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L’efficacité personnelle en présence de douleur chronique comme médiateur de la relation entre l’attachement amoureux non-sécurisant, le fonctionnement individuel et la satisfaction conjugaleMartel, Marie-Eve January 2014 (has links)
L’efficacité personnelle face à la douleur a été examiné comme médiateur de la relation entre l’attachement amoureux non sécurisant d’une personne (anxiété face à l’abandon et évitement de l’intimité) et le fonctionnement individuel, ainsi que pour la relation entre l’attachement amoureux non sécurisant et la satisfaction conjugale. L’échantillon comprenait 45 adultes qui vivent quotidiennement avec de la douleur chronique et qui sont en relation de couple depuis au moins 6 mois. Les résultats indiquent que l’efficacité personnelle face à la douleur est un médiateur de la relation entre l’anxiété face à l’abandon et le fonctionnement individuel. Les résultats démontrent également des liens directs entre l’efficacité personnelle face à la douleur et le fonctionnement individuel, entre l’évitement de l’intimité et un faible fonctionnement individuel, et entre les deux dimensions de l’attachement non sécurisant (anxiété et évitement) et une faible satisfaction conjugale.
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Métamorphoses conjugales et périnatales : l'arrivée d'un premier enfant au sein du couple / Conjugal and parental metamorphoses : the arrival of a first child within the coupleGuéguen, Charlène 27 October 2017 (has links)
Ce travail de thèse propose d'explorer les processus psychiques à l’œuvre au sein du couple au moment de la transition à la parentalité. Pour le couple, le devenir parent représente un bouleversement de la dynamique relationnelle dans laquelle vont devoir s'inscrire les places de conjoints, d'amants et de parents. Un réaménagement du lien conjugal est donc nécessaire, impliquant d'une part, une crise intrapsychique qui s'accompagne de la réactivation de l'histoire et de la sexualité infantile individuelle chez les devenants parents, et, d'autre part, une crise intersubjective qui concerne les liens familiaux et conjugaux. Cette ré-articulation relationnelle entre les futurs parents s'accompagne de la réminiscence de mouvements archaïques et œdipiens mais également d'un conflit générationnel chez chacun des partenaires. De plus, la crise conjugale dans la période périnatale se nourrit des conflits intimes rejoués au niveau parental et de la réactivation des éléments conscients et inconscients mis en commun au moment de la fondation du couple. La crise conjugale du devenir parent réinterroge donc l'origine du couple, les modalités du choix du conjoint et ses aménagements défensifs. Dans ce contexte, nous nous posons la question suivante : Comment ces réaménagements psychiques du lien conjugal contribuent-ils à la construction du devenir parent et à l'investissement de l'enfant ? Notre étude porte sur la nature des transformations des liens conjugaux pendant la période du devenir parent chez chacun des partenaires. Plus précisément, nous avons cherché à mettre à l'épreuve de la clinique de recherche les hypothèses générales suivantes : HG1: Le réaménagement du lien conjugal influence la dynamique du devenir parent : Sur le plan des représentations parentales prénatales et postnatales de chacun des conjoints. Sur le plan de la construction de l'alliance coparentale au fil de la grossesse et à la naissance de l'enfant. HG2 : Le réaménagement du lien conjugal s'accompagne d'une réactualisation du « maillage » générationnel. Méthodologie : Cette recherche qualitative se réfère à une méthodologie hypothético-déductive et s'inscrit dans un référentiel psychanalytique. Elle a obtenu l'avis favorable du Comité d'éthique de la recherche en santé de l'Université Paris Descartes le 23 juin 2015. Les participants ont signé un formulaire de consentement éclairé. La population est constituée de huit couples hétérosexuels primipares. Des entretiens semi-structurés conjugaux et individuels ont été menés auprès de ces couples aux quatrième et septième mois de grossesse puis aux trois mois de l'enfant. Les couples ont également rempli L’Échelle d'Ajustement Dyadique (Spanier, 1976 ; Baillargeon, 1986) aux trois étapes de la