique / The present doctoral thesis in cultural history considers the genesis and evolutions of the Greek representations of the tyrants in relation to changes in the actual forms of power, from C5th to C1st B. C. The research includes the whole Greek area and is based on varied sources : literary, historical, philosophical, epigraphic or numismatic. The purpose is indeed to understand the evolution of the interactions between legal, political or historical approaches of the tyrants, and their literary and philosophical representations. During the Classical Age, The political, institutional or legal considerations were combined with the ethical representations condemning the cruelty and the tryphè of the tyrant. Then, from C4th onward, the stereotypes found in literature led to view the tyrant as a bad sovereign, characterized by hybris and by the blemish he spreads over the city. This process would progressively turn the tyrant into the absolute counter-model, as opposed to the Classical city as to the ideal Hellenistic monarch. A figure of otherness and marginality, the tyrant becomes the paradoxical focal point of the Greek political and philosophical representation : he embodies the enemy the political community unites against.
275

Tragédies grecques et tragédie classique française (1537-1677) / Greek Tragedies and French Classical Tragedy (1537-1677)

Alonge, Tristan 17 December 2015 (has links)
Le présent travail se propose d’écrire l’histoire de l’influence des tragédies grecques en France au XVIe et XVIIe siècles, dans la conviction qu’elle joua un rôle central, par sa présence ou son absence, dans la naissance et le développement de la tragédie française. Le fil rouge qui se dégage de notre travail est de nature religieuse et historique : les auteurs du XVIe et du XVIIe siècle alternent intérêt et désintérêt pour la tragédie grecque en fonction de la période historique et de leurs croyances religieuses, en fonction non pas de préférences littéraires mais à la suite des choix imposés par leur environnement par ce qu’il convient d’appeler la matérialité de l’Histoire : l’accès aux manuscrits, les interdictions du Concile de Trente, la diffusion du grec, etc. À travers l’analyse de plus de quarante pièces, ce fil rouge permet d’expliquer les fluctuations, autrement incompréhensibles, dans la relation à Euripide et Sophocle, le fait que les tragédies grecques monopolisent – par rapport à Sénèque – l’intérêt des traducteurs (tous évangélistes) de la première moitié du XVIe siècle, qu’elles laissent – avec une étonnante rapidité – le champ libre (en apparence du moins) à l’auteur latin pendant plus d’un siècle à partir de 1550, et qu’elles reviennent ensuite au premier plan avec Racine, dont les maîtres jansénistes partagent avec les évangélistes la dangereuse passion pour le grec. Racine se distingue des autres auteurs par sa capacité de retrouver chez Euripide le secret du personnage tragique, fondement d’une révolution dans l’art d’écrire des tragédies, à laquelle il renoncera lui-même à partir d’Andromaque, sous la pression des critiques et du goût du public. / The present work explores the history of the influence of Greek tragedies on France during the XVIth and XVIIth centuries, in order to demonstrate that this influence played a major role in French tragedy’s birth and development. Our work’s guiding thread is religion and history: XVIth- and XVIIth-century playwrights alternated between interest and lack of interest in Greek tragedy depending on the periods in which they lived and their religious beliefs. Their interest or lack thereof stemmed not from their literary preferences but from phenomena imposed on them by their environment, by what we can call the materiality of history: the access to manuscripts, the Council of Trent’s prohibitions, the spread of Greek, etc. Through the analysis of more than forty plays, this guiding thread helps to explain the fluctuations-hardly understandable otherwise-in the relationship with Euripides and Sophocles; the fact that in the first part of XVIth century, Greek tragedies, as compared with Seneca, monopolise the attention of translators (all linked to Evangelism); the fact that after 1550, with astonishing speed, the Latin author takes over (at least at first sight) for more than a century; and the fact that Greek tragedies come back on stage with Racine, whose Jansenist professors shared with Evangelists the dangerous passion for Greek. Racine stands out from the other authors because of his ability to rediscover the tragic hero’s secret, the cornerstone of his revolution in the art of writing tragedies-a revolution he will be forced by critics and audience taste to renounce, after Andromaque.
276

Βίος et ζωή chez Aristote : qu’est-ce que la vie pour un biologiste? / Βίος et ζωή in Aristotle : what does life mean for a biologist ?

