• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 21
  • 8
  • 2
  • Tagged with
  • 34
  • 34
  • 19
  • 9
  • 9
  • 9
  • 8
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

Vivre de l'agriculture dans la ville africaine : une géographie des arrangements entre acteurs à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso / To live of agriculture

Robineau, Ophélie 03 December 2013 (has links)
Cette thèse porte sur l'analyse des dynamiques de développement de l'agriculture urbaine à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. Elle s’intéresse à la façon dont les agriculteurs arrivent à vivre et produire en ville en s’appuyant sur une démarche systémique centrée sur les interactions ville-agriculture. Elle cherche à décrypter les facteurs d’intégration de l’agriculture au système urbain. Cette intégration peut être d’ordre économique, socio-spatial, naturel, technique, et politique. Dans toutes ces dimensions de l’intégration, les arrangements entre acteurs sont un facteur de maintien de l’agriculture en ville : c’est la thèse défendue ici. Dans la première partie, la thèse retrace l’évolution des liens entre la ville et l’agriculture depuis l'origine de la ville, et décrit la diversité des dynamiques agricoles à l’oeuvre dans la ville et ses franges urbaines. Le développement de Bobo-Dioulasso, carrefour commercial de produits agricoles, est fortement basé sur le dynamisme agricole régional. Dynamiques régionales et urbaines ont favorisé le développement multiforme de l’agriculture urbaine : cette agriculture s’est développée, transformée et adaptée et est aujourd’hui pratiquée par une multitude d’acteurs urbains. Dans un deuxième temps, cette thèse analyse les pratiques agricoles et les arrangements socio-spatiaux entre acteurs. Les agriculteurs urbains, à travers des arrangements avec d’autres acteurs, arrivent à maintenir des formes agricoles contrastées en ville : les maraîchers, à travers une logique de mobilité au sein de l’espace urbain et des arrangements à la fois avec des acteurs institutionnels et des fournisseurs d’intrants, accèdent à des ressources essentielles à la conduite de leur activité. [etc.] / This thesis analyzes the dynamics of urban agriculture development in the city of Bobo-Dioulasso in Burkina Faso. Through a systemic approach centered on the city-agriculture interactions, it aims to understand how farmers succeed in living and cultivating within the city and the way urban agriculture can be integrated into the urban system. This integration can be economic, socio-spatial, natural, technical, and political. In each of these dimensions of integration, arrangements among actors are a central factor of the permanence of agriculture in the city: it is the central hypothesis of this thesis. In the first part, the thesis focuses on the evolution of the links between the city and the agriculture since the founding of the city, and describes the diversity of agricultural dynamics taking place in the city and its urban fringe. The development of Bobo-Dioulasso, a commercial hub for agricultural products, is strongly linked to the regional agricultural dynamism. Urban and regional dynamics have favored the multifaceted development of urban agriculture. This agriculture developed, transformed and adapted to urban dynamics and is now practiced by a multitude of urban actors. In a second step, this thesis studies the agricultural practices and socio-spatial arrangements between actors. These urban farmers, through arrangements, succeed in maintaining contrasted forms of urban agriculture in the city: on the one hand, gardeners, through a logic of mobility within the urban space and arrangements with both institutional actors and input suppliers, access to resources that are essential for them to keep on conducting their activity. [etc.]
22

Géographie du système alimentaire des Inuit du Nunavik : du territoire nourricier au supermarché

