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Les sarcophages du haut Moyen Âge en Gaule du Nord: production, diffusion, typo-chronologie et interprétationsFinoulst, Laure-Anne 09 May 2012 (has links)
Outre le recensement d’environ 1400 sarcophages, monolithes et bipartites, en Gaule du Nord, l’intérêt de cette recherche réside dans la démonstration des apports pétrographiques, technologiques, économiques et culturels de ces sépultures. Afin de travailler sur un groupe cohérent, seuls les sarcophages de production lorraine, avec une diffusion septentrionale le long de la Meuse, de la Moselle et du Rhin, ont été retenus.<p><p>\ / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'alabastre attique: origine, forme et usages / Attic alabastron: origin, shape and uses.Algrain, Isabelle 22 January 2011 (has links)
L’alabastre attique est une forme de vase à parfum en céramique produite à Athènes entre le milieu du VIe s. av. J.-C. et le début du IVe s. av. J.-C. L’objet de cette thèse est de présenter une étude globale, inexistante à ce jour, sur l’alabastre attique. En plus d’un examen typologique de la forme, généralement mené dans le cadre de ce type de recherche, nous avons voulu proposer une lecture économique, culturelle et sociale de l’alabastre.<p><p>La première partie de cette thèse est consacrée à l’identification de l’origine de l’alabastre et à sa diffusion en Méditerranée orientale. L’alabastre est originaire d'Égypte, où les premiers exemplaires en albâtre se développent à partir du VIIIe s. av. J.-C. Après avoir tracé son évolution morphologique, la thèse met en évidence les diverses régions de la Méditerranée orientale telles que le Levant, la Mésopotamie ou la Perse, où la forme est exportée et copiée, le plus souvent par des ateliers qui produisent des vases en pierre. Cette première partie met également l’accent sur le statut particulier de l’alabastre en pierre en Orient et en Égypte, où il restera longtemps associé au pouvoir royal ou aristocratique. Elle traite enfin de l’apparition de l’alabastre et de son statut dans le monde grec oriental. Ces importations déclenchent une réaction presque immédiate chez les artisans de ces régions qui produisent des alabastres en argent, en verre, en faïence, en ivoire, en bois et en céramique.<p><p>La seconde partie de cette étude aborde la production de l’alabastre attique en céramique qui s’étend du VIe s. av. J.-C. au début du IVe s. av. J.-C. Un premier chapitre est consacré à l’étude de son introduction dans le répertoire formel au milieu du VIe s. av. J.-C. par l’atelier d’Amasis et aux inspirations probables de cet artisan. Cette section s’est également penchée sur le difficile problème des phases de la production et de l’organisation interne des différents ateliers. Pour ce faire, nous avons élaboré une méthode d’analyse basée à la fois sur l’examen minutieux du travail du potier grâce aux variations dans les profils des vases et sur les données obtenues par les études ethno-archéologiques pour tenter de différencier les alabastres produits au sein d’ateliers différents et d’identifier, quand cela s’avérait possible, différents potiers au sein d’un même atelier. Cette étude formelle a distingué trois phases différentes de production qui présentent des caractéristiques typologiques distinctes. L’examen de l’organisation interne des ateliers a également mis en évidence les caractéristiques morphologiques des vases et a identifié les potiers les plus importants. L’examen attentif des pièces céramiques a permis de regrouper au sein d’un même atelier des artisans dont les liens étaient jusqu’alors insoupçonnés. Enfin, la deuxième partie se clôture par une analyse de la carte de distribution des alabastres attiques<p><p>La troisième partie de ce travail porte sur la fonction et les différents usages de l’alabastre sur base des sources littéraires, épigraphiques, iconographiques et archéologiques. Cette section se penche plus particulièrement sur l’identification des utilisateurs privilégiés des alabastres. En effet, de nombreuses études lient, de manière presque systématique, l’alabastre au monde féminin. Ce propos mérite d’être nuancé car, si le vase apparaît à maintes reprises dans des contextes féminins tels que ceux de la toilette et de la parure, il ne constitue pas exclusivement un symbole du monde des femmes. Cette troisième partie met en évidence le fait que l’alabastre est également utilisé dans un grand nombre d’autres contextes, notamment rituels, et représente souvent un symbole de luxe et de raffinement à l’orientale. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Etude des contextes historiques et architecturaux de la statuaire royale de Sésostris Ier / Study of the historical and architectural contexts of the royal statuary of Senwosret ILorand, David 24 March 2010 (has links)
