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Changements et enjeux dans la commercialisation alternative de l'artisanat andin : retombées sociales et politiques de la participation des femmes autochtones à des associations de commerce alternatif à La Paz et à El Alto, Bolivie /

Ruel, Manon. January 2007 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.) -- Université Laval, 2007. / Comprend un lexique. Bibliogr.: f. [145]-151. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Les textiles en Mésopotamie (750-500 av. J.-C.) : techniques de productions, circuits d'échanges et significations sociales / Textile in Mesopotamia (750-500 BC) : manufacturing technica, circulations and social meanings

Quillien, Louise 19 November 2016 (has links)
Les textiles sont des biens de première nécessité et des objets de valeur en Mésopotamie, au Ier millénaire av J.-C. L'objet de cette étude est de comprendre comment les matières premières étaient produites, quelles étaient les techniques de fabrication des textiles et leurs diverses utilisations dans la société. Les matières premières étaient en partie produites sur place, et en partie importées. La laine, fibre textile principale, provenait de troupeaux appartenant en majorité aux institutions (temples et palais). Elles la redistribuaient dans toute la société par le paiement de salaires, la vente ou l'échange. Diverses personnes étaient en charge de la fabrication des textiles : artisans professionnels travaillant pour les temples ou pour une clientèle urbaine, femmes travaillant à domicile pour le profit d'une autorité supérieure ou de leur propre famille. Les nombreuses étapes de la chaîne opératoire de fabrication des textiles révèlent une spécialisation des artisans plus importante qu'aux époques précédentes. l'étude terminologique des termes akkadiens de textiles permet de mieux saisir la diversité de leurs usages. Les vêtements sont des marqueurs essentiels de l'identité. enfin, les textiles ont une valeur économique. Ils circulent dans la société, à travers des échanges sociaux et commerciaux. Leur étude révèle des traits fondamentaux de la société babylonienne au Ier millénaire av. J.-C. : l'ouverture de l'économie aux échanges extérieurs, une production artisanale plutôt décentralisée entre les mains d'acteurs individuels que totalement contrôlée par les institutions, et des conventions sociales fortes visibles à travers l'habillement. / The textiles belonged to the basic necessities and were also valuable properties in Mesopotamia, during the Ist millenium BS. The purpose of this study is to undersand how the textile fibres were produced, what were the technics of manufacturing of these objects and their various uses in the Babylonian society. The raw materials were partly produced locally and partly imported through long distance trade. The wool, the main textile raw material, came from sheep herds belonging in majority to the institutions (temples and palaces). These institutions were redistributing the wool in the society by the payment of salaries to workers, by sales or exchanges. A lot of people were involved in textile production : professional craftsmen working for the temples or for the urban customers, women working at home for the profit of an institution or for their own family. The "chaîne opératoire" of textile manufacturing was following several steps, and reveals a specialisation of the craftsmen more important than before. The study of the textile terminology in Akkadian shows the diversity of the uses of these objects in the Babylonian society. Clothes were markers of identity. Lastly, the textiles had an economic value. They circulated inside the society through social exchanges and economic transactions. The study of the textiles reveals some fundamental aspects of Babylonia's history during the Ist millenium BC, for instance the openness of its economy to external trade, a craft production decentralised into the hands of individuals and not controlled exclusively by the institutions, and strong social conventions expressed by the apparel.
