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Prediction of union dissolution : verification of a mediational modelLévesque, Nathalie 26 March 2021 (has links)
La présente recherche porte sur la prédiction de la désunion. L'objectif de cette étude est de vérifier empiriquement la valeur d'un modèle médiationnel de la dissolution d'union. Le style motivationnel et la satisfaction conjugale constituent les variables clés de la présente étude. L'hypothèse proposée stipule que moins une personne affiche une motivation initiale qui tend vers l'auto-détermination, et moins elle est satisfaite ultérieurement, plus les risques de désunion sont grands. La vérification de cette hypothèse nécessite le recours à un plan de recherche comportant trois périodes d'observation. L'originalité de cette étude tient au caractère longitudinal du protocole d'expérience. Des analyses de cheminement démontrent que la satisfaction conjugale n'agit pas comme variable médiationnelle dans notre modèle de prédiction de la désunion. De plus, des analyses de survie révèlent que le style motivationnel et la satisfaction conjugale n'agissent pas à titre de prédicteurs de la dissolution d'union.
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Sacrifice de soi et satisfaction conjugaleCollins, Elizabeth 19 April 2018 (has links)
La présente thèse a pour objectif d’explorer la relation entre le sacrifice de soi et la satisfaction conjugale en portant une attention particulière aux disparités sexuelles des partenaires. Au total, 150 couples hétérosexuels provenant de la province de Québec ont répondu à l’Échelle d’ajustement dyadique, à l’Inventaire des Syndromes psychiatriques, au Questionnaire de patrons de communication du couple, ainsi qu’à l’Inventaire d’organisation de la personnalité. Les résultats de cette étude témoignent de la nature multifactorielle du concept de sacrifice de soi et de quelques différences sexuelles sur cette variable. De plus, les résultats des analyses acheminatoires indiquent que le sacrifice de soi est associé à des taux plus élevés de détresse psychologique et conjugale.
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L'expérience conjugale des beaux-pères et des belles-mères en famille recomposée : un portrait systémiqueVu, Olivia 10 February 2024 (has links)
Ce mémoire porte sur les problématiques liées à l’expérience conjugale des beaux pères et des belles-mères. Bien que la littérature à l’intention des recompositions soit relativement riche et diversifiée, il semble que peu de recherches se soient intéressées à la perception des beaux-parents en regard à leur expérience conjugale ; quelle place accordent ils au sentiment amoureux en formant une famille recomposée, comment construisent-ils des frontières conjugales et des règles familiales au sein de la famille recomposée, quels impacts les habiletés de communication et le partage des rôles ont-ils sur leur expérience conjugale et y a-t-il des différences ou des similitudes entre l’expérience beaux-pères et celle des belles mères ? Ainsi, cette recherche qualitative exploratoire accorde une importance à ces questionnements. Pour ce faire, douze beaux-parents (six hommes et six femmes) vivant ou ayant vécu au sein d’une famille recomposée ont participé à des entretiens individuels semi dirigés. Les résultats suggèrent que l’expérience conjugale est intrinsèquement reliée au fonctionnement des frontières entre les différents sous-systèmes d’une famille recomposée.Notamment, l’expérience conjugale est plus positive pour les beaux-parents dont les frontières conjugales sont distinctes et définies. Ces beaux-parents maintiennent un sentiment amoureux plus fort, ressentent davantage de légitimité quant à leur rôle au sein de la famille et mettent en place des stratégies qui leur permettent de mieux réguler leurs attentes vis-à-vis de la relation qu’ils entretiennent avec tous les membres de la famille. Enfin, les résultats suggèrent que l’expérience conjugale des beaux-pères et des belles-mères est similaire en regard au genre. / This thesis focuses on issues related to the conjugal experience of stepfathers and mothers-in-law. Although the literature on family transitions is relatively rich and diverse,there appears to be little research into the perception of step-parents in relation to their conjugal experience; how does the feeling of love form in their relationship, how do they construct conjugal boundaries and family rules within stepfamilies’ sub-systems, what impacts do communication skills and role sharing have on their conjugal experience, and are there any difference or similarity between the experience of stepfathers and stepmothers? To address these shortcomings, this study used a qualitative methodology to investigate the stepparents’ subjective experience of their conjugal relations inside a stepfamily’s structure.Six men and six women living or having lived in a blended family underwent a semistructured individual interview. The results suggest that conjugal experience is intrinsically linked to the way boundaries between the different subsystems of a blended family are determined. For instance, the conjugal experience is more positive for step-parents whose conjugal boundaries are defined. These stepparents maintain a stronger feeling of love, feel more legitimacy in the role they play within the family and put in place strategies that allow them to better regulate their expectations about the relationship they build with all family members.Finally, the results suggest that the conjugal experience of stepfathers and stepmothers is similar in terms of gender.