Kheperkarê Sésostris Ier est le deuxième souverain de la 12ème dynastie (vers 1958 – 1913 avant notre ère). Son règne, globalement bien documenté, a vu la (re)construction de plusieurs des principaux sanctuaires divins d’Égypte, dont ceux d’Amon-Rê à Karnak et d’Atoum à Héliopolis, et est à l’origine d’œuvres littéraires de première importance – certaines étant par ailleurs analysées en tant que pièces de propagande en faveur du roi après l’assassinat de son père, le pharaon Amenemhat Ier. Enfin, cette période est marquée par de nombreuses expéditions, militaires ou non, à destination de la Nubie ou des gisements de pierre et de minerais.<p>Si la bibliographie relative à Sésostris Ier est loin d’être négligeable, tant en qualité qu’en quantité, force est de constater que certains aspects de son règne ont été négligés dans les études précédentes, non sans influencer notre perception de celui-ci et tout particulièrement notre connaissance de la chronologie et des différentes réalisations statuaires du souverain.<p><p>La première partie de la présente thèse de doctorat ambitionne donc de préciser l’historique du règne de Sésostris Ier dans une perspective diachronique, et met en œuvre des ressources documentaires appartenant tant à la sphère royale qu’à celle des particuliers. Elle vise à établir le continuum temporel des diverses entreprises royales, et leur synchronisme éventuel, qu’il s’agisse du parachèvement de la conquête de la Nubie dans la deuxième décennie de son règne, de la construction de son complexe funéraire à Licht Sud dans la première moitié de celui-ci ou des multiples (re)fondations de sanctuaire, voir des expéditions vers les carrières du désert oriental durant les 45 années passées par Sésostris Ier sur le trône du Double Pays. C’est enfin l’occasion de définir une trame chronologique – malheureusement partielle – pour les œuvres statuaires du pharaon.<p>La deuxième partie de cette étude est en effet consacrée à la statuaire royale de Sésostris Ier, et constitue un catalogue raisonné et critique inédit de quelques 87 pièces, complètes ou fragmentaires. Le catalogue tâche de sérier les statues suivant que leur appartenance au règne de Sésostris Ier me semble certifiée (C), que je les attribue personnellement à celui-ci (A), que leur datation de ce règne soit problématique (P), ou que les pièces se réduisent à des fragments iconographiquement peu signifiants (Fr). une étude typologique des regalia et des attitudes du souverain prolonge le catalogue, de même qu’une évocation de la polychromie des œuvres.<p>La troisième et dernière partie est consacrée à l’étude critique des réalisations architecturales de Sésostris Ier et à l’insertion des œuvres statuaires dans ces espaces construits. Elle distingue les contextes proprement égyptiens, répartis entre Éléphantine et Bubastis, et les sites extérieurs à l’Égypte stricto sensu, à savoir la Basse Nubie et le Sinaï. Bien que reposant le plus souvent sur les seules sources publiées, qu’elles soient le résultat de fouilles archéologiques ou de documents contemporains du règne, l’interprétation de ces vestiges permet néanmoins d’apporter un éclairage nouveau sur plusieurs sanctuaires ou parties d’édifices, voire de proposer des solutions alternatives quant aux restitutions des bâtiments, en ce compris la localisation des statues du roi.<p><p>Cette étude de la statuaire de Sésostris Ier et de ses contextes historiques et architecturaux offre un regard neuf sur une documentation régulièrement utilisée mais peu étudiée et peu analysée. Les principaux apports inédits concernent le canevas événementiel diachronique du règne et la réalisation d’un corpus statuaire critique du deuxième souverain de la 12ème dynastie. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La mise en valeur des sites archéologiques: un rapprochement entre archéologie, tourisme et développement :le cas de la Syrie / Valorizing archaeological sites: bridging the gap between archaeology, tourism and development :the Syrian caseGillot, Laurence 02 December 2008 (has links)
