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L'écriture et la discordance : la représentation de l'autre dans deux récits historiques serbe et croate

Landry, Tristan 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire vise à nourrir une réflexion épistémologique sur l'écriture de l'histoire, notamment celle de l'histoire nationale. Cette dernière est à penser en termes d'artefacts littéraires servant la rhétorique nationaliste. Parmi les nombreux effets de texte déployés par le récit historique, il en est un qui tient à la représentation de l'autre, soit la représentation de celui qui existe en marge de l'histoire de la nation. C'est du moins ce que nous révèle l'analyse (textuelle-contextuelle) de deux récits « historiques » contemporains. Pour faire adhérer leurs lecteurs européens à leur représentation de certaines questions actuelles en (ex-) Yougoslavie (le conflit bosniaque et les relations albano-serbes au Kosovo), les auteurs exposent la « menace » que représente l'autre pour l'Europe, en le démonisant — conformément à ce qu'ils se représentent être l'imaginaire européen —, notamment par un discours « orientaliste » (au sens de Said). / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Opinion de la population civile par rapport à l’intervention militaire de la communauté internationale lors des opérations de maintien de la paix : le cas de la Bosnie-Herzégovine

Proulx, Mathieu 09 1900 (has links)
Le rôle de la communauté militaire internationale dans le cadre des opérations de maintien de la paix (OMP) s’est profondément transformé depuis la fin de la Guerre froide. En effet, elle intervient de plus en plus fréquemment dans des guerres civiles ou intra-étatiques, particulièrement lorsque les autorités en place ne sont plus en mesure d’assurer la sécurité de la population. Par ailleurs, le rôle des militaires ne se limite plus à la fonction traditionnelle de combattants. Ils doivent maintenant assumer des tâches qui visent beaucoup plus le développement de relations avec la population civile dont la coopération est un élément essentiel à la réussite de ce type d’intervention. L’objectif de ce mémoire est d’analyser l’opinion de la population civile de la région de Bihać par rapport à l’intervention des militaires dans le cadre de l’OMP en Bosnie-Herzégovine. L’historique du conflit dans cette région, l’état des connaissances sur les sources d’insatisfaction de la population par rapport au déroulement des OMP en général, ainsi que des entrevues avec des informateurs-clés nous permettent d’identifier deux problématiques distinctes, soit : (1) l’écart important entre les attentes et les besoins de la population et le mandat confié par l’ONU; et (2) la dichotomie entre la formation de base des militaires et ce qui est attendu d’eux dans le cadre de ces interventions. / The role of the international military community in the peacekeeping operations (PKOs) has been transformed dramatically since the end of the Cold War. Indeed, the community is called to intervene more and more frequently in civil wars, especially when local authorities in the country are no longer able to guarantee citizens’ safety. Furthermore, the role of the military is no longer limited to traditional combat. It must now undertake tasks aimed at developing a relationship with the civilian population whose cooperation is essential for the success of this type of intervention. The goal of this thesis is to examine the opinions of the civilian population from the Bihać area with respect to the military intervention as part of the PKO in Bosnia-Herzegovina. The history of the conflict, the state of knowledge about the sources of dissatisfaction of the population during PKOs, and interviews with expert witnesses enable us to identify two distinct issues: (1) the large gap between the expectations and the needs of civilians and the mandate given by UN, and (2) the insufficient training of militaries as regards what is expected from them during these operations.