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Modèle de la compatibilité fondé sur l’attachement et la personnalité chez des couples en détresseLorange, Justine 06 1900 (has links)
Cette thèse poursuit deux objectifs principaux. Le premier consiste à développer un modèle de la compatibilité conjugale fondé sur les notions d’attachement (évitement de la proximité et anxiété d’abandon) et de personnalité (névrotisme). Le deuxième objectif est d’examiner la validité prévisionnelle de ce modèle de compatibilité chez des couples en psychothérapie conjugale. Dans un premier temps, la présente thèse fait brièvement état de la situation des couples au Québec et des répercussions de la détresse conjugale. Par la suite, la recension de la documentation traite du concept de compatibilité entre conjoints en tant qu’alternative à la conceptualisation des dynamiques de couples. Cette analyse théorique montre ensuite la pertinence d’enrichir les modèles de compatibilité en y introduisant les notions d’attachement et de névrotisme. L’examen de ce modèle est suivi par une description des enjeux méthodologiques et statistiques à prendre en compte pour déterminer les fondements scientifiques des hypothèses sur la compatibilité conjugale.
L’analyse de la validité prévisionnelle du modèle de compatibilité proposé compose le cœur de cette thèse. Pour ce faire, des couples effectuant une thérapie conjugale ont complété une série de questionnaires en début de suivi, dont l’Échelle d’ajustement dyadique (Spanier, 1976), le Questionnaire sur les expériences d’attachement amoureux (Brennan, Clark, & Shaver, 1998) et le NEO-FFI (Costa & McCrae, 1992). Les données des 365 couples de l’échantillon sont d’abord analysées en appliquant une méthode fondée sur les modèles d’interdépendance acteur-partenaire (APIM) (Kashy & Snyder, 1995). Les résultats démontrent que la présence d’évitement de la proximité est négativement liée à la satisfaction des conjoints eux-mêmes et à celle de leur partenaire. La méthode APIM révèle aussi que plus l’écart entre les conjoints sur l’évitement et le névrotisme est grand, plus les partenaires rapportent être insatisfaits de leur relation.
Les résultats sont ensuite examinés à l’aide d’une technique statistique, l’analyse des regroupements naturels ou des clusters, susceptible de mieux examiner la notion de compatibilité. Cette analyse montre la présence de sept regroupements naturels de conjoints selon leurs scores d’attachement et de névrotisme. De plus, lorsque ces clusters sont croisés en fonction de la détresse conjugale, trois grands sous-types de couples qui engendrent des profils de détresse conjugale distincts émergent des analyses. Ces clusters présentent enfin des différences qualitatives quant à la nature des mandats thérapeutiques confiés aux thérapeutes. Les implications des résultats sont discutées en regard de la validation du modèle de compatibilité fondé sur les notions d’attachement et de névrotisme.
Certaines données de la présente thèse suggèrent que ce ne sont pas les caractéristiques de l’un ou de l’autre des conjoints prises isolément, mais plutôt la combinaison des caractéristiques des conjoints qui explique le mieux la nature et la gravité de la détresse conjugale vécue. Plusieurs défis conceptuels, théoriques et méthodologiques sont discutés et des pistes de recherches futures sont proposées afin de consolider les assises scientifiques du modèle de compatibilité. / The first goal of this thesis is to propose a new model of compatibility. Partner’s compatibility is conceptualized from two attachment dimensions (avoidance and anxiety) as well as personality trait (neurotism). The second goal was to test this model on a sample of couples seeking marital therapy. A critical literature review on the role of compatibility in the understanding of couples’ dynamics is completed, underlining the relevance of improving this concept’s definition by taking attachment and neurotism into account. Methodological and statistical issues to consider are also discussed.
To evaluate the predictive validity of the model, 365 couples completed the Dyadic adjustment scale (Spanier, 1976), the NEO-FFI (Costa & McCrae, 1992) and the Experiences in close relationships questionnaire (Brennan, Clark, & Shaver, 1998) at intake. The association between personality, attachment and marital satisfaction is first examined with the Actor-Partner Interdependence Model (Kashy & Snyder, 1995). Results show that attachment avoidance is negatively associated with marital satisfaction for spouses themselves as well as for their partners. Analysis of similarities and differences is then performed, revealing that differences between partners on the combination of avoidance and neurotism are correlated with marital insatisfaction.
To examine the patterns of natural groupings between partners in the sample, clusters analyses were conducted. Seven different types of couples exhibiting significant differences in their marital satisfaction were found. Three main groups of couples were identified within these types, the first one regrouping mostly satisfied couples, a second one including very dissatisfied partners and a last one presenting a difference between the man’s and the women’s satisfaction. These results could be considered as provinding preliminary confirmation of our compatibility model based on attachment and neurotism, but these propositions must be validated.
Some elements of the present findings suggest that it is the combination of attachment anxiety, avoidance and neurotism between partners that is linked to severity of marital distress. However, many challenges, conceptual, theoretical, as well as methodological, are then discussed and future scientific contributions are proposed in order to consolidate the conceptual base of compatibility.
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Modèle de la compatibilité fondé sur l’attachement et la personnalité chez des couples en détresseLorange, Justine 06 1900 (has links)
Cette thèse poursuit deux objectifs principaux. Le premier consiste à développer un modèle de la compatibilité conjugale fondé sur les notions d’attachement (évitement de la proximité et anxiété d’abandon) et de personnalité (névrotisme). Le deuxième objectif est d’examiner la validité prévisionnelle de ce modèle de compatibilité chez des couples en psychothérapie conjugale. Dans un premier temps, la présente thèse fait brièvement état de la situation des couples au Québec et des répercussions de la détresse conjugale. Par la suite, la recension de la documentation traite du concept de compatibilité entre conjoints en tant qu’alternative à la conceptualisation des dynamiques de couples. Cette analyse théorique montre ensuite la pertinence d’enrichir les modèles de compatibilité en y introduisant les notions d’attachement et de névrotisme. L’examen de ce modèle est suivi par une description des enjeux méthodologiques et statistiques à prendre en compte pour déterminer les fondements scientifiques des hypothèses sur la compatibilité conjugale.
L’analyse de la validité prévisionnelle du modèle de compatibilité proposé compose le cœur de cette thèse. Pour ce faire, des couples effectuant une thérapie conjugale ont complété une série de questionnaires en début de suivi, dont l’Échelle d’ajustement dyadique (Spanier, 1976), le Questionnaire sur les expériences d’attachement amoureux (Brennan, Clark, & Shaver, 1998) et le NEO-FFI (Costa & McCrae, 1992). Les données des 365 couples de l’échantillon sont d’abord analysées en appliquant une méthode fondée sur les modèles d’interdépendance acteur-partenaire (APIM) (Kashy & Snyder, 1995). Les résultats démontrent que la présence d’évitement de la proximité est négativement liée à la satisfaction des conjoints eux-mêmes et à celle de leur partenaire. La méthode APIM révèle aussi que plus l’écart entre les conjoints sur l’évitement et le névrotisme est grand, plus les partenaires rapportent être insatisfaits de leur relation.
Les résultats sont ensuite examinés à l’aide d’une technique statistique, l’analyse des regroupements naturels ou des clusters, susceptible de mieux examiner la notion de compatibilité. Cette analyse montre la présence de sept regroupements naturels de conjoints selon leurs scores d’attachement et de névrotisme. De plus, lorsque ces clusters sont croisés en fonction de la détresse conjugale, trois grands sous-types de couples qui engendrent des profils de détresse conjugale distincts émergent des analyses. Ces clusters présentent enfin des différences qualitatives quant à la nature des mandats thérapeutiques confiés aux thérapeutes. Les implications des résultats sont discutées en regard de la validation du modèle de compatibilité fondé sur les notions d’attachement et de névrotisme.
Certaines données de la présente thèse suggèrent que ce ne sont pas les caractéristiques de l’un ou de l’autre des conjoints prises isolément, mais plutôt la combinaison des caractéristiques des conjoints qui explique le mieux la nature et la gravité de la détresse conjugale vécue. Plusieurs défis conceptuels, théoriques et méthodologiques sont discutés et des pistes de recherches futures sont proposées afin de consolider les assises scientifiques du modèle de compatibilité. / The first goal of this thesis is to propose a new model of compatibility. Partner’s compatibility is conceptualized from two attachment dimensions (avoidance and anxiety) as well as personality trait (neurotism). The second goal was to test this model on a sample of couples seeking marital therapy. A critical literature review on the role of compatibility in the understanding of couples’ dynamics is completed, underlining the relevance of improving this concept’s definition by taking attachment and neurotism into account. Methodological and statistical issues to consider are also discussed.
To evaluate the predictive validity of the model, 365 couples completed the Dyadic adjustment scale (Spanier, 1976), the NEO-FFI (Costa & McCrae, 1992) and the Experiences in close relationships questionnaire (Brennan, Clark, & Shaver, 1998) at intake. The association between personality, attachment and marital satisfaction is first examined with the Actor-Partner Interdependence Model (Kashy & Snyder, 1995). Results show that attachment avoidance is negatively associated with marital satisfaction for spouses themselves as well as for their partners. Analysis of similarities and differences is then performed, revealing that differences between partners on the combination of avoidance and neurotism are correlated with marital insatisfaction.
To examine the patterns of natural groupings between partners in the sample, clusters analyses were conducted. Seven different types of couples exhibiting significant differences in their marital satisfaction were found. Three main groups of couples were identified within these types, the first one regrouping mostly satisfied couples, a second one including very dissatisfied partners and a last one presenting a difference between the man’s and the women’s satisfaction. These results could be considered as provinding preliminary confirmation of our compatibility model based on attachment and neurotism, but these propositions must be validated.
Some elements of the present findings suggest that it is the combination of attachment anxiety, avoidance and neurotism between partners that is linked to severity of marital distress. However, many challenges, conceptual, theoretical, as well as methodological, are then discussed and future scientific contributions are proposed in order to consolidate the conceptual base of compatibility.
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Couples in distress : a dyadic analysis of attachment insecurities and romantic disengagement among couples seeking relationship therapyCallaci, Melissa 08 1900 (has links)
Le désengagement conjugal fait référence à une perte d’amour entre les partenaires amoureux. Il comprend une indifférence émotionnelle ainsi que des stratégies d’évitement cognitif et comportemental. Ceci constitue une des difficultés le plus souvent rapportées auprès des couples qui consultent en thérapie conjugale. Par ailleurs, la problématique serait parmi les plus difficiles à traiter en thérapie selon les thérapeutes conjugaux. Bien que quelques études et écrits cliniques ont examiné le processus de désengagement conjugal et l’ont mis en lien avec le bien-être conjugal, aucune étude n’a examiné le désengagement auprès des couples présentant de la détresse conjugale. Le peu d’études réalisés sur le sujet ont principalement utilisé des approches individuelles et recruté des échantillons provenant de la population générale. Compte tenu de la prévalence du désengagement auprès des couples requérant les services de thérapie conjugale, ainsi que la difficulté à traiter cette problématique en thérapie conjugale, des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les prédicteurs de désengagement auprès d’une population clinique et l’impact de la thérapie conjugale pour réduire le désengagement. La théorie de l'attachement propose un cadre théorique pertinent pour l’étude du désengagement conjugal. Ainsi, cette thèse examinera les insécurités d’attachement comme prédicteurs de désengagement dans un contexte clinique. De plus, la thèse évaluera dans quelle mesure la thérapie conjugale en milieu naturel réduit le désengagement, ainsi que le rôle des insécurités d’attachement des deux partenaires dans le cadre d’une telle thérapie. Le but principal de cette thèse est donc de mieux comprendre le désengagement conjugal dans un contexte clinique afin de proposer des pistes d’intervention aux thérapeutes conjugaux.
Afin de mieux comprendre le désengagement dans un contexte clinique, une première étude a été effectué au sein des couples en détresse entament une thérapie conjugale. L’étude à examiner l’association entre l’insécurité d’attachement de chaque partenaire et le niveau de désengagement dans une perspective dyadique. Les analyses réalisées auprès de 171 couples hétérosexuels révèlent que les insécurités d’attachement sont liées au désengagement conjugal au-delà de ce qui est expliqué par la dépression, la satisfaction conjugale et l’engagement conjugal. Nos résultats suggèrent que le désengagement pourrait se présenter différemment chez les hommes et les femmes. Alors que le désengagement des hommes serait principalement lié à leurs propres insécurités d'attachement (évitement), le désengagement des femmes serait lié à la fois à leurs propres insécurités d'attachement ainsi qu’à celles de leur partenaire. Plus précisément, un plus haut niveau de désengagement chez la femme serait lié à son propre évitement ainsi qu’à l’anxiété d’abandon de son partenaire. De plus, l'association entre l'anxiété d’abandon chez la femme et son propre désengagement serait modérée par l’évitement de son partenaire. En effet, les femmes présentant plus d'anxiété d’abandon rapportent moins de désengagement lorsqu'elle est en couple avec un partenaire présentant plus d’évitement de l’intimité. Ces résultats soulignent l’importance des enjeux d’attachement chez les couples qui entament un processus de thérapie conjugale et qui présentent un haut niveau de désengagement. Les interventions visant à comprendre la dynamique d'attachement ainsi qu’à réduire la dépression et augmenter la satisfaction conjugale et l’engagement des partenaires du couple pourraient fournir aux thérapeutes une piste pour aider les partenaires à s'engager de nouveau dans leur relation.
En s’appuyant sur les résultats de cette première étude dyadique, notre deuxième article visait à examiner si la thérapie de couple offerte en milieu naturel parvient à réduire le désengagement auprès des couples qui consultent en thérapie conjugale. L’étude a également examiné dans quelle mesure les insécurités d'attachement sont associées à l’amélioration du désengagement au fil de la thérapie conjugale. L’échantillon comprenait 163 couples hétérosexuels débutant une thérapie conjugale dans une clinique privée. Les partenaires ont complété des questionnaires pré-intervention après la première séance d’évaluation et ont rempli des questionnaires de suivi après 15 semaines en thérapie. Les résultats révèlent que le désengagement diminue lorsque les couples suivent une thérapie conjugale, et ce même après seulement quatre à 10 séances d’intervention. Cependant, les insécurités d'attachement nous informent pour qui la thérapie semble la moins efficace. L’évitement de l’intimité de l’homme et l’anxiété d’abandon de la femme étaient associés à un plus haut niveau de désengagement chez l’homme lors du suivi de 15 semaines, et ce même après avoir contrôlé pour la dépression et la satisfaction conjugale. Ces résultats suggèrent que les insécurités d’attachement peuvent être des facteurs qui rendent la thérapie plus difficile, surtout chez les hommes. Les résultats sont discutés à la lumière des interventions cliniques pour la thérapie de couple. / Romantic disengagement refers to a loss of love between romantic partners. It is characterized by emotional indifference as well as cognitive and behavioral distancing strategies. Lack of love appears among the most reported difficulties by couples seeking relationship therapy and the most difficult problems for therapists to treat. It is also considered an important factor in relationship functioning and maintenance, as it is associated with relationship dissatisfaction and divorce. Although a few studies and clinical writings have examined the process of romantic disengagement and linked it to relationship outcomes, no study has examined disengagement among distressed couples. The few studies conducted have mainly employed an individual approach within community samples. Given the prevalence of disengagement among distressed couples and the difficulty associated with its treatment in therapy, studies are needed to better understand disengagement in a clinical context. Attachment theory offers a theoretical framework for assessing romantic disengagement, as it provides an explanation of why individuals form and maintain relationships. Thus, this thesis examined attachment insecurities as predictors of disengagement among distressed couples seeking relationship therapy. In addition, it assessed the role of more contextual factors including depression, relationship satisfaction and commitment on romantic disengagement. Moreover, the thesis evaluated the effectiveness of couple therapy in a naturalistic setting for reducing disengagement and assessed whether attachment insecurities act as risk factors for disengagement change in therapy. The underlying aim of the thesis was to better understand romantic disengagement in a clinical context in order to propose clinical implications for therapists.
