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Fiscalité et promotion de l'investissement privé dans les états membres de l'UEMOA : le cas du Burkina Faso / Taxation and investment promotion in states members of UEMOA : case study of Burkina FasoGuire, Brahima 18 February 2011 (has links)
Désavantage par sa position géographique qui en fait un pays enclave, le Burkina Faso a très tôt fait de développer des initiatives pour fixer les investissements locaux et attirer les investissements étrangers. au plan fiscal, ces initiatives ont essentiellement pris la forme de mesures incitatives fiscales (exonérations temporaires de droits de douanes et d’impôts). cependant, le bilan reste mitige au regard des résultats atteints. aussi, est-il temps d’envisager une autre approche consistant a faire en sorte que la fiscalité ne soit pas un frein au développement de l’investissement prive. cela passe nécessairement par une amélioration de la gouvernance fiscale et des aspects techniques du système fiscal / Disadvantaged by its geographical position of opened up country, Burkina Faso had early develop initiatives for fixing local investments and bringing foreign investments. on fiscal hand, these initiatives had basically taken the form of tax incentives (temporary exemptions form customs duties and taxes). however, the balance is mixed considering the reached resultats. consequently, it is time to consider another approach in ensuring that taxation could not be an obstacle for the private investmen development. so, it is necessary to improve the fiscal governance and the technical aspects of the tax system
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Classificação climática segundo Köppen e Thornthwaite e zoneamento agrícola das culturas de milho e soja na União Econômica e Monetária do Oeste Africano / Climate classification by Köppen and Thornthwaite and agricultural zoning for maize and soybean in the West African Economic and Monetary UnionMüller, Marcela dos Santos 30 June 2015 (has links)
A União Econômica e Monetária do Oeste Africano (UEMOA) é uma organização de integração regional constituída por oito países da África Ocidental: Benim, Burkina Faso, Costa do Marfim, Guiné Bissau, Mali, Níger, Senegal e Togo. O presente trabalho tem por objetivos realizar: (a) a classificação climática segundo Köppen (1900) e Thornthwaite (1948), e (b) o zoneamento agrícola das culturas de milho e soja na região da UEMOA com base nos valores de (i) produtividade potencial (dióxido de carbono, temperatura, radiação fotossinteticamente ativa, fotoperíodo e genótipo), (ii) produtividade atingível, com elevado uso de insumos e tecnologia e (iii) produtividade real. A classificação climática de acordo com ambos os autores caracterizou a maior parte do território formado pela UEMOA como árido e em relação ao zoneamento agrícola, tem-se que a região da UEMOA é altamente indicada para o cultivo de milho e de soja, contudo, os valores médios de produtividade real referentes a esses cultivos são inferiores aos valores da produtividade atingível, indicando que o principal problema na região é o baixo nível de adoção tecnológica. / The West African Economic and Monetary Union (also known as UEMOA from its name in french: Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine) is an organization of eight West African countries: Benin, Burkina Faso, Ivory Coast, Guinea-Bissau, Mali, Niger, Senegal and Togo. The following study has as main objectives: (a) climate classification by Köppen e Thornthwaite; and (b) agricultural zoning for maize and soybean in the UEMOA region based on (i) potencial yield (carbon dioxide, temperature, photosyntheticaly active radiation, photoperiod and genotype), (ii) attainable yield, under high inputs and technological adoption and (iii) actual yield. Climate classification according to both authors characterized most of the territory formed by UEMOA as arid and regarding to agricultural zoning, UEMOA region is highly suitable for growing maize and soybeans, however, average values of actual yield in relation to these crops are lower than those of attainable yield, indicating that the main problem in this region is the low level of technological adoption.