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Le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans le cadre de la consolidation de la paix : les cas de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine

Rey-Lescure, Geneviève 08 1900 (has links)
Le travail appréhende la question du retour des réfugiés et des personnes déplacées en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, dans le cadre des opérations de consolidation de la paix qui se sont déroulées dans la région. En effet, la réintégration des populations déplacées dans leur domicile d’origine a été présentée comme l’une des priorités par la communauté internationale, et comme la solution idéale afin d’encourager la réconciliation dans la région et, surtout, d’y restituer la diversité ethnique. Or, les bilans respectifs des deux anciennes républiques à l’égard du retour des minorités, présentent des différences significatives. Les facteurs internes auxquels se butaient les processus de retour dans les deux pays étaient sensiblement les mêmes. Dans ces conditions, la variable déterminante semble s’être trouvé au niveau de la nature des interventions internationales qui se sont déployées en Bosnie-Herzégovine et en Croatie. Dans l’ensemble, la Bosnie-Herzégovine a bénéficié, de la part des divers acteurs internationaux, d’une attention plus soutenue à cet égard que la Croatie. Cette situation s’est traduite par le fait que le premier pays s’est vu accordé davantage de ressources financières, logistiques et diplomatiques afin de propulser le retour des minorités ethniques. En outre, elle met en exergue l’inconsistence de la rhétorique internationale qui défend des principes associés à la défense des droits humains, du pluralisme et de la multiethnicité mais dont l’application concrète se heurte aux impératifs domestiques des pays impliqués et aux autres exigences relatives à la reconstruction post-conflit. / The work addresses the question of the return of the refugees and the displaced persons in Croatia and in Bosnia-Herzegovina, within the framework of the operations of peacebuilding, which took place in the region. Indeed, the reinstatement of the populations in their place of origin was presented as one of the priorities, by the international community and as the ideal solution to encourage the reconciliation in the region and to restore the ethnic diversity. However, the respective balance assessments of the former two republics towards the return of minorities present significant differences. The internal factors on which stumbled the processes of return in both countries were appreciably the same. In these conditions, the determining variable seems to have been located in the nature of the international interventions, which was deployed in Bosnia- Herzegovina and in Croatia. Altogether, Bosnia-Herzegovina benefited, on behalf of the diverse international actors, of an attention much more supported in this respect than Croatia. Therefore, Bosnia saw itself granted considerably more financial, logistic and diplomatic resources to propel the return of ethnic minorities considerably than Croatia. This observation highlights the inconsistency of the international rhetoric which defends principles associated with the defense of human rights, pluralism and multiethnicity but which the concrete application collides with the domestics imperative of the involved countries and with the other requirements related to the post-conflict reconstruction obligations.
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Le contentieux sur la légitimité de l'utilisation des pouvoirs de guerre aux États-Unis : le conflit en Bosnie-Herzégovine (1992-1996), l'administration Clinton et les 103e et 104e Congrès

Linck, Maxime 04 1900 (has links) (PDF)
La présente étude porte sur le contentieux entre les branches législative et exécutive du pouvoir fédéral américain relatif à la légitimité de l'utilisation des pouvoirs de guerre. Il s'agit d'un examen de l'inertie relative du Congrès des États-Unis vis-à-vis des initiatives unilatérales de l'administration Clinton dans le cadre de la participation américaine au conflit en Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1996. Cette analyse documentaire cherche à expliquer à l'aide de deux variables la passivité des 103e et 104e Congrès relativement à la réaffirmation de leurs prérogatives constitutionnelles. Nous débutons par une mise en contexte du contentieux. Il est ainsi question des visées de la Constitution américaine, de certaines dispositions du document, de l'évolution juridique et historique du débat au cours du XXe siècle et de l'impact de l'institutionnalisme international sur la conduite des affaires militaires. Après avoir présenté de façon exhaustive le débat sur l'utilisation unilatérale de la force par la présidence dans le contexte du conflit en ex-Yougoslavie, nous présentons une analyse factorielle de l'inertie de la branche législative. Dans un premier temps, une variable permanente, la coutume, nous permet de comprendre l'impact de l'héritage historique, juridique et politique du XXe siècle sur les perceptions et positions des membres de chacune des branches du pouvoir fédéral par rapport à l'utilisation