Lamalice, Annie 03 1900 (has links)
Cotutelle avec l'Université de Montpellier / Cette thèse se penche sur la transition du système alimentaire du Nunavik et sur ses conséquences pour le bien-être des Inuit. Elle soumet l’hypothèse que la nouvelle configuration territoriale du système alimentaire modifie les interactions humains-milieux, ce qui le rend incompatible à la fois avec les écosystèmes du Nunavik, et avec la culture et l’identité inuit. L’intensification des liens entre économie inuit et économie globalisée concourt à placer les territoires nordiques dans une position d’échange inégal et de dépendance envers les producteurs et les fournisseurs d’un secteur agroalimentaire exogène au sein duquel les résidents du Nord ont peu d’occasions de se faire entendre. La souveraineté alimentaire à l’égard des aliments du marché est ainsi fortement limitée, ce qui affecte négativement la santé et le bien-être inuit. Des pistes de solution pour améliorer la résilience du système alimentaire, dont le développement de projets de jardinage communautaire et l’amélioration de l’accès aux aliments traditionnels, y sont explorées. La collecte des données pour réaliser les quatre articles qui forment le corps de cette thèse s’est échelonnée entre octobre 2015 et mars 2019 dans les villages nordiques de Kuujjuaq et Kangiqsujuaq, au Nunavik. La variété des méthodes utilisées, alliant les entretiens semi-dirigés, la réalisation de cartes mentales, des analyses de sol et des ateliers participatifs, a permis de relever le triple défi de l’interdisciplinarité, de la recherche-action participative et d’un terrain particulièrement difficile d’accès. Les résultats illustrent que les aliments traditionnels issus des activités de chasse, de pêche et de cueillette demeurent des vecteurs importants de la relation au territoire et du bien-être inuit, malgré le fait qu’ils ne représentent plus qu’une petite fraction de l’alimentation. La perte de mobilité et l’adoption d’un nouveau mode de vie, accompagnées et rendues possibles par la transition du système alimentaire, ont perturbé les interactions humains-milieux à différents niveaux. La plus grande pression exercée sur l'environnement naturel provient des activités humaines menées ailleurs sur la planète et d’un modèle de consommation incompatible qui génèrent de nombreuses externalités négatives sur l’environnement et la santé humaine. L’un des apports les plus significatifs de cette thèse est d’avoir montré comment les questions alimentaires, sociales, climatiques et énergétiques sont interreliées, et par quels mécanismes. La conclusion pointant les conséquences cumulatives des changements climatiques, de la contamination environnementale et de la colonisation fait une synthèse des enjeux auxquels est confronté le système socioécologique du Nunavik. / This thesis focuses on the transition of Nunavik’s food system and on the consequences of that transition for the region’s inhabitants. The thesis’s hypothesis is that the food system’s new territorial configuration changes the interactions between humans and the natural environment, and thus becomes incompatible with Nunavik’s ecosystems as well as Inuit culture and identity. Intensifying relations between the Inuit economy and the globalized economy put northern territories in a position of unequal exchange and dependency in relation to producers and suppliers from an exogenous agri-food sector that offers northern residents few opportunities to be heard. Food market sovereignty is thus severely restricted, which harms Inuit health and well-being. This thesis explores potential solutions for improving the food system’s resilience, such as developing community gardening projects and improving access to traditional foods. The data on which the four articles of this thesis are based was collected between October 2015 and March 2019 in the northern villages of Kuujjuaq and Kangiqsujuaq, in Nunavik. The variety of methods used, combining semi-constructed interviews, the development of mental maps, soil analyses and participatory workshops, made it possible to meet the triple challenge of interdisciplinarity, participatory action research, and terrain particularly difficult to access. The results illustrate that traditional foods from hunting, fishing and gathering activities remain major factors for the Inuit in their interactions with the natural environment and in their well-being, although those activities now represent only a small fraction of the food supply. Loss of mobility and the adoption of a new lifestyle, accompanied and made possible by the food system’s transition, have disturbed the interactions between humans and the natural environment on various levels. The greatest pressure exerted on the natural environment originates from human activities carried out elsewhere in the world and from an incompatible consumption model that generate numerous negative externalities on the environment and human health. One of the most significant contributions of this thesis is to have demonstrated the mechanisms by which nutritional, social, climate and energy issues are interrelated. The conclusion, pointing to the cumulative consequences of climate change, environmental contamination and colonization, summarizes the issues confronting Nunavik’s socio-ecological system.
23

Des Technosols construits à partir de produits résiduaires urbains : services écosystémiques fournis et évolution / Productive Technosol made of urban waste : delivered ecosystem services and evolution