Chacón Leiva, Natalia 17 December 2014 (has links)
Le présent travail s’inscrit dans une démarche de reconstitution de la notion de vie au sein de la pensée antique. Il s’agit de rétablir son sens au coeur de la langue et de la culture grecque, et particulièrement, à l’intérieur de la philosophie et de la pensée aristotélicienne. L’étude s’organise autour de deux termes fondamentaux et propres à la langue grecque, à savoir les mots βίος et ζωή. La première partie s’attache à dégager la forme et le sens «original» des mots, et étudie les facteurs linguistiques et culturels intervenant dans la formation et l’évolution de la forme et du sens des mots en question. Les mots βίος et ζωή se présentent donc comme les éléments structurants de cette étude. La reconstitution du contexte historico-linguistique des mots conduit à la deuxième partie de ce travail, où sont analysés le travail de poètes tels Homère et Hésiode, ainsi que des premiers philosophes, usuellement nommés présocratiques. Dans cette partie du travail de recherche, la notion de vie est dégagée de l’enquête naturelle menée par les premiers penseurs, ainsi que des images fournies par la tradition poétique. Après avoir replacé la notion de vie au sein de son contexte historico-culturel et linguistique, on entame l’étude de la pensée aristotélicienne sur la vie. L’interrogation de départ tient au fait de déterminer si la notion de «vie» chez Aristote passe nécessairement et uniquement par l’étude des êtres vivants et de l’âme, ou si elle dépasse la finalité biologique pour embrasser autres domaines de sa philosophie. Cette partie vise une approche intégrationniste et dynamique de la vie à l’intérieur de la pensée aristotélicienne. La reconstitution de la notion de vie chez Aristote amène à une réflexion sur son lien avec l’enquête naturelle menée par les premiers penseurs. En dernier ressort, l’hétérogénéité de cette étude permet de voir de quelle façon Aristote, certes pionnier dans les recherches sur la vie, conserve pourtant toujours une structure de pensée propre à la Grèce antique : Aristote élabore sa pensée à partir et à l’intérieur de son temps et de la tradition qui lui précède. / The reconstitution of the notion of life within the ancient philosophy is the principal idea of the present study. The aim is to re-establish the conception of this notion within the Greek language and culture, especially within the knowledge of early philosophers and the philosophy of Aristotle. The arrangement of this contribution is based on the meaning and relation of the words βίος and ζωή, two fundamental terms, exclusive to the Greek language. The first part of the study shed new light on the formal constitution and «original» meaning of these words. In particular the linguistic and cultural factors which converge in their formation and evolution are investigated in detail. The reconstruction of the historical and linguistic context of the words βίος and ζωή gives rise to the second part of the study by the means of reconstructing the notion of life within the poetical tradition and investigation of nature, conducted by the early philosophers. The third part of the study approaches the notion of life in the philosophy of Aristotle from the principle question at issue: whether the idea of life is reduced to the investigation of living organisms and his theory of soul or if it exceeds the biologic purpose to encompass other categories of his philosophy. This analysis of the notion of life within the philosophy of Aristotle is conducted by an integrating and dynamic perspective. The reconstitution of the notion of life in the work of Aristotle leads to a reflection about the closeness of his ideas to anterior investigations of natural objects and processes done by the early philosophers. Apart from being a pioneer in the investigation of life, he is also tributary to a particular kind of thinking in ancient Greece. Aristotle’s way of thinking, although far-reaching, is based within his period and preceding traditions
277

L’Héroïne absente : la tragédie comme inscription culturelle / The Absent Heroine : tragedy as Cultural Inscription