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L’artisanat berbère : permanence des matériaux, symbolisme des formes : étude historique et anthropologique, de l’Antiquité à nos jours / The Berber handicraft : longevity of the materials, symbolization of the shapes : anthropological and historical survey from the antiquity till nowadays

Triki, Loubna 18 November 2014 (has links)
La culture berbère trouve ses origines dans la lointaine protohistorique, elle se voit dans le lien indéfectible à la terre, le sens de la communauté, le rapport au sacré, et l’hospitalité. L’artisanat est aussi l’un des modes d’expression de cette culture traditionnelle. Cet art authentique a longtemps été souvent méprisé tout au moins minorisé, devant une industrialisation très avancée. C’est le temps de faire connaitre à tous les codes d’un savoir-faire ancestral en voie de disparition.L’art berbère est à proprement parler un art abstrait, un art primitif, une pure création de l’esprit guidé par un instinct profond et des traditions sans âge. Cet art reproduit des formes et des techniques qui remontaient à l’âge du bronze, ce que l’histoire et l’anthropologie ont prouvé. À partir des matériaux frustes : pierre, terre, bois… et des gestes ancestraux appris de mères en filles, ces dernières modèlent l’argile, sculptent le cèdre, ou tissent la soie ; les artisanes respectent un langage esthétique codifié séculaire, en utilisant des signes géométriques qui symbolisent les rites de la civilisation. Avec le temps, le sens de ces images a sans doute évolué, mais elles restent un témoignage de permanence berbère. / Berber culture finds its origins in the remote proto-historic, its seen in the unbreakable bond to the earth ,the sense of community, the relationship with the sacred, and hospitality. The craft is also one of the ways of the expression in this traditional culture; this authentic art has long been mistaken and even marginalized in front of a very advanced industrialization. It’s time to inform everybody about all the codes of an endangered ancestral knowledge.The Berber art itself is an abstract art, it is a primitive art, a pure creation of the mind guided by deep instinct and ageless traditions. This reproduces forms and techniques dating back to the Bronze Age, proven by history and anthropology. Starting from the rough materials: stone, clay, wood ... and ancestral gestures learned from mothers to daughters, they shape the clay, sculpts (carve) cedar, or weave silk. The craftswomen/men follow a secular codified aesthetic language using geometric signs witch symbolize the rites of civilization. Over time the meaning of these images has probably changed, but it remains a testament (witness).
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La texture du monde : apprendre la céramique dans une université d’art de Kyōto / The world’s texture : learning ceramics in an art university in Kyōto

Doublier, Alice 29 September 2017 (has links)
Cette thèse est l’ethnographie d’un apprentissage. Elle décrit, par le texte et le dessin, le quotidien d’une promotion de vingt-cinq étudiants au cours des deux années charnières de leur cursus de quatre ans dans une université d’art privée de Kyōto. Ce processus est envisagé à partir de trois aspects principaux et par rapprochements progressifs : son lieu et les savoirs qui s’y fabriquent ; les fours et les collectifs qu’ils engendrent ; les matériaux et les perceptions qu’ils transforment.À rebours d’un modèle traditionnel de transmission d’un maître à ses disciples et au-delà de l’opposition classique entre imitation et création, le récit détaillé des séquences de cours – du tournage à l’émaillage –, de la préparation d’expositions, de l’organisation de la vie collective, des journées et des nuits passées sur le campus ou encore des cuissons ratées ou réussies, rend compte d’un enseignement qui ne vise pas à former des experts, ni à révéler des artistes. Faisant tous les jours l’expérience, souvent douloureuse, de la complexité des transformations de l’argile, se questionnant sans cesse sur la justesse de ce qui est ressenti et sur la possibilité de le partager à d’autres, les étudiants n’apprennent pas tant à savoir qu’à reconnaître leur ignorance, qu’à expérimenter à partir de ce qu’ils ne peuvent contrôler. L’apprentissage apparaît alors comme un travail de composition, une recherche permanente d’équilibre entre des entités instables et fragiles – humains, dispositifs technologiques et matériaux –, une manière de reconfigurer les relations dans une société inquiète d’elle-même. / This thesis is the ethnography of a learning process. It describes, through both text and drawings, the daily life of a twenty-five-student cohort in an art university in Kyōto, focusing on two pivotal years of their four-year long curriculum. This process is tackled from three main standpoints and following a progressive close-up movement, going from the description of the place and the knowledge that is crafted within it, to that of the kilns and the collectives they produce, and finally the materials and the perceptions they transform.The detailed account of learning sessions – from throwing to glazing –, of the preparation of exhibitions, of the organisation of collective life, of days and nights spent on site, of firing successful or failed, reveals the workings of a teaching process whose purpose is neither to produce experts nor to discover artists. As a result it enables us both to challenge traditional modes of transmission from master to disciple and to go beyond the classical opposition between imitation and creation.Experiencing on a daily basis, often painfully so, how complex it is to transform clay, questioning ceaselessly the accuracy of their sensations as well as the possibility to share them with others, students are not so much involved in a process of acquiring knowledge than in one of recognising their ignorance and experimenting on the basis of what they cannot control. Learning appears therefore as a work of composition, an open-ended search for balance between instable and fragile entities – humans, technological devices or materials. Learning thus emerges as a way of reconfiguring relations in a society preoccupied with itself.