Grard, Baptiste 21 December 2017 (has links)
Les villes ne cessent de se densifier au détriment des espaces de nature qui corrélativement se réduisent, tout comme les services écosystémiques qui leur sont associés. Face à ce constat, la végétalisation du bâti apparaît comme une alternative indispensable. Dans ce cadre, les toitures végétalisées font partie des outils d'aménagement des villes qui sont en pleine expansion. Ces toitures revêtent différentes formes, s'adaptant aux contraintes et enjeux urbains. Depuis quelques années, une nouvelle forme de toiture végétalisée a émergé : les toitures végétalisées productives (e.g. de biomasse alimentaire). Encore peu développée et mal connue, l'intérêt concernant cette forme de toiture ne cesse de croître. Leur conception, leur aménagement et surtout les services écosystémiques quelles peuvent rendre sont aujourd’hui encore mal connus et nécessitent d’être mieux appréhendés. Clé de voûte des toitures végétalisées, le sol en place influence directement et indirectement les services écosystémiques rendus par celles-ci. En dépit du rôle majeur de ces sols, peu d'études leur sont consacrés. Par ailleurs, des produits non renouvelables tels que la pouzzolane, l’argile expansée ou la tourbe sont aujourd’hui très majoritairement utilisés dans leur composition. Nous avons étudié des Technosols, c’est à dire des sols reconstitués, de toitures productives composés uniquement de produits issus de résidus du milieu urbain. Ce travail a eu une double ambition : (i) évaluer quantitativement les services écosystémiques rendus et (ii) comprendre les premières phases d’évolution des Technosols. Pour cela, trois dispositifs expérimentaux, installés sur la toiture « Bertrand Ney » de l’école AgroParisTech ont été utilisés. Il s’agit de bacs de cultures dans lesquels des sols sont construits, avec des agencements divers de cinq résidus urbains: un compost de déchet vert, du bois broyé, de la brique et de la tuile concassée, un résidu de champignonnière et un compost de biodéchet. Nous avons étudié l’effet des différents types de Technosols construits sur (i) les services écosystémiques rendus, (ii) la production alimentaire (quantitative et qualitative), (iii) la fertilité physico-chimique et (iv) leur évolution temporelle. Les Technosols construits sont fertiles et permettent une production alimentaire conséquente sur une à cinq années, caractérisée par de faibles teneurs en éléments traces métalliques équivalentes à celles de la moyenne des productions maraichères. L’évaluation quantitative de services écosystémiques (production alimentaire, recyclage de résidus urbain, rétention des eaux de pluies et qualité des eaux de percolations (C et N), a souligné le caractère multifonctionnel des systèmes étudiés et met en évidence un disservice, qui est une altération de la qualité des eaux de percolation par lixiviation du carbone, pouvant être liée à celle d’autres éléments. Une première phase de pédogénèse rapide et intense est observée, marquée par une forte biodégradation des matériaux et une forte lixiviation. Nos travaux ont mis en évidence l’existence d’un double compromis dans la conception d’un Technosol productif, entre (1) la biodégradation des matériaux (assurant la fourniture des nutriments minéraux aux plantes) et le maintien de la structure et porosité du matériau, donc de sa fertilité physique d’une part et entre (2) la fourniture d’élément nutritifs par biodégradation et la lixiviation, se traduisant par une perte de ces éléments et une altération de la qualité des eaux de percolation d’autre part. La connaissance des propriétés des matériaux utilisés et de ses liens avec les services écosystémiques attendus permet déjà de concevoir des toitures productives multifonctionnelles à partir de résidus urbains et de les gérer de manière durable. / Cities are becoming denser at the expense of nature spaces that are correspondingly decreasing, as are the ecosystem services associated with them. Faced with this observation, the greening of buildings appears as a valuable alternative. Nowadays, green roofs have become a planning tool in urban planning. These roofs take different forms, adapting to urban constraints and challenges. In recent years, a new form of green roof has emerged: productive green roofs (i.e. of edible biomass). Despite a growing interest, rooftop farming is still poorly developed and known. Their design, their development and especially, the ecosystem services they could deliver are still poorly understood and need to be known. Keystone to green roofs, the soil in place directly and indirectly influences the provided ecosystem services. Despite, it’s key role, soil is still poorly studied. Furthermore, non-renewable products such as pozzolan or expanded clay or peat are today mostly used in their composition. In this work we have studied constructed soils, named Technosols, for productive roofs made only of urban wastes. The objectives of this thesis were: (i) to achieve a quantitative assessment of delivered ecosystem services (ii) analyze the first stages of Technosol pedogenesis. In order to do so, three experimental devices were implemented on the “Bertrand Ney” rooftop of the technical University AgroParisTech in Paris. The experimental devices consist of multiple plots filled with different disposal of five urban wastes: green waste compost, shredded woods, crushed tiles and bricks, spent coffee grounds used to grow mushroom and a biowaste compost. The impact of the different Technosols on (i) ecosystem services, (ii) food production (quality and quantity), (iii) fertility) and (iv) temporal evolution, were assessed. Constructed Technosol are fertile and allow a consistent food production over one to five years. The level of food production was equivalent to that of a professional producer and food quality regarding trace metal element was below existing norms. The quantitative assessment of ecosystem services (food production, urban waste recycling, rainwater retention and overflow quality (C and N)), highlighted the multifunctional nature of productive green roofs. However, we identified an ecosystem disservice which is an alteration in the quality of the leachates due to carbon leaching and presumably other elements. A first phase of rapid and strong pedogenesis was observed marked by an intense biodegradation and lixiviation of the Technosols. Our works identified two trade-offs in the design of a productive Technosol: between (i) the biodegradation or organic materials (ensuring the supply of mineral nutrient to plants) and the maintenance of the structure and porosity of the Technosol (i.e. its physical fertility) and (ii) the supply of nutrients by biodegradation and leaching, resulting in a loss of these elements and an alteration of the quality of percolation waters on the other hand. Knowledge of the properties of the materials used to build Technosols and on their link with the expected ecosystem services already makes it possible to design multifunctional productive rooftop based on urban waste and manage them sustainably.
24

Le compagnonnage entre une plante alimentaire (Solanum lycopersicum) et des plantes phytoremédiatrices (Salix discolor, Achillea millefolium, Trifolium repens)