recherche. Enfin, une observation filmée d'une séquence de jeu libre a eu lieu aux trois mois de l'enfant afin d'analyser l'alliance triadique. Résultats préliminaires : Les premiers résultats mettent en avant, durant la période de grossesse et à la naissance de l'enfant, deux tendances chez les couples. D'une part, nous relevons une possibilité de réaménagement du lien conjugal à travers notamment la réorganisation des collusions conjugales et la présence de représentations parentales et d'une alliance triadique de bonne qualité. D'autre part, nous pouvons mettre également en avant un réaménagement du lien conjugal plus rigide qui fait apparaître ou accentue le décalage entre les deux partenaires et qui s'accompagne de représentations parentales et d'une alliance triadique de moins bonne qualité. En somme, le réaménagement du lien conjugal par les devenants parents est, à ce moment de l'analyse de nos résultats, prédicateur de la qualité de l'investissement de la parentalité. / This thesis aims to explore the psychological processes at work within the couple at the time of the transition to parenthood. For the couple, access to parenthood is a disruption of the relational dynamics and the partners have to develop new status as spouse, lover and parent. A reorganization of the conjugal link is necessary, involving on one hand, an intrapsychic crisis which comes along with the reactivation of the story and individual infantile sexuality of future parents, and, on the other hand, an intersubjective crisis which concerns family and conjugal links. This relational reorganization between the parents-to-be comes along with the recollection of archaic and oedipal movements but also with a generational conflict for each of the partners. Furthermore, the marital crisis for the perinatal period feeds on intimate conflicts replayed at the parental level and on the reactivation of conscious and unconscious elements shared at the time of the couples foundation. The marital crisis of future parents re-questions the origin of the couple, the reasons of the choice of the spouse and its defensive arrangements. In this context, we ask ourselves the following question: How do these psychic reorganizations of the conjugal bond contribute to parenthood construction and to the investment of the child? Our study concerns the nature of transformations of the conjugal bond during the period of the parenthood to each of the partners.
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Intentions des infirmières à amorcer une relation thérapeutique avec les femmes victimes de violence conjugale en milieu d'urgenceLongpré, Caroline 05 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / La violence conjugale revêt une ampleur croissante dans la société
québécoise actuelle. Cette violence entraîne de nombreuses conséquences pour la
santé des femmes, la famille et la société. Par le fait même, elle augmente
considérablement les coûts reliés au système de santé. Le milieu d'urgence des
centres hospitaliers est un milieu privilégié offrant un contact initial de première ligne,
avec les femmes victimes de violence conjugale. Les infirmières d'urgence occupent
donc une position stratégique pour amorcer une relation thérapeutique soit : dépister,
intervenir et assurer un suivi à cette clientèle. Cependant plusieurs auteurs notent
des lacunes importantes au niveau des interventions infirmières faites auprès des
femmes violentées, répondant par ce fait, de façon inadéquate, aux besoins de ces
dernières.
Inspirée de la théorie du comportement planifié de Ajzen (1985), le but de la
présente étude est de déterminer la force de la relation entre les déterminants
psychosociaux: les connaissances, les croyances évaluatives, la perception de
contrôle et la norme subjective des infirmières sur l'intention de ces dernières à
amorcer une relation thérapeutique (ART) avec les femmes victimes de violence
conjugale et ce, par six comportements spécifiques soit: 1) poser des questions
spécifiques (PQS), 2) évaluer la cause des problèmes de santé (ECP), 3) favoriser
un climat de confiance et de confidentialité (FCC), 4) répondre aux besoins
psychologiques (RBP), 5) offrir des ressources en externe (ORE) et 6) évaluer et
soutenir un plan d'urgence sécuritaire (SPU).