La thèse examine les rapports complexes entre Archéologie, Tourisme et Développement à travers l’analyse des enjeux et modalités de la mise en valeur des sites archéologiques en Syrie. Le contexte syrien offre à ces égards un terrain d’observation particulièrement riche puisque les sites archéologiques y ont été investis dès la fin du XIXème siècle de valeurs cognitives, identitaires et plus récemment économiques et touristiques dans le cadre des politiques de développement et d’aménagement du territoire « national ». Alors que les relations entre Archéologie, Tourisme et Développement sont stigmatisées par les archéologues, elles tendent à être conçues sous la forme d’une complémentarité « naturelle » par les gestionnaires et institutions patrimoniales et touristiques. Ces derniers voient dans le patrimoine (culturel) un levier potentiel de développement à la fois socio-économique et socio-culturel. Les discours archéologiques, managériaux et institutionnels se fondent néanmoins sur une conception limitative du site archéologique et de sa valorisation, terme connoté qui renverrait exclusivement à une exploitation marchande de la « ressource » archéologique. Or, il y a lieu de proposer une autre approche et d’adopter une voix médiane en soulignant que le rapprochement entre les trois dimensions évoquées ci-dessus est possible mais non obligé. Par conséquent, cette thèse propose une conception renouvelée des sites archéologiques et de leur mise en valeur. <p><p>The thesis examines the complex relationships between Archaeology, Tourism and Development through the analysis of the stakes and modalities of the development of archeological sites in Syria. The Syrian context offers a ground of particularly rich observation because archeological sites were invested from the end of the XIXth century of cognitive, identical values and more recently economic and touristic values in the framework of development policies. Within the framework of policies of development and "national" land settlement. While the relations between Archaeology, Tourism and Development are stigmatized by the archaeologists, they tend to be conceived under the shape of a "natural" complementarity by the administrators and the heritage and tourist institutions. These last ones see in the (cultural) heritage a potential lever of socio-economic and socio-cultural development. The archaeological, managerial and institutional rethorics base themselves nevertheless on a restrictive conception of the archeological site and its valuation (valorisation), a connoted term which would send back exclusively to a commercial exploitation of the archaeological "resource". Now, it seems important to propose another approach and to adopt a "median voice" by underlining that the link between three dimensions. Consequently, this thesis proposes a renewed conception of archeological sites and their development. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Des permiers villages aux premiers européens autour de l'estuaire du Gabon: quatre millénaires d'interactions entre l'homme et son milieuClist, Bernard-Olivier 12 May 2005 (has links)
La thèse porte sur la mise au jour d'une séquence culturelle continue dans le nord-ouest du Gabon, sur le territoire de la Province de l'Estuaire.<p>Cette séquence démarre avec les traces des derniers chasseurs-collecteurs datées avant 4.000 bp, se poursuit avec la présence des premiers villages avant 2.600 bp, se développe avec l'arrivée des premières populations métallurgistes vers 1.900 bp et se termine un peu après l'arrivée des premiers européens sur la côte Atlantique entre 1471-1475.<p>Ces quelques quatre millénaire d'histoire sont construits autour d'un protocole d’analyse détaillée des poteries, principaux traceurs des ensembles culturels et de leurs échanges.<p>A chaque grande époque culturelle (Néolithique puis Age du Fer), les données de l'estuaire du Gabon sont comparées et enrichies par toutes les autres informations archéologiques compilées au Gabon.<p>Dans le cadre d'une synthèse régionale, toute la documentation relative à la néolithisation en Afrique Centrale du Cameroun à l'Angola est réétudiée en utilisant la même grille d'analyse, et une nouvelle modélisation de l'expansion du système de production villageois est proposée.<p>Enfin, tous les éléments qui portent sur les premières traces de réduction du fer sont repris, critiqués, et une chronologie plus sûre de l'expansion de cette métallurgie est proposée.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La religion de Teotihuacan (Mexique): étude iconographique et symbolique des principales divinités teotihuacainesCouvreur, Aurélie 07 December 2004 (has links)
En l’absence de sources écrites teotihuacaines, la religion que pratiquaient les anciens Teotihuacains ne peut être appréhendée que par les traces archéologiques laissées par certains rites, par une analyse des sources écrites (mayas et aztèques) relatives à Teotihuacan, et surtout par une étude iconographique des principales figures divines de son panthéon. Après avoir détaillé les rites que pratiquaient les Teotihuacains et qui sont connus par ailleurs en Mésoamérique, la première partie de ma thèse propose une étude systématique des sources relatives à Teotihuacan (et notamment de la Relación de Teotihuacan). La seconde partie est consacrée à l’étude de l’iconographie et du symbolisme de Tlaloc, du Jaguar réticulé, de Xipe Totec, du Vieux dieu du feu, du Dieu papillon, et du Serpent à plumes. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le prestige des élites: recherches sur les modes de reconnaissance sociale en Grèce entre les Xe et Ve siècles avant J.-C.Duplouy, Alain January 2002 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Bafut: une chefferie et son trésor ;éléments pour l'étude de la gestion culturelle traditionnelleNyst, Nathalie January 1998 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Pachacamac (côte centrale du Pérou): aspects du fonctionnement, du développement et de l'influence du site durant l'intermédiaire récent (ca 900-1470)Eeckhout, Peter 24 March 1997 (has links)