Viau, Marie-Anne 11 1900 (has links)
D’après le répertoire des terrains contaminés du MELCC, le Grand Montréal compte plus de 11 000 sites pollués. Une approche pour l’assainissement de ces terrains est la phytoremédiation, une stratégie qui utilise la faculté de certaines plantes pour réduire les concentrations des contaminants in situ. Une contrainte associée à la végétalisation des sites contaminés est le risque de bioaccumulation dans la chaîne alimentaire. Une solution serait l’utilisation de polycultures tirant profit de la combinaison d’espèces végétales aux caractéristiques différentes. L’objectif principal de cette étude était de comparer l’accumulation d’éléments traces d’une plante alimentaire (Solanum lycopersicum—tomate cerise) et de plantes « phytoremédiatrices » (Salix discolor—Saule discolor, Achillea millefolium—achillée millefeuille, Trifolium repens—trèfle blanc) lorsque cultivées en compagnonnage sur des sols contaminés. Quinze traitements ont été examinés : cinq assemblages de plantes et trois sols (technosol à 110 mg Cu kg-1, technosol dopé jusqu’à 2500 mg Cu kg-1 et un sol de jardin non contaminé). Les résultats ont montré (1) que les polycultures incluant T. repens étaient les plus performantes à produire de la biomasse et à phytoextraire le cuivre, (2) que les stress (c.-à-d. compétition et ressource en eau) ont clairement amoindri les performances de S. discolor et (3) la résilience d’A. millefolium d’où l’importance de favoriser sa présence dans les friches industrielles, où celle-ci pousse déjà naturellement. / According to the MELCC’s contaminated land directory, Greater Montréal has more than 11,000 polluted sites. One approach to remediating these lands is phytoremediation, a strategy that uses plants to reduce contaminant concentrations in situ. A restraint associated with the revegetation of contaminated sites is the risk of bioaccumulation in the food chain. A solution would be using polycultures to take advantage of the combination of plant species with different functions. The main objective of this study was to compare the accumulation of trace elements of a food plant (Solanum lycopersicum—cherry tomato) and “phytoremediator” plants (Salix discolor—American pussy willow, Achillea millefolium—yarrow, Trifolium repens—white clover) when grown as companions on contaminated soils. Fifteen treatments were examined: five plant associations (cherry tomato alone, cherry tomato/yarrow, cherry tomato/white clover/yarrow, cherry tomato/discolor willow, and cherry tomato/discolor willow/white clover), as well as three soils (technosoil 110 mg Cu kg-1, technosoil spiked up to 2500 mg Cu kg-1 and uncontaminated garden soil). The results showed (1) that polycultures including T. repens were the most efficient at producing biomass and phytoextrating copper, (2) that stresses (i.e. competition and water resources) reduced the performance of S. discolor and (3) the resilience of A. millefolium and the importance of promoting its presence in brownfield sites, where it already grows naturally.
25

Plates-bandes, autonomie et résistance : le jardinage collectif à Mexico sous le prisme de la démocratie radicale

El Ouardi, Martine 06 1900 (has links)
Le jardinage urbain demeure un objet d'études récent en sciences sociales, mais déjà la littérature sur le sujet semble être divisée en deux positions distinctes : tandis que certain-e-s chercheur-e-s affirment que les initiatives de jardinage sont radicalement progressistes, mobilisant des notions telles que le droit à la ville ou les communs, d'autres ont moins confiance en ces projets, affirmant qu'ils ont tendance à servir un agenda néolibéral. J’affirme que ce débat bénéficie d’une théorisation plus approfondie de la manière dont le politique se déploie dans ces espaces gérés par des citoyen-ne-s. En m'appuyant sur une étude de cas de deux jardins collectifs situés dans l'espace public de Mexico, le Huerto Tlatelolco et le Huerto Roma Verde, je propose d'analyser le potentiel politique des jardins urbains à travers le prisme de la théorie de la démocratie radicale. En examinant à la fois les discours mis en avant par les jardinier-ère-s et leurs pratiques quotidiennes, j'évalue s'ils sont guidés par des principes de contre-hégémonie et de résistance aux structures de domination et s'ils aboutissent à l'établissement de nouvelles formes de relations sociales basées sur la communalité et la relationnalité. J’observe que la réalisation de ces principes de démocratie radicale dépend principalement des intentions des jardinier-ère-s qui ont initié ces projets, et des valeurs sur lesquelles ils et elles s'appuient pour donner forme à leurs initiatives. / Urban gardening remains an incipient object of study in social science, but already the early literature seems to suggest the existence of two distinct positions on the matter : while some researchers argue that gardening initiatives are radically progressive, mobilizing notions such as the right to the city or the commons, others have less faith in these projects, arguing that they tend to serve a neoliberal agenda. This debate, I argue, benefits from further theorizing the way the political unfolds in these citizen-managed spaces. Drawing from a case study of two collective gardens located in the public space of Mexico City, the Huerto Tlatelolco and the Huerto Roma Verde, I suggest analyzing the political potential of urban gardens through the lens of the theory of radical democracy. Looking at both the discourses put forth by the gardeners and their daily practices, I evaluate whether they are guided by principles of counter-hegemony and resistance towards structures of domination and whether they result in the establishment of new forms of social relations based on communality and relationality. I find that the achievement of these principles of radical democracy depends mainly on the intentions of the gardeners who initiated these projects, and on the values on which they rely to give shape to their initiatives.
26