Ryan, Angela 21 January 2011 (has links)
L’héroïne de tragédie joue-t-elle le même rôle aristotélicien que le héros?Cette thèse examine six pièces, les Andromaque, Iphigénie en Aulide et Hippolyte d’Euripide et les Andromaque, Iphigénie et Phèdre et Hippolyte de Racine. Les trois héroïnes, examinées dans les trois premiers chapitres, ont des limites de représentation tragique spécifiques, les rendant moins présentes à l’action héroïque que les héros-type. Mais leur présence, même contrainte, ouvre la question de la condition féminine, que les Grecs ont été les premiers à conceptualiser, et que le XVIIème siècle en France a également mise en avant, du moins pour les femmes éduquées.Ensuite sont étudiés quelques exemples plus ponctuels de représentation d’héroïnes tragiques.Au cinquième chapitre est considéré l’impact de la présence et des absences des héroïnes sur la tragédie en tant que forme culturelle récurrente (tenant compte des éléments du modèle aristotélicien de la tragédie, muthos, hamartia, hubris, anagnorisis, katharsis, et l’interaction des héroïnes avec ces valeurs), contribuant à l’évolution des mentalités. En conclusion, la transmission culturelle de l’héroïne (mythe, épopée, culte, tragédie antique et classique, récurrences contemporaines) peut se conceptualiser en employant une récente théorie syntaxique et cognitive, la théorie X-barre. La théorie de la structure et de la contrestructure est articulée, qui suggère un modèle cognitif, rendant compte de l’évolution sociale des rapports entre hommes et femmes, qui sortirait des oppositions binaires. Les stratégies contrestructurales que les héroïnes de tragédie mettent en œuvre, dans ces pièces, marquent une évolution cognitive de la condition humaine. Les « études héroïniques » sont une voie de nouvelles recherches et un apport potentiel au futur des études littéraires. / Does the tragic heroine play the same Aristotelian role as the hero? Six plays are examined: Euripides’ Andromache, Iphigeneia in Aulis and Hippolytos, and Racine’s Andromaque, Iphigénie and Phèdre et Hippolyte.The three pairs of heroines, considered in turn, have specific limits to their capacity for direct heroic action, compared to typical heroes. At the same time, their presence and actions, even constrained, open the question of women’s condition – which the Greeks were the first to conceptualise, and which the French XVIIth c. also foregrounded, at least for educated women. The fourth chapter looks at some further examples of heroines, illustrating aspects of their representation in tragedy.Fifthly is considered the impact, of the presence and absence of the tragic heroine, on tragedy as a form of cultural inscription which has contributed to the evolution of the imaginaire. Different aspects of the Aristotelian model of tragedy such as muthos, hamartia, hubris, anagnorisis, catharsis are explored in terms of how the tragic heroine represents these functions.The conclusions reflect on the cultural transmission of the heroine from myth to epic, cult, the tragedy of antiquity and of French classicism, to contemporary forms). A recent linguistics theory, the X-bar theory is mentioned as a possible cognitive model to conceptualise this continuity in discontinuity, through societies which have so differently validated the female, but may all have been affected by the performative heroine. The author’s own theory of structure and counterstructure is a possible model for observing the evolution of men-women relations, beyond polarising or binary-oppositional cognitive frames. Finally, “heroine studies” are a possible fruitful research area for literature and cultural studies.
278

L'âme avec le corps : la théorie épicurienne du vivant en dialogue avec Aristote / The soul is with the body : epicurean theory of the living-being in dialogue with Aristotle