de la force. L'évolution de la culture politique dans le temps, l'usure institutionnelle, le rôle des tribunaux et de la jurisprudence et certaines nouvelles pratiques relatives à la bureaucratie sont ainsi présentés. Dans un deuxième temps, une variable particulière explique les raisons conjoncturelles et structurelles à la base de l'attitude du Congrès dans le cadre du conflit bosniaque. Cette variable comporte d'abord l'impact du facteur électoral et de la donne partisane. Par la suite les conjonctures nationales et internationales sont examinées. Finalement, le leadership au sein du législatif et de l'exécutif constitue le dernier facteur composant la variable particulière. La grille d'analyse élaborée permet ainsi de comprendre la passivité des 103e et 104e Congrès par rapport aux initiatives unilatérales de l'administration Clinton en regard du conflit en Bosnie-Herzégovine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Congrès, Président, Pouvoirs de guerre, Bosnie-Herzégovine
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Etude chimique des matériaux résineux : oliban, dammar et mastic : application à des prélèvements artistiques et archéologiques

Aksamija, Amra 21 December 2012 (has links) (PDF)
Ce travail porte principalement sur l'étude de la partie triterpénique de trois résines végétales naturelles et commercialement disponibles, l'oliban, la dammar et la mastic, par diverses techniques analytiques (IRTF, CLHP/UV, CLHP/UV/Fluorimétrie etCPG-SM). Une étude fluorimétrique a été réalisée sur ces trois résines via réaction de greffage d'un marqueur de fluorescence(chlorure de dansyle), ce qui a permis de détecter les molécules triterpéniques par fluorimétrie, de diminuer leur seuil de détection et d'obtenir une empreinte digitale fluorimétrique spécifique pour chaque résine étudiée. Ce protocole a été appliqué avec succès sur un échantillon archéologique (G14) et le matériel résineux a été identifié (résine oliban, espèce B. frereana). La partie triterpénique a été extraite par divers procédés d'extraction (le reflux, le Soxhlet et les ultrasons) en utilisant trois différents solvants (le méthanol, le n-hexane et le d-limonène) dans le but de déterminer les conditions optimales pour l'extraction et l'identification des molécules triterpéniques par CLHP/UV. Deux colonnes de phase inverse ont été testés dans ce travail : une colonne classique RP-18 (Merck) et une colonne "core-shell" Kinetex (Phenomenex) pour essayer d'optimiser les conditions d'analyse. La colonne Kinetex a permis une diminution de temps d'analyse de 73% pour l'oliban et de 70% pour la dammar et la mastic, ce qui représente un résultat très encourageant. Le protocole optimisé a été appliqué avec succès sur l'échantillon archéologique G12 supposé contenir de la mastic, ce qui a été confirmé par les analyses CLHP/UV et CPG-SM. Une étude quantitative de rendement et d'aire relative du pic a été également réalisée. Les extraits ont été analysés par CLHP/UV etCPG-SM. Pour l'analyse en CPG-SM, la préparation des échantillons a été faite à travers la formation des dérivés TMS(triméthylsilylés) dans le but de créer une base de données de dérivés TMS pour les résines dammar et mastic. L'identification des composés caractérisés dans ce travail a été faite selon la littérature spécialisée, les tR et les spectres UV correspondants. Led-limonène, un solvant "vert", a été utilisé pour la première fois pour l'extraction de ce genre de matériaux, à notre connaissance et il permet une formation directe des dérivés TMS, en présence de solvant d'extraction. Au même temps, sep téchantillons artistiques supposés contenir un vernis à base d'une résine naturelle, en provenance de la Galerie Nationale de Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) ont été analysés et seulement pour un de ces sept échantillons, il a été mis en évidence la présence d'une gomme-résine naturelle. L'étude scientifique des échantillons bosniens agrandira la documentation sur l'Art et sur le patrimoine culturel de Bosnie-Herzégovine, qui rencontre une période difficile depuis la dernière guerre (1992-1995)
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Opinion de la population civile par rapport à l’intervention militaire de la communauté internationale lors des opérations de maintien de la paix : le cas de la Bosnie-Herzégovine

Proulx, Mathieu 09 1900 (has links)
Le rôle de la communauté militaire internationale dans le cadre des opérations de maintien de la paix (OMP) s’est profondément transformé depuis la fin de la Guerre froide. En effet, elle intervient de plus en plus fréquemment dans des guerres civiles ou intra-étatiques, particulièrement lorsque les autorités en place ne sont plus en mesure d’assurer la sécurité de la population. Par ailleurs, le rôle des militaires ne se limite plus à la fonction traditionnelle de combattants. Ils doivent maintenant assumer des tâches qui visent beaucoup plus le développement de relations avec la population civile dont la coopération est un élément essentiel à la réussite de ce type d’intervention. L’objectif de ce mémoire est d’analyser l’opinion de la population civile de la région de Bihać par rapport à l’intervention des militaires dans