<p align='justify'>Le fameux centre monumental de Pachacamac a fait l'objet d'investigations incessantes depuis la fin du siècle dernier, mais c'est surtout depuis les années '60 que l'intérêt des chercheurs s'est porté sur les pyramides à rampe. Les pyramides à rampe sont des édifices monumentaux construits en briques d'adobe et en tapia sur le même modèle architectonique général. On compte quatorze pyramides à rampes sur le site de Pachacamac, et d'autres dans la vallée du Lurin et les vallées voisines. La plupart des auteurs considèrent que ces constructions remontent à la période Intermédiaire récent (ca AD900-I470), le site portait alors le nom de la divinité principale de la Côte centrale, Ychsma, rebaptisé Pachacamac par les Incas à l'Horizon récent. Le consensus s'est fait autour du modèle explicatif de la "théorie des ambassades", que l'on peut résumer de la façon suivante :lors de la période Intermédiaire récent, une série de sanctuaires dédiés chacun à un membre de la parentèle mythique du dieu auraient été établis dans divers paliers écologiques. Ces sanctuaires auraient eu chacun leur correspondant, leur "ambassade", dans l'enceinte du centre cérémoniel. Le tribut récolté dans les "provinces" était ainsi concentré à Pachacamac-Ychsma, où il faisait l'objet d'échanges entre les différentes "ambassades".</p><p><p align='justify'>Celles-ci, du point de vue architectural, comprendraient un certain nombre d'éléments structurels communs permettant de les ranger sous un même patron désigné sous l'appellation de "pyramide à rampe". Ce modèle aux bases discutables a été largement commenté et étoffé. En réalité, la révision des données disponibles indique que les hypothèses relatives au fonctionnement, au développement et à l'influence du site nécessitent une réévaluation. Celle-ci a constitué l'objectif principal des recherches menées par l'auteur sur le terrain durant quatre campagnes successives comprenant des prospections, des ramassages de surface, des relevés planimétriques et des fouilles à Pachacamac et dans l'ensemble du bas-Lurin.</p><p><p align='justify'>Les résultats des fouilles indiquent qu'à l'Intermédiaire récent, ces structures étaient occupées par une élite restreinte, qui y donnait des banquets et présidait vraisemblablement à des cérémonies. L'ensemble des données convergent vers l'hypothèse selon laquelle les pyramides seraient avant tout des palais, occupées par des personnages de haut statut auxquels les structures servent de tombeau. Chaque pyramide correspondrait au palais d'un chef qui la construit, l'occupe de son vivant et y est enterré à sa mort. La pyramide en tant que siège du pouvoir serait alors abandonnée au profit d'une autre, construite par le successeur du chef défunt. Le modèle de succession dynastique fournit une explication plausible à la multiplication des pyramides à rampe dans le site de Pachacamac mais s'avère difficilement compatible avec la théorie des ambassades. Ainsi, la distribution des pyramides à rampe montre qu'un site spécifique entretenait des relations privilégiées avec Pachacamac dans le Lurin :Pampa de las Florès. Les autres sites comprenant des pyramides à rampe centrale dans le Lurin fonctionnaient par paires selon le même principe, mais à un niveau d'autorité inférieur. Certains sites d'élite sans pyramides à rampe faisaient également partie de la chefferie. Celle-ci englobait vraisemblablement le bas Lurin, une partie du moyen Lurin, le moyen Chilca (au sud du Lurin) et peut-être le bas Chilca.