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Exploration des stratégies de catégorisation implicites et explicites de haut niveau dans l'aphasie / Exploring implicit and explicit higher order categorization strategies in aphasia

Serrano, Martha 03 October 2012 (has links)
Cette recherche s'intéresse au fonctionnement des mécanismes de catégorisation orale de haut niveau dans l'aphasie. Elle s'inscrit dans le cadre théorique de la catégorisation cognitive, pierre angulaire de la cognition humaine, notamment en ce qui concerne la théorie du prototype. Le logiciel utilisé (TCL-Lab, 0.25) permet d'observer les stratégies de catégorisation implicite et explicite de manière graduelle : une tâche de catégorisation libre, suivie d'une tâche induite, et pour finir, une tâche de catégorisation guidée. Les stimuli sont composés de phrases partageant des traits linguistiques communs aux niveaux sémantique, prosodique et syntaxique. Les expériences ont été menées auprès d'une population de trente sujets sains et de vingt-et-un patients aphasiques. Au total, sept expériences ont été proposées : une tâche de catégorisation libre, trois tâches de catégorisation induites et trois tâches de catégorisation guidées, chacune correspondant à l'une des composantes langagières évaluées. Les résultats ont été analysés pour chaque composante et comparés aux données psycholinguistiques et démographiques complémentaires. Des données procédurales ont été également prises en compte dans l'analyse. Globalement, les résultats favorisent l'hypothèse d'une distinction entre les mécanismes déclenchés pour la catégorisation dans les pour la catégorisation dans les trois domaines : sémantique, prosodie et syntaxe. Des différences importantes, qui se dégagent de la comparaison des résultats inter-tâches, font également partie de la discussion. Les résultats sont interprétés à partir des postulats théoriques des travaux récents dans le domaine. / This investigation assesses higher-order auditory categorization mechanisms in aphasia. The theoretical background builds upon the basic premises of the prototype theory and on recent studies on cognitive categorization, considered to be one of the core mechanisms of human cognition. A computer program interface (TCL-lab.025) was used to observe categorization in a graded manner, ranging from unrestricted to guided tasks, as a means to explore implicit vs. explicit categorization mechanisms. The stimuli consisted of sentences displaying multidimensional commonalities across three linguistic components: semantics, prosody and syntax. The experiments were conducted on a population of thirty healthy controls and twenty-one aphasia patients. In total, seven experiments were designed as follows: one free sorting task, three induced categorization tasks and three guided tasks, each concerning one of the above mentioned linguistic components. Results were analyzed for each component and compared to complementary psycholinguistic and demography data collected. Procedural results were also included in the analysis. Global results point to a distinction between the mechanisms engaged for categorizing through meaning, form and structure. Important differences across tasks are also discussed. Results are interpreted according to the theoretical premises emanating from previous investigations in the field.
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Catégorisation lexicale en Muinane : Amazonie Colombienne / Lexical categorization in Muinane : Colombian Amazon

De Vengoechea, Consuelo 10 September 2012 (has links)
Cette thèse cherche à approfondir la culture des Muinanes à travers leur histoire et leur langue. Nous décrivons, en premier lieu, certains aspects ethnographiques et historiques du groupe muinane. En second lieu, et en ce qui concerne la langue, nous abordons le problème de la catégorisation lexicale et établissons des comparaisons entre les caractéristiques du muinane et celles des langues apparentées bora et miraña. En d’autres termes, dans une perspective typologique, notre but est de définir les classes de catégories lexicales du muinane et de déterminer des critères phonologiques, morphosyntaxiques et discursifs à utiliser pour la définition des catégories. Nous abordons aussi la question de la présence ou de l’absence d’une classe adjectivale. Nous décrivons les outils employés par les locuteurs de la langue pour exprimer l’attribution et la qualification et finalement nous proposons un rapport entre l’absence d’une vraie classe adjectivale et le système saillant de classification nominale, dans un ensemble de langues de la région amazonienne appartenant aux familles bora, tukano orientale, uitoto et andoke. / The objective of this doctoral thesis is to approach the culture of the Muinane people through their history and language. We describe some ethnographic and historical aspects of the indigenous muinane group living in the colombian Amazon. We are concerned with the study of their language and particularly with the lexical categorization and with the comparison between the muinane, bora and miraña, all classified as integrating the bora linguistic family. In other words, our goal is to define the classes of lexical categories of the muinane from a typological perspective, and to determine the phonological, morphosyntactical and discursive criteria, which allow us to define this categorization. We debate here the question of the existence or the absence of an adjectival category in the bora languages and the strategies used by their speakers to express qualification and attribution. Finally, we propose a relationship between some languages spoken in the northwest Amazon, which don’t exhibit an adjectival class but have a rich and salient system of nominal classification such as the languages from the bora, uitoto and eastern tukanoan linguistic families.