Cette étude corrélative prédictive vise également à examiner, à l'aide du
coefficient d'explication [R2], les variables prédictives significatives sur l'intention
d'amorcer une relation thérapeutique (ART) des infirmières en milieu d'urgence, par
les six comportements spécifiques de l'étude. Celle-ci permettra également de
déterminer si une des variables à l'étude prédomine en terme d'influence sur les
intentions de comportements des infirmières. La collecte des données s'est effectuée à l'aide d'un questionnaire élaboré et
validé par l'investigatrice. Celui-ci a été distribué par la poste à un échantillon de
1000 infirmières du Québec travaillant en milieu d'urgence de centres hospitaliers
recrutés aléatoirement par la banque de données de l'Ordre des infirmières et
infirmiers du Québec (OIIQ). Au total, 371 infirmières ont participé à l'étude.
».
Les résultats des analyses descriptives indiquent que les infirmières ont
généralement l'intention d'amorcer une relation thérapeutique avec les femmes
victimes de violence conjugale. Par contre elles ont une faible perception de contrôle
sur les comportements étudiés et elles adhèrent à certaines croyances erronées en
matière de violence conjugale. Les résultats des analyses de régression hiérarchique
relèvent quant à elles, que la perception de contrôle, la norme subjective et les
croyances évaluatives, prédisent significativement les intentions pour chacun des six
comportements spécifiques étudiés et par le fait même, du comportement global
(ART).
Ces résultats offrent des assises pour le développement de programmes
destinés à la formation des infirmières d'urgence en matière de violence conjugale et
l'élaboration de futures études permettant de mieux comprendre les interventions
infirmières en regard de cette clientèle. Enfin cette étude contribuera à hausser la
qualité des soins infirmiers en agissant sur les variables prédictives des intentions de
comportements des infirmières en milieu d'urgence envers les femmes victimes de
violence conjugale.
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Modulation de la violence conjugale émise, selon les traits psychopathiques et les représentations d'attachement chez les hommes de la communautéSmith, Sabrina 12 December 2024 (has links)
La violence conjugale constitue un phénomène d’intérêt public préoccupant qui semble la norme plutôt que l’exception dans la société québécoise (Institut de la statistique du Québec, 2011). De nombreux auteurs stipulent que la violence conjugale résulterait d’une insécurité face à l’attachement. De plus, plusieurs affirment que les traits de personnalité inadaptés, tels que les traits psychopathiques, sont associés à des comportements antisociaux, tels que la violence conjugale. Par ailleurs, l’attachement inadéquat jouerait un rôle dans l’étiologie des traits de personnalité psychopathiques, selon les écrits scientifiques disponibles. Toutefois, les liens spécifiques entre ces trois variables n’ont que rarement été étudiés simultanément et jamais auparavant chez les hommes de la communauté. La recherche actuelle s’attarde donc à vérifier de quelles manières les traits psychopathiques (primaires et secondaires) et les représentations d’attachement (anxiété face à l’abandon et évitement de l’intimité) modulent l’émission de violence conjugale (psychologique et physique) auprès d’un échantillon de 316 hommes provenant de la communauté. Afin d’augmenter la validité des informations recueillies et de réduire les risques de biais documentés dans ce domaine, seules les réponses rapportées par les conjointes sont prises en compte pour l’émission de la violence conjugale. Les résultats obtenus révèlent que seuls les traits psychopathiques secondaires expliquent l’association observée entre l’anxiété face à l’abandon et la perpétration de violence conjugale psychologique seulement, chez les hommes de la communauté. Les résultats obtenus sont discutés à la lumière des études disponibles à ce jour sur le sujet.