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La maternité avec risques : une analyse ethnographique des risques autour de la procréation au Burkina Faso / Maternity with risks : an ethnographic analysis of reproductive risks in Burkina FasoServais-Walenda, Sophie 29 November 2018 (has links)
Les politiques de santé de la mère et de l’enfant qui se succèdent dans les pays du Sud depuis trois décennies sont basées sur une approche quantitative du risque autour de la procréation. Elles induisent une vision homogène des situations vécues par les femmes. Au contraire, l’approche anthropologique définit le risque comme un construit social. Elle considère que les populations évaluent et priorisent les risques qui les concernent de façon pertinente. Notre recherche étudie, à partir de la parole des femmes et de leur expérience, quels risques autour de la procréation les préoccupent, et quelle est la place du risque VIH parmi ces risques.Notre approche s’appuie sur une enquête ethnographique de longue durée au Burkina Faso, à Bobo-Dioulasso et dans sa région. Nous avons réalisé des entretiens formels et informels auprès des femmes, leur entourage et des informateurs clé. Des observations de contexte en milieu urbain et rural complètent le corpus de données.Nos résultats montrent une forme de banalisation du risque de VIH/sida dans ses aspects biocliniques. Néanmoins, bien que moins visible, la stigmatisation persiste, la maladie constituant toujours une menace dans sa dimension sociale. Analysant les conditions de vie et de travail des femmes pauvres, nos résultats mettent en évidence une exposition au risque articulé au travail féminin, en zone rurale et en ville. Ils montrent précisément le risque lié à l’usage courant et intensif des pesticides qui inquiète particulièrement les femmes. De plus, notre recherche montre comment le système de santé constitue une menace de l’avis des femmes. Cette perception du risque inhérent aux soins s’inscrit dans un contexte plus large de « crise de confiance », à l’égard du système de soins qui crée des « mal traitances », notamment chez les femmes pendant leur grossesse.Cette recherche doctorale rend visible au Burkina Faso des risques perçus par les femmes négligés et « non calculés » par le système de soins. Elle participe à l’inscription des risques liés à l’environnement et aux conditions de travail informel comme des problèmes majeurs de santé publique qui affectent la mère et l’enfant en Afrique de l’Ouest. / Successive Maternal and Child Health policies during last three decades in the Global South were based on a quantitative approach to reproductive risk, with a homogeneous vision of women's life experiences. On the contrary, the anthropological approach defines risk as a social construction and considers that populations assess and prioritize their exposure risks in a relevant manner.Our approach is based on a long-term ethnographic study in Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) and its environment. We conducted formal and informal interviews with women, their families and key informants. Contextual observations in urban and rural areas complete the data set.Our results show a form of trivialization of HIV/AIDS risk in its bioclinical aspects. However, although less visible, stigma is persisting, and the social dimension of disease are still a threat. Our research describes the living and working conditions of poor women. It highlights their exposure to risk related to women's work in both rural areas and cities. It specifically examines the risk associated with the current intensive use of pesticides, which particularly concern women.In addition, our research shows how women perceive the healthcare system as a threat. This perception of risk related to care is part of a broader context of « crisis of confidence » in the health care system that creates « mistreatments », especially among pregnant women.This doctoral research reveals the neglected and « not quantified » risks perceived by women. It contributes to the recognition of environment related risks and informal working conditions as major public health problems affecting mothers and children in West Africa.