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Matières du quotidien, matières de luxe : os, bois de cerf, ivoire, corail, nacre, corne, fanon de baleine et écaille de tortue dans l'artisanat médiéval et postmédiéval en Provence à partir de l'étude conjointe des sources archéologiques, écrites et iconographiques / Everyday materials, luxury materials : bone, deer antler, ivory, mother-of-pearl, coral, horn, whalebone, and tortoiseshell in medieval and post-medieval crafts in Provence from the joint source study archaeological, written and iconographic

Chazottes, Marie-Astrid 01 December 2017 (has links)
Ce travail documente l’utilisation des matières dures d’origine animale, en Provence entre le Moyen Âge et l’avènement de l’industrialisation. Ces matériaux sont employés dans l’élaboration d'objets fonctionnels ou ornementaux tant luxueux et onéreux qu’ordinaires et économiques. Ils sont parfois incorporés à des recettes pharmaceutiques ou culinaires, employés dans l’aciérage ou pour la production de colle. Notre analyse se fonde principalement sur l’étude conjointe des sources archéologiques (plus de 4000 pièces), des sources écrites et iconographiques. Elle livre une vision de l’emploi de ces matériaux et de leur insertion dans les économies provençales médiévale et moderne. Notre approche met en évidence les propriétés et caractéristiques physiques des matériaux, la morphologie des pièces anatomiques et les possibilités formelles et techniques du travail artisanal, selon les périodes et les objets produits. De l’analyse des contextes de découverte et de l’observation des traces d’outils visibles sur les éléments étudiés découle une approche technique caractérisant, les modes de transformation des matériaux et de fabrication des objets. Le dépouillement des sources écrites apporte des informations relatives aux artisans travaillant ces matériaux, à l'approvisionnement, à la vente et à la circulation des objets et des matières premières. L’approche interdisciplinaire permet de mieux comprendre la genèse des objets produits, de restituer leur évolution morphologique, d’estimer leur valeur vénale pour cerner la catégorie sociale à laquelle ils sont destinés, de réfléchir à la symbolique qui leur est conférée et de décrire la manière dont ils sont perçus et réglementés. / This doctoral work documents the use of the "hard materials from animal origin » (matières dures d’origine animale), in the Provence region from the Middle Ages until the advent of industrialization. These materials are used for manufacturing many functional or decorative objects either luxurious and expensive or ordinary and cheap. They sometimes also constitute ingredients incorporated in pharmaceutical formula or culinary recipes, are used in steel making or for glue production. Our analysis is based on the joint study of archaeological sources (more than 4000 pieces), written and iconographic sources. It provides a vision of these materials use and their qualitative and quantitative integration in medieval and modern Provençal economies. Our approach highlights the mechanical properties of the raw materials, the morphology of anatomical pieces as well as the craft work technical development along the different periods. From discovery contexts and observation of the tools marks on the objects, blanks and waste, when the technical approach was feasible, we characterized the manufacturing processes and places. Detailed analysis of the written sources also provides information on the craftsmen working these materials, on the sale and circulation of objects and raw materials. The interdisciplinary approach helps better understand the produced objects genesis, reproduce their morphological evolution, estimate their market value and therefore identify the social category they are intended for, put forward assumptions about the symbolism conferred upon them, and finally describe the way they are perceived and therefore sometimes regulated.
