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Fragments séquentiels d'identité /Guy, Thérèse. January 2003 (has links)
Thèse ( M.A.)--Université Laval, 2003. / Bibliogr.: f. [27-29]. Publié aussi en version électronique.
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L'échographie : regarder l'autre dans l'onde /Lemelin, Isabelle. January 2004 (has links)
Thèse (M.A.) -- Université Laval, 2004. / Comprend un lexique. Bibliogr.: f. 121-129. Publié aussi en version électronique.
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Der Zusammenhang zwischen Dichtungstheorie und Körperdarstellung in der französischen Literatur des 17.-19. Jahrhunderts /Kleinau, Tilmann. January 1990 (has links)
Diss.--Regensburg--Universität, 1989. / Résumé en français.
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Dualisme dans la représentationLaberge, Janick 12 April 2018 (has links)
Le dualisme dans la représentation artistique est le reflet des éléments de dualité présents dans la nature, dans la pensée et la condition humaine. Mon travail de création émerge naturellement des principes de dualité. J'utilise la géométrie pour représenter les réalités structurées de la pensée, de la nature et de la vie humaine. Les formes organiques, les références au corps humain en particulier, témoignent des réalités aléatoires du statut de vivant. Pour moi, ces deux types de réalités cohabitent en toute chose. La forme organique, forcément imparfaite et temporelle, est constituée d'éléments de base infiniment petits, proches de la perfection géométrique. Mais je veux aller au delà de la force expressive des antithèses entre la figuration plus ou moins affirmée du corps humain, et les formes géométriques, pures créations de l'esprit. / Je cherche plutôt à unifier, à intégrer ces éléments plastiques ayant des composantes sémantiques et formelles qui semblent se contredire au départ, déterminant ainsi une sorte de dialectique entre les éléments constituants. Je ne crois pas que l'abstraction géométrique soit opposée à la figuration comme s'il s'agissait de deux entités opposées qui se nient l'une l'autre historiquement et plastiquement. Dans mon travail, ce sera le plus souvent l'utilisation de la transparence qui rendra possible la manifestation du dualisme. La transparence est un moyen privilégié pour faire apparaître les dualités du monde réel et de la représentation. La transparence pour unifier les images, moduler la lumière et les couleurs, en changer les qualités. La transparence questionne la limite. Limite du visible, limite du tangible. Voir à travers, cristallin de l'image, voir de près, microcosme, macrocosme. Dualité : verre et béton, réel et virtuel, superpositions de couches, superpositions de temps.
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La dignité humaine: limite à la brevetabilité du corps humainToledano, Dorith 01 1900 (has links)
Le thème de ce mémoire de Maîtrise en droit est « La dignité humaine: limite à la brevetabilité du corps humain». Dans ce travail, nous avons tenté d'apporter une contribution à un débat des plus importants de ce début du 21 e siècle. Deux parties composent ce mémoire. La première partie vise à présenter la thématique de la brevetabilité du corps humain. Elle fait l'analyse non seulement des normes juridiques interdisant la brevetabilité du corps humain, mais aussi elle se penche sur le corps humain comme source d'inventions brevetables. Dans la première sous-section, notre analyse porte sur l'étude des documents normatifs d'intérêt international, régional et national. Le modèle et les normes de la Communauté européenne ont largement retenu notre attention alors que le cas des États-Unis, du Canada et surtout de la France nous servait de guide de réflexion pour mieux comprendre l'état du droit au Canada. Par une argumentation serrée nous avons conclu cette partie en affirmant que le corps humain n'est pas brevetable. La prohibition de la brevetabilité du corps humain s'impose comme universelle. La dignité humaine a constitué un élément déterminant de cette prohibition. Ce qui nous a permis, dans la deuxième sous-section de considérer le brevetage de l'ADN. Après avoir présenté les trois critères juridiques de la brevetabilité, à savoir la nouveauté, l'utilité et l'inventivité, nous avons appliqué ces critères à l'ADN. Il s'est avéré que c'est à bon droit que la plupart des pays accordent le brevet sur l'ADN. Mais cet état de droit pose des problèmes sur le plan des valeurs éthiques. Il a notamment comme conséquence de relativiser la dignité humaine. Ces dernières considérations éthiques nous ont conduits à étendre à l'ADN les critères juridiques de la brevetabilité vus dans la première partie. Pour nous prononcer adéquatement sur ce sujet