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Normativisation et enseignement de la langue amazighe au Maroc : état des lieux, méthodes et réalisations / Standardization and teaching of the Amazighe language in Morocco : methods, inventory and achievements / Amsasa d usslmd n tutlayt tamazivt v lmvrib : askan n waddad, tivarasin d tyafutinNachef, Lahcen 29 September 2016 (has links)
L’objectif recherché par cette étude est de définir l'état des lieux de l'aménagement (normativisation) de la langue amazighe et de son enseignement au Maroc, de manière à montrer si les méthodes adoptées et les réalisations concrétisées contribuent à la revitalisation de cette langue, très longtemps minorée et cantonnée dans l’oralité, mais qui connaît depuis peu un "important" regain d'intérêt tant de la société que de l'Etat. Ce qui lui confère un nouveau statut, renforcé par la toute récente officialisation que lui a accordée la nouvelle constitution du pays (juillet 2011).Notre problématique a été formulée ainsi : "Normativisation et enseignement de la langue amazighe au Maroc : état des lieux, méthodes et réalisations". Le corpus que nous avons soumis à l'analyse est constitué de documents divers conçus jusqu’à présent par différentes instances éducatives en faveur de l’enseignement/apprentissage de l'amazighe récemment intégré au système éducatif marocain. Nous avons analysé des références institutionnelles, des outils pédagogiques et didactiques (orientations pédagogiques officielles, curricula, ouvrages de références en linguistique et en didactique, manuels scolaires, modules de formation, rapports d'inspection, fiches pédagogiques, …).Nous avons, par ailleurs, mené une enquête de terrain visant à (i) consulter les principaux acteurs éducatifs, (ii) effectuer des observations de classes amazighes dans les différents niveaux où la langue est enseignée pour étudier l’impact des méthodes adoptées.En somme, l'étude a révélé des acquis non négligeables, mais encore perfectibles, pour ce qui concerne l'aménagement et l'enseignement de la langue amazighe au Maroc. Toutefois, son implantation dans les différents domaines de la vie publique demeure problématique pour des raisons notamment sociopolitiques. / The present study aims at defining the inventory of the amazighe language planning (standardization) and its teaching in Morocco, with a view to showing if the adopted methods and the attained achievements contribute to the revitalization of this language which has long been undervalued and confined to orality, but which has recently enjoyed “significant" renewed interest both from the society and the State. This newly conferred status has been reinforced by its very recent officialization granted by the new constitution of the country (July 2011).The research issue has been framed as follows: " Standardization and teaching of the Amazighe language in Morocco: methods, inventory and achievements".The corpus we have submitted for analysis consists of various documents designed so far by various educational authorities in favour of teaching/training of the amazighe language which has recently been integrated into the Moroccan education system. We analyzed institutional references, educational and didactic tools (official teaching guidelines, teaching methodologies, curricula, reference books in linguistics, school handbooks, training modules, surveys, pedagogical material, teaching cards …).In addition, we carried out a field survey aiming at consulting the main educational actors, and conducting classroom observations at the various levels where amazighe is taught to study the impact of the adopted methods.All in all, the study has revealed significant, yet still perfectible achievements, concerning the standardization and the teaching of amazighe in Morocco. However, its establishment in the various fields of the public life still remains problematic notably for socio-political reasons.
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Problèmes d'aménagement linguistique à Madagascar : termes de géographie dans l'enseignement / Language development issues in Madagascar : using neologism methods in geography teaching as applicable to other subject teachingRamanambelina, Henriette 14 December 2013 (has links)
L’aboutissement de ce travail est de démontrer la capacité scientifique de la langue malgache pouvant servir dans les disciplines non linguistiques comme langue d’enseignement. Ainsi, pour pouvoir assumer le rôle d’outil d’enseignement, les méthodes de néologisme adéquates à la culture malgache avaient été entreprises dans les travaux terminologiques. Le corpus de base de la recherche se situe dans le domaine de la géographie en tant que carrefour de savoirs et base de socialisation de tout individu, selon les spécialistes.Par ailleurs, la malgachisation de l’enseignement n’est possible sans l’instauration du malgache officiel enrichi de ses variantes dialectales qui serait, à son tour, le fruit des recherches terminologiques dans tous les domaines de l’enseignement.Par conséquent, cette thèse avance une piste d’urgence pour un aménagement linguistique serein dans l’enseignement. Un partenariat rigoureux et efficace entre un organe chargé de banque de données terminologiques et les décideurs politiques serait d’une nécessité en vue d’asseoir la langue malgache au sein d’une politique linguistique viable dans l’enseignement, pour un développement durable de Madagascar face aux nouveautés technologiques et scientifiques. / The culmination of this work is to show the scientific capacity of the Malagasy language, which can be used as a teaching medium in non-language subjects. Thus, the use of neologism methods as a teaching tool that is appropriate to the Malagasy culture has been undertaken in the terminology work. The basic corpus of research lies in the area of geography as a crossroads of knowledge and basic socialization to any individual, according to experts.Moreover, adapting the Malagasy education to the Malagasy context, “Malagasization” would not be possible without the establishment of the official Malagasy language enriched with its dialect variations that, in turn, would be the result of terminological research in all areas of education.Therefore, this thesis is advancing an emergency avenue towards a serene language development in education. Hence, a strong and effective partnership between a body in charge of a terminology database and policy makers would be a mandatory requirement in order to establish the Malagasy language within a viable language policy in education, with a view to a sustainable development of Madagascar faced with technological and scientific innovations.