Scalas, Giulia 29 March 2019 (has links)
Mon travail de thèse a comme objectif de reconstituer la théorie du vivant d’Épicure en clarifiant la relation entre l’âme et le corps. Autrement dit, je vise à comprendre l’explication épicurienne du vivant en vérifiant comment et en quelle mesure l’âme et le corps sont impliqués dans les phénomènes vitaux comme le sommeil, la respiration, la digestion, etc. Pour ce faire : 1) dans la première partie je reconstitue la doctrine psychologique à travers les écrits d’Épicure (Lettre à Hérodote et livre XXV du Peri Physeos), les témoignages épicuriens (notamment Lucrèce mais aussi Démétrius Lacon et Diogène d’OEnoanda) et anti-épicuriens (Cicéron, Plutarque, etc.) ; 2) dans le deuxième partie j’examine le développement de la psychologie, telle que je l’ai reconstituée, sur la base d’une comparaison dialectique avec Démocrite et Aristote ; 3) dans la troisième partie je reconstitue la théorie physio-biologique à partir du livre IV du De rerum natura en montrant ses liens avec la théorie psychologique et je confronte les explications épicuriennes des phénomènes psychobiologiques avec les explications provenant du milieu atomiste, péripatéticien et médicale ; 4) dans la quatrième partie je ferai une comparaison entre les théories psychobiologiques d’Épicure avec celles d’Asclépiade de Bithynie en confrontant leur application dans l’explication des maladies. / My thesis aims at providing an explanation for the Epicurean theory of the living being by accounting for the relationship body and soul entertain in psycho-biological phenomena. In other words, the aim of this thesis is to investigate in which manner and to what extent both the body and the soul are involved in vital phenomena such as sleep, breathing, digestion etc. To this purpose, sections 1 and 2 will deal more closely with Epicurus’ psychological doctrine, while sections 3 and 4 will integrate the discussion with Epicurus’ account of (psycho-)biological phenomena. Accordingly, section 1 will provide a reconstruction of Epicurus’ psychological doctrine through an analysis of Epicurus’ own writings (Letter to Herodotus; Book XXV of the Peri Physeos), Epicurean testimonies (including Lucretius but also Demetrius Lacon and Diogenes of OEnoanda) and anti-Epicureans accounts (Cicero, Plutarch, etc.). Section 2 will offer a dialectical explanation for the development of Epicurus’ psychology (as reconstructed in section 1) in its relationship with the previous philosophical background, Democritus and Aristotle specifically. Section 3 will consider the physio-biological theory from book IV of the De rerum natura and will acknowledge the links this entertains with Epicurus’ psychological theory. In this context, Epicurean explanations of psycho-biological phenomena will be compared with those offered by the atomist, Peripatetic and medical milieu. Lastly, section 4 will offer a comparison between Epicurus’ psycho-biological theories and those of Asclepiad of Bithynia and will examine their respective application in the context of explaining diseases.
279

Préservation et Usage. Le dualisme de la fin chez Aristote / Preservation and Use. The dualism of the end in Aristotle

Dos Santos, Nélio Gilberto 16 December 2019 (has links)
Selon Aristote, la cause finale est double, suivant ce qu’il indique en cinq endroits stratégiques du corpus : à propos de la relation causale entre la finalité et la matière, dans Physique II ; par rapport à la finalité de la reproduction animale, dans De Anima II ; et un peu plus loin, dans cette même ouvrage, le dualisme est affirmé pour éclairer la manière dont l’âme est fin pour le corps ; dans l’Éthique à Eudème, où il s’agit de préciser la façon dont le dieu est fin pour la sagesse pratique ; enfin, concernant la causalité téléologique du Premier Moteur, dans Métaphysique Λ. Ce dualisme téléologique, formulé dans les occurrences du De Anima II à travers l’expression technique τὸ οὗ et τὸ ᾧ, ayant été développée dans une étude qui ne nous est pas parvenue, est fréquemment comprise en fonction de la finalité de la production technique et traduite par « le but visé » et « le bénéficiaire ». Toutefois, cette tentative d’éclaircir cette expression laconique pose des problèmes assez importants, dont celui de sa pertinence pour l’approche des phénomènes naturels qu’elle est censée expliquer. Cette étude cherche à restituer ce dualisme de la fin au centre de la compréhension aristotélicienne de la téléologie. L’examen des occurrences, ainsi que l’étude des thèmes majeurs de la finalité dans la philosophie de la nature d’Aristote, nous conduisent à mettre en avant deux notions qui permettent expliciter ce à quoi fait référence le dualisme téléologique : la notion d’usage, χρῆσις, et celle de préservation, σωτηρία. / According to Aristotle, the final cause is twofold, as it indicates in five strategic places of the corpus: concerning the causal relation between finality and matter, in Physics II; with respect to the purpose of animal reproduction, in De Anima II; and a little further on, in this same work, this dualism is affirmed to enlighten the way in which the soul is end for the body; in Eudemian Ethics, where is it to specify the way in which the god is an end for practical wisdom; finally, concerning the teleological causality of the Prime Mover, in Metaphysics Λ. This teleological dualism, formulated in the occurrences of De Anima II through the technical expression τὸ οὗ and τὸ ᾧ, having been developed in a study that has not survived to our times, is frequently understood in terms of purpose in technical production and translated by "purpose" and "beneficiary". However, this attempt to clarify this laconic expression raises quite significant problems, including that of its relevance for the approach of the natural phenomena that it is supposed to explain. This study attempts to restore this dualism of the end at the centre of Aristotelian understanding of teleology. The examination of occurrences, as well as the study of the major themes of finality in Aristotle's philosophy of nature, lead us to put forward two notions that make explicit what the teleological dualism refers to: the notion of usage, χρῆσις, and that of preservation, σωτηρία.
280