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L'art rupestre des régions nord et ouest du Burkina Faso : approches archéologique et historique : perspectives de mise en valeur / Rock art of the north and west of Burkina Faso : an archaeological and historical approach : measures of promotionSanou, Yves 15 November 2017 (has links)
Le sujet traité dans le cadre de cette thèse de doctorat porte sur les sites d'art rupestre du Burkina Faso autant pour ce qui est de l'analyse scientifique de leur contenu graphique que pour leur sauvegarde et leur valorisation. Les populations anciennement installées, suivant l'état actuel des connaissances, ont immortalisé leur vécu à travers de magnifiques témoignages picturaux sur des formations rocheuses dans l'ensemble Nord et Ouest du pays. Le Nord, zone sahélienne, compte des sites de gravures rupestres découverts à Pobe-Mengao, à Arbinda et à Markoye. L'Ouest, une région à végétation relativement dense du pays, abrite des sites de gravures et de peintures à Borodougou, aux environs de Toussiana, à Kawara, à Douna, à Tamassari et à Neguéni. Le choix d'étude systématique des rupestres de Pobe-Mengao et de Toussiana s'est imposé dans notre démarche eu égard à l'état actuel des connaissances sur l'art rupestre burkinabé. L'art rupestre de ces deux localités est traité sous un angle archéologique (typologie, distribution, analyse quantitative et qualitative, chronologie) et dans une optique historique ou ethnographique (enquêtes de terrain auprès des populations qui avoisinent les œuvres rupestres, le rapport entre les sites rupestres et les populations actuelles). La combinaison des deux approches ont permis de rassembler d'importantes informations sur ces traces anciennes particulières. En plus de l'analyse et la connaissance de ces trésors fragiles, inestimables et non renouvelables, le présent travail fait une ouverture pour leur sauvegarde et mise en valeur que nul n’ignore l'apport dans la dynamique territoriale et le développement culturel d'un pays. / This thesis focuses on the rock art sites of Burkina Faso, as much in terms of the scientific analysis of their graphic content as their protection and promotion. Early populations have immortalized themselves through magnificent pictorial evidences on the rock formations found in the north and west of the country. The north, part of the Sahelian region, includes the rock engraving sites discovered in Pobe-Mengao, Arbinda and Markoye. The west, an area of relatively dense vegetation, includes rock engravings and paintings found in Borodougou, on the outskirts of Toussiana, in Kawara, Douna, Tamassari and Negueni. Given the present understanding of Burkinabe rock art, the systematic study of the Pobe-Mengao and Toussiana sites has become essential to this research. The rock art found in these two regions is studied from an archaeological perspective (typology, distribution, quantitative and qualitative analysis, chronology) as well as a historical and ethnographical point of view (field surveys conducted among the people living near the rock art sites, the relation between these sites and the current populations). Combining these two approaches has enabled collection of important information pertaining to these unique ancient traces. In addition to the analysis and understanding of these priceless and irreplaceable fragile treasures, this study marks the opening of their protection and promotion which no doubt holds an important bearing upon the territorial dynamics and cultural development of the country.
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Enjeux et limites du conseil et du test du VIH (CTV) dans un pays de basse prévalence en Afrique Subsaharienne : cas du Burkina Faso / Challenges and limitations to HIV testing and counselling (HTC) in a Sub-Saharan HIV low prevalence country : the case of Burkina FasoRouamba Ky-Zerbo, Odette 24 October 2016 (has links)
Introduction. Des traitements efficaces permettent la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et la prévention. Cependant, seulement 55% des PVVIH connaissent leur statut et ce taux est encore plus faible pour les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (35%). Afin d’accroître l’offre de Conseil et Test pour le VIH (CTV), l’OMS a publié en juillet 2015 un guide consolidé basé sur des études, dont certaines ont été réalisées en Afrique Subsaharienne. Et très peu d’entre elles concernent les pays à faible prévalence du VIH, notamment l’Afrique de l’Ouest francophone. Cette thèse a pour objectif général d’analyser les enjeux et les limites des politiques et programmes de CTV dans les pays africains de basse prévalence VIH, à partir de la situation du Burkina Faso, et de proposer de nouvelles mesures pour développer l’offre de CTV.Méthodes. Deux études ont été conduites. La première portait sur les motivations et les obstacles à la pratique du test VIH. Elle a été menée dans le cadre du projet « Multi-country African Testing and Counselling for HIV » (MATCH) portant sur quatre pays (Burkina Faso, Kenya, Malawi, Ouganda). Au Burkina Faso, l’étude a été conduite en 2008-2009 en milieu urbain (Ouagadougou) et rural (Dédougou) dans des sites sélectionnés selon leur niveau de fréquentation. Des approches quantitatives et qualitatives ont été utilisées.La deuxième étude a été conduite en 2015 auprès des acteurs et des décideurs du CTV au niveau national, et visait à analyser leurs perceptions des directives publiées par l’OMS en 2015. Un outil de collecte des données expliquant les changements a diffusé par voie électronique. Les réponses ont été analysées de manière quantitative et qualitative.Résultats. L’offre du CTV est basée au Burkina Faso sur des documents validés en 2008.L’analyse de l’utilisation du test à l’initiative du client a montré que les femmes étaient les plus nombreuses (58,5%). Cependant les hommes (p=0,02), les 18-34 ans (p=0,01), et les plus scolarisés (p=0,001) semblaient utiliser plus précocement les services.. En analyse multivariée, ces catégories utilisaient plus les campagnes. Les signes ou symptômes liés au VIH motivaient le test chez les femmes (p=0,008), les 35 ans et plus (p<0,001) et les non scolarisés (p<0,001) qui sollicitaient plus le test en sites fixes. L’utilisation du CTV pendant la campagne était associée au désir de connaître le statut (p<0,001), tandis qu’en dehors des campagnes, l'état de santé de l’utilisateur, la maladie ou le décès du partenaire était le principal motif (p=0,001). Aussi 61% des utilisateurs avaient réalisé 2 tests et plus. Dans une analyse multivariée, l’utilisation répétée du CTV par les personnes séronégatives était associée à la scolarisation (au moins le secondaire), au jeune âge et pour les PVVIH à la résidence en milieu urbain.Les prestataires déclaraient être confrontés à des difficultés logistiques et matérielles pour offrir adéquatement le CTV. Il en résultait une faible qualité des services, notamment un conseil post test dispensé partiellement, et une faible référence des PVVIH. Celles-ci avaient un vécu de stigmatisation élevé, soit 46% de stigmatisation interne, 40% dans les relations interpersonnelles et 11% dans les services de santé. Les décideurs et acteurs ont trouvé la plupart des directives de 2015 pertinentes, mais sont pessimistes sur leur faisabilité.Conclusion. Ce travail a identifié les limites du CTV au Burkina Faso et donne des éléments significatifs pour les pays africains de basse prévalence. Dans un contexte de raréfaction des ressources, l’accès équitable au CTV nécessite l’identification de stratégies innovantes. Le renforcement des capacités des prestataires pour une offre globale de services de qualité est nécessaire. La lutte contre la stigmatisation devrait être intensifiée. La prise en compte des avis des experts permettra la révision des documents nationaux et leur adaptation selon les directives OMS. / Background. Treatments are effective for people living with HIVAIDS (PLWHA) care and prevention. However, only 55% of PLWHA are aware of their status. This rate is lower in Central and West Africa (35%). In July 2015, WHO published new guidelines on HIV testing. In Sub-Saharan Africa, there are many studies which results are used to define policies and guidelines on HIV testing at the international level. Few of them are implemented in low HIV prevalence countries, notably French-Speaking West Africa. The overall objective of this thesis is to analyze the challenges and limitations of HIV testing and counselling (HTC) policies and programs in low prevalence countries, over the situation in Burkina Faso and propose new measures to increase the access to HTC services.Methods. Two studies have been conducted. The first one was carried out in the « Multi-country African Testing and Counselling for HIV » (MATCH) project which was implemented in four countries (Burkina Faso, Kenya, Malawi, Uganda). It aimed to analyze the motivations and barriers to HTC services practices by users, non-users and providers. In Burkina Faso, the study was carried out in Urban (Ouagadougou) and rural (Dédougou) areas in 2008-2009. In each locality, study sites (client initiated testing and provider initiated testing sites) were chosen, given the level of utilization. Quantitative and qualitative methods were used. The second study was conducted in 2015, with HTC providers and decision makers at national level. The objective was to analyze their perceptions on WHO 2015 guidelines. A data collection tool explaining the changes introduced in the guidelines has been designed and transmitted via electronic means. Their opinions were analyzed.Results. Guidelines for HTC in Burkina Faso were from 2008. In client initiated testing sites, there were more women (58.5%). However, men (p=0.02), 18-34 years old (p=0.01), and the more educated ones (p=0.001) appeared to have used early services. In multivariate analysis, those categories used often campaigns. Women (p=0.008), 35 years of age and over (p<0.001) and less