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Les limites et les conséquences de l'aménagement linguistique au Nouveau-Brunswick : le cas du secteur privéLéger, Luc 18 April 2018 (has links)
Une simple comparaison entre les champs d'intervention de la Charte de la langue française du Québec et ceux de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick nous permet de constater la grande faille que possède l'aménagement linguistique du Nouveau-Brunswick, soit la non-intervention dans les sphères d'activité du secteur privé. Les entreprises du secteur privé ont donc tous les droits d'établir, de manière consciente ou non, des situations de domination de l'anglais sur le français, et ce, au sein même des lieux de travail, au niveau de l'affichage ainsi qu'au niveau de la langue de service. À la lumière de ce constat, qu'est-ce que pensent les travailleurs du secteur privé de la possibilité de voir le gouvernement provincial intervenir afin de corriger les situations de domination linguistique qui y existent? Est-ce que la question d'étendre l'aménagement linguistique au secteur privé est encore d'actualité au Nouveau-Brunswick? Les résultats d'une recherche de terrain dans deux lieux de travail de la ville de Moncton nous permettent de constater que l'anglais domine sur le français, même au sein des entreprises qui exigent de leurs employés une connaissance de l'anglais et du français. Les frustrations exprimées par les employés interviewés viennent confirmer qu'il existe bel et bien des problèmes linguistiques dans le secteur privé qui méritent une attention particulière de la part des dirigeants politiques.
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L’influence de l’aménagement linguistique sur l'orientation des travaux de terminologie à l’Office québécois de la langue française (1961-2004)Poisson, Carole 03 1900 (has links)
La terminologie, telle quelle se pratique au Québec depuis une cinquantaine d'années, s'inscrit dans un projet d'aménagement linguistique qui vise à faire du français la langue d'utilisation commune sur le territoire québécois. La mise en œuvre de ce projet a été confiée à l'Office québécois de la langue française. Dans le cadre de la présente thèse, nous évaluons l'influence de l'aménagement linguistique sur l'orientation des travaux de terminologie à l'Office québécois de la langue française de 1961 à 2004.
Notre objectif principal est de montrer que le projet d'aménagement linguistique a engendré une intense activité terminologique à la suite de l'adoption de diverses lois linguistiques au cours des cinquante dernières années. Plus précisément, nous analysons l'impact de ces lois sur le développement de la pratique de la terminologie. Pour ce faire, nous avons proposé six périodes qui caractérisent les travaux de terminologie de l'Office québécois de la langue française de 1961 à 2004. À l'intérieur de ces six périodes, nous analysons les mandats que les lois linguistiques ont confiés à l'Office et leurs répercussions sur l'orientation de ses travaux terminologiques.
À l'instar de la problématique que nous avons esquissée au début de cette thèse, les résultats de notre recherche révèlent que la pratique de la terminologie est liée au projet de société que le Québec s'est donné pour assurer la défense du français sur son territoire. En outre, l'adoption des lois linguistiques a favorisé le développement de la pratique de la terminologie. Cette pratique a évolué en fonction des différents mandats confiés à l'Office québécois de la langue française qui a mis au point une méthodologie de travail en terminologie. C'est dans le cadre de l'aménagement linguistique que la terminologie s'est développée au Québec et qu'elle est devenue l'instrument clé de la mise en œuvre du projet d'aménagement linguistique québécois. / Terminology, as practiced in Québec for the past fifty years, has been part of a language-planning project to make French the common language of communication throughout the province. The implementation of the project was entrusted to the Office québécois de la langue française. This thesis looks at how language planning and policies have influenced the practice of the terminology at the Office québécois de la langue française from 1961 to 2004.
The main objective is to demonstrate that the language-planning project generated intense terminology activity as a result of the language laws adopted over the past fifty years. The analysis focuses more specifically on the impact of this legislation on the development of the practice of terminology. Six periods are identified for the purpose of characterizing the terminology work done by the Office québécois de la langue française from 1961 to 2004. For each of the six periods, the legislated mandates of the Office and their repercussions on its terminology operations are analyzed.
Like the situation described at the beginning of this thesis, the research findings show the links between the practice of terminology and Québec’s social policy in defence of the French language. In fact, the language legislation fostered developments in the practice of the terminology. This practice and the terminology work method developed by the Office québécois de la langue française were honed according to the various mandates assigned to the Office. Québec’s language policy provided a framework in which terminology developed and became a key instrument for the province’s language-planning project.
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Le discours politique relatif à l'aménagement linguistique en France (1997-2002) / Political discourse regarding language management in France (1997-2002)Cherkaoui Messin, Kenza 03 December 2009 (has links)
L’histoire de France est marquée depuis le XVIe siècle par l’uniformisation linguistique. La République a ouvert son ère par une Terreur politique qui s’est accompagnée de Terreur linguistique. Depuis, France et français sont intimement liés dans l’organisation comme dans les imaginaires politiques. Or, à un moment récent et bref de l’histoire de France, lors de la XIème législature [1997-2002], le débat a émergé quant à l’opportunité de reconnaitre une diversité linguistique de moins en moins importante sur le territoire national, les locuteurs des langues régionales disparaissant progressivement par un pur effet démographique. En effet, le débat sur la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires [1999] puis sur le statut de la Corse [2001] a occupé la scène politique et médiatique française comme rarement les questions de statut des langues en France l’avaient fait. La multiplicité des lieux d’expression et des conditions de production et de réception des discours politiques a nécessité, pour aborder ce que les médias nomment « la classe politique » et que nous définissons comme une communauté discursive, la construction d’un corpus fortement hétérogène. Séances parlementaires à l’Assemblée nationale ou au Sénat, rapports, avis, projets ou propositions de loi, questions au gouvernement, mais également expression de la communauté discursive des hommes et des femmes politiques dans la presse écrite et audiovisuelle ont été réunis pour tenter de saisir le débat dans son ensemble. L’hétérogénéité constitutive du corpus a justifié un traitement différencié des sous corpus, en fonction de leur lieu de production et de leurs conditions de transmission : le corpus parlementaire, représentant plus de 250000 mots a fait l’objet d’un traitement automatique par Lexico3, ce qui a permis d’entrer dans le corpus. Le traitement lexicométrique de l’ensemble parlementaire et traitement manuel des corpus médiatiques ont été articulés de manière féconde : une analyse de discours à entrée lexicale a été possible grâce à la façon dont le traitement automatique a mis en valeur des phénomènes de catégorisation opérées par les locuteurs au moyen du lexique. L’approche lexico-sémantique a été complétée d’une cartographie des arguments en présence : la communauté discursive des hommes politiques dessine des imaginaires sociodiscursifs. Des idéologies concurrentes de ce qu’est la Nation et de son devenir s’opposent alors. / French history is influenced, since the 16th century, by language standardisation. The French Republic has started its era through political Terror that was completed by language Terror. Since, France and French have been intertwined in terms of politics as well as in terms of collective representations. However, in recent years, during the mandate of L. Jospin as a Prime Minister [1997-2002], France debated about the possibility of acknowledging its language diversity. Although, for mere demographic reasons, this diversity is fading away, it meets a strong social support. In 1999, with the opportunity of signing the European Charter for Regional or Minority Languages and in 2001 at the time where a possible new status was debated for Corsica, a language debate finally took place in France. From this debate, we built a corpus constructed to take into account all accessible discourse produced by French political personnel, seen as a discursive community. The consequence of such a project is a highly heterogeneous corpus, where Parliament debates, reports, law propositions etc. adjoin excerpts from written and audiovisual media. This heterogeneity commanded to approach the data differently: the vast corpus gathered from the Parliament [250,000 words approx.] underwent statistical treatment through Lexico3. This lexico-semantic analysis was hinged on manual analysis of the somewhat numerically smaller media corpus thanks to the lexical categorisation phenomena that were put into light via statistics. This lexico-semantic approach was completed by the analysis of the arguments deployed by different sides of the discursive community, as well as by an exploration of their collective representations of language management. Ideology about both the Nation and its future emerge from the debate, on a much wider scale than for languages [country’s unity, human rights, diversity, etc.].
