The Jasmin Revolution in Tunisia began at the end of 2010. Mohamed Bouazizi set himself on fire in protest against the corrupt police officials that had forced him to pay bribes in order to run his business. His protest became the symbol for the revolution that followed. A combination of political instabilities along with an economic downturn that lead to unemployment created dissatisfaction among the people in Tunisia. The Protest grew into a revolution that demanded action against the widespread unemployment, lack of democracy and human rights. A democratization process started after the revolution because of the protests. The purpose of this thesis is to analyse how Tunisia developed a democratic system of governance, if the notion of human rights has changed since the democratization process started and to analyse the relationship between human rights and democracy within the case of Tunisia. Three democratization theories, are applied to this case on Tunisia in order to answer these questions. The theorists are Robert A. Dahl with a theory of constitutionalism and institutionalism, Chantal Mouffe with a theory of agonistic pluralism and Seyla Benhabib with a theory of deliberative democracy.  The three theorists have different opinions regarding democracy and democratization processes but they all agree that the modern notion of democracy is of liberal character and that inclusion and that equality is important for a democracy. This thesis shows that the democratization of Tunisia’s governance could arise because the process had a relatively liberal agenda, which is perceived through the theories as the modern concept of democracy. The three theories require inclusion and equality for a transition to be democratic. Tunisia has included the citizens in the work of establishing a better relationship between the state and citizens but also when drafting the new constitution after the revolution. The actions taken by Tunisia are compatible with the theories, and maybe an explanation to the democratization process. The relationship between democracy and human rights is important when discussing the democratization of Tunisia. The revolution demanded democracy and human rights, something that the state could not deny. In order to honour the revolution and its demands the government in Tunisia tried to incorporate human rights into the democratic work, linking the relationship between democracy and human rights. Therefore, it can be viewed as a liberal democratization process. This thesis proves that Tunisia is not a democracy, but the process after the revolution is still remarkable and one day I can only hope that the process will be complete.

samenvatting Dit proefschrift vormt een poging van een discourstheoretische literaire analyse van het werk van Charlotte Mutsaers (1942). Charlotte Mutsaers schriftuur wordt vaak grillig genoemd. In dit proefschrift heb ik onder meer aangetoond dat de grillige, niet-lineaire schriftuur bij Mutsaers eerst en vooral een kritische dimensie heeft. Mutsaers ontregelt taal en de resulterende vreemde taal daagt de bestaande orde uit. Gevestigde hiërarchieën zoals die tussen mens en dier kunnen hierdoor op losse schroeven worden gezet. In deze analyse worden diverse ontregelende procédés zoals het rizomatische schrijven, het anagram, de opsomming, de digressie en de associatie nader onder de loep genomen. Als referentiekader dient de discourstheorie van Ernesto Laclau en Chantal Mouffe. De discourstheorie helpt om de kritische dimensie van Mutsaers schriftuur beter aan het licht te brengen. Résumé Cette dissertation est une analyse littéraire de lécriture de lauteur néerlandaise Charlotte Mutsaers (1942). Le style de Mutsaers est souvent caractérisé de grillig, c'est-à-dire capricieux, chaotique. Toutefois, on na jusqu'à présent que rarement spécifié en détail en quoi cette écriture est si capricieuse. Dans ce travail, jai essayé détablir un inventaire des stratégies discursives dérégularisantes dans luvre de Mutsaers. Jai observé des techniques comme lécriture rizomatique, lénumération, lanagramme, la digression et lassociation. Par son écriture volontairement désordonnée (doelgerichtige grilligheid), Mutsaers propose des logiques alternatives à ses lecteurs. Pour Charlotte Mutsaers écrire revient toujours à provoquer. Comme cadre théorique, jai utilisé, entre autres, la théorie du discours dErnesto Laclau et de Chantal Mouffe. Cest surtout le côté critique de luvre de Mutsaers qui est examiné en profondeur dans ce doctorat. summary This thesis offers a literary analysis of the work of the Dutch author Charlotte Mutsaers (1942). Mutsaers style is often called grillig, a word meaning chaotic or capricious. In this analysis I have tried to show to what extent this chaotic, digressive style of writing is, first and foremost, a critical one. With her associative, non-linear, rhizomatic style Mutsaers subverts many hierarchies, such as that between humans and animals. I have analysed some of these subversive techniques: rhizomatic writing, association, enumeration, digression and anagram. The theoretical framework of this analysis is provided by the discourse theory of Ernesto Laclau and Chantal Mouffe. This theory helps to emphasize the critical, subversive dimension of Mutsaers work.

Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.

Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.

Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.

Uppsatsens syfte är att undersöka värden som yrkesroll och värdskapet som praktik inom en svensk kontext, med målsättningen att studera arbetsförhållanden, anställningsvillkor och arbetsuppgifter, samt på en övergripande nivå de diskurser som värdar är aktiva inom. Studien presenteras i fyra delar, varav en fallstudie av konsthallen Artipelag är dess utgångspunkt. Dessutom presenteras en historisk tillbakablick på konsthallen Rooseums värdmetodik under åren 1988-1995, en rikstäckande enkätundersökning med 35 medverkande konsthallar och museer samt en undersökning av aktivt värdskap som metod, där verksamheten på Bonniers Konsthall och Göteborgs Konsthall utgör primära exempel. Intervjuer, deltagande observationer, interna dokument och externt kommunikationsmaterial har i huvudsak utgjort studiens källmaterial och metod, och diskursteorin utifrån Ernesto Laclau och Chantal Mouffe dess teoretiska ramverk. De tre perspektiven värdskap som ritual, värdskap som pedagogik och värdskap som service verkar som organiserande princip för undersökningen, men utgör även dess resultat. Perspektiven representerar tre aspekter av värdskapet, vilka belyser dess rituella och diciplinerande verkan i utställningsrummet, dess pedagogiska potential och avsikt samt dess serviceorienterade profil och upplevelseekonomiska anknytning.

Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.

I denne opgave undersøges diskursen hos lærere og ledere i forbindelse med lærerkonflikten i Danmark i 2013. Med en diskursanalytisk tilgang inspireret af Chantal Mouffe og Ernesto Laclau undersøges lederartikler i fagbladene Plenum og Folkeskolen før, under og efter konflikten. En analyse af den retoriske situation og et særligt fokus på metaforer, som udtryk for såkaldte strukturelle landskaber, supplerer den diskursanalytiske metode. I en sammenfattende diskussion af analysens resultater vurderes forskellige udtryk for hegemoni indenfor diskurserne. Hvor skolelederne tydeligt skelner mellem skolereform og overenskomstforhandlinger gør lærerne det ikke. Lærernes og skoleledernes forskellige diskurser forholder sig ikke direkte antagonistisk til hinanden, men skaber til gengæld basis for en fremtidig selvstændig organisering for lederene udenfor Danmarks Lærerforening. / This study examines the discourses of teachers and principals regarding the teacher’s conflict in Denmark 2013. The methodological approach inspired by Chantal Mouffe and Ernesto Laclau examines editorials published by the unions (Danmarks Lærerforening and Skolelederforeningen) before, during and after the conflict. Furthermore metaphorical concepts and the rhetorical situation are subjects of analysis. Finally the results of the analysis are discussed in regard to aspects of Mouffe and Laclau´s theories on hegemony.