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Samrit. Étude de la métallurgie du bronze dans le Cambodge angkorien (fin du XIe – début du XIIIe siècle) / Saṃrit. Study of bronze metallurgy in Angkorian Cambodia (late 11th–early 13th century)

Vincent, Brice 02 February 2012 (has links)
Active pendant près d’un millénaire, la métallurgie du bronze khmère se distingue par une remarquable continuité et par la production aussi bien d’images sacrées que d’objets les plus divers et le plus souvent cultuels. Cette tradition métallurgique sera appréhendée dans le cadre de notre thèse à travers l’analyse d’une période de production spécifique comprise entre la fin du XIe et le début du XIIIe siècle, celle-ci ayant l’intérêt d’avoir fourni la plupart des vestiges en bronze jusqu’ici conservés. Sans négliger les approches "classiques" généralement retenues pour étudier les bronzes khmers, ce travail aura pour principal objectif de caractériser les savoir-faire techniques alors maîtrisés par les bronziers angkoriens. Après un nécessaire ancrage historique au sein d’un royaume khmer dominé par la dynastie de Mahīdharapura et par plusieurs grands centres politico-religieux dont Yaśodharapura / Angkor, la production étudiée sera présentée dans ses grandes lignes sous deux angles complémentaires, typologique et fonctionnel. L’épigraphie khmère sera ensuite sollicitée afin de fournir des premiers éléments quant aux pratiques et aux savoirs métallurgiques attestés au cours de l’époque angkorienne, à la fois pour le bronze, ou saṃrit en vieux khmer, et pour d’autres métaux. Un corpus raisonné de 167 statues et objets en bronze, issus de plusieurs collections muséales et soumis à diverses techniques d’examen et d’analyse, aidera enfin à reconstruire les séquences de travail de la chaîne opératoire présidant à la réalisation d’un bronze. Parmi celles-ci, les pratiques de fonte, bien documentées grâce aux résultats apportés par de récentes analyses élémentaires, feront l’objet d’un développement particulier. / Active for almost a millennium, Khmer bronze metallurgy is characterized by a remarkable continuity and by the production of sacred images as well as of objects of the most varied kind, but usually for ritual practices. This metallurgical tradition will be considered in the framework of our thesis through the analysis of a specific period of production that lies between the late eleventh and early thirteenth century, the latter having the advantage of providing the most numerous bronze remains conserved thus far. Without neglecting the "classical" approaches generally used to study Khmer bronzes, this work will serve primarily to characterize the technical know-how then mastered by Angkorian bronze craftsmen. After a necessary anchorage in history in a Khmer kingdom dominated by the Mahīdharapura dynasty and several major political and religious centers including Yaśodharapura / Angkor, the studied production will be presented in two complementary perspectives, typological and functional. Khmer epigraphy will then be solicited to provide the first elements on metallurgical knowledge and practices attested during the Angkorian period, both for bronze, or saṃrit in Old Khmer, as well as for other metals. An annotated corpus of 167 images and objects in bronze, from several museum collections and subject to various technical examinations and analyses, will finally aid in rebuilding the workflows of the chaîne opératoire governing the production of a bronze. Among these, foundry practices, well-documented by the results provided by recent elemental analyses, will be the object of deeper study.
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Le verre à Lyon-Lugdunum durant le Haut-Empire : Production et consommation / Glass in Lyon (Lugdunum) during the Earlier Roman Empire : Production and consumption

Robin, Laudine 26 September 2012 (has links)
Lyon-Lugdunum, capitale des Trois Gaules, positionnée au cœur de voies fluviales et terrestres, a tenu une position privilégiée dans le commerce et la distribution des objets en verre durant le Haut-Empire. Le développement de l’archéologie du verre n’avait que trop peu mis en évidence les ensembles lyonnais, pourtant si riches d’enseignements. La découverte de plusieurs ateliers le long de la rive gauche de la Saône, sur le quai Saint-Vincent, démontre de toute évidence que Lyon a tenu un rôle tout aussi important dans la production du verre que dans la poterie. Cet ouvrage étudie la structuration et le fonctionnement des quatre ateliers mis au jour au bord de la Saône ainsi que de celui situé sur les pentes de Croix-Rousse. Si l’étude des ateliers a permis de mettre en évidence les productions locales, les recherches menées sur les sites de consommation permettent d’en appréhender la distribution et de discerner les possibles importations venues d’autres régions de l’Empire. Le développement de l’archéologie préventive ainsi que les recherches menées dans le cadre de fouilles programmées ont mis au jour des ensembles de verreries conséquents. Le mobilier de dix sites domestiques, localisés principalement sur la colline de Fourvière et dans la presqu’île, a fait l’objet d’une analyse détaillée. En outre, des ensembles issus de onze sites funéraires, situés dans le suburbium de la ville (plaine de Vaise et plateau du Point du Jour), ont été étudiés. Au vu de l’ensemble des données récoltées sur les sites de production et de consommation, il est possible de proposer une typo-chronologie spécifique à Lugdunum durant le Haut-Empire. Elle permet de mieux appréhender la diffusion des productions à l’échelle locale mais aussi de révéler les indices d’échanges et de commerce avec les autres provinces de l’Empire romain. / Located in midst of river and land courses, Lyon-Lugdunum, capital of the Three Gauls, had a prominent position for trade and distribution of glass objects during the Earlier Roman period. Glass archaeological studies had only unraveled a limited part of Lyon’s glassware, hence not fully exploiting the richness of this source of information.The discovery of several workshops on the left river bank of the Saône, in the Saint-Vincent quay, shows that Lyon had an important role in the production of glass, as it did for pottery. This study investigates the structure and operating modes of four of these workshops and of another one located in the area of the Croix-Rousse. Careful analyses enabled a better understanding of their production. A parallel study of local consumption centers allowed comprehending how this production was distributed and differentiating it from imported glassware from other regions of the Empire. The latest developments in preventive archaeology, in addition to data collected from excavations, led to the discovery of several glassware sets. Glass objects from ten domestic sites, mainly located in the Fourvière area and Lyon’s peninsula, were thoroughly studied. Furthermore, glass pieces from eleven funerary sites, located in the city’s suburbium (the Vaise plain and the Point du Jour plateau) were analyzed. The review of all collected data, from both production and consumption sites, allows suggesting a specific chronotypology for Lugdunum during the Earlier Roman Empire. This model enables a deeper understanding of product diffusion on a local scale and provides hints on glass trading of the Three Gauls with the rest of the Roman Empire.
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Formes et dynamique de l’artisanat français : une sociologie de l'entreprise artisanale et du marché professionnel / Forms and dynamics of French artisanship : sociology of craft businesses and of the occupational market

Ait-Tkassit, Samia 29 October 2015 (has links)
Malgré un récent regain d’intérêt pour l’artisanat, la sociologie française semble déprise de cet objet polymorphe qui demeure en proie au doute concernant sa nature et sa capacité à se maintenir. Pour lever ces ambiguïtés, des statistiques portant sur l’emploi ont été produites en lien avec le réseau consulaire, des chiffres sur l’entrepreneuriat ont été traités et des données qualitatives ont été recueillies au sein de la boucherie et de la réparation automobile via des observations et des entretiens menés en France et au Maroc. L’immersion durant trois années au sein de la Chambre Régionale de Métiers et de l'Artisanat en Rhône-Alpes avec un financement CIFRE (2007-2010) a permis de mener à bien cette recherche. La thèse montre l’entreprise artisanale comme un incubateur des savoir-faire qui s’incarnent dans une division ad hoc du travail faite de routines et de créativité. Celle-ci s’actualise en s’ajustant aux situations productives et marchandes. Enracinée localement, la dimension relationnelle façonne la performance organisationnelle et marchande, amenant davantage d’efficience. Cette dimension transparaît dans l’offre marchande, les stratégies de captation des clients et les rapports concurrentiels entre pairs. Cette thèse vise aussi à étudier l'artisanat rhônalpin comme catégorie sociale. Elle montre que les ressorts de sa cohésion et de son élasticité sont au principe du marché professionnel ouvert et dynamique qu’est l’artisanat et dans lequel sont enchâssés le marché du travail artisanal et une constellation de groupes professionnels réunissant un noyau d’artisans-indépendants et une population mobile, qui gravite autour, partageant leur expérience et leurs qualifications. / French research in sociology seems to have detached itself from artisanship as a field of study in spite of a recent regain of interest in it. As a polymorphous object, artisanship still remains subject to doubt as far as its definition and sustainability are concerned. To characterise it, we based our work on employment statistics produced within the consular network in Rhône-Alpes and entrepreneurship data that we processed. Together with qualitative material collected in butcheries and mechanic businesses through observations and interviews conducted in France and Morocco. We spent three years of full-time work within the Regional Chamber of Trades and Crafts with a research funding (CIFRE 2007-2010) to carry out this study. This thesis reveals the craft business as an incubator of skills which are embedded in an ad hoc work division based on routines and creativity which are an updated response to production and market situations. Adding up to this efficiency, the locally rooted relational dimension leads to organizational and market performance. This dimension appears in the artisans offers, their customers capture strategies and the competitive relationships between peers. This thesis also aims at studying the Rhône-Alpes artisanship as a social category. The main finding here is that artisanship cohesion and its elasticity reveal an open and dynamic occupational market built on the labor market and on a constellation of occupational groups that gather independent-craftsmen as their core and a mobile population that revolves around sharing the same qualifications and experience
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"Es cultura de nuestras vidas" : conserver et transmettre les savoir-faire artisanaux dans la Quebrada de Humahuaca, nord-ouest argentin

Couenne, Aurane 05 1900 (has links)
En 2003, le site de la Quebrada de Humahuaca, dans le nord-ouest de l’Argentine, a été déclaré patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Depuis sa nomination, le développement touristique de la région s’est intensifié et les offres destinées aux touristes sont de plus en plus présentes. L’artisanat de la région de la Quebrada de Humahuaca est devenu l’icône d’un savoir-faire local représentatif de la culture ancestrale du Nord-ouest argentin. Ainsi, les places des villes de la région accueillent d’importantes ferias artisanales et de nombreuses boutiques de souvenir. Bien que l’artisanat semble être mis en valeur dans la région, il s’agit bien souvent de produits industriels importés de Bolivie, ou semi-industriels produits en importantes quantités. Dans ce contexte, l’artisan producteur est devenu une figure vulnérable, par son indépendance et par son manque de visibilité sur la place publique. Aussi, dans la Quebrada de Humahuaca, la promotion et la valorisation de l’artisanat local ne vont pas toujours de pair. Dans ce mémoire, je cherche à comprendre quelles sont les stratégies déployées par les artisans pour revaloriser leur production, et comment le travail artisanal local est défini, notamment au regard des valeurs partagées par les producteurs. En basant cette recherche sur les récits de quelques artisans producteurs de la Quebrada de Humahuaca et sur ma propre expérience locale, en tant que touriste et étudiante dans deux cours d’artisanat, je discuterai de l’avenir de l’artisanat local et de la manière dont les artisans s’organisent pour permettre la conservation et la transmission des savoir-faire. / In 2003, the Quebrada de Humahuaca, located in northwestern Argentina, was declared a UNESCO World Cultural Heritage Site. Since its nomination, development of tourism in the region has intensified and there are a growing number of offers for tourists. The handicrafts of the Quebrada de Humahuaca region have become an icon of local craftsmanship that represents the ancestral culture of northwestern Argentina. Thus, the towns in the region are home to important craft ‘ferias’ and numerous souvenir shops. Although handicrafts seem to be valued in the region, the ones found there are often industrial products imported from Bolivia, or semi-industrial products produced in large quantities. In this context, the artisan producer has become a vulnerable figure, due to his independence and lack of visibility in the public arena. In the Quebrada de Humahuaca, promoting and valuing local handicrafts do not always go hand in hand. In this thesis I seek to understand what are the strategies deployed by craftsmen to enhance the value of their production, and how the local crafts are defined especially in regard to the values shared by producers. By focusing this research on the stories of some artisan producers in Quebrada de Humahuaca and on my own experience there, as a tourist and as a student in two craft courses, I will discuss the future of local crafts and how artisans organize themselves so as to conserve and transmit their know-how. / En 2003, el sitio de la Quebrada de Humahuaca, en el noroeste de Argentina, fue declarado Patrimonio Cultural de la Humanidad por la UNESCO. Desde su nominación, el desarrollo turístico de la región se ha intensificado, generando así un incremento en las ofertas para los turistas. La artesanía de la región de la Quebrada de Humahuaca se ha convertido en un ícono de la artesanía local representativa de la cultura ancestral del noroeste argentino. Así, las plazas de los pueblos de la región albergan importantes ferias de artesanía y numerosos negocios de artesanías. Aunque las artesanías parecen ser valoradas en la región, suelen ser productos industriales importados de Bolivia, o productos semi-industriales producidos en grandes cantidades. En este contexto, el artesano se ha convertido en una figura vulnerable, debido a su independencia y a su falta de visibilidad en el ámbito público. En la Quebrada de Humahuaca, la promoción y la valorización de la artesanía local no siempre van de la mano. En esta investigación busco entender cuáles son las estrategias implementadas por los artesanos para valorizar su producción y cómo se define el trabajo artesanal local, especialmente en lo que respecta a los valores compartidos por los productores. Basándome en las historias de algunos productores artesanales de la Quebrada de Humahuaca y en mi propia experiencia local, como turista y como estudiante en dos cursos de artesanía, discutiré el futuro de la artesanía local y cómo los artesanos se organizan para permitir la conservación y la transmisión de conocimientos técnicos.