le cadre de l’OMP en Bosnie-Herzégovine. L’historique du conflit dans cette région, l’état des connaissances sur les sources d’insatisfaction de la population par rapport au déroulement des OMP en général, ainsi que des entrevues avec des informateurs-clés nous permettent d’identifier deux problématiques distinctes, soit : (1) l’écart important entre les attentes et les besoins de la population et le mandat confié par l’ONU; et (2) la dichotomie entre la formation de base des militaires et ce qui est attendu d’eux dans le cadre de ces interventions. / The role of the international military community in the peacekeeping operations (PKOs) has been transformed dramatically since the end of the Cold War. Indeed, the community is called to intervene more and more frequently in civil wars, especially when local authorities in the country are no longer able to guarantee citizens’ safety. Furthermore, the role of the military is no longer limited to traditional combat. It must now undertake tasks aimed at developing a relationship with the civilian population whose cooperation is essential for the success of this type of intervention. The goal of this thesis is to examine the opinions of the civilian population from the Bihać area with respect to the military intervention as part of the PKO in Bosnia-Herzegovina. The history of the conflict, the state of knowledge about the sources of dissatisfaction of the population during PKOs, and interviews with expert witnesses enable us to identify two distinct issues: (1) the large gap between the expectations and the needs of civilians and the mandate given by UN, and (2) the insufficient training of militaries as regards what is expected from them during these operations.
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Le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans le cadre de la consolidation de la paix : les cas de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine

Rey-Lescure, Geneviève 08 1900 (has links)
Le travail appréhende la question du retour des réfugiés et des personnes déplacées en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, dans le cadre des opérations de consolidation de la paix qui se sont déroulées dans la région. En effet, la réintégration des populations déplacées dans leur domicile d’origine a été présentée comme l’une des priorités par la communauté internationale, et comme la solution idéale afin d’encourager la réconciliation dans la région et, surtout, d’y restituer la diversité ethnique. Or, les bilans respectifs des deux anciennes républiques à l’égard du retour des minorités, présentent des différences significatives. Les facteurs internes auxquels se butaient les processus de retour dans les deux pays étaient sensiblement les mêmes. Dans ces conditions, la variable déterminante semble s’être trouvé au niveau de la nature des interventions internationales qui se sont déployées en Bosnie-Herzégovine et en Croatie. Dans l’ensemble, la Bosnie-Herzégovine a bénéficié, de la part des divers acteurs internationaux, d’une attention plus soutenue à cet égard que la Croatie. Cette situation s’est traduite par le fait que le premier pays s’est vu accordé davantage de ressources financières, logistiques et diplomatiques afin de propulser le retour des minorités ethniques. En outre, elle met en exergue l’inconsistence de la rhétorique internationale qui défend des principes associés à la défense des droits humains, du pluralisme et de la multiethnicité mais dont l’application concrète se heurte aux impératifs domestiques des pays impliqués et aux autres exigences relatives à la reconstruction post-conflit. / The work addresses the question of the return of the refugees and the displaced persons in Croatia and in Bosnia-Herzegovina, within the framework of the operations of peacebuilding, which took place in the region. Indeed, the reinstatement of the populations in their place of origin was presented as one of the priorities, by the international community and as the ideal solution to encourage the reconciliation in the region and to restore the ethnic diversity. However, the respective balance assessments of the former two republics towards the return of minorities present significant differences. The internal factors on which stumbled the processes of return in both countries were appreciably the same. In these conditions, the determining variable seems to have been located in the nature of the international interventions, which was deployed in Bosnia- Herzegovina and in Croatia. Altogether, Bosnia-Herzegovina benefited, on behalf of the diverse international actors, of an attention much more supported in this respect than Croatia. Therefore, Bosnia saw itself granted considerably more financial, logistic and diplomatic resources to propel the return of ethnic minorities considerably than Croatia. This observation highlights the inconsistency of the international rhetoric which defends principles associated with the defense of human rights, pluralism and multiethnicity but which the concrete application collides with the domestics imperative of the involved countries and with the other requirements related to the post-conflict reconstruction obligations.