Les agriculteurs de l'agglomération de Lima : des acteurs territoriaux au défi des attentes de la ville / Lima’s farmers : territorial stakeholders facing urban urbans expectations / Los agricultores de la aglomeración de Lima : actores territoriales frente al desafío de las expectativas urbanas

Leloup, Héloïse 29 November 2018 (has links)
Cette thèse propose d’analyser dans la métropole de Lima les réponses des producteurs agropastoraux de la ville face aux renouvellements des fonctions de l’agriculture urbaine. Dans un contexte de forte pression métropolitaine, la capitale péruvienne –incarnée par les autorités, les consommateurs, les citadins- fait preuve d’une attitude ambivalente en ce qui concerne l’activité agricole en ville : entre désintérêt et formulation de nouvelles attentes. Dans une démarche au carrefour de la géographie sociale, de l’étude des relations villes-campagnes et de la place de la nature en ville, la recherche s’attache à identifier les capacités des producteurs –en termes de moyens disponibles et de pratiques– à répondre à des demandes toujours plus complexes, allant de l’engouement pour une consommation locale, en passant par les loisirs, aux exigences de la durabilité urbaine, et émanant d’acteurs extérieurs à l’activité, aussi bien des habitants que des instances internationales.Les attentes autour d’une agriculture de proximité dépassent la seule fonction alimentaire pour intégrer des problématiques d’aménagement du territoire urbain et de création d’espaces de sociabilité par et pour les citadins. Ces attentes impliquent une transformation des espaces agropastoraux des périphéries, et la création de nouveaux territoires agricoles au sein du tissu urbain.Nous analysons d’une part les pratiques des producteurs liméniens et leurs rapports distendus à la ville ; et d’autre part la manière dont ces mêmes acteurs s’approprient les attentes citadines et leurs conséquences sur la construction territoriale métropolitaine. La tension entre les producteurs et la ville, mais également entre les producteurs et les attentes des acteurs urbains permet de mettre en lumière la mise en place de rapports de pouvoir inégaux. / This thesis draws on fieldwork conducted in Greater Lima, Peru, to examine how the city’s farmers have responded to recent changes in the role ascribed to urban agriculture. Amidst a context of severe urban pressure, the metropolis has shown an ambivalent attitude towards agricultural activities, with a norm of indifference stirred to a certain degree of interest as new expectations arise. This investigation is based on an approach that stands at the crossroads of social geography, research into relationships between urban and rural frames of reference, and examination of the natural world’s place within the city environment, in order to characterize the strategies available to farmers – in line with their material resources and traditional or innovative practices – to meet the increasingly complex demands of the city, imposed by other stakeholders: both residents and international bodies now see urban agriculture as a means of responding to the growing significance of urban sustainability. Expectations for local agriculture transcend the function of food production, expanding to include urban planning issues and the creation of spaces for social interaction by and for the city’s inhabitants. These multifaceted objectives demand the transformation of farmland areas located around the outskirts, and the creation of new agricultural spaces within the fabric of the city. This study first addresses the current practices of Lima’s farmers and their weak linkages with the city, before going on to analyze how they have adapted to the expectations placed on them, and resultant effects on both the manner in which urban land is conceptualized and the ways in which unequal power balances can emerge. Municipal policies aspire to integrate the city’s agriculture with urban planning and residents’ quality of life, and must therefore be designed and assessed taking into account local stakeholders’ personal experiences and specific characteristics. / A partir del caso de la ciudad de Lima, esta tesis se interesa en las repuestas de los productores agropecuarios de la ciudad frente a la reestructuración de funciones de la agricultura urbana: en un contexto de fuertes presiones de la ciudad, la capital peruana muestra una actitud ambivalente en lo que se refiere a la actividad agropecuaria, entre la indiferencia y la formulación de nuevas necesidades. Siguiendo una línea reflexiva que combina la geografía social, el estudio de las relaciones ciudad-campo y el rol de la naturaleza en la ciudad; la investigación se centra en identificar las capacidades de los productores – en términos de recursos disponibles y de prácticas – para cumplir demandas urbanas cada vez más complejas, que provienen de actores externos a la actividad (tanto de los habitantes como de organizaciones internacionales que ven en la agricultura urbana una repuesta a la exigencia de la sostenibilidad urbana). Las expectativas alrededor de una agricultura de proximidad van más allá de su función de producir alimentos al integrar las problemáticas relacionadas al ordenamiento del territorio urbano y a la creación de espacios de sociabilidad por y para los habitantes de la ciudad. Estas expectativas implican una transformación de los espacios agropecuarios ubicados en las periferias, y la creación de nuevos territorios agrícolas dentro de la mancha urbana. De un lado, analizamos las prácticas de los productores limeños y sus vínculos débiles con la ciudad; y de otro lado, estudiamos las apropiaciones de las demandas de los productores et las consecuencias en la construcción territorial metropolitana así como en la creación de relaciones de poderes desiguales. Las políticas públicas de la ciudad aspiran a una integración de la agricultura urbana con el ordenamiento territorial urbano y la calidad de vida de los habitantes, por lo que no pueden ser pensadas sin tomar en cuenta las historias y las particularidades de los actores locales.
27