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Recherches sur les charpentes dans l'architecture monumentale grecque du VIe au IVe siècle av. J.-C. / Research on roof structures in Greek monumental architecture from the 6th to the 4th century BC

Lamouille, Stéphane 23 November 2019 (has links)
Il ne subsiste aucun vestige direct des charpentes grecques et, bien souvent, l’état de conservation des blocs constitutifs des parties hautes des édifices est lacunaire. Ce constat conduit souvent à la reproduction du cadre interprétatif des charpentes antiques établi à la fin du XIXe siècle, opposant charpente grecque à empilement d’une part, et charpente romaine à ferme d’autre part. L’enjeu de cette thèse consiste à reconsidérer cette opposition binaire entre deux types de charpente. Afin de pallier le manque de vestiges archéologiques, d’autres pistes sont explorées. Les techniques utilisées dans la réalisation des charpentes ne sont pas toutes spécifiques à cet artisanat. Aussi, élargir le champ d’investigation à des activités connexes relevant de l’artisanat du bois comme, par exemple, la construction navale, permet de définir les contours d’un environnement technique dans lequel s’inscrit la charpente. Plusieurs traits caractéristiques de cet environnement technique ont été dégagés, parmi lesquels la maîtrise d’assemblages permettant la reprise d’efforts de traction, le recours à la triangulation des structures et un grand savoir-faire dans la taille des pièces de bois. À la suite de ce réexamen des connaissances pratiques et techniques des charpentiers grecs, une série d’études de cas est proposée, incluant l’arsenal du Pirée, les temples doriques de Sicile, le Parthénon, ainsi que le temple en calcaire et le temple d’Apollon du IVe siècle à Delphes. Les comptes de construction de ce dernier édifice, très riche concernant le matériau bois, font par ailleurs l’objet d’une analyse systématique. Enfin, sur le plan méthodologique, cette thèse aborde la question de la restitution des parties hautes. Le recours à la modélisation 3d et au calcul de structure permet de formuler des hypothèses neuves et d’en évaluer la pertinence dans un mouvement de va-et-vient entre les vestiges, les techniques et le comportement mécanique des charpentes. Les principaux résultats de cette thèse concernent la caractérisation de l’environnement technique dans lequel évoluent les charpentiers grecs des VIe et Ve siècle et conduisent à considérer comme pertinente l’hypothèse de l’existence de charpentes triangulées. / There are no direct remains of Greek roof structures and, in many cases, the state of conservation of the constituent blocks of the upper parts is incomplete. This observation often leads to the reproduction of the interpretative framework of antique roof frameworks established at the end of the 19th century, opposing Greek prop-and-lintel on the one hand, and Roman truss on the other. The challenge of this thesis is to reconsider this binary opposition between two types of framework. In order to compensate for the lack of archaeological remains, other avenues are being explored. The techniques used in the construction of the roof structures are not all specific to this craft. Also, extending the scope of investigation to related activities in the field of woodworking such as, for example, shipbuilding, makes it possible to define the contours of a technical environment in which the framework is embedded. Several characteristics of this technical environment were identified, including the use of assemblages that allow the recovery of tensile forces, the use of triangulation of structures and a great deal of know-how in the preparation of wooden beams. Following this review of the practical and technical knowledge of Greek carpenters, a series of case studies are proposed, including the Piraeus Arsenal, the Doric temples of Sicily, the Parthenon, as well as the so-called “limestone temple” and the fourth century BC Apollo templein Delphi. The construction accounts of this last building, which is very rich in wood materials, are also systematically analysed. Finally, from a methodological point of view, this thesis addresses the question of the restitution of the upper parts. The use of 3d modelling and structural calculation makes it possible to formulate new hypotheses and evaluate their relevance in a back and forth movement between the remains, techniques and the mechanical behaviour of the structures. The main results of this PhD dissertation concern the characterization of the technical environment in which Greek carpenters of the sixth and fifth centuries BC evolve and lead to consider as relevant the hypothesis of the existence of triangulated roof structures.

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