educated people (p<0.001) sought more often the test in fixed sites. The use of HTC services during campaigns is associated with the desire to know one's HIV status (p<0.01), while outside of campaigns, the health status of the user, the illness or the partner's death was the main concern (p=0.001). Campaigns are associated with the hope of knowing one’s HIV status (p<0.001). There were 61% of users who were repeat testers (2 or more tests). In a multivariate analysis, repeat testing for HIV negative people was associated with higher education, young age and for PLWHA living in urban areas. HTC Providers declared that they faced logistic and material challenges. It resulted in a low quality of services, in particular post-test counselling sessions that were partially done and a low effective reference of PLWHA towards care services. HIV stigma was found to be very high (46% of PLWHA faced internal stigma, 40% of interpersonal stigma, and 11% in health services). Decision-makers and providers have found most of the 2015 guidelines relevant, but were pessimist about their feasibility.Conclusion. This work has identified limitations of HTC at the individual, community, health services and institutional levels in Burkina Faso, and provides significant elements for African low prevalence countries. Given the scarcity of resources, there is a need for innovative strategies for equitable access to HTC, in order to attract more men, and test earlier women, less educated and 34 years or older. Strengthening the capacity of service providers to include a comprehensive range of quality services is necessary. All the aforementioned should be supplemented by the fight against stigma. Paying attention to national HTC experts’ opinion will help for national guidelines review and adapt them to WHO guidelines.
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Sociologie de l'assainissement : latrinisation, représentations sociales et logiques d'action dans les villes moyennes au Burkina Faso / Sociology of sanitation : latrinization, social representations of actions logis in middle size cities in Burkina FasoBouraima, Zakari 09 January 2017 (has links)
L’objet de cette thèse est l’analyse de l’interface entre, d’une part l’offre technologique d’assainissement et de latrinisation au Burkina Faso, qui se traduit en grand partie par la mise en place de latrine dans les concessions et dans lieux publics, et d’autre part la dimension sociétale à travers les représentations sociales des individus et des communautés et leurs logiques d’action dans le rapport à la latrine. La confrontation des deux dimensions aborde en effet un champ d’étude qui analyse l’équipement « latrine » à l’épreuve des représentations sociales qui y sont associées et des contraintes objectives de son implémentation. La thèse aborde ainsi une sociologie de l’assainissement qui questionne plus spécifiquement le processus de latrinisation au Burkina Faso, à travers les dimensions représentationnelles, notamment les représentations du propre et du sale et la symbolique de la latrine, les logiques d’action des usagers, leurs pratiques subséquentes, de la sphère domestique à la sphère publique. Dans un contexte national du Burkina Faso marqué par un faible taux d’accès à l’assainissement et avec des municipalités en construction dans un processus de décentralisation, l’étude de la latrinisation dans les villes moyennes étudiées (Ouahigouya, Dori, Houndé et Pouytenga) interroge par ailleurs les dispositifs effectifs de gestion des latrines pour comprendre la problématique globale de la diffusion et de la durabilité des ouvrage d’assainissement. / The purpose of this thesis is to analyze the interface between, on the one hand, the technological supply of sanitation and latrinization in Burkina Faso, which is largely reflected in the setting up of latrines in concessions and in public places, and on the other hand, the social dimension through the social representations of individuals and communities and their action logics in relation to the latrine. The confrontation between the two dimensions involves a field of study that analyzes the “latrine” equipment through social representations associated and objective constraints of its implementation. The thesis addresses sociology of sanitation that more specifically questions about the process of latrinization in Burkina Faso, througt the representational dimensions, including the representations of the clean and the dirty and the symbolism of the latrine, the logics of action of users, their subsequent practices, from the domestic sphere to the public sphere. In a national context of Burkina Faso marked by a low rate of access to sanitation and where, in a process of decentralization, the municipalities are under construction, the study of latrinization in tne medium-sized cities (Ouahigouya, Dori, Houndé and Pouytenga hemps in understanding the overall problem of sanitation facilities, through the effective latrine management systems.