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L’effet d’affordance comme processus émergeant et constitutif de l’activité perceptive / The affordance effect as an emerging and constitutive process of perceptual activity

Da Silva, Fabrice 04 December 2017 (has links)
L’activité perceptive du sujet semble être impactée par les actions qu’il peut effectivement réaliser à l’égard de son environnement. Néanmoins, il semble que les possibilités d’action du sujet soient le plus souvent envisagées comme des propriétés objectives de l’environnement si bien qu’elles sont généralement décrites comme étant préparatoires à l’action. Ce travail de thèse s’est consacré à défendre l’idée que d’une part, ces possibilités d’action sont des propriétés émergentes de la relation sujet-environnement et que d’autre part, elles sont susceptibles d’avoir un rôle fonctionnel constitutif pour l’activité perceptive. Dans une première série d’études, nous avons observé que des modulations dans les possibilités d’action conduisaient à un renversement des effets de facilitation lorsque des sujets devaient catégoriser des objets préhensibles. Dans une seconde série d’étude, nous avons observé que la capacité à détecter un objet parmi un ensemble d’autres était impactée par les potentiels d’action suggérés par les objets mais également, modulée par l’engagement moteur du sujet dans la tâche. Enfin, dans une troisième série d’études, nous avons mis en évidence que les possibilités d’action pourraient occuper un rôle fonctionnel significatif pour l’activité perceptive du sujet. Ce dernier travail met en effet en évidence que lors de situations perceptives ambiguës, la manière dont est catégorisé un objet semble dépendre de la capacité du sujet à pouvoir le saisir efficacement. L’ensemble de ces résultats semble indiquer que les possibilités d’action sont bien des propriétés du couplage sujet-environnement et occupent une place majeure dans l’activité perceptive. Plus généralement, ces travaux constituent des arguments en faveur d’une prise en compte de l’ensemble de la situation sujet-environnement ainsi que de l’importance de la signification des actions du sujet en fonction des contraintes qui s’exercent sur lui ici et maintenant. / Perceptual activity seems to be impacted by the actions the subject can actually carry out with regard to its environment. Nevertheless, it seems that subject action possibilities are most often considered as objective properties of the environment so that they are generally described as being preparatory to action. This thesis work has been devoted to defending the idea that on the one hand, these possibilities of action are emergent properties of the subject-environment relationship and on the other hand, they are likely to have a constitutive functional role for perceptual activity. In a first series of studies we observed that modulations in the possibilities of action lead to a reversal of the facilitation effects when subjects were to categorize prehensile objects. In a second series of studies we observed that the ability to detect an object among a set of others was impacted by the action potentials suggested by the objects but also modulated by the subject's driving engagement in the task. Finally, in a third series of studies, we have shown that the possibilities of action could play a significant functional role for subject perceptual activity. Indeed, this last work shows that in ambiguous perceptual situations, the way in which an object is categorized seems to depend on the ability of the subject to grasp it effectively. All these results seem to indicate that the action possibilities are properties of the subject-environment coupling and occupy a major place in the perceptual activity. More generally, these works constitute some arguments in favor of taking into account the whole subject-environment situation as well as the importance of the meaning of the subject actions according to the constraints that are exerted on him, here and now.