</p><p><p align='justify'>L'hypothèse selon laquelle les pyramides constitueraient autant de palais successifs de chefs locaux permet d'expliquer aussi bien, sinon mieux, le fonctionnement du site. En effet, si l'on accepte de considérer l'idée que les seigneurs ychsma résidant à Pachacamac exerçaient leur autorité sur l'ensemble de la chefferie et recevaient une part des surplus de production locaux, il n'est pas nécessaire de faire appel à d'hypothétiques foules de fidèles "étrangers" (?) pour justifier la construction des diverses pyramides du site et l'entretien de leurs occupants. Les ressources humaines locales suffisaient largement à construire et à entretenir une pyramide par génération (voire même plusieurs pyramides dans l'éventualité d'une autorité bi-partite ou quadri-partite). Il ressort également des recherches que le développement spatial de Pachacamac suit un processus complexe que l'on ne saurait réduire à une simple croissance centrifuge ou à une addition des complexes pyramidaux les uns aux autres au cours du temps. Il est vraisemblable que ce processus a été dicté à la fois par des critères physiques, sociaux et conjoncturels. En ce qui concerne l'influence du site, Pachacamac présente davantage de points communs avec certains établissements et cultures de la Côte centrale-sud et centrale-nord qu'avec sa propre vallée haute, pourtant plus proche dans l'espace. Il est possible de situer la limite supérieure de l'influence du site vers 1000-1200m. Sous l'impulsion des peupIades issues des hautes terres à la fin de l'Intermédiaire récent et à l'Horizon récent, cette limite a sans doute reculé jusqu'en vallée moyenne, vers 450-700m. D'autre part les éléments archéologiques semblent confirmer les données ethnohistoriques évoquant l'existence de la seigneurie de Ychsma dans la zone Rimac-Lurin et l'appartenance des diverses chefferies qui la composaient à une même culture, dont la spécificité reste à définir.</p><p><p align='justify'>Lors de la conquête inca de Pachacamac, le pouvoir local ychsma est relégué à un rôle subalterne. L'occupation inca se manifeste sous différentes modalités :les anciens palais, abandonnés depuis une période plus ou moins lointaine, sont utilisés comme campements et dépotoirs par les pèlerins. Les autorités incas ne réoccupent pas les pyramides à rampe mais construisent leurs propres structures administratives et résidentielles. La situation est différente dans le reste de la zone d'étude, où l'on observe que les structures locales d'autorité et de production continuent de fonctionner à l'Horizon récent, mais sous le contrôle plus ou moins direct de l'Empire. Tout cela sera radicalement bouleversé au XVIe s. lors de la colonisation du Pérou par les Espagnols.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les traditions céramiques dans leur contexte archéologique sur le littoral camerounais (Kribi-Campo) de 3000 à 500 BP / Ceramic traditions in their archaeological context on the coast of Cameroon (Kribi-Campo) from 3000 to 500 BPNlend Nlend, Pascal 18 October 2013 (has links)
Les recherches archéologiques sur le littoral méridional du Cameroun ont connu un essor depuis le début des années 2000. Les prospections, ont mis en évidence trente-huit sites archéologiques dans la région de Kribi-Campo. L’analyse du matériel issu des fouilles révèle l’existence de trois traditions céramiques régionales et d’un groupe plus local, datés de 1100 BC à AD 1460. Cela correspond à la transition de l’Age de la Pierre à l’Age du Fer Ancien, et à un contexte paléo-environnemental qui varie entre phases sèches et humides. Ses populations avaient un mode de subsistance basé sur la cueillette, la chasse, la pêche et probablement l’agriculture. Sédentaires, elles creusaient des fosses dont certaines ont eu des fonctions rituelles. Au cours de l’Age du Fer Ancien, des structures funéraires ont été identifiées. La disposition particulière des poteries et leur association à de multiples objets en fer semblent indiquer qu’on serait en présence de tombes d’une élite. Cela suggère la présence d’une société hiérarchisée s’étendant au-delà de la région de Kribi-Campo jusqu’en Guinée équatoriale il y a environ 2000 ans./Archaeological research on the southern coast of Cameroon has been rapidly expanding since the beginning of 2000. Recent surveys revealed 38 archaeological sites in the Kribi-Campo region. The analysis of the material extracted from excavations provides three regional ceramic traditions and one local ceramic group, dated between 1100 BC and 1460 AD. This corresponds to the transitional period of the Late Stone Age and Early Iron Age, which from a palaeoenvironmental perspective, was characterized by dry and humid phases. <p>This population lived a sedentary lifestyle, based on hunting, gathering, fishing and probably also on agriculture. They dug out pits, of which some might have had a ritual function.<p> Funerary structures were identified, dating to the Early Iron Age. The specific disposition of pots and their association with different iron objects seem to indicate the presence of elite graves. This hierarchical society might have spread beyond the Kribi-Campo region about 2000 years ago as similar burial sites were found in Equatorial Guinea.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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