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Jeux de pouvoir pour l'accès aux ressources et devenir de l'élevage en Afrique soudanienne : le foncier pastoral dans l'Ouest du Burkina Faso / Power games to access to resources and future of livestock breeding in Sudanian Africa : pastoral land tenure in western Burkina FasoGonin, Alexis 14 November 2014 (has links)
Le foncier pastoral dans les savanes soudaniennes d’Afrique de l’Ouest reste un thème peu étudié par rapport au foncier pastoral en zone sahélienne. Pourtant, depuis les années 1970, l’élevage s’y est développe au point de devenir la deuxième source de richesse derrière l’agriculture. L’augmentation de la population rurale entraîne l’accroissement des superficies cultivées et du cheptel. Cela alimente une concurrence spatiale accrue et potentiellement conflictuelle entre agriculture et élevage. A partir du cas de l’Ouest du Burkina Faso, cette thèse pose la question de la place de l’élevage dans les régions sous pression foncière. Les données ont été recueillies principalement à partir d’entretiens et questionnaires, du suivi d’un troupeau transhumant et de l’analyse d’images satellite. La première partie décrit le recul des espaces de parcours et ses conséquences sur les mobilités pastorales. La deuxième partie s’inscrit dans les champs de la political ecology et de la géographie du pouvoir. L’analyse des jeux de pouvoir locaux et des politiques nationales de développement rural montre comment la pression foncière s’accompagne d’une territorialisation des brousses au détriment des parcours pastoraux. Ce processus alimente les inégalités socio-économiques entre éleveurs. Enfin, la troisième partie rassemble les arguments qui plaident en faveur du maintien de la mobilité en zone soudanienne pour montrer que ces pratiques ne peuvent perdurer que si un droit foncier pastoral est inventé. L’analyse du rôle et des stratégies de chaque acteur offre des outils pour mener une politique de concertation sur l’usage partagé des ressources et l’intégration territoriale des activités. / Pastoral land tenure in Sudanian savannas is less studied than pastoral land tenure in Sahelian areas. However, livestock breeding has been growing in Sudanian areas since the 1970s, and is now the second largest sources of wealth after agriculture. Increase in croplands and livestock stems from population growth. This entails a growing and potentially conflicting spatial competition between agriculture and stockbreeding. This PhD dissertation builds on the case of western Burkina Faso to deal with the issue of the role and the spatial organization of stockbreeding in regions under land pressure. Data were mainly collected through interviews with producers and key informants, questionnaires, accompanying along herds during transhumance and remote sensing analysis. The first part describes decrease in pasturelands and its consequences on pastoral mobility. The second part is entered in the search fields of political ecology and geography of power. The analysis of local power relations and national rural development policies shows that land pressure comes along with a territorialisation of bushes to the detriment of pasturelands. This results into a growth of socio-economic inequalities between herders. Finally, the third part gathers arguments in favour of pastoralism in Sudanian areas and demonstrates that this production system will continue only if a pastoral land right is created. The analysis of the role and the strategy of each actor gives tools to conduct a policy of consultation on shared use of resources and territorial integration of activities.
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Further development and adaptation of large area forest inventories and remote sensing applications to comprehensive data providers for international processes / Weiterentwicklung und Anpassung von Grossräumigen Waldinventuren und Fernerkundunglichen Anwendungen zu Umfassenden Datenquellen für Internationale ProzesseFischer, Christoph 10 October 2011 (has links)
No description available.