In an attempt to better understand romantic disengagement within a clinical context, a first study was carried out among 171 relationally distressed couples seeking relationship therapy in a naturalistic setting. The study examined the association between attachment insecurities (avoidance and anxiety) and romantic disengagement from a dyadic perspective while controlling for depression, commitment and relationship satisfaction. Analyses revealed that attachment insecurities are associated with greater romantic disengagement but suggest that disengagement may present differently for men and women. While for men disengagement appears to be mainly linked to their own attachment insecurities (avoidance), disengagement in women appears to be associated to both to their own and their partners’ attachment insecurities. More specifically, women reported higher romantic disengagement when she was high on attachment-related avoidance and when her partner was high on attachment-related anxiety. Male attachment-related avoidance was found to moderate the association between female attachment-related anxiety and female romantic disengagement in that women with higher attachment-related anxiety report lower disengagement when paired with a partner high on attachment-related avoidance. These results highlight the importance of attachment insecurities for couples who present in therapy with high levels of disengagement. Furthermore, it suggests that intrapersonal and contextual factors such as depression, relationship satisfaction and commitment play an important role in understanding romantic disengagement in couples seeking therapy. Interventions aimed at understanding the couple’s attachment dynamic, as well as reducing depression and improving commitment and relationship satisfaction may provide therapists with a lead for aiding partners high in romantic disengagement to re-engage in their relationship.
Building on the results of our first study, our second article aimed to examine whether couple therapy was effective at reducing disengagement among distressed couples and the extent to which attachment insecurities help or hinder changes in disengagement. Participants included 163 heterosexual couples seeking relationship therapy. Couples completed questionnaires after the first intake session and 15 weeks into therapy. The results revealed that disengagement decreases when couples undergo therapeutic treatment, even after only four to 10 intervention sessions. Moreover, attachment insecurities play a role is who is more likely to improve in therapy. Attachment insecurities were associated with romantic disengagement at follow-up even when controlling for depression and relationship satisfaction. Men higher on attachment- related avoidance reported greater romantic disengagement at follow-up. Moreover, men also reported higher disengagement at follow-up when paired with a woman high on attachment-related anxiety. Results suggest that attachment insecurities may be factors associated with progress in therapy, especially for men. Findings are discussed in light of clinical interventions for couple therapy.
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La violence entre partenaires intimes agie par les jeunes femmes: l’apport prédictif des trajectoires de problèmes de comportement à l’adolescenceLemieux-Beaulieu, Camille January 2014 (has links)
La présente recherche s’intéresse au lien entre les problèmes de comportement à
l’adolescence et la violence psychologique et physique envers le partenaire intime
commise au tournant de l’âge adulte par les jeunes femmes ayant été hébergées en centre
de réadaptation à l’adolescence. À la lumière de la littérature existante, il semble clair
qu’il existe un lien entre les problèmes de comportements à l’adolescence et la violence
agie entre partenaires intimes au tournant de l’âge adulte. Or, il n’existe qu’un nombre
limité d’études longitudinales s’étant intéressées à ce sujet spécifiquement chez les jeunes
femmes ou ayant traité les sexes de façon distincte. La façon dont les problèmes de
comportement ont été mesurés pose également problème puisqu’elle n’est pas constante
d’une étude à l’autre, elle ne précise souvent pas les comportements mesurés et permet
encore moins de cerner quels comportements distincts sont les plus prédictifs. Quant à la
violence envers partenaire intime, les chercheurs se sont intéressés presqu’exclusivement
à cette variable sous sa forme physique. De surcroit, bien que les théories
criminologiques développementales précisent que l’analyse en terme de trajectoires
mérite un intérêt particulier, peu de chercheur se sont intéressés à ce type d’analyse.
Le présent projet a pour ambition de tenter de remédier à ces lacunes en proposant
un devis longitudinal et en s’intéressant à un échantillon composé de 93 jeunes femmes
ayant été hébergées en centre de réadaptation à l’adolescence sous le couvert de la
Protection de la jeunesse. Les objectifs sont de (1) décrire l’ampleur de la violence
psychologique et physique perpétrée par les jeunes femmes envers leurs partenaires
intimes au tournant de l’âge adulte (2) examiner si l’âge d’apparition des problèmes de
comportement est prédictif de la violence physique et psychologique perpétrée par les
jeunes femmes envers leurs partenaires intimes au tournant de l’âge adulte (3) établir la
force des relations entre les trajectoires des problèmes de comportement rapportés à
l’adolescence et la violence physique et psychologique perpétrée par les jeunes femmes envers leurs partenaires intimes au tournant de l’âge adulte (4) examiner l’apport prédictif des trajectoires des problèmes de comportement rapportés à l’adolescence sur la violence
physique et psychologique perpétrée par les jeunes femmes envers leurs partenaires
intimes au tournant de l’âge adulte, en contrôlant pour les antécédents de maltraitance
physique et psychologique (5) déterminer si la force de ces relations varie selon la nature
des problèmes de comportement.
Divers questionnaires auto-rapportés ont été complétés par les filles tout au long
de l’adolescence concernant la violence physique, relationnelle et verbale, la
consommation de psychotropes, les vols, les activités sexuelles à risque et l’association à
des gangs de rue. De ces données, des trajectoires développementales ont pu être créées.
Au tournant de l’âge adulte, un questionnaire comprenant 38 items et bâti par Lavoie,
Dufort, Hébert et Vézina (1997) a été administré aux jeunes femmes concernant la
violence psychologique et physique commise envers leur partenaire intime. Des analyses
statistiques (descriptives, corrélations de Pearson, régressions binomiales négatives) ont
été effectuées afin d’atteindre les objectifs de recherche fixés.
Les résultats démontrent que les jeunes femmes sont davantage portées à utiliser
la violence psychologique que la violence physique envers leur partenaire intime. Il
appert également qu’il existe un lien entre l’apparition en bas âge des problèmes de
comportement et une plus grande variété des gestes de violence commis envers le
partenaire intime. Au-delà de l’âge d’apparition des problèmes de comportements, les
trajectoires de persistance des problèmes de comportements sont associées à la variable
dépendante, surtout en ce qui concerne la violence physique envers le partenaire intime.
En effet, cela peut augmenter jusqu’à deux à trois fois la variété des gestes commis au
tournant de l’âge adulte. Enfin, la persistance de la consommation de drogues et d’alcool est le comportement qui ressort comme étant le plus fortement lié autant à la violence psychologique que physique envers le partenaire intime. Du côté de la violence physique commise envers le partenaire intime, le lien avec la persistance de la violence physique à l’adolescence semble également solide. De telles conclusions pourraient permettre de sensibiliser la population à
l’existence et à l’ampleur de la problématique. Le souci de pouvoir offrir une meilleure
connaissance du lien prédictif entre les variables étudiées est également présent. Enfin,
cette recherche permet d’offrir des pistes de solution concernant la prévention de la
violence commise envers le partenaire intime qui pourraient avoir des retombées au plan de pratique.
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Traumas interpersonnels dans l’enfance, empathie dyadique et violence conjugale envers la conjointe chez les hommes adultes d’une population cliniqueCharbachi, Noëlle January 2014 (has links)
Selon les données de l’Association des centres jeunesses du Québec (ACJQ), les signalements retenus concernant la violence physique subie et d’exposition à la violence conjugale durant l’enfance sont en constante augmentation alors que l’agression sexuelle représente 5,6 % des signalements retenus en 2011 et 2012 (ACJQ, 2012). Ces traumas de nature interpersonnelle peuvent avoir un impact important sur le développement comportemental, cognitif et émotionnel des victimes. Certaines études rapportent des niveaux d’empathie émotionnelle et cognitive plus faibles chez les enfants victimes et témoins de violence familiale (Davis, 1996; Hinchey & Gavelek, 1982; Straker & Jacobson, 1981), ce qui est aussi rapporté à l’âge adulte (Simons, Wurtele, & Heil, 2002). Les enfants témoins de violence conjugale et victimes de violence physique auraient tendance à être eux-mêmes impliqués dans une relation amoureuse violente à l’âge adulte (Jose & O’Leary, 2009; Stith et al., 2000) alors que l’agression sexuelle vécue durant l’enfance prédirait la violence conjugale physique émise par les hommes adultes (Fang & Corso, 2008). Des études montrent que la violence conjugale psychologique est liée à un plus faible niveau d’empathie cognitive (Covell, Huss, & Langhinrichsen-Rohling, 2007; Péloquin, Lafontaine, & Brassard, 2011) alors que la violence conjugale physique est liée à une moindre empathie globale (Clements, Holzworth-Munroe, & Schweile, 2007). La présente étude vise à évaluer les liens entre deux traumas interpersonnels vécus durant l’enfance (témoin ou victime de violence familiale, agression sexuelle), l’empathie dyadique (émotionnelle et cognitive) et la violence conjugale émise à l’âge adulte (psychologique et physique) au sein d’une
population clinique. À leur admission à un service d’aide pour difficultés conjugales, 198 hommes adultes ont complété des questionnaires auto-administrés d’empathie dyadique, de caractéristiques sociodémographiques (incluant les expériences de traumas durant l’enfance), de désirabilité sociale et de perpétration de violence conjugale. Des analyses de régression hiérarchique révèlent un lien négatif entre l’agression sexuelle et l’empathie dyadique émotionnelle ainsi qu’un lien marginalement significatif entre la violence familiale et l’empathie dyadique cognitive. La violence familiale est négativement liée à la perpétration de violence conjugale physique. L’agression sexuelle est liée à l’émission de violence conjugale physique (tendance) et psychologique. Des analyses de covariance montrent que les hommes ayant vécu deux types de traumas émettent davantage de violence conjugale psychologique que ceux qui ont vécu un seul trauma, mais ils ne diffèrent pas de ceux qui n’ont pas vécu de traumas. L’empathie dyadique cognitive est négativement liée à la violence conjugale physique et psychologique tandis que l’empathie dyadique émotionnelle est positivement liée à la violence conjugale psychologique émise. De plus, l’empathie dyadique émotionnelle est une variable médiatrice du lien entre l’agression sexuelle et la violence conjugale psychologique tandis que l’empathie dyadique cognitive est une variable modératrice du lien unissant ces deux variables. Au plan clinique, les résultats mettent en évidence les conséquences néfastes de l’agression sexuelle et l’importance de cibler l’empathie dyadique cognitive dans le traitement de la violence conjugale chez les hommes.
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Facteurs psychologiques reliés à la satisfaction conjugale et l'ajustement parental lors de l'arrivée d'un enfantGagné, Caroline January 2015 (has links)
L’arrivée d’un enfant implique des changements financiers, sociaux et professionnels, en plus de représenter un bouleversement important au plan de l’identité personnelle et de la dynamique conjugale des parents. La transition familiale apparait aussi liée à un déclin quant au niveau de satisfaction conjugale de ces derniers. Certaines vulnérabilités psychologiques peuvent contribuer à rendre l’arrivée d’un enfant plus anxiogène et affecter l’ajustement conjugal et parental. Cette thèse vérifie la présence de liens entre des vulnérabilités psychologiques (anxiété d’abandon, évitement de l’intimité, intolérance à l’incertitude, perfectionnisme) et l’ajustement conjugal (satisfaction conjugale) et parental (niveau de stress parental et alliance parentale) des pères et des mères dans le contexte de l’arrivée d’un enfant. Des parents hétérosexuels québécois âgés de plus de 18 ans ont rempli des questionnaires évaluant les variables de vulnérabilité et d’ajustement. Des analyses de régression multiple hiérarchique montrent qu’en contrôlant pour les symptômes anxio-dépressifs et des facteurs sociodémographiques, l’évitement de l’intimité est un facteur explicatif des difficultés d’ajustement conjugal et parental à l’arrivée d’un enfant, tant chez les hommes que chez les femmes. Le stress parental est expliqué par l’anxiété d’abandon chez les hommes et les femmes, ainsi que par l’intolérance à l’incertitude et le perfectionnisme mésajusté chez les femmes seulement. L’étude permet de cibler certaines variables pertinentes à considérer pour comprendre les difficultés d’ajustement à l’arrivée d’un enfant, ce qui peut faciliter l’identification des couples plus à risque de vivre des difficultés d’ajustement significatives lors de cette transition, en plus d’offrir de nouvelles pistes d’intervention.
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Fluctuations émotionnelles, relation conjugale et consommation de substances : une étude en vie quotidienne chez un échantillon de femmes toxicomanesBarrault, Marion January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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