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Les paires nom/verbe sémantiquement et formellement reliées en langue des signes québécoise

Voghel, Amélie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur le problème de la catégorisation des éléments linguistiques en langue des signes québécoise (LSQ), plus particulièrement sur la distinction entre le nom et le verbe par l'entremise de paires composées d'un nom et d'un verbe dont le sens et la forme sont reliés. Deux types de paires nom/verbe ont été décrits: le premier est constitué d'éléments dont la forme se distingue par deux caractéristiques temporelles du mouvement: la longueur et la répétition. La distinction présente dans le mouvement de ces paires tend toutefois à se perdre en contexte. Cela a pour effet que les noms et les verbes sont susceptibles d'avoir la même forme phonologique en contexte sans que la valeur nominale ou verbale de l'élément ne soit affectée. Le deuxième type de paire est constitué d'éléments dont la forme est identique en forme de citation et en contexte. L'objectif de ce mémoire vise à décrire le mouvement des noms et des verbes de la LSQ, ainsi que le contexte dans lequel ils se trouvent afin de proposer une série de caractéristiques permettant de distinguer le nom du verbe en contexte en LSQ dans le but de déterminer quel type de propriétés (formelles ou morphosyntaxiques) permettent de déterminer la catégorie (nom ou verbe) à laquelle appartient un signe. Afin d'y parvenir, deux types de corpus de la LSQ ont été analysés. Le premier est constitué de donées élicitées (en forme de citation et dans le contexte d'une phrase) auprès de sept participants sourds. Le deuxième est constitué de productions naturelles d'un signeur sourd tirées d'une entrevue publique menée en LSQ. Les résultats obtenus montrent que le mouvement des noms et des verbes en contexte est sujet à la variation et que la longueur et la répétition du mouvement ne constituent pas des critères qui permettent de les distinguer. De plus, nous avons montré que le mouvement des noms et des verbes en forme de citation est lui aussi sujet à la variation. Nous avons proposé, à l'instar de Bouchard et al. (2005), qu'il est possible d'utiliser les caractéristiques morphosyntaxiques suivantes afin de déterminer si l'élément dessert une fonction nominale ou verbale: l'utilisation de l'espace, la présence du marqueur possessif POSS., de la négation el de l'aspect. De plus, nous avons identifié les caractéristiques distinctives suivantes: l'emploi d'une préposition ou d'un adjectif numéral devant un signe permet d'identifier celui-ci en tant que nom, et la juxtaposition du nom et du verbe d'une paire nom/verbe dont les éléments sont sémantiquement et formellement reliés permet d'identifier la catégorie de chacun. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue des signes québécoise, Catégorisation, Nom, Verbe.
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Le rôle de la catégorisation dans l'utilisation des médianes dans le verbe innu

Lachapelle, Magali January 2008 (has links) (PDF)
La morphologie des langues algonquiennes permet l'incorporation dans le verbe de morphèmes qui réfèrent à des entités. Ces éléments sont nommés "médianes" en ce qu'ils se situent au centre du radical verbal. Ces médianes peuvent être soit des noms existants, soit être dérivés de noms, soit ne sont reliées à aucun nom. Certaines d'entres elles sont des classificateurs. Ces éléments ont fait l'objet de peu d'études à ce jour. Dans ce mémoire, nous les analyserons du point de vue de la Linguistique Cognitive, école qui s'intéresse au rapport entre la sémantique et la cognition. Les médianes, qu'elles soient de type classificatoire ou non, ont la possibilité d'adopter plusieurs significations. Nous proposons que la catégorisation est d'importance cruciale dans la polysémie des médianes. Les effets de prototype, la métonymie et la métaphore sont les principales opérations de la catégorisation qui permettent cette polysémie. Les effets de prototypes permettent de déterminer le référent des médianes classificatoires. La métaphore permet d'exprimer des idées abstraites en termes concrets. Les métonymies permettent aux médianes non classificatoires de référer à plusieurs entités. À la fin nous, concluons que les opérations issues de la catégorisation permettent l'économie morphologique. Les effets de prototypes empêchent l'incorporation de plusieurs morphèmes en position médiane. La métaphore bloque également l'incorporation de morphèmes. La métonymie permet une économie sémantique en ce qu'elle permet de stocker davantage de sens à partir d'un seul morphème. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Incorporation nominale, Médiane, Catégorisation, Métaphore, Métonymie.