combien délicat, il a fallu considérer la question de la brevetabilité de l'ADN chez les vivants, depuis l'affaire Chakrabarty en 1980, aux États-Unis, en passant par la Directive européenne de 1998, l'affaire Harvard College au Canada jusqu'à Myriad Genetics Inc. En droit, la brevetabilité de l'ADN ne fait plus de doute. Mais elle continue de soulever des « gènes» sur le plan éthique. L'inquiétude que suscite la pente glissante nous a amenés, dans la deuxième partie, à nous pencher sur la brevetabilité dans son rapport avec la dignité humaine. La première sous-section se voulait une analyse permettant de montrer que la dignité humaine est une valeur absolue et inconditionnelle. Si nous considérons cette valeur comme absolue, il devient impossible de breveter le corps humain dans son ensemble. Par contre, en brevetant l'ADN humain, nos institutions se trouvent à relativiser la dignité humaine. C'est ce que la deuxième sous-section tendait à montrer. Soulignons que cette deuxième sous-section a été conçue également comme une conclusion. Elle s'articule autour notamment de la dignité humaine comme principe de précaution. / "Patentability of the Human Body and of DNA through a comparative, ethical and legal study" is at the heart of a crucial debate of our time regarding the effect of biotechnology on human nature. Hereby, we have attempted to bring a contribution to the debate. In the first part of our work, we developed the concept and the legal criterion of patentability. We then presented a comparative study based on normative documents from international, regional and national sources. Based on the norms defined by the European community, as well as documents from the US, Canada and France, it is clear that the human body is not patentable. In fact, this prohibition appears to be widely recognized. At the core of such a prohibition lies the concept of human dignity, a concept that we proceed to analyze both legally and ethically. It follows that the idea of patenting a human body violates human dignity as well as the integrity and freedom of the person. However, the same cannot be said about the patentability of the DNA. By applying the legal .criteria prevalent to patentability of "human parts," as they appear in Sections 1 and 4 of our thesis, and after considering the debate raised by Chakrabarty in the US, the European Directive of 1998, the Harvard College case in Canada and that of Myriad Genetics, one sees that patentability of the DNA is accepted legally in spite of its ambivalent statutes and the ethical issues. There is no conclusion as this matter is an ongoing subject of public and individual concern. To avoid sliding down a road leading to the patentability of the human body as a whole, one searches for safeguards, such as the "plastic" concept of human dignity.
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La dignité humaine: limite à la brevetabilité du corps humainToledano, Dorith 01 1900 (has links)
Le thème de ce mémoire de Maîtrise en droit est « La dignité humaine: limite à la brevetabilité du corps humain». Dans ce travail, nous avons tenté d'apporter une contribution à un débat des plus importants de ce début du 21 e siècle. Deux parties composent ce mémoire. La première partie vise à présenter la thématique de la brevetabilité du corps humain. Elle fait l'analyse non seulement des normes juridiques interdisant la brevetabilité du corps humain, mais aussi elle se penche sur le corps humain comme source d'inventions brevetables. Dans la première sous-section, notre analyse porte sur l'étude des documents normatifs d'intérêt international, régional et national. Le modèle et les normes de la Communauté européenne ont largement retenu notre attention alors que le cas des États-Unis, du Canada et surtout de la France nous servait de guide de réflexion pour mieux comprendre l'état du droit au Canada. Par une argumentation serrée nous avons conclu cette partie en affirmant que le corps humain n'est pas brevetable. La prohibition de la brevetabilité du corps humain s'impose comme universelle. La dignité humaine a constitué un élément déterminant de cette prohibition. Ce qui nous a permis, dans la deuxième sous-section de considérer le brevetage de l'ADN. Après avoir présenté les trois critères juridiques de la brevetabilité, à savoir la nouveauté, l'utilité et l'inventivité, nous avons appliqué ces critères à l'ADN. Il s'est avéré que c'est à bon droit que la plupart des pays accordent le brevet sur l'ADN. Mais cet état de droit pose des problèmes sur le plan des valeurs éthiques. Il a notamment comme conséquence de relativiser la dignité humaine. Ces dernières considérations éthiques nous ont conduits à étendre à l'ADN les critères juridiques de la brevetabilité vus dans la première partie. Pour nous prononcer adéquatement sur ce sujet combien délicat, il a fallu considérer la question de la brevetabilité de l'ADN chez les vivants, depuis l'affaire Chakrabarty en 1980, aux États-Unis, en passant par la Directive européenne de 1998, l'affaire Harvard College au Canada jusqu'à Myriad Genetics Inc. En droit, la brevetabilité de l'ADN ne fait plus de doute. Mais elle continue de soulever des « gènes» sur le plan éthique. L'inquiétude que suscite la pente glissante nous a amenés, dans la deuxième partie, à nous pencher sur la brevetabilité dans son rapport avec la dignité humaine. La première sous-section se voulait une analyse permettant de montrer que la dignité humaine est une valeur absolue et inconditionnelle. Si nous considérons cette valeur comme absolue, il devient impossible de breveter le corps humain dans son ensemble. Par contre, en brevetant l'ADN humain, nos institutions se trouvent à relativiser la dignité humaine. C'est ce que la deuxième sous-section tendait à montrer. Soulignons que cette deuxième sous-section a été conçue également comme une conclusion. Elle s'articule autour notamment de la dignité humaine comme principe de précaution. / "Patentability of the Human Body and of DNA through a comparative, ethical and legal study" is at the heart of a crucial debate of our time regarding the effect of biotechnology on human nature. Hereby, we have attempted to bring a contribution to the debate. In the first part of our work, we developed the concept and the legal criterion of patentability. We then presented a comparative study based on normative documents from international, regional and national sources. Based on the norms defined by the European community, as well as documents from the US, Canada and France, it is clear that the human body is not patentable. In fact, this prohibition appears to be widely recognized. At the core of such a prohibition lies the concept of human dignity, a concept that we proceed to analyze both legally and ethically. It follows that the idea of patenting a human body violates human dignity as well as the integrity and freedom of the person. However, the same cannot be said about the patentability of the DNA. By applying the legal .criteria prevalent to patentability of "human parts," as they appear in Sections 1 and 4 of our thesis, and after considering the debate raised by Chakrabarty in the US, the European Directive of 1998, the Harvard College case in Canada and that of Myriad Genetics, one sees that patentability of the DNA is accepted legally in spite of its ambivalent statutes and the ethical issues. There is no conclusion as this matter is an ongoing subject of public and individual concern. To avoid sliding down a road leading to the patentability of the human body as a whole, one searches for safeguards, such as the "plastic" concept of human dignity.
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L'État et la procréation : recherche sur l'émergence d'un service public de l'assistance médicale à la procréation / The State and the reproduction : research on the emergence of an assisted reproductive technologie's public serviceGaboriau-Tabary, Marine 31 January 2019 (has links)
L’assistance médicale à la procréation est actuellement l’un des lieux privilégiés de la confrontation entre intérêt public et intérêt privé. Alors que les enjeux de la procréation intéressent directement l’État, à la fois dans ses aspects sociaux et démographiques, l’ouverture des conditions de l’AMP met plus que jamais en avant la dimension individuelle du droit de procréer. Or, admettre l’existence d’un droit de disposer de son corps en matière de procréation conduit nécessairement à reconnaître les pratiques d’AMP en tant que mode alternatif de procréation, aux côtés de la reproduction naturelle, aux bénéfices des personnes exclues de ce mode biologique d’engendrement. Là réside la difficulté pour un État qui appréhende le sujet de droit essentiellement à travers son existence biologique, notamment depuis l’adoption des lois de bioéthique. La biologisation du droit, dont découle le développement du droit de la bioéthique, a entrainé un phénomène de médicalisation de la procréation et plus spécifiquement de l’infertilité et de la procréation médicalement assistée, présentée comme son remède. Le biopouvoir passant ainsi des mains de l’État à celles du corps médical, c’est la question de l’opportunité de voir émerger un service public de l’assistance médicale à la procréation qui doit être posée. Fondé sur l’obsolescence du critère médical de l’AMP et sur l’affirmation d’un droit subjectif à procréer, un tel service public consacre l’existence d’un droit positif de procréer, corollaire de celui de ne pas