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Aménagement linguistique du roumain en République de Moldavie / Language planning of the Romanian language in the Republic of MoldovaScurtu, Natalia 03 July 2015 (has links)
En 1989, la proclamation de l'indépendance de la République de Moldavie allait de pair avec les nouvelles lois linguistiques adoptées par le Parlement. L'institualisation de la dénomination de la langue officielle, « langue moldave » (Constitution 1994), rencontra une ferme opposition de la part des intellectuels qui approuvaient la nature linguistique identique du moldave et du roumain. Le glottonyme moldave renvoyait à la période soviétique de la promotion d'une « langue moldave » distincte du roumain, procédé aujourd'hui qualifié d'expérimentation linguistique ayant échouée. À présent, l’aménagement linguistique de la langue d’État exige de la part de la société moldave la recherche des réponses adaptées, en surmontant les contradictions de certaines représentations héritées du passé. La régulation des rapports entre les nouveaux États indépendants issus de l’ex-Union Soviétique connaît, elle aussi, une évolution. Cette évolution conduit à l’installation d’une nouvelle dynamique dans le rapport de différents groupes linguistiques à la langue d’État où ils résident. Nous allons observer comment se produit concrètement la reconnaissance d’une langue en tant que langue d’État (officielle). Quel est le cheminement dans l’aménagement linguistique de la République de Moldavie depuis son indépendance ? Qu’est-ce qui se passe dans l’espace symbolique et imaginaire d’un processus de reconnaissance d’une langue en tant que langue d’État ? Nous observerons la place de la langue d’État de la République de Moldavie dans la société à travers son status et les éléments constitutifs : la règlementation linguistique et les institutions de l’aménagement linguistique, les politiques linguistiques et éducatives, les forces sociolinguistiques en présence (et notamment les représentations qui sont assignées aux langues, etc.). Nous observerons son aménagement normatif, lexical, terminologique, graphique, etc., le rapport au roumain standard. / In 1989 the proclamation of independence of the Republic of Moldova came along new linguistic laws adopted by the Parliament. The institutionalization of the denomination of the official language, Moldavian language (Constitution of 1994), encountered a strong opposition from the intellectuals, who had approved the identical linguistic nature of the Romanian and Moldavian languages. The Moldavian glottonym refers to the Soviet period of the promotion of the Moldavian language distinct from the Romanian language; a conduct today qualified of political manipulation and failed linguistic experiment. From now on the linguistic planning of the State language requires the Moldavian society to look for adapted solutions, by overcoming some contradictions inherited from the past. Regulation of the relationships between the new independent States originated from the ex-Soviet Union is evolving as well. This evolution leads to the installation of a new relationship dynamic between the different ethnic groups and the language of the State they reside in. We will observe how a language is tangibly recognized as a State language (official). Which pathway followed linguistic planning in Republic of Moldova since its independence? What happens in the symbolic and imaginary space of a State language recognition process? We will observe the position of the State language in the Republic of Moldova in the society through its status and constitutive elements: linguistic reglementation and institutions of linguistic planning, linguistic and educational policies, present sociolinguistic forces (and notably the representations that are assigned to languages, etc.). We will observe its normative, lexical, terminological, graphical, etc. relationship to the standard Romanian.