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Explanations of the International Community Deadlock in Bosnia and Herzegovina

Ganne, Juliette 08 1900 (has links)
La Bosnie-Herzégovine est sous supervision internationale depuis 1995. Les principaux acteurs de cette communauté internationale soit l’Union Européenne (UE) et le Bureau du Haut-Représentant à la Communauté Internationale (OHR) ont exprimé à de nombreuses reprises leur intention de transformer la mission internationale en s’éloignant du pouvoir discrétionnaire du OHR en le remplaçant par la perspective d’intégration offerte par l’UE. Malgré les bonnes intentions, cette transition semble être dans une impasse. Depuis 2006, l’organisation et la distribution des responsabilités au sein de la communauté internationale sont restées inchangées. Ce mémoire s’intéresse à ces deux principaux acteurs et à leur rôle dans l’impasse. L’objectif est de tester trois cadres d’analyse soit le rationalisme, le constructivisme et la complexité des régimes pouvant expliquer cette impasse. En se basant sur des interviews avec des experts et des représentants des deux institutions, ce mémoire explore dans quelle mesure et dans quels contextes chaque cadre d’analyse est apte à expliquer le comportement des acteurs. / Bosnia and Herzegovina has been under international supervision since 1995. Key actors in the international community namely the Office of the High Representative (OHR) and the European Union (EU) have expressed a desire to change the focus of this mission from one led by the OHR to one led by the EU. Despite the strong will of the international community to carry out this transition, it seems to have reached a deadlock. In the last few years, the arrangement of the international community has remained unchanged. This thesis focuses on these two main actors in this transition and their responsibility in the deadlock. This thesis tests three frameworks in order to explain this deadlock, specifically rationalism, constructivism, and regime complexity. Drawing on interviews with experts and officials working in the European Union and in the Office of the High Representative, this thesis explores the suitability of these frameworks for explaining these actors’ behaviours.
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Les tergiversations de la superpuissance : les États-Unis face à la désintégration de la Yougoslavie et la guerre en Bosnie-Herzégovine, 1990-1995

Morel, Jean-François 12 April 2018 (has links)
La désintégration violente de la Yougoslavie a été l'un des principaux problèmes de politique étrangère auxquels les États-Unis ont été confrontés durant la période dite de « l'après-guerre froide ». Les guerres en ex-Yougoslavie ont duré pendant plus de trois ans, d'abord en Slovénie, ensuite en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, avant qu'une intervention menée par les États-Unis ne vienne mettre fin aux hostilités et aboutissent aux accords de Dayton de novembre 1995. Cette thèse vise à expliquer pourquoi cette intervention a mis tant de temps à se matérialiser. Notre hypothèse est que la politique étrangère des États-Unis dans l'ex-Yougoslavie a reflété les intérêts stratégiques des États-Unis tels que définis par les décideurs politiques, mais qu'elle a aussi été tributaire de considérations de politique intérieure. Premièrement l'administration du président George H.W. Bush percevait la crise yougoslave essentiellement comme un problème européen. Ainsi, l'administration Bush a développé une stratégie de contournement laissant aux Européens la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en Slovénie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Si la position du gouvernement Bush fut largement déterminée par son évaluation des intérêts stratégiques américains dans les Balkans, elle fut aussi influencée par le contexte des élections présidentielles de 1992. Suivant la fin de la guerre froide, les électeurs américains étaient moins préoccupés par les crises internationales et souhaitaient que leur gouvernement porte plus d'attention aux problèmes internes. Dans ces circonstances, il était difficile pour le président Bush de justifier une intervention militaire dans les Balkans, spécialement parce qu'elle aurait été la troisième de son mandat après celle du Panama en 1989 et la guerre