De la crise urbaine à la réappropriation du territoire : Mobilisations civiques pour la justice environnementale et alimentaire dans les quartiers défavorisés de Detroit et du Bronx à New York / From Urban Crisis to Reclaiming Urban Space : Grassroots Environmental and Food Justice Activism in Low-Income Neighborhoods in Detroit and the Bronx in New York

Paddeu, Flaminia 07 December 2015 (has links)
Aux États-Unis, les villes connaissent une crise urbaine qui se manifeste par l’existence de quartiers centraux détériorés, concentrant les minorités pauvres. Les quartiers de Jefferson-Mack (Detroit) et Hunts Point (South Bronx, New York) en sont des archétypes. Ils sont pourtant animés par d’importantes mobilisations civiques, se focalisant sur des questions environnementales et alimentaires. Le but de ce travail est d’évaluer le potentiel d’initiatives environnementales et alimentaires à améliorer les conditions de vie des habitants des inner cities. La première partie, en mobilisant un corpus d’études urbaines, présente ces quartiers comme les produits d’une crise urbaine structurelle. Nous mettons en évidence que les habitants y subissent une « crise urbaine de l’habiter », dans laquelle les nuisances, les pollutions et le manque d’accessibilité aux ressources environnementales et alimentaires, sont déterminants pour comprendre l’essor des mobilisations. La deuxième partie explique le rôle des mobilisations civiques environnementales et alimentaires dans ces quartiers. En nous appuyant sur les corpus de la justice environnementale et alimentaire, nous démontrons que l’hybridation des questions environnementales, alimentaires, sociales et spatiales a reconfiguré l’action collective. La troisième partie analyse les enjeux de la réappropriation du territoire, à partir du corpus des commons studies. À travers le cas de l’agriculture urbaine et d’autres pratiques établies sur des espaces vacants, nous montrons que la réappropriationdu territoire procure de multiples bénéfices. Loin d’être cantonnée aux domaines environnementaux et alimentaires, elle permet d’améliorer partiellement – mais non sans heurts – les conditions de l’habiter. / American cities are still affected by the urban crisis, patent through the existence of low-income inner city neighborhoods, concentrating the urban poor and ethnic minorities. The neighborhoods of Jefferson-Mack (Detroit) and Hunts Point (South Bronx, New York) are both considered icons of the urban crisis. Yet they witness substantial environmental and food justice activism. The purpose of this thesis is to understand how grassroots environmental and food practices can be used to improve living conditions for inner city communities. The first section analyzes how these two blighted neighborhoods are products of a structural urban crisis. By using a corpus of urban studies on urban decline, we demonstrate how the daily lives of residents reveal a “crisis of urban living” in which noxious uses and pollution as well as limited environmental and food access are key factors triggering grassroots activism. The second section is grounded in a corpus of studies on environmental and food justice, in order to explore the role of environmental and food justice activism in these neighborhoods. We defend that the hybridity between environmental, food, social and spatial issues reconfigured grassroots activism. The third section mobilizes a corpus of commons studies to analyze the challenges of reclaiming urban space. By studying the rise of urban agriculture and other environmental amenities occurring on vacant land, we explore the multiple benefits of community urban space reclamation. Beyond environmental and food benefits, and despitesome conflicting issues, reclaiming urban space allows transformative processes to noticeably yet incompletely improve living conditions.
28

Les jardins communautaires et collectifs de Montréal : une exploration de leur place dans la réduction des iniquités de santé et de saine alimentation

