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Etude de décharges électriques dans l'air pour le développement d'actionneurs plasmas – Application au contrôle de décollements d'écoulementsLabergue, Alexandre 25 November 2005 (has links) (PDF)
L'actionneur « plasma » consiste en une décharge électrique établie dans l'air à pression atmosphérique à la surface d'un isolant. L'apport de quantité de mouvement induit par ces plasmas froids de surface, dû à la migration des ions soumis à la force de Coulomb et appelé "vent ionique", est utilisé ici pour modifier l'état collé ou décollé d'un écoulement. <br />Le travail réalisé est divisé en deux parties. <br />L'objectif de la première partie est de développer l'actionneur afin d'obtenir une décharge stable et homogène à travers deux exemples : la décharge couronne et la décharge à barrière diélectrique (DBD). La décharge couronne est obtenue en appliquant une haute tension, AC ou DC, entre deux fils placés à l'intérieur de rainures dans l'isolant. Le champ électrique moyen est de 8 kV/cm, pour un courant moyen de 1,5 mA/m pour une puissance électrique moyenne de 75 W/cm2. La DBD est obtenue en appliquant une haute tension alternative (plusieurs kV avec une fréquence allant de 100 à quelque kHz) entre deux électrodes placées de part et d'autre de l'isolant. Les mesures de vent ionique ont montré pour ces deux décharges une vitesse de 3 m/s environ à 1 mm au-dessus de la paroi.<br />Dans une seconde partie nous avons testé les performances de l'actionneur pour le contrôle d'écoulements. Des essais préliminaires à faible vitesse (< 2 m/s) ont montré la possibilité de recoller un écoulement et de contrôler les structures crées en aval à l'aide d'une décharge pulsée. A plus haute vitesse (´ 30 m/s), nous avons contrôlé l'état collé ou décollé d'un écoulement dans le cas d'une couche de mélange plane et d'un jet à section rectangulaire. Nous avons alors observés des modifications sur les propriétés du développement aval de l'écoulement, comme par exemple l'épaisseur de couche de mélange ou de vectorisation du jet. Par ailleurs, ces derniers travaux semblent indiquer que l'actionneur est plus efficace pour le décollement que le recollement et lorsque l'actionneur utilisé est la DBD.
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Signatures et modélisations du chauffage coronal turbulent à micro-échellesBuchlin, Eric 17 December 2004 (has links) (PDF)
Dans le contexte de la physique solaire, la complexité de la turbulence magnétohydrodynamique (MHD) et les très petites échelles qu'elle génère nous suggèrent d'aborder le problème du chauffage de la couronne solaire d'une manière statistique. Nous utilisons donc les spectres des champs, les densités de probabilité de structures ou d'événements, ainsi que les fonctions de structure, pour analyser des observations et des simulations numériques, et y détecter des signatures communes de turbulence, d'intermittence, et de chauffage aux petites échelles.<br /><br />Nos simulations numériques modélisent une boucle magnétique de la couronne du Soleil, excitée par les mouvements photosphériques et dans laquelle se propagent des ondes d'Alfvén, qui interagissent entre elles non-linéairement. Le besoin de statistiques impose à ces interactions d'être simplifiées: nous avons choisi de les modéliser par des automates cellulaires dans un premier temps, puis par des shell-models. Les résultats de ces modèles de boucles sont en accord avec les observations, et permettent de comprendre certains effets observationnels. De plus, le modèle basé sur les shell-models, qui comprend une meilleure représentation des termes non-linéaires de la MHD que l'automate cellulaire, montre des signes d'intermittence. L'analyse de ces modèles et de leur comportement en fonction de leurs paramètres donne des informations sur les mécanismes de chauffage de la couronne et des indices sur l'interprétation des observations.<br /><br />Nous exploitons ensuite les champs d'intensité et de vitesse observés par le spectrographe SoHO/SUMER en 1996 dans le Soleil calme. Les statistiques des ces champs, notamment du champ d'intensité (le champ de vitesse étant malheureusement trop bruité) nous informent sur la nature turbulente de la couronne et sur son intermittence.<br /><br />Les écarts entre les estimations par différents auteurs des distributions d'événements observés dans la couronne nous conduisent enfin à nous intéresser aux définitions possibles d'un événement. Après avoir clairement exposé ces définitions, nous les comparons, en utilisant des signaux d'intermittence plus ou moins forte.