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L'influence de la forme typographique sur l'accès au lexique mental : la police de caractères dans une tâche de catégorisation

Bardissy, Farah 11 1900 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche suppose qu'il existe un effet de la forme typographique du mot sur son traitement. C'est pourquoi nous proposons une étude empirique qui défend l'hypothèse holistique de la reconnaissance des mots. Cette hypothèse suppose un accès direct vers le lexique mental lors de la lecture. Aussi avons-nous voulu observer les effets de la police de caractères et ceux de la catégorie sémantique des items puis les interactions entre les propriétés allusives des polices de caractères et les propriétés sémantiques des mots en reprenant l'étude de Lewis et Walker (1989). Dans une étude préliminaire, les participants ont été soumis à une tâche d'évaluation de mots présentés hors contexte et de listes typographiques, afin d'objectiver, d'une part, les propriétés allusives des polices de caractères et d'autre part, les propriétés sémantiques des mots choisis pour l'expérimentation. Les résultats indiquent que les participants s'accordent tant sur les propriétés transmises par les polices, ce qui démontre leur nature allusive, que sur les propriétés sémantiques des items. Les items ont ensuite été employés dans une tâche de catégorisation. Chaque mot a été présenté dans deux polices qui possédaient des propriétés congruentes ou non congruentes avec celles de l'item. Les sujets ont répondu en considérant les items comme étant soit lourds ou légers, et soit lents ou rapides. Les résultats indiquent clairement une influence de la typographie sur les temps de réponse, attestant ainsi de son action sur le traitement des mots. La police de caractères influence donc l'accès vers le lexique mental. Les résultats révèlent également un effet de la catégorie sémantique des mots sur leur traitement. Ainsi, la catégorie sémantique des animaux favorise un traitement plus rapide vers le lexique mental que celle de véhicule. Toutefois, les résultats ne révèlent aucune interaction entre les codes typographique et sémantique. L'absence notable d'interaction entre ces variables nous conduit à réfuter l'existence éventuelle d'un effet d'interférence liée à la congruence typographique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : lexique mental, polices de caractères, congruence typographique, psycholinguistique.
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Concepts et algorithmes pour la découverte des structures formelles des langues

Déjean, Hervé 18 December 1998 (has links) (PDF)
Que peut-on apprendre sur la structure d'une langue à partir d'un texte écrit dans cette langue, et ceci sans connaissance particulière sur celle-ci et avec l'aide (disons l'utilisation) d'un ordinateur? <br /><br />Voilà la question à laquelle nous avons essayé de répondre. Cette réponse peut être vue comme une continuation des travaux en analyse distributionnelle développée par Zellig Harris. <br /><br />L'objectif de ce travail est donc de découvrir les structures formelles d'une langue en étudiant ces régularités formelles contenues dans un corpus<br /><br />Notre méthode de découverte se base sur une simple conception formelle de la langue: un objet linéaire dans lequel les frontières (de début et de fin) des différentes structures sont indiquées par des éléments caractéristiques. Les structures ainsi identifiées sont le syntagme simple (non récursif), et la proposition, structures à la fois multilingues et formelles. Ces indicateurs de frontières correspondent à des morphèmes (libres ou liés) pour le syntagme, et à des morphèmes ou des syntagmes pour la proposition.<br /><br />À partir de ces structures théoriques, nous construisons la liste de toutes les catégories qu'un élément (morphème ou mot) peut prendre. Une fois ces structures et catégories recensées, nous construisons des contextes spécifiques à chaque catégorie afin de catégoriser les éléments du texte. Nous obtenons donc un mécanisme permettant d'assigner à un élément plusieurs catégories si cet élément apparaît dans différents contextes. Ces contextes sont construits à l'aide des éléments prototypiques de marqueurs de frontières de structures, identifiables grâce à leur position par rapport à la segmentation physique du texte (en particulier les ponctuations).<br /><br />Les résultats obtenus permettent la catégorisation des mots du corpus, ainsi qu'une segmentation partielle en syntagmes. La méthode a été appliquée à une dizaine de langues comme le français, l'allemand, le turc, le vietnamien et le swahili.
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Développement des constructions conceptuelles, de la catégorisation et des attributions causales relatives à l'environnement : étude comparative interculturelle / Development of conceptual constructions, categorization and causal attribution concerning environment : cross-cultural study

Guillen Gutierrez, Elisa chantal 10 December 2014 (has links)
Cette thèse a pour objectif de montrer l’influence des systèmes écoculturels en prenant en compte les effets développementaux sur l’élaboration des constructions conceptuelles, de la catégorisation et des attributions causales dans les questions relatives à l’environnement. Elle s’appuie sur des recherches issues de la psychologie cognitive, de la psychologie interculturelle et de la psychologie environnementale. Notre thèse s’est construite à partir de trois études exploratoires, dirigées par des théories (« theory driven ») : la théorie des dimensions de valeur (Hosftede, 1998) et celle des différents styles de pensée (Nisbett et al. 2001). Les recherches de terrain ont eu lieu auprès d’enfants et d’adolescents en France et au Mexique, deux pays ayant des traditions culturelles différentes (ex. la langue, les pratiques religieuses et de socialisation). Nous postulons que la réalité culturelle locale influence les constructions conceptuelles, la catégorisation et les attributions causales sur le monde qui nous entoure. La première étude de la thèse examine non seulement les constructions conceptuelles portant sur la nature et l’environnement mais aussi leur co-construction. Les résultats de cette étude montrent que la construction conceptuelle de la nature est mieux élaborée que celle de l’environnement, même si aucune d’entre elles deux ne peuvent atteindre le niveau d’un concept mature (Vygostky, 1978). Nous avons identifié deux modèles cognitifs et des différences significatives dans le contenu des ces constructions conceptuelles selon l’appartenance culturelle des sujets. Toutefois, nous observons avec l’âge un affaiblissement de ces différences, probablement du à l’influence de l’éducation de type occidental. La deuxième étude quasi-expérimentale analyse les modes de catégorisation des objets du monde naturel et des objets créés par l’homme ainsi que la place de l’homme dans la nature. Les résultats concernant ces modes de catégorisation révèlent l’utilisation de différents styles de pensée (Nisbett et al. 2001). D’un côté, les sujets français catégoriseraient le monde en utilisant un raisonnement de type analytique s’appuyant sur les caractéristiques taxonomiques et les propriétés biologiques ou fonctionnelles des objets. De l’autre, les sujets mexicains privilégieraient un raisonnement holistique s’appuyant sur les caractéristiques contextuelles et interactionnelles des objets. Cependant, nous observons encore une fois qu’avec l’âge ces différences sont moins significatives. Les résultats concernant la place de l’homme dans la nature ne révèlent pas de différences interculturelles ni développementales. En effet, pour les enfants et les adolescents des deux cultures, l’homme n’appartient pas intrinsèquement à la nature. Ce résultat souligne ainsi la confusion conceptuelle entre le monde des humains et le monde naturel. La troisième étude quasi-expérimentale s’intéresse au contenu et au type d’attributions causales des modifications ou transformations de la nature. Cette étude explore la compréhension par les enfants et les adolescents des causes de deux problèmes environnementaux (déforestation et pollution atmosphérique) et de deux conséquences du changement climatique (fonte des glaces et montée des eaux). Les résultats mettent en lumière que, dans les deux cultures, les causes des problèmes environnementaux sont plus facilement conceptualisées que celles des changements climatiques. Concernant l’attribution causale, des différences interculturelles et développementales ont été observées. L’analyse des données a révélé différents types de causes : internes, externes, relationnelles et des raisonnements écologiques. Cette thèse démontre que le développement de la pensée humaine est influencé par les connaissances modulées par la culture et l’expérience directe fournissant à l’individu des cadres d'interprétation qui lui permettent de s’adapter socialement. / This thesis aims to show the influence of eco-cultural systems by taking into account the effects of development on the evolution of conceptual constructs, categorization and causal attributions. This work involves research from cognitive psychology, cross-cultural psychology and environmental psychology. This thesis is composed of three main exploratory experimental studies, and also involves some theory driven hypotheses based on the theory of value dimensions (Hosftede, 1998) and thinking styles (Nisbett et al. 2001). Field research took place among children and adolescents in France and Mexico, which are two countries with different cultural traditions (eg. language, religious practices and socialization). However, the lifestyles of the cities of Monterrey and Paris are relatively similar, which enables cross-cultural comparison. We postulate that local cultural reality influences conceptual constructs, categorization and causal attributions of the world around us. The first experimental study examines not only conceptual constructions of nature and environment but also their co-construction. The results of this study show that the conceptual construction of nature is better developed than that of the environment, although neither reach the level of mature concept (Vygostky 1978). One reason is that their respective observed conceptualization is therefore interdependent and weakening each other. From a cultural point of view, we have identified two specific cognitive models in each country and observed significant differences in the content of these conceptual constructions. However, these differences decrease with age, probably due to the influence of Western education. The second experimental study analyzes the modes of categorization of the natural and artificial world and the place of man in nature. The results for these modes of categorization reflect the use of different styles of