procréer, d’ores et déjà reconnu / Assisted reproductive technologies are currently one of the privileged places of the confrontation between public and private interests. While the issues of procreation are of direct interest to the State, both in its social and demographic aspects, the opening of the conditions of ART points up more than ever before the individual dimension of the right to procreate. However, to admit the existence of a right to dispose of one's body in terms of procreation necessarily leads to the recognition of ART as an alternative method of procreation, alongside natural reproduction, to the benefits of persons excluded from this biological process of generation. Here lies the difficulty for a State which apprehends the subject essentially through its biological existence, especially since the adoption of bioethics laws. The biology base of the law, from which the development of a bioethics law results, has led to a phenomenon of medicalization of procreation and more specifically to a medicalization of infertility and assisted reproductive technology, presented as its remedy. The « biopouvoir », thus passing from the hands of the State to those of the medical profession, raises the question of the opportunity to see emerge a public service of ART. Based on the obsolescence of the medical criterion of ART and on the affirmation of a subjective right to procreate, such a public service consecrates the existence of a positive right to procreate, alongside a negative one, already recognized
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Les impacts des technologies de l'information et des communications sur la représentation du corps humain dans les pratiques de création collaborative de communautiquesPoulin, Michel January 2008 (has links) (PDF)
La principale problématique qui anime notre recherche est celle qui tente de cerner les impacts des technologies en communications dans l'élaboration et le développement d'une représentation contemporaine du corps humain à travers les arts visuels. Dans une société où tout va de plus en plus vite, où le corps n'est plus un cadre identitaire inaliénable, mais sujet (et objet) de multiples transformations, il est primordial de se poser les bonnes questions sur la représentation de ce dernier dans les arts visuels. Aucune recherche d'envergure ne s'est appliquée à étudier en détail les tenants et aboutissants de cette problématique en communication avec une perspective anthropologique éclairée prenant en compte la culture d'origine des artistes. Dans un contexte de mondialisation, il est important de se questionner sur la place de l'identité culturelle dans la représentation visuelle. Nous avons ainsi analysé des réseaux d'artistes issus de deux communautés particulières. Des artistes oeuvrant dans les domaines de la photographie et de la vidéo ont été interviewés tant au Mexique qu'à Montréal. Trois hypothèses se sont révélées importantes lors des entrevues et des explorations que nous avons réalisées dans des communautés en ligne. Elles participent et découlent d'une hypothèse principale qui est celle de la fragmentation du discours visuel, issu maintenant de recombinaisons et d'hybridations multiples.
La première hypothèse est que le corps humain est vécu (plus que jamais) comme un espace discursif permettant de mettre en parallèle des questionnements qui peuvent sembler souvent contradictoires. Deuxièmement, ces créations visuelles et représentations du corps humain sont imprégnées en bonne partie par la culture d'origine de l'artiste même dans un contexte de mondialisation des images et des médias. Il y a un discours glocalisant même au sein des technologies des communications. Enfin, le travail des artistes à travers des réseaux de plus en plus complexes amène une reconfiguration de la notion de temps au sein des créations visuelles et de la représentation du corps humain. Suite à nos interviews et recherches, nous en arrivons à la conclusion que le réseautage des artistes au sein des technologies des communications amène à repenser les structures d'expressivités visuelles contemporaines Dans ces créations digitales, le corps humain très présent est bien plus qu'une représentation, mais surtout un espace discursif multiple ancré dans les interrogations modernes, à la convergence de l'imaginaire culturel local et des imageries véhiculées par les médias globaux. Les pratiques et créations artistiques ne sont plus issues d'une démarche simplement linéaire, mais bien plutôt d'échanges collaboratifs faisant appellent aux mécanismes de recombinaisons et d'hybridations des nouveaux réseaux de communication. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Corps humain, Communautique, Arts médiatiques, Réseau, Art visuel.
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Kiné fusion 01 : gestuelle corporelle interactiveChrétien, Robert January 2009 (has links) (PDF)
La réalisation d'une installation interactive où le mouvement corporel, capté par caméra vidéo, est transformé et retourné par un ordinateur en un contenu visuel et auditif. Un travail d'exploration est effectué sur la manière de constituer techniquement une telle installation. La problématique de l'esthétique qui se situe dans la manière d'interpeller le mouvement du corps dans le contenu généré, constitue un autre aspect de la recherche. Le défi de provoquer un désir d'exploration et de rétention, se traduisant par un affect positif, est aussi relevé dans ce projet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Installation interactive, Installation participative, Interactivité, Mouvement du corps, Captation du mouvement, Transduction du mouvement corporel en événements médiatiques, Synesthésie, Corps dans l'espace, Caméra, Algorithmie, Max, Msp, Jitter.
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L'interaction entre le corps et l'espace dans Ni fleurs ni couronnes de Souad Bahéchar et Cérémonie de Yasmine Chami-KettaniAmrouche, Sabah January 2008 (has links) (PDF)
Le mémoire étudie l'interaction entre espace et le corps dans Cérémonie de Yasmine Chami-Kettani et Ni fleurs ni couronnes de Souad Bahéchar. Dans ces deux oeuvres écrites par des femmes, l'espace et le corps ne subissent pas le traitement habituel. Le cadre spatial n'est plus un simple décor et le corps n'est plus un accessoire secondaire. Au contraire, ils sont des éléments de composition principaux, au même titre que l'intrigue. Notre travail est réparti en deux chapitres, ce qui permet de montrer la place déterminante qu'occupent le cadre spatial et le corps féminin dans ces deux oeuvres marocaines. Le premier chapitre aborde la poétique de la maison familiale. Nous étudions ses différentes fonctions en tant qu'abri originel, siège de la mémoire familiale et espace à la fois public et intime dans Cérémonie. Cet espace habituellement considéré comme un refuge, tel que l'a démontré Bachelard, s'avère hostile dans le cas de Ni fleurs ni couronnes. Suite a l'exclusion de la maison familIale, les espaces naturels comme la forêt, la mer et le désert constituent une maison de substitution pour le personnage principal qui vit
l'expérience de l'immensité intime au coeur du desert. Les personnages vivent profondément l'espace à tel point qu'ils s'attribuent ses caractéristiques ou en deviennent carrément un élément. Une certaine fusion s'établit entre le corps et l'espace, tandis qu'une osmose s'effectue entre les êtres et les matières. Dans le second chapitre, il est question d'abord de l'empreinte religieuse et culturelle sur le corps en général et sur celui de la femme en particulier. Le corps représente dans les écrits féminins un thème majeur; il est traité d'une manière particulière qui nous conduit à conclure que malgré plusieurs pas franchis, le corps reste un sujet tabou dans cette littérature émergente qui ne peut se libérer que dans l'espace du hammam. Cet espace de la sensualité et de la fête du corps féminin reste privilégié dans la littérature maghrébine pour souligner le rapport d'amour et de soin qu'entretient la femme avec son corps. Les auteures le mettent en scène sous différents aspects: le corps abordé sous l'angle de la blessure et de la souffrance, le corps épanoui et célèbre ou le corps de la femme comme réceptacle d'une tradition parfois avilissante qui le transforme en territoire collectif. Dans un autre volet, nous accordons une grande attention à la peau non seulement comme moyen de communication et de mémoire mais aussi et surtout comme frontière entre le corps et l'espace traversé. La notion de MOI-peau developpée par Anzieu et exploitée par Gontard nous permet d'analyser les différentes situations de dégradation et d'amélioration par lesquelles passe le personnage principal dans Ni fleurs ni couronnes. Les métaphores spatiales attribuées au corps de la femme en tant que demeure en ruines constituent le dernier volet de ce chapitre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Souad Bahéchar, Yasmine Chami-Kettani, Cérémonie, Ni fleurs ni couronnes, Littérature féminine marocaine, Maison, Désert, Forêt, Espace, Corps, Peau, Fusion, Interaction.
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