contre l'Irak en 1991. Durant la campagne électorale de 1992, Bill Clinton, l'aspirant démocrate, critiqua le président Bush pour sa gestion de la crise yougoslave appelant entre autres à des bombardements aériens des positions des Serbes pour les forcer à négocier. Une fois arrivé à la Maison-Blanche cependant, Clinton a poursuivi la politique de contournement de son prédécesseur et refusé de prendre la responsabilité de trouver une solution politique aux guerres en ex-Yougoslavie. Mais après les élections de mi-mandat de 1994, les intérêts stratégiques des États-Unis se sont alignés aux considérations de politique intérieure pour permettre une intervention américaine. D'abord et avant tout, l'administration Clinton est venue à la conclusion que la poursuite de la guerre en Bosnie menaçait sérieusement la crédibilité de l'OTAN et que sans un processus de paix dans les Balkans, il serait difficile de sauver l'Alliance atlantique et de la transformer afin qu'elle puisse assumer de nouvelles responsabilités dans l'Europe de l'après-guerre froide. Mais les considérations de politique intérieure ont aussi été essentielles pour que le président Clinton prenne la décision de favoriser un règlement de paix en Bosnie. En prenant action à ce moment, Clinton voulait aussi contrecarrer des initiatives émanant du Congrès, en particulier celles du sénateur du Kansas Robert Dole, l'opposant pressenti du président Clinton en vue des élections de 1996. / The violent disintegration of Yugoslavia was one of America's most serious foreign policy problems during the period dubbed as the "post-Cold War era". The wars in the former Yugoslavia raged on for more than three years, first in Slovenia and later in Croatia and Bosnia-Herzegovina, before an intervention run by the United States put a stop to the fighting and led to the Dayton accords of November 1995. This dissertation aims to explain why this intervention had been so long in the making. Our thesis is that American foreign policy in the former Yugoslavia reflected the United States' strategic interests as defined by policymakers, but was simultaneously dependent on domestic political considerations. First, when dealing with the Yugoslav crisis, the administration of President George H.W. Bush viewed it as essentially a European problem. Therefore, the Bush administration developed a strategy of circumvention, leaving to the Europeans the responsibility to find a political solution to the wars in Slovenia, Croatia, and Bosnia-Herzegovina. If the position of the Bush government was largely the result of its evaluation of America's strategic interests in the Balkans, it was also influenced by the context of the 1992 presidential elections. Following the end of the Cold War, American voters were less preoccupied by international crises and hoped their government would pay more attention to domestic problems. In that context, it was hard for President Bush to justify a military intervention in the Balkans, especially because it would have been the third of its term, after the one in Panama in 1989 and the war against Iraq in 1991. During the 1992 electoral campaign, Bill Clinton, the Democratic contender, criticized President Bush's handling of the Yugoslav crisis, calling for aerial bombardments of Serbs' positions to force them to negotiate. Once in the White House though, Clinton essentially pursued his predecessor's policy of circumvention and refused to take the responsibility to find a political solution to the wars in the former Yugoslavia. After the mid-term election of November 1994 however, America's strategic interests aligned with domestic political considerations to allow an American intervention. First and foremost, the Clinton administration came to the conclusion that continuous fighting in Bosnia seriously threatened NATO's credibility and that without a peace process in the Balkans, it would be difficult to salvage the Atlantic Alliance and transform it to take on new responsibilities in post-Cold War Europe. Domestic political considerations were also instrumental in President Clinton's decision to push for a peace settlement in Bosnia. By taking action at this time, Clinton wanted to block initiatives emanating from Congress, mostly those of Kansas Senator Robert Dole, his likely rival in the upcoming 1996 presidential elections.