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Appariement des traits de personnalité, satisfaction conjugale et désunionHarvey, Marie-Christine 11 March 2021 (has links)
La présente étude vise à déterminer si les couples se composent d’individus dont les traits de personnalité sont similaires ou complémentaires et à observer la relation entre ces appariements et la satisfaction conjugale. De plus, elle différencie les appariements de traits de personnalité fonctionnels des appariements de traits dysfonctionnels selon des critères théoriques et empiriques (Bégin, Sabourin, Lussier & Wright, 1997). Nous examinons aussi le lien entre ces appariements et la désunion. Un échantillon de 312 couples mariés ou cohabitant a complété l’Inventaire de personnalité NEO-FFI (Costa & McCrae, 1991) et l’Échelle d’ajustement dyadique (Spanier, 1976). Les résultats démontrent que les couples dont les traits de personnalité sont similaires sont plus fréquents que ceux dont les traits sont complémentaires. Les couples similaires ne diffèrent pas des couples complémentaires sur les dimensions de l’ajustement dyadique soit le consensus, l’expression affective, la satisfaction et la cohésion. Par contre, les couples similaires fondés sur des traits de personnalité fonctionnels ont un niveau d’ajustement dyadique plus élevé que les couples similaires basés sur des traits dysfonctionnels. Finalement, le type d’appariement ne prédit pas la désunion.
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Satisfaction conjugale, stratégies d’adaptation et hyperphagie boulimiqueBoisvert, Annie 23 April 2018 (has links)
Peu d’études se sont intéressées aux enjeux conjugaux de femmes qui souffrent d’hyperphagie boulimique (HB). L’insatisfaction conjugale peut générer du stress et des affects négatifs qui pourraient affecter le comportement alimentaire via le recours à des stratégies d’adaptation mésadaptées. Le présent mémoire doctoral vise à dresser un portrait du profil alimentaire et conjugal de femmes atteintes d’HB et à examiner, à l’aide de prises de mesures bimensuelles pendant cinq mois, l’interaction entre l’insatisfaction conjugale, les stratégies de gestion du stress inadaptées et la désinhibition alimentaire. Les résultats montrent notamment que les participantes présentent un trouble HB d’intensité modérée à élevée et de l’insatisfaction conjugale, difficultés qui se maintiennent dans le temps. Plus les participantes ont recours à des stratégies centrées sur la distraction, plus leur trouble HB est d’intensité élevée, plus leurs attitudes et comportements alimentaires sont dysfonctionnels et plus elles se désinhibent au niveau alimentaire.
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Les hommes hétérosexuels subissant de la violence conjugale : cerner le problème et ses enjeux pour faire ressortir leurs besoinsCouto, Eric 05 August 2024 (has links)
INTRODUCTION : La présente étude s'intéresse aux besoins des hommes subissant de la violence conjugale dans le cadre de relations hétérosexuelles en termes d'aide et de soutien. Bien que ce sujet demeure controversé, les victimes masculines existent et les conséquences rapportées au sein de la littérature sont suffisamment importantes pour justifier de s'y attarder. De plus, alors qu'ils sont reconnus comme clientèle particulière dans la principale politique québécoise en matière de violence conjugale depuis 1995, aucune étude en contexte québécois ne s'est encore intéressée à leur vécu.
OBJECTIFS : En s'appuyant sur un cadre conceptuel alliant les études de besoins en sciences sociales, les études sur les hommes et les masculinités et la victimologie, la présente recherche vise à faire ressortir les enjeux relatifs à la perception des besoins et à leur expression chez les hommes hétérosexuels subissant de la violence conjugale en se basant sur leurs expériences ainsi que sur celles de professionnels susceptibles d'intervenir auprès d'eux. De manière plus spécifique cette recherche esquisse un portrait du vécu de la violence subie par les hommes (le problème), illustre en quoi les hommes se perçoivent ou non comme victimes de leur conjointe (les besoins perçus), examine les réactions des hommes à la violence subie et analyse les éléments qui favorisent ou font obstacle au dévoilement et à la dénonciation des violences (les besoins exprimés).