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L'enseignement du berbère : analyse comparée Algérie/Maroc / Berber teaching : comparative analysis Algeria/MoroccoAbrous, Nacira 27 June 2017 (has links)
Notre recherche propose une analyse sociolinguistique comparée des contextes, des modalités de l’intégration du berbère dans l’enseignement en Algérie (de 1995 à 2015) et au Maroc (de 2003 à 2015) consécutives de modifications des politiques linguistiques institutionnelles. Ces transformations sont intervenues sur une période de temps assez courte (une décennie), pour réguler et/ou anticiper la pression revendicative. L’examen de chacun des champs considérés comporte chacun un volet descriptif et un volet analytique. En partant du constat empirique immédiat de l’existence de points de convergence et de divergence entre les deux pays dans cette « nouvelle politique scolaire berbère », nous proposons une description de la structuration des écoles, des choix de la langue à enseigner : sa standardisation-normativisation, sa codification graphique et les choix d'élaboration didactique retenus. La description confirme les continuités et les discontinuités entre les deux États. Notre objectif est de rechercher une signification sociolinguistique à cette offre éducative différenciée. Les sources et les matériaux diversifiés issus d’une investigation sur les deux terrains sont analysés dans une tentative comparative et évaluative transdisciplinaire, à la lumière de l’apport conceptuel : du champ des études berbères, de la sociolinguistique « périphérique », de l’aménagement linguistique et de la socio didactique. L’examen des données synchroniques et diachroniques et de matériaux institutionnels et extra institutionnels conduisent à identifier les niveaux de convergences et les divergence entre les deux États et d’affirmer le caractère institutionnalisé de la minoration du berbère. / Our work consists of a comparative sociolinguistic analysis of the contexts, methods of integration and implementation of Berber language teaching in Algeria (from 1995 to 2015) and Morocco (from 2003 to 2015) following changes to institutional linguistic policies.These changes were brought in, over quite a short period of time (a decade), to regulate and/or anticipate social pressure in favour of the introduction of Berber in state schools. The examination of each of the three contexts consists of : a descriptive and an analytical angles. Departing from the empirical observation of the existence of points of convergence and divergence between the two countries in this “new Berber education policy”, we describe the structuration of teaching, the choices in relation to which language to teach, its standardisation, its graphic codification, as well as the objectives and didactic techniques implemented. This description confirms and discerns the continuities and discontinuities between the two states’ experiences and language policies. Our objective has been to seek out a sociolinguistic signification to this differentiated education. Diverse sources and materials resulting from fieldwork in the two countries are analysed with the aim of creating a transdisciplinary evaluation in light of conceptual work developed in the field of Berber studies, namely “peripheral” sociolinguistics, « language planning » and institutional tools. The interrogation of synchronic and diachronic data allows us to identify the essential points of convergence and divergence between the two States and to affirm the institutionalised nature of the minoration of the Berber language. / Anadi-ya, d tazrawt d wesleḍ di tmettsnilest** tasmenyifant ɣef tegnatin d iberdan tuɣ Lezzayer d Lmerruk deg usekcem n uselmed n tmaziɣt ɣer iɣerbazen. Tagnit-a yewwi-tt ubeddel d-imlen tasertit d-iglan s tsertiyin tisnilsanin timaynutin.Tineḍra-ya myezwarent-d s wazal n 10 iseggasen. Usant-d ad semsawint annar n tutlayin neɣ ahat ad sifessent ddeṛk isers fell-asent umennuɣ d usuter isertanen n Imussuyen idlesanen imaziɣen. Ihi ad nessenqed 3 inurar di tezrawt-a. Yal annar ila sin iswiren : Aswir uglim* : seg wayen d yufraren deg wennar n unadi, iban-aɣ d kra n ukanzi d umgirredger snat agi n tmura, deg wayen umi neqqar « Tasertit tasegmant i tmaziɣt»**. Ad d-nessifer : asbeddi n uselmed, abraz n tutlayt, afran ugemmay d wamek ttwafernen isufar d iswiyen n uselmed. Aglam n yal annar isseflali-d ifṛez-d kra seg tmuɣliwin-nneɣ ɣef wayen issemlalen turmilin n uselmed di tmura-ya. Aswir usliḍ : Iswi ameqqran d-yufraren, d asegzi n inumak d lǧeṛṛa n wayen akk uqment tmura-a deg wennar n uselmed n tmaziɣt, ulamma mgarradent di kra n tsetwilin*. Nnnuda anamek imettilesi ila uselmed n tmaziɣt di yal tamurt, acimi d wamek d-myezgant tmura-ya. Isufar d isenfaṛen nesseqdec di tezrawt-nneɣ d ayen d-nhawec, d-nessukkes achal d aseggas aya. Nesbedd tazrawt-agi ɣef tezrawin tismazaɣin d wayen akk d nessmed si tmettsnilest tunnaḍt** akked tafernutlayt**. Nuna daɣen ayen akk d-iwwi umezruy, tasnamta*, tasertit d tantrupulujit akken ad aɣ-d-iban wadeg n tmaziɣt d wayen tt-issawden akka tella deg uselmed.Nessaweḍ, nessafer-d kra n yigmaḍ : tamaziɣt mazal d-teffiɣ seg waddad*-ines, mazal d tarbibt n iduba n tmura-ya. Anekcum is deg wennar uselmed ur yelli d asnerni i as d-yewwi, d asḍerref i tt-isḍerrif. S waya timura nessbent addag adday n tmaziɣt
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