Houde, Roxanne 08 1900 (has links)
Prendre part à un jardin communautaire ou collectif (JCC) est associé entre autres à une consommation accrue de fruits et légumes (FL) dans la littérature. Avec la popularité croissante des JCC dans les pays développés, l’impact des JCC sur les iniquités de santé demeure méconnu. Cette étude analyse 1) la répartition des JCC à Montréal en fonction de certaines caractéristiques sociodémographiques des voisinages et 2) l’association entre la proximité résidentielle d’un JCC et la consommation quotidienne de FL chez les adultes. Le nombre moyen de JCC dans les voisinages de Montréal a été comparé selon la densité populationnelle, la proportion de ménages locataires, la proportion d’immigrants et les proportions de personnes à faible revenu ou sans diplôme d’études secondaires. Une régression logistique multivariée a été effectuée pour évaluer l’association entre la proximité résidentielle d’un JCC (présente si jardin à ≤ 500 m de la résidence) et la consommation quotidienne de FL (suffisante étant ≥5 fois/jour). Les analyses ont été répétées avec une proximité à 300 m et à 1 000 m. Les analyses comparatives ont révélé un nombre significativement plus élevé de JCC dans les voisinages plus denses, avec plus de locataires et avec plus de personnes à faible revenu ou sans diplôme d'études secondaires. La proximité résidentielle à un JCC s’avère non associée à la fréquence de consommation de FL chez les adultes. La répartition actuelle des JCC à Montréal favorise un accès accru dans les quartiers plus défavorisés et présente un potentiel pour réduire les iniquités de santé. Dans notre étude, vivre près d’un jardin ne serait pas associé à une consommation plus importante de FL. Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer d'autres dimensions de l'accès et de l’impact sur les iniquités de santé. / Taking part in community/collective gardening has been linked to greater fruit and vegetable (FV) consumption. However, little is known regarding their impact on social health inequalities. This study aims to examine 1) the distribution of community/collective gardens in Montreal and 2) the association between residential proximity to a community garden and daily FV consumption among adults. First, the mean number of gardens within a neighbourhood was compared as a function of neighbourhood-level socio-demographic indicators. Second, a multivariable logistic regression was performed to evaluate the relationship between FV consumption and the presence of a community/collective garden. FV consumption of individuals was classified as sufficient (≥ 5 times/day) or insufficient (< 5). Presence of a community/collective garden was dichotomized as being present (≤ 500 m from residence) or absent (> 500 m). Sensitivity analyses were conducted to assess the impact of modifying the cut-point using 300 m and 1000 m. Comparative analyses revealed significantly more gardens in neighbourhoods with higher population densities, higher tenancy rates, and higher proportions of people living under the low-income threshold or without a high-school diploma. There was no trend according to immigrant proportions. Our regression results showed no association between residential proximity and the frequency of FV consumption among adults. The current distribution of community/collective gardens in Montreal favours increased access in more disadvantaged neighbourhoods and shows potential to reduce health inequities. Living close to a garden doesn’t seem to be associated with the FV consumption pattern. Additional studies are needed to assess other important dimensions of access and the impact on health inequities.
29

S'engager pour et dans un autre monde : ethnographie d'une initiative alternative luttant pour une transition sociale, politique et environnementale

Autin, Grégoire 02 1900 (has links)
Dans le cadre de ma thèse, je m’intéresse à Bioma, un collectif engagé dans des pratiques alternatives s’inscrivant dans une stratégie de « transition socio-écologique ». C’est là un collectif qui s’inscrit pleinement dans le mouvement environnemental mais qui en redéfinit en partie les revendications et les perspectives sans s’engager directement dans des actions contestataires. L’objectif de ma thèse est d’analyser précisément comment ces pratiques alternatives se construisent et s’articulent à d’autres actions collectives afin de comprendre de quelle(s) manière(s) l’alternatif participe à un type de changement social. Le modèle porté par l’alternatif, est un modèle de transition – qui se démarque ainsi des perspectives réformatrices et révolutionnaires de changement social. Cependant, le thème de la transition reste largement débattu, notamment concernant son contenu, sa forme, ses objectifs et sa potentielle radicalité. En étudiant précisément les tensions, contraintes et ambivalences qui sont vécues par Bioma, je reconstruis à la fois ce que peuvent être des pratiques alternatives, dans leur matérialité empirique, mais aussi la manière dont elles s’inscrivent dans un modèle spécifique de changement social par transition. L’alternatif est un type d’action qui, bien que s’inscrivant principalement dans un mouvement social – ici le mouvement environnemental –, soutient, participe et s’articule fortement à d’autres mouvements sociaux. En ce sens, il ne faut pas comprendre les stratégies et modèles de changements sociaux de manière exclusive : bien qu’inscrit avant tout dans une perspective de transition, l’alternatif participe ici en même temps à des stratégies plus contestataires d’un côté et à certaines stratégies institutionnelles de l’autre. Dans l’ordre de l’alternatif lui-même, les membres de Bioma expérimentent et préfigurent des pratiques matérielles et relationnelles qui visent à transformer les subjectivités des individus. Ces pratiques internes se déploient et sont projetées dans les relations dans lesquelles le collectif s’engage et participent ainsi à une diversification des modes – possibles comme réels – d’existence et d’engagement. Ces pratiques alternatives prennent place et construisent des espaces particuliers qui participent à une lutte d’occupation de l’espace. Finalement, la transition que Bioma propose est de type « ontologique »~: il s’agit de construire un « monde », différent bien qu’imbriqué dans le monde dominant. L’ensemble de ma thèse montre la manière dont ce monde, imparfait et toujours incomplet, est construit, expérimenté et engendre en même temps nombre de tensions et d’ambivalences que les membres de Bioma vivent au quotidien. Ma thèse s’appuie sur un terrain ethnographique de trois ans avec Bioma, un collectif engagé dans l’agriculture urbaine et la permaculture. Lors de ces trois années, je me suis engagé dans le collectif et j’ai participé à l’ensemble des activités et pratiques du groupe, j’ai effectué des entretiens, mené des conversations informelles et récolté et analysé l’ensemble des documents présents et produits par Bioma. C’est en tant que chercheur engagé que j’ai mené cette recherche. / In my thesis, I investigate Bioma, a self-managed collective involved in alternative practices that are part of a "socio-ecological transition" strategy within the environmental movement. Without engaging directly in contentious actions, Bioma contributes to a redefinition of the environmental movement's demands and perspectives. The aim of my thesis is to analyze precisely the ways alternative practices are constructed and articulated with other collective actions. This allows me to better understand how alternative initiatives can participate in a certain type of social change. Alternative practices carry a model of social transformation by transition. Thus, it is different from other perspectives of social change such as revolutionary or reformist ones. Transition, as a model of social transformation, is a highly debated topic. Its content, form, objectives and potential radicality are all subjected to controversies. By studying the tensions, constraints and ambivalences that are experienced by Bioma's activists, I explore what real alternative practices may be, in their empirical materiality, but also the ways in which they are involved in a specific model of social change by transition. In addition to being part of a main social movement, alternative practices usually support, participate and are articulated with other types of social movements. Hence, we shouldn't understand the strategies and models of social change in an exclusive manner. Alternative practices carry a perspective of transition while also participating in both contentious strategies and more institutional ones. The members of Bioma are experimenting and prefiguring material and relational practices that aim at transforming individuals' subjectivity. These internal practices unfold and are projected in the relationships that Bioma create. Therefore, this group participates to the diversification of possible and actually existing modes of existence and commitment. Through these alternative practices, Bioma builds specific spaces that are part of a spatial struggle. The type of transition for which Bioma fights is "ontological" as it aims at creating a "world" different from the dominant world, even though it is interwoven within it. My thesis shows how this always imperfect and unfinished alternative world is built and experimented. Through this analysis, we see how this world generates a number of tensions and ambivalences that the activists of Bioma live daily. My analysis draws from a three-year long ethnographic fieldwork during which I was immersed in projects of urban agriculture and permaculture. During this time, I became part of the group and I participated in every collective activities and practices. I also conducted interviews, had in-depth informal conversations and collected and analyzed the documents that were present in my fieldwork. For the whole of my fieldwork, my research posture was one of a militant ethnographer.
30