Muslims and islam are unquestionably a part of European social life. In recent times, however, different events, such as the enlargement of the EU and the fact that muslims to a higher extent demand their rights, have brought a number of questions to the fore concerning muslims and islam in Europe. Moreover, we can see an increasing level of islamophobia in contemporary Europe, but also that the EU has launched several programs to increase both the diversity and the unity throughout the Union and to combat islamophobia. However, most of these programs focus on islam as religion and muslims in general, and such a narrow viewpoint runs the risk of missing important issues. In this new context it would be interesting to widen the scope and ask what place not only the muslim community and islam, but also sharia (an important element in islam), may have in future Europe – especially when it comes to muslim identity? My main objects are to see how the concept of sharia is constructed in the debates in the European Parliament, how that discourse relates to a social practice – the increasing islamophobic ideas in Europe – and what effect this may have on muslim identity in a European context. The results shows that the Parliament constructs sharia as, for example, something archaic, threatening, inhuman and misogynistic. In that sense, the discourse fits in with the predominant order of discourse regarding islam and muslims (in Europe) – and strengthen it. Though my results are neither absolute nor uniform, they show, persuasively enough, that sharia (as it is seen by the Parliament) is not consistent with and can not be included in or accepted by “European norms and values”. However, this must be said with one reservation: sharia is not always excluded as a whole. Still, it is not difficult to maintain that it is sharia as such that activates the (negative and) excluding connotations. Thus, an “approved” European muslim identity, as it seems, can not have too close connections with sharia, if (any) at all. Moreover, there is a risk that muslims themselves take on a restricting practice concerning their identity. In all, this will to a large extent circumscribe the possible muslim identities in Europe. To form a substantial and really pluralistic diversity in Europe, the EU, and others, must liberate itself from the logic of these discourses. But this is not an easy thing to do. One way that might be profitable, is to challenge the prevailing discourse with new narratives – narratives and voices that for the most part must come from the muslims themselves. Despite the fact that these voices do exist, as has been shown, the question is how and under what circumstances they can be seen – or rather heard. Unfortunately the answer is not to be found in this thesis; the need of further research is obvious.

Muslims and islam are unquestionably a part of European social life. In recent times, however, different events, such as the enlargement of the EU and the fact that muslims to a higher extent demand their rights, have brought a number of questions to the fore concerning muslims and islam in Europe. Moreover, we can see an increasing level of islamophobia in contemporary Europe, but also that the EU has launched several programs to increase both the diversity and the unity throughout the Union and to combat islamophobia. However, most of these programs focus on islam as religion and muslims in general, and such a narrow viewpoint runs the risk of missing important issues. In this new context it would be interesting to widen the scope and ask what place not only the muslim community and islam, but also sharia (an important element in islam), may have in future Europe – especially when it comes to muslim identity? My main objects are to see how the concept of sharia is constructed in the debates in the European Parliament, how that discourse relates to a social practice – the increasing islamophobic ideas in Europe – and what effect this may have on muslim identity in a European context. The results shows that the Parliament constructs sharia as, for example, something archaic, threatening, inhuman and misogynistic. In that sense, the discourse fits in with the predominant order of discourse regarding islam and muslims (in Europe) – and strengthen it. Though my results are neither absolute nor uniform, they show, persuasively enough, that sharia (as it is seen by the Parliament) is not consistent with and can not be included in or accepted by “European norms and values”. However, this must be said with one reservation: sharia is not always excluded as a whole. Still, it is not difficult to maintain that it is sharia as such that activates the (negative and) excluding connotations. Thus, an “approved” European muslim identity, as it seems, can not have too close connections with sharia, if (any) at all. Moreover, there is a risk that muslims themselves take on a restricting practice concerning their identity. In all, this will to a large extent circumscribe the possible muslim identities in Europe. To form a substantial and really pluralistic diversity in Europe, the EU, and others, must liberate itself from the logic of these discourses. But this is not an easy thing to do. One way that might be profitable, is to challenge the prevailing discourse with new narratives – narratives and voices that for the most part must come from the muslims themselves. Despite the fact that these voices do exist, as has been shown, the question is how and under what circumstances they can be seen – or rather heard. Unfortunately the answer is not to be found in this thesis; the need of further research is obvious.