MÉTHODOLOGIE : La recherche adopte une perspective qualitative. Un total de 13 hommes s'identifiant comme ayant subi de la violence conjugale de la part de leur conjointe ou ex-conjointe ainsi que 11 professionnels (4 intervenants de ressources spécialisées pour hommes, 4 intervenant.e.s du réseau de la Santé et des Services sociaux, 3 policières) ont été interrogés dans le cadre d'entretiens semi-dirigés. Les répondants ont été recrutés par le biais d'annonces au sein d'organismes communautaires québécois, par une communication auprès des membres d'un ordre professionnel et grâce à une demande de collaboration auprès d'un corps policier. Les propos des répondants ont été retranscrits intégralement et analysés par thèmes au moyen d'un logiciel d'analyse qualitative.
RÉSULTATS : Principalement, les hommes subissent une violence psychologique qui affecte leur santé mentale mais également un contrôle relationnel et des abus financiers qui peuvent instaurer une dynamique de pouvoir à l'avantage de la conjointe au sein de la relation. Bien qu'elle cause peu de blessures, la violence subie entraîne des conséquences importantes, surtout au niveau psychique, affectif et relationnel mais également au niveau financier, légal et professionnel. Les hommes subissant de la violence se voient difficilement comme victimes en raison de stratégies de normalisation des abus, d'éléments liées à la socialisation masculine et d'une identification plus facile au rôle d'agresseur. Plusieurs ont besoin d'un regard extérieur, principalement de la part d'intervenants sociaux, pour voir leur victimisation. Concernant leurs réactions à la violence subie, la majorité des hommes optent d'abord pour endurer les agressions. Toutefois, après un temps, certains vont agir de la résistance violente ; réaction qui a le potentiel de devenir de la violence bidirectionnelle. Les hommes subissant de la violence sont également peu enclins à quitter la relation violente, que ce soit parce que celle-ci est importante pour eux, qu'ils s'en sentent prisonniers, qu'ils veulent protéger leurs enfants ou craignent une amplification de la violence post-séparation. Les hommes vont quitter la relation violente principalement lorsqu'ils acquièrent la conviction que les coûts associés à demeurer dans la relation outrepassent ceux qu'ils anticipent s'ils quittent. Finalement, les hommes dévoilent peu la violence subie parce qu'ils ne veulent pas inquiéter leurs proches ou parce qu'ils ne veulent pas nuire à la réputation de leur conjointe. Cet argument est également un des motifs principaux pour lesquels les hommes ne portent pas plainte à la police.
CONCLUSION : La très grande visibilité de la violence faite aux femmes, la socialisation masculine ainsi que les normes de genre font en sorte qu'il est difficile pour les hommes subissant de la violence conjugale et pour les professionnels susceptibles d'intervenir auprès d'eux de voir leur victimisation. Pour que les hommes en prennent conscience et puissent agir sur leur situation, ils ont besoin d'être accueillis et crus, d'être aidés et soutenus et d'être protégés. / INTRODUCTION: The present study focuses on the help and support needs of men experiencing intimate partner violence in heterosexual relationships. Although the subject remains controversial, male victims do exist, and the consequences reported in the literature are significant enough to warrant attention. What's more, while they have been recognized as a special clientele in Quebec's main domestic violence policy since 1995, no study in the Quebec context has yet focused on their experiences.
OBJECTIVES: Using a conceptual framework combining social sciences needs assessment studies, men's studies and victimology, this research aims to highlight the issues surrounding the perception of needs and their expression among heterosexual men experiencing domestic violence, based on their experiences as well as those of professionals who can potentially intervene with them. More specifically, this research sketches a portrait of men's experience of violence (the problem), illustrates how men do or do not perceive themselves as victims of their partner (perceived needs), examines men's reactions to the violence they have experienced, and analyses the factors that promote or hinder the disclosure and denunciation of violence (expressed needs).
METHODOLOGY: The research adopts a qualitative perspective. A total of 13 men who identified themselves as having experienced domestic violence at the hands of their partner or ex-partner, as well as 11 professionals (4 men's ressources workers, 4 health and social services workers, 3 policewomen) were interviewed through semi-structured interviews. Respondents were recruited through advertisements in community organizations, by contacting members of a professional order, and through a request for collaboration from a police force. Respondent's discourses were fully transcribed and analysed thematically using qualitative analysis software.