thinking (Nisbett et al. 2001). These are influenced by different values favored by the type of society (Hofstede, 1998). French subjects categorize the world with an analytical type of reasoning based on taxonomic characteristics, and the biological and functional properties of objects. Mexican subjects however prefer a holistic reasoning based on contextual and interactional features of objects. However, once again, we observe that these differences are less pronounced with age. The results concerning the place of man in nature do not reveal intercultural or developmental differences. Indeed, for children and adolescents of both cultures, man does not intrinsically belong to nature. This result underlines the conceptual extreme fragility between the human world and the natural world. The third experimental study focuses on the content and type of causal attributions modifications/transformations of nature. This study explores the understanding of children and adolescents of both the causes of environmental problems (deforestation and air pollution) and the consequences of climate change (melting ice and rising sea levels). The results highlight that in both cultures, the causes of environmental problems are more easily conceptualized than the consequences of climate change. We observed cross-cultural and developmental differences in the nature of these causes. Data analysis of the causes of such modifications/transformations of nature revealed different types of causes: internal, external, relationships and ecological reasoning. This thesis demonstrates the cultural nature of human thought. knowledge modulated by culture and direct experience provides the individual with an interpretive framework that guides their cognitive processes and allows them to adapt socially.
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La détection de la discrimination par un observateur : le rôle de la catégorisation sociale du discriminateur et de la victime et de la légitimité du comportement du discriminateur / Discrimination détection by an observer : Social categorization of perpetrator and victim, and the legitimacy of perpetrator's behavior

Bastart, Jennifer 18 December 2012 (has links)
Dans ce travail de thèse, nous avons tenté de répondre à la question suivante : Comment un observateur extérieur –ou témoin– détecte-t-il une situation observée comme discriminatoire ? Notre objectif était donc d'élaborer un modèle général de détection de la discrimination de la part de l'observateur extérieur. En nous basant sur les conceptions scientifiques, légales et profanes de la discrimination, ainsi que sur la littérature traitant de cet objet, nous avons formulé la thèse suivante. La discrimination étant conceptualisée comme un comportement intergroupe contre-normatif, la détection de la discrimination serait déterminée par a) la différenciation des catégories sociales du discriminateur et de la victime et le caractère de leur échange, et b) l'évaluation de la légitimité du comportement du discriminateur. La première partie de ce travail de thèse traite du premier point cité. Nous avons défendu l'hypothèse que la détection de la discrimination était fonction de la perception de l'échange entre le discriminateur et la victime comme intergroupe plutôt qu'interpersonnel. Afin de tester cette hypothèse, nous avons manipulé la distinctivité catégorielle des groupes sociaux du discriminateur et de la victime, ainsi que le rapport entretenu entre le discriminateur et la victime. Les cinq études de la première partie permettent de soutenir l'hypothèse que la catégorisation sociale des acteurs et la perception de leur échange détermine la détection de la discrimination. La seconde partie de ce travail de thèse traite du second point cité. Nous avons défendu l'hypothèse que la légitimité perçue du comportement du discriminateur modère l'effet de la distinctivité catégorielle sur la détection de la discrimination. Les deux études de la seconde partie fournissent des arguments empiriques qui soutiennent cette hypothèse. Globalement, l'ensemble de ce travail permet d'appréhender le processus de détection de la discrimination comme relevant de l'interaction entre un processus perceptif –la catégorisation sociale des acteurs–, et un second processus, davantage délibératif, qui implique l'évaluation normative du comportement du discriminateur et/ou de ses motivations. / In this research, we attempt to answer the following question: How a distant observer – or witness – will detect an observed situation as discriminatory? Our aim is to elaborate a general model of discrimination detection by the distant observer. Based on scientific, legal, and lay definition of discrimination, we propose the following argument: As discrimination is defined as a counter-normative intergroup behavior, discrimination detection will depend on a) the distinctiveness of both perpetrator and victim social categories, and by the nature of these actors exchange, and b) the perceived legitimacy of the perpetrator's behavior. The first part of this research deals with the first point quoted above. We made the hypothesis that discrimination detection will depend on the nature of the perceived exchange between the perpetrator and the victim as intergroup rather than interpersonal. In order to test this hypothesis, we manipulated the distinctiveness of the respective social categories of perpetrator and victim. The five studies of this research first part support the hypothesis that the social categorization of perpetrator and victim and the following perception of their exchange impact discrimination detection. The second part of this research deals with the second point quoted above. We defended the hypothesis that the perceived legitimacy of the perpetrator's behavior moderates the effect of social categories distinctiveness on discrimination detection. The two studies of the second part of this work support this hypothesis. Broadly speaking, this work allows to understand the discrimination detection process as the interaction between a perceptive process –the social categorization of the actors–, and a deliberative process, which imply the normative evaluation of perpetrator's behavior and/or motivations.