Interprétations phénoménologiques de la Physique d'Aristote chez Heidegger et Patočka / The phenomenological interpretations of Aristotle’s Physics by Heidegger and Patočka

Spaak, Claude Vishnu 06 December 2014 (has links)
L’ambition de cette thèse est de confronter les interprétations heideggérienne et patočkienne des concepts fondamentaux de la Physique d’Aristote. Un point d’accord relie les deux philosophes : Aristote conçoit le mouvement comme une détermination ontologique fondamentale. Le mouvement (κίνησις/μεταβολή) se conçoit fondamentalement en effet comme un procès d’éclosion, d’advenue au paraître des étants dans la présence manifeste. Cependant, Heidegger et Patočka ne comprennent pas de la même manière le sens de ce mouvement ontologique au cœur de la nature (φύσις) : c’est à examiner ces différences que cette thèse est consacrée, de sorte à faire ressortir, à la faveur de l’interprétation d’Aristote, deux conceptions distinctes et à bien des égards opposées chez ces deux auteurs du sens et du statut de l’ontologie phénoménologique elle-même. Cette thèse conclut à l’idéalisme philosophique de Heidegger, ainsi qu’à la tendance contraire chez Patočka à un réalisme cosmologique qui conteste, jusqu’à un certain point, l’identité de l’être et du sens. Dans le cadre de cette thèse, une attention toute particulière est accordée au concept qui concentre en lui toute la charge de la tension : à savoir le concept de matière (ὕλη). / This thesis confronts the Heideggerian and Patočkian interpretations of the fundamental concepts of Aristotelian Physics. Both interpretations share a point in common: according to Heidegger and Patočka, Aristotle conceives movement as a fundamental ontological determination of Being. Indeed, movement (κίνησις/μεταβολή) is conceived by Aristotle as a process of unconcealment, of coming into presence of entities in the openness of manifest being. Nevertheless, Heidegger and Patočka disagree on the way that one should understand the meaning of this ontological movement at the core of nature (φύσις). This thesis is entirely dedicated to examining these differences. Our aim is to show, through Heidegger’s and Patočka’s interpretations of Aristotle, that there are two distinct and by all means opposed conceptions of the meaning and status of phenomenological ontology itself. This thesis concludes both to Heidegger’s philosophical idealism, and to Patočka’s contrary attempt to build a cosmological realism that challenges to a certain extent the identity between Being and meaning. In the working out of this thesis, a very particular focus is drawn on the concept that concentrates the entire charge of the tension, i.e. the concept of matter (ὕλη).

Page generated in 0.0194 seconds