Citizens of the garden : the meaning and significance of community gardening

Tian, Hui 04 1900 (has links)
La recherche qui suit porte sur l’expérience du jardinage communautaire à Montréal à partir de l’exemple de l’un des arrondissements. Au cours des dernières années, à l’échelle globale, la popularité des jardins communautaires est allée en grandissant. Comment interpréter cela à partir du point de vue des participants? Quelle est l’expérience vécue par les jardiniers communautaires et quelle signification accordent-ils à ces pratiques sociales? Afin de répondre à ces questions, j’ai fait appel à une démarche qualitative, combinant l’observation et entretiens en profondeur avec des participants. Les résultats de l’étude découlent de 30 entretiens semi-directifs. Des participants avec des profils sociaux divers ont été recrutés. En faisant appel à la théorie ancrée, la recherche met en lumière des contextes spécifiques à partir desquels les jardiniers communautaires fournissent des significations à leur engagement dans ce type de jardinage. Considérée à partir de trois dimensions – économique, sociale et culturelle – cette étude met en lumière le fait que les significations que les acteurs accordent à leurs pratiques dépendent du contexte, mais découlent aussi de leur subjectivité. Ressort aussi l’importance de la dimension émotionnelle. Le jardinage communautaire est décrit sous l’angle d’une pratique transformatrice – en convergence avec d’autres formes d’action collective – qui permet aux citoyens en tant que jardiniers de mieux faire face aux défis de la vie quotidienne, que ce soit sur le plan financier, social, culturel ou environnemental. Par le biais du jardinage, les participants soutiennent qu’ils approfondissent leur identité personnelle, tout en construisant de nouvelles relations avec les autres ainsi qu’avec la nature. La recherche confirme qu’en ce qui concerne l’expérience subjective de jardinage, les participants parlent de retombées positives. / The present research addresses the subjectivity of the community gardening experience in the case of a Montreal borough. Community gardens have regained popularity worldwide. How to interpret this phenomenon from the perspective of participants? And how do they experience (community) gardening and make sense of their social practices? To answer these questions, this study takes a qualitative approach that combines observations and in-depth interviews. The findings drawn from this study are based mainly on 30 semi-structured interviews. Participants from diverse social strata were recruited. Guided by grounded theory, this research stresses the specific contexts under which community gardeners generate meanings from their community gardening experience. Examined from three dimensions – economic, social, and cultural – this study reveals that meanings and significance are context-sensitive, personalized, and fluid. The emotional dimension emerges as of particular importance. Community gardening is viewed as a transformative practice – converging with diverse forms of collective action – that allows citizen gardeners to address everyday life challenges, whether financial, social, cultural, or environmental. Through gardening, participants claim that they are reconnecting with themselves, with other people, and with nature. This research confirms that with respect to the subjective experience of gardening, participants generally claim positive outcomes.

Page generated in 0.0767 seconds