RESULTS: Mostly, men suffer psychological violence that affects their mental health, but also relational control and financial abuse that can create a power dynamic in the relationship to the female partner's advantage. Although it causes few injuries, the sustained violence has significant consequences, especially at the psychological, emotional and relational levels, but also at the financial, legal and professional levels. Men who suffer violence have difficulty seeing themselves as victims, because of their use of strategies normalizing the abuse, some elements linked to male socialization and easier identification to the role of aggressor. Many need an outside perspective, mainly from social workers, to see their victimization. As for their reactions to the violence they have experienced, the majority of men initially opt to endure the aggression. However, after a while, some will act in violent resistance, a reaction that has the potential to become bi-directional violence. Men who experience violence are also reluctant to leave the abusive relationship, whether because the relationship is important to them, because they feel trapped in it, because they want to protect their children, or because they fear an amplification of the violence in a post-separation context. Men will leave the abusive relationship mainly when they become convinced that the costs of remaining in the relationship outweigh those they anticipate if they leave. Finally, men disclose little of the violence they have suffered because they don't want to worry their loved ones, or because they don't want to damage their partner's reputation. This argument in also one of the main reasons why men do not report violence to police.
CONCLUSION: The high visibility of violence against women, male socialization and gender norms make it difficult for men who suffer domestic violence, and for the professionals who work with them, to see their victimization. For men to become aware of their situation and take action, they need to be welcomed and believed, helped and supported and protected.
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Représentations d'attachement et détresse conjugale chez des couples de la communauté et en psychothérapiePaquin, Sarah 19 April 2018 (has links)
La présente thèse se propose d’évaluer le rôle des représentations d’attachement comme déterminant de la détresse conjugale chez des couples adultes. L’atteinte de cet objectif a nécessité la réalisation de deux études empiriques indépendantes. La première vise à vérifier, de façon longitudinale, la nature et la direction du rapport de causalité entre l’attachement et la satisfaction conjugale. Les résultats des analyses d’équations structurelles effectuées selon un Modèle d’interdépendance acteur-partenaire, auprès d’un échantillon de 372 couples adultes de la population, révèlent la présence de liens longitudinaux. Ainsi, sur une période de 12 mois, lorsque l’ajustement dyadique évolue favorablement, les représentations d’attachement des conjoints deviennent plus sécurisantes. Également, il existe un lien non récursif ou bidirectionnel entre ces deux phénomènes, mais il précise que l’évitement de la proximité entraîne une amélioration de la satisfaction conjugale. Ce dernier résultat est inattendu. Enfin, les tests de distinguabilité révèlent que les rapports entre les représentations d’attachement et la détresse conjugale ne varient pas selon le genre des participants. La seconde étude traite de la prévalence de différents types de pairages des représentations d’attachement chez des couples en psychothérapie, en plus de déterminer si ces pairages sont associés à des variations de la détresse conjugale des partenaires. Les résultats révèlent, conformément aux hypothèses de départ, qu’une majorité de couples présentent un pairage de représentations d’attachement insécurisantes et que, parmi ceux-ci, il y a une prévalence élevée des représentations d’attachement détachées et craintives. Cette étude démontre également que la détresse conjugale s’accroît sensiblement quand ces pairages contiennent des individus craintifs et détachés. Cet effet du type de pairage ne diffère que très peu selon le genre des partenaires.
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Rôles des attributions et des attentes concernant le partage des tâches dans la transition à la parentalitéTremblay, Pascale 30 August 2021 (has links)
La transition à la parentalité implique des changements pour la femme, pour l'homme et pour leur relation. Seize couples dans l'attente de leur premier enfant et 20 couples sans enfant participent à l'étude. Aux 2 temps de mesure, les participants complètent des questionnaires sur la satisfaction conjugale, sur la perception et les attentes d'implication dans les tâches ménagères de soi et du partenaire et sur les attributions. Les résultats suggèrent (1) que les scores de satisfaction conjugale des 2 groupes diminuent à travers le temps; (2) que les femmes sont davantage impliquées et les hommes moins impliqués dans les tâches que les partenaires ne s'y attendaient, mais que cette différence n'a pas d'impact sur les scores de satisfaction conjugale; (3) que les attributions au temps 1 ne prédisent pas la satisfaction au temps 2 et (4) que la différence entre les attentes et l'implication perçue du partenaire amène des changements positifs et négatifs dans le patron attributionnel du répondant.
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Dyade d'attachement et violence psychologique chez des couples en psychothérapieBellemare, Vincent 18 April 2024 (has links)
La violence conjugale (VC) représente un problème de santé publique important ayant un impact sur plusieurs millions d’individus à travers le monde. Les conséquences physiques et psychologiques de ce phénomène sur les victimes sont multiples, telles que des douleurs chroniques, des difficultés de sommeil, une baisse du niveau d’activation, la dépression, l’anxiété, l’état de stress post-traumatique et une faible estime de soi (Black et al., 2011). La perpétration de comportements de VC est associée entre autres à l’insécurité d’attachement chez l’adulte (Gou & Woodin, 2017; Sommer, Babcock & Sharp, 2017). La présente étude a pour but d’examiner les relations entre les dimensions d’attachement de partenaires amoureux (i.e. anxiété d’abandon et évitement de l’intimité) et leurs niveaux perpétrés respectifs de VC psychologique. Un échantillon de 279 couples hétérosexuels a été recruté au sein d’une clientèle consultant en thérapie de couple à la clinique universitaire en psychologie de l’Université Laval afin de répondre à des questionnaires portant sur l’attachement amoureux et la fréquence de comportements de VC psychologique perpétrés. Contrairement à ce qu’il était attendu, il n’y a aucune relation d’interaction entre l’attachement des partenaires et les comportements de VC psychologique rapportés au sein des partenaires amoureux de l’échantillon. Des analyses acheminatoires du modèle APIM indiquent que de hauts taux d’anxiété d’abandon chez un individu prédit une augmentation de ses propres comportements de VC psychologique, alors que de hauts taux d’évitement de l’intimité chez un individu prédit dans une certaine mesure une diminution des comportements de VC psychologique chez son partenaire. Ces résultats appuient l’influence que l’insécurité d’attachement peut avoir sur la dynamique conjugale en contexte de VC. Ils contribueront au développement de meilleures pratiques en matière d’intervention conjugale où l’un ou les deux partenaires font usage de violence à l’intérieur de leur couple. / Intimate partner violence (IPV) is a major public health problem impacting millions of people around the world. The physical and psychological consequences of this phenomenon on the victims are multiple, such as chronic pain, sleep difficulties, a decrease in the level of activation, depression, anxiety, post-traumatic stress disorder and low self-esteem (Black et al., 2011). The perpetration of IPV behaviors is associated, among other things, with adult attachment insecurity (Gou & Woodin, 2017, Sommer, Babcock, & Sharp, 2017). The purpose of this study is to examine the relationships between the attachment dimensions of dating partners (i.e. abandonment anxiety and avoidance of intimacy) and their respective perpetrated levels of psychological IPV. A sample of 279 heterosexual couples was recruited from a couple counseling clientele at Laval University psychology clinic to answer questionnaires on attachment and frequency of perpetrated behaviors of psychological IPV. Contrary to expectations, there is no interaction relationship between partners attachment and psychological IPV behaviors reported within the couple in this sample. Pathway analyzes of the APIM model indicate that high rates of anxiety in an individual predicts an increase in one's own psychological IPV behaviors, while high rates of avoidance in an individual predicts in some measures a decrease in psychological IPV behaviors in his partner. These results support the influence that insecurity of attachment can have on marital dynamics in IPV context. They will contribute to the development of better practices in conjugal intervention where one or both partners use violence within their couple.
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