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Évolution de la pratique et de la perception de l’excision au Burkina Faso entre 1998 et 2003Valma, Joannah 10 1900 (has links)
Entre 100 et 140 millions de femmes, de petites filles et d’adolescentes sont excisées
(Andro et Lesclingrand, 2007). Les risques sanitaires de l’excision sont élevés et
concernent la santé reproductive, physique et psychologique des femmes. Les nouvelles
migrations et l’augmentation des pays qui légifèrent l’excision ont contribué à
l’internationalisation de l’excision et à la modification de son processus. On constate
actuellement une tendance de l’excision à devenir une pratique clandestine et une perte de
sa signification rituelle. En même temps, les mouvements de lutte internationaux, régionaux
autant que nationaux prennent de l’ampleur et connaissent une période de mutation afin de
contrer la nouvelle figure de l’excision. Le Burkina Faso ne fait pas exception. Le
gouvernement burkinabé s’est clairement positionné en faveur du mouvement de lutte
contre l’excision et met en place de nombreux dispositifs juridiques, politiques et
économiques afin d’en soutenir les initiatives. En 2003, 77 % des femmes burkinabè âgées
de 15 à 49 ans se déclaraient excisées. Parallèlement, on assiste à une diminution de la
pratique chez leurs filles entre 1998 et 2003 et à une augmentation du nombre de Burkinabè
se déclarant contre la pratique. Pourtant en 2003, environ 40 % des femmes ont excisé ou
souhaitent exciser leurs filles et environ 24 % des hommes et 26 % des femmes sont
encore favorables à la perpétuation de l’excision. Ce mémoire s’intéresse d’abord aux
changements de pratique, de connaissance et d’attitudes par rapport à l’excision entre 1998
et 2003. Il s’intéresse ensuite aux déterminants socioculturels, démographiques et
économiques favorisant la persistance de cette pratique au sein de la société burkinabé et
aux obstacles rencontrés par les intervenants pour combattre l’excision sur le terrain. Pour
ce faire la recherche associe méthodes quantitatives et qualitatives. Elle combine analyses
statistiques des données des enquêtes démographiques de santé de 2003 et de 1998 et
analyse des données d’entretiens collectées auprès d’acteurs sur le terrain entre le premier
et le 10 octobre 2005. / Between 100 and 140 million women, young and teenage girls have undergone feminine
genital cutting (Andro and Lesclingrand, 2007). The medical risks of excision are high and
relate to the reproductive, physical and psychological health of women. New migrations
and the increase of countries legislating female genital cutting contributed to the
internationalization of the practice and to the changes in its process. The loss of the ritual
significance of excision and the increase as a concealed practice have clearly been noticed.
In the meantime, the international movements fighting it, regional as well as national,
amplify and put changes together in order to counter the new figure of female genital
cutting. Burkina Faso does not make exception. The Government has clearly positioned
itself in favour of movements fighting excision; and has set up many legal, political and
economic devices in order to support their initiatives. In 2003, 77% of Burkina Faso
women aged between 15 to 49 years old were declared excised. In parallel, a reduction in
the practice for their daughter between 1998 and 2003 is noted as well as an increase in the
number of Burkina Faso people declaring themselves against the practice. However in
2003, approximately 40% of women have performed or would like their daughter to
undergo the cut; and approximately 24% of men and 26% of women are still encouraging
the perpetuation of excision. This thesis’ first concern is the changes in the practice, and the
knowledge and attitudes regarding excision between 1998 and 2003. Secondly, the
attention is drawn on the socio-cultural, demographic and economic determinants indulging
the doggedness of this practice within Burkina Faso people and on the concrete obstacles
workers encounter on the ground. Therefore this research associates quantitative and
qualitative methods. It combines statistic analysis of the Demographic and Health Surveys
of 2003 and 1998 data; and analyzes data collected from talks made between October 1
st
and 10th, 2005 with fields’ workers.
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Étude ethnographique des rapports sociaux en milieu obstétrical au Burkina FasoBelaïd, Loubna January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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