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Transnationalisme, intégration et citoyenneté chez les Québécoises et Québécois originaires de Bosnie-Herzégovine

Lapierre, Sébastien 14 January 2022 (has links)
Depuis le déclenchement de la guerre civile de Bosnie-Herzégovine en 1992, des milliers de citoyens bosniens ont dû prendre le chemin de l'exil afin d'échapper aux combats entre les différentes milices armées bosniaques, croates et serbes, aux bombardements, ainsi qu'au nettoyage ethnique perpétré par les trois parties combattantes. Il s'agit, en termes de victimes civiles et de destruction des infrastructures, du pire conflit armé en sol européen depuis la Seconde Guerre mondiale. De plus, malgré la fin des combats en 1995, la destruction de l'économie bosnienne durant les trois années de guerre civile, la corruption endémique et l'instabilité caractérisant le système politique né de la constitution imposée par les accords de Dayton a forcé de nombreux citoyens de Bosnie-Herzégovine à quitter leur pays d'origine à la recherche de meilleures opportunités d'avenir à l'étranger, causant alors en Bosnie-Herzégovine un important exode des cerveaux. Au cours de ce mémoire, nous tentons de répondre à la question suivante : Comment le concept de transnationalisme se manifeste-t-il parmi les Québécoises et les Québécois originaires de Bosnie-Herzégovine de la région de Québec et en quoi celui-ci influence-t-il leur intégration à la société d'accueil ainsi que leur représentation de la citoyenneté ? Au sein de cette étude de cas, nous répondons à cette question à l'aide de sept entrevues semi-dirigées ayant eu lieu lors de notre terrain ethnographique au sein de la ville de Québec à l'hiver 2018 auprès de huit participants d'origine bosnienne. En effet, dès leur arrivée en sol québécois, ces nouveaux arrivants originaires de Bosnie-Herzégovine ont tôt fait de s'intégrer à la société d'accueil, et ce, tout en conservant des liens importants sur les plans économique, social, politique et culturel avec leur pays d'origine. En résulte donc la création d'une identité mixte à la fois bosnienne et québécoise, une identité mixte se caractérisant par un attachement émotionnel ressenti autant envers l'État d'origine que l'État d'accueil. Enfin, dans un deuxième temps, nous voyons que ce maintien de liens que nous pourrions qualifier de transnationaux a mené plusieurs de ces nouveaux arrivants à conserver la double citoyenneté à la fois canadienne et bosnienne avec les avantages que cela comporte pour la facilitation des échanges transnationaux. Ces nouveaux arrivants ayant fait le choix de la double citoyenneté, par le transnationalisme qu'ils pratiquent, se représentent les citoyennetés canadienne et bosnienne non pas seulement comme des documents légaux leur permettant de maintenir une relation privilégiée avec l'État, mais comme des preuves de leur attachement envers ces deux nations. / Since the outbreak of the civil war in Bosnia and Herzegovina in 1992, thousands of Bosnian citizens have had to take the path of exile to escape the fighting between the various Bosnian, Croatian and Serbian armed militias and the bombings, as well as the ethnic cleansing committed by the three warring parties. In terms of civilian casualties and destruction of infrastructure, this is the worst armed conflict on European soil since World War II. Moreover, despite the end of the fighting in 1995, the destruction of the Bosnian economy during these three years of civil war, the endemic corruption and the instability characterizing the political system born of the constitution imposed by the Dayton Accords forced many citizens of Bosnia and Herzegovina to leave their country of origin in search of better future opportunities abroad, causing a significant brain drain in Bosnia and Herzegovina. In this thesis, we try to answer the following question: How does the concept of transnationalism manifest itself among Quebecers from Bosnia-Herzegovina and how it influences their integration into the host society as well as their representation of citizenship? In this case study, we answer this question with the help of seven semistructured interviews that took place during our ethnographic fieldwork in Quebec City in the winter of 2018. Indeed, upon their arrival on Quebec soil, these migrants from Bosnia-Herzegovina quickly integrated into the host society, while maintaining important economic, social, political and cultural ties with their country of origin. As a result, therefore, the creation of a mixed identity, both Quebecer and Bosnian, a mixed identity characterized by an emotional attachment felt as much towards the state of origin as the host state. Finally, we see that this maintenance of links that we could qualify as transnational has led several of these migrants to retain dual citizenship, both Canadian and Bosnian, with the advantages that this entails for transnational exchanges. These migrants having made the choice of dual citizenship, through the transnationalism that they practice, see Canadian and Bosnian citizenship not only as legal documents allowing them to maintain a privileged relationship with the state, but as proof of their attachment to these two nations.

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