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La catégorisation des lettres en consonnes et voyelles lors du traitement des mots écrits

Drabs, Virginie 19 December 2016 (has links)
La reconnaissance des mots est une étape essentielle dans les processus de lecture. Il est largement admis que le lecteur ne lit pas un mot lettre par lettre mais analyse simultanément des unités plus larges. Une hypothèse récente propose que l’alternance entre consonnes et voyelles permettrait de structurer les mots écrits en unités perceptives. Par ailleurs, plusieurs études rapportent des différences dans le traitement des consonnes et voyelles. Ces études s’appuient sur l’idée qu’il existerait une représentation explicite de la catégorie des lettres (consonne vs. voyelle) mais aucune ne le démontre directement. L’objectif de la thèse était donc de déterminer s’il existe bel et bien une telle représentation. Dans une première partie, nous avons effectué plusieurs expériences dans lesquelles les participants devaient décider si deux lettres avaient la même identité (e.g. Aa) ou pas. Les tâches comprenaient des paires de lettres de même catégorie (e.g. AE) et des paires de catégories différentes (e.g. AC). Nous supposions que, s’il existe un codage explicite de la catégorie, les participants seraient plus lents pour rejeter les paires de type « AE » que les paires de type « AC ». Nous n’avons cependant pas mis en évidence une influence de la catégorie des lettres lors de tels jugements, ce qui suggère que lors du traitement des lettres, le système de reconnaissance visuelle des mots n’a pas accès à une représentation explicite de la catégorie qui serait disponible automatiquement. Une interprétation alternative suggère que la catégorie des lettres ne serait pas représentée de manière explicite mais que les consonnes et les voyelles diffèreraient par leur niveau d’activation. Dans la deuxième partie de cette thèse, nous avons donc voulu déterminer la nature de l’information perceptive à la base des différences entre consonnes et voyelles. Pour ce faire, nous avons mené un ensemble d’expériences avec différentes tâches dans lesquelles le lecteur voyait des pseudo-mots créés soit par le remplacement d’une lettre par une lettre de la même catégorie (e.g. carset pour carnet) soit par le remplacement d’une lettre par une lettre de l’autre catégorie (e.g. cariet pour carnet). S’il existe un codage explicite de la catégorie des lettres, les changements qui ne conservent pas la catégorie de la lettre (e.g. cariet pour carnet) devraient être plus perceptibles que ceux préservant la catégorie de la lettre (e.g. carset pour carnet) et ce, que la lettre remplacée soit une consonne ou une voyelle. Les résultats obtenus ne permettent pas de conclure à l’existence d’une représentation explicite de la catégorie des lettres, mais nous pouvons cependant suggérer que les consonnes et les voyelles auraient des niveaux d’activation différents. Plus précisément, dès le niveau pré-lexical du traitement des mots, les voyelles seraient plus actives que les consonnes. Elles seraient dès lors plus saillantes et traitées plus rapidement. Comme déjà suggéré dans la littérature, il serait donc pertinent d’adapter les modèles théoriques de la reconnaissance des mots, non pas en incluant un niveau de représentation dédié spécifiquement à la catégorie des lettres, mais en modulant le niveau d’activation des lettres en fonction de la catégorie à laquelle elles appartiennent. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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