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Études combinatoires du tableau d'Euler sur les produits en couronneFaliharimalala, Hilarion 31 March 2010 (has links) (PDF)
Au cours des deux dernières décennies, des travaux actifs ont été menés pour étendre des résultats classiques liés au groupe symétrique à d'autres groupes plus généraux. Cette thèse a pour objectif d'étendre aux produits en couronne les résultats concernant le tableau de différence d'Euler. Elle est divisée en cinq chapitres. Le tableau de différence d'Euler lié à la suite {n!} conduit naturellement à la formule du nombre de dérangements. Nous étudions dans les deux premiers chapitres, le tableau de différence d'Euler associé à la suite {rnn!} et la généralisation du problème de dérangements. Pour les coefficients de ce dernier tableau, nous donnons des interprétations combinatoires en termes de k-successions sur les produits en couronne. Clarke et al. ont introduit un q-analogue du tableau de différence d'Euler sur le groupe symétrique. Dans le troisième chapitre, nous étendons leurs résultats sur les produits en couronne. En généralisant leur bijection, nous montrons que " (fix, exc, fmaj) " et " (fix, exc, fmaf) " sont équidistribués sur les produits en couronne où "fmaf" est une nouvelle statistique mahonienne. D'autre part, Foata et Han ont récemment construit deux transformations. Nous prouvons dans le quatrième chapitre que ses bijections fournissent une factorisation de la bijection de Clarke et al.. Dans le cinquième chapitre nous donnons une extension de la seconde transformation fondamentale de Foata sur les mots r-colorés. Nous prouvons l'équidistribution sur les produits en couronne de " (fmaj , des*) " et " (finv , col) " où " col " est la somme des couleurs et " des* " une nouvelle statistique.
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Mod'ele statistique de chauffage de la couronne solaire calmePodlachikova, Elena 21 February 2002 (has links) (PDF)
La température anormalement élevée de la couronne reste un des problèmes majeurs de la physique solaire. Toutefois, les observations récentes des satellites SoHO, Yohkoh ou TRACE semblent indiquer que les processus responsables du chauffage des régions fermées se situent dans la basse couronne ou dans la chromosphère, donc proches de la surface solaire, et sont associées 'a la dissipation de couches de courant continu. L'analyse statistique de données suggère que les mécanismes de chauffage résulteraient donc de nombreux événements de dissipation de couches de courant de petite échelle et de faible 'énergie, 'a la limite de la résolution des instruments modernes. Nous proposons un modèle statistique sur réseau, résultante d'une approche plus physique que la criticalité auto-organisée, constitué d'une source d'énergie magnétique de petite échelle et de mécanismes de dissipation des courants, qui peuvent être associés soit 'a la reconnexion magnétique soit à la résistivité anormale. Les différents types de sources et de mécanismes de dissipation permettent d''étudier leur influence sur les propriétés statistiques du système, en particulier sur l''énergie dissipée. Dans le but de quantifier ces comportements et de permettre des comparaisons approfondies entres les modèles et les observations, des techniques d'analyse peu utilisées en physique solaire, telles que la décomposition en valeurs singulières, des entropies, ou la technique de Pearson de classification des densités de probabilité, sont introduites et appliquées à l'étude des propriétaires spatiales et temporelles du modèle.
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Modélisation 2D et 3D d'un écoulement gazeux instationnaire activé par décharges couronne dans un réacteur multi-pointes plan dédié à la décontamination des gazMeziane, Mohamed 22 November 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse est dédiée à la modélisation des réacteurs plasmas utilisant des décharges électriques de type couronne pour la décontamination des gaz. Ces réacteurs ont notamment la possibilité de traiter les agents polluants lorsqu'ils sont présents en très faible concentration (quelques centaines de ppm) dans un mélange gazeux. Cependant, chaque traitement demande des paramétrages spécifiques du réacteur qui est le plus souvent étudié en " boîte-noire " c'est-à-dire en bilan énergétique moyen et en taux de conversion entrée-sortie. En effet, les phénomènes in situ à l'origine de la transformation des polluants sont très localisés et fortement instationnaires. Ils sont donc quasiment inaccessibles à la mesure expérimentale. Ainsi, le but de cette thèse est la mise au point d'une simulation performante, capable d'expliquer les processus réactifs, énergétiques et hydrodynamiques qui prennent naissance dans les canaux filamentaires des décharges et qui s'étendent progressivement à l'ensemble du volume du réacteur. Ce type de modélisation permettra à l'avenir d'aider au design des réacteurs et de minimiser leurs coûts de développement. La thèse est découpée en 5 chapitres principaux en plus de l'introduction et de la conclusion générale. Le premier chapitre décrit les principales caractéristiques des décharges couronne de type streamer à la pression atmosphérique ainsi que l'ensemble des phénomènes énergétiques, hydrodynamiques et cinétiques qui sont activés par leur passage. Le second chapitre présente les équations des modèles de la décharge et de l'écoulement réactif. Ce dernier est modélisé par les équations fluides d'un mélange réactif couplé avec l'équation de conservation de l'énergie des états vibrationnels. Un état de l'art de la modélisation des réacteurs corona est présenté suivi de la description du logiciel FLUENT choisi pour résoudre le système d'équations du modèle développé. Le chapitre 3 est dédié à la validation du modèle et des couplages décharge-gaz dans une configuration géométrique 2D. Les conditions de simulation sont celles d'une configuration expérimentale d'un réacteur mono-pointe plan développé dans le groupe et fonctionnant avec de l'air synthétique dans les conditions ambiantes de température et de pression. Les termes sources permettant de prendre en compte le passage périodique des décharges sont estimés à partir d'une simulation validée du développement des primary et secondary streamers. La simulation de l'écoulement prend en compte 10 espèces chimiques (dont les états métastables de la molécule d'azote et d'oxygène) réagissant selon 23 réactions. Les résultats ont permis de valider la procédure d'intégration des termes sources et de suivre en détail les variations de la température du gaz et des espèces chimiques en fonction du type d'écoulement (laminaire ou turbulent), de son orientation et du nombre de décharge traversant le gaz. Le chapitre 4 concerne la simulation 2D d'un réacteur multi-pointes-plan (jusqu'à 10 pointes) sur des durées allant jusqu'à 10ms avec une fréquence de répétition des décharges de 10kHz. Les simulations réalisées permettent de suivre et d'expliquer en détail la formation d'ozone puis la transformation d'un polluant test (de l'oxyde d'azote NO) en fonction du nombre de pointes en activité et des propriétés de l'écoulement. Enfin, le dernier chapitre montre les premiers résultats obtenus en 3D dans un cas mono-pointe et multi-pointe-plan.
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La monnaie en droit : nature d'une abstraction outre fondée : essai dialectique et logique sur la dualité dans la catégoricité juridique et sur l'abstraction d'hérédité monétaireLeclerc, Normand 11 1900 (has links)
Cette suite d'essais analyse la conception de la monnaie en droit, cherchant à isoler l'originalité
de sa nature abstraite. La tradition juridique caractérise la monnaie à la fois comme un fait et
comme un droit parce qu'elle présuppose un sens substantif au nom commun 'monnaie', étant
ainsi incapable d'admettre que la monnaie, par sa place unique dans les catégories du droit, est
le mécanisme qui suppose l'avenir indéterminé en y enchâssant le présent.
La difficulté de la monnaie est que, comme catégorie, elle n'est pas incluse aux catégories
usuelles de droit privé. Son caractère abstrait l'empêche d'ailleurs d'être incluse parmi les
objets qui ont une extension. La monnaie se définit plutôt par négation relativement aux
catégories usuelles. Elle est donc reconnaissable entre toutes. Dans la relation sujet-objet, la
monnaie versée n'est évidemment pas un sujet. Dans son sens strict, la monnaie réfère
aujourd'hui au papier-monnaie. Il est vrai que ce dernier existe matériellement puisqu'il est
tangible. Mais paradoxalement, en tant qu'objet, la monnaie est ni une somme, ni une
obligation en nature, ni un bien, ni une représentation de dette, ni une mesure, ni consomptible,
ni fongible au sens pertinent de ces mots. Comment saisir la substance d'une notion qui se
soustrait aux catégories usuelles de la doctrine? Voilà la difficulté fondamentale de la thèse.
Répétons son mode original de définition: la monnaie n'est pas identique à une somme due,
mais - en étant payée - elle en éteint une; conversement, la somme due n'est pas identique à la
monnaie perçue, mais -lorsque payée en trop - cette dernière est déclarée indue et sujette à
répétition (l'indu devient dû). La définition de la monnaie procède par 'corécurrence' : elle
définit quelque chose d'indéterminé puisqu'un membre de la définition réfère à l'autre et viceversa.
Sa nature s'exprime par sa fonction dans la structure des prestations. Mais la doctrine la
traite d'abord comme une somme due, sans distinguer outre mesure ce type de dette des autres
prestations. Or, à titre d'exécution d'une obligation, une somme d'argent non seulement éteint
d'autant les montants, dus à une époque ou l'autre, mais, puisque ces derniers sont appariés aux
obligations en nature en tant que prix dû en contrepartie des prestations caractérisées à être
effectuées, la perception des sommes d'argent conduit encore à la mobilité des biens parmi les
personnes. D'où le paradoxe: une somme d'argent est destinée à circuler précisément pour être
la fin des sommes dues.
La doctrine enseigne la thèse unitaire du paiement des obligations (en son acception large du
droit civil) : sont mis dans un même sac les faits exécutés pour satisfaire à des obligations en
nature et les paiements de sommes d'argent dues. Or, elles sont en premier dues, puis payées.
Ils sont dits former un ensemble. Ce sac est le temps lui-même. Il s'agit d'une interprétation de
l'univers des prestations, précisément une interprétation de la notion d'univers où l'actualité
homogène d'un ensemble exclut de faire une place à l'éventualité de valeurs futures par
contraste aux valeurs passées. Pour réduire la notion d'univers à celle d'ensemble actuel,
l'astuce est de fermer la dualité 'ensemble/membre' en substituant au membre l'ensemble: l'un
des objets inclus à l'ensemble doit être à la fois un élément existant de l'ensemble et la
collection de tous ses éléments, constituant ainsi la jonction substantive sous-jacente à cette
dualité.
IV
Cet objet fondateur est d'habitude nommé le zéro de l'ensemble. Traitant ainsi l'ensemble des
exécutions des obligations, il doit y avoir un élément qui ait à la fois la nature d'une promesse et
celle d'un fait. Cet élément est la monnaie. Ainsi, la monnaie a une nature double, à la fois
concept et référent du concept. La somme due est exécutée en monnaie et, conversement, la
monnaie est la somme transférée à titre de paiement: substituant une définition dans l'autre,
l'exécution de la somme due est la somme transférée, une formule conduisant à la régression
infinie. Qui donc est le débiteur de cette somme transférée depuis aussi longtemps que la
monnaie a circulé et circulera? La difficulté conceptuelle de la monnaie est de comprendre
cette métamorphose, où l'exécution d'un fait en satisfaction d'une obligation se révèle elle
même être une promesse. Pourquoi alors distinguer une obligation et son exécution? La
monnaie cumule la nature catégorique d'une chose matérielle délivrée - autrefois l'or,
aujourd'hui le papier-monnaie - et la nature d'une somme due; cette façon de penser mène à
réifier les dettes, à leur conférer une existence matérielle. Mais devoir l'argent est
fondamentalement la durée du terme d'une relation entre deux personnes. Et payer la monnaie
est l'extinction de ce terme. Alors paradoxalement, l'exprimant dans une dualité catégorique, la
monnaie a une durée et en même temps n'en a pas.
Cette postulation d'une union des termes opposés d'une dualité n'est pas sans précédent. Pour
aider le lecteur à s'en rendre compte, je documente que le thème de la migration de la valeur
pécuniaire des choses par la médiation de la monnaie dans le paiement des sommes dues
rappelle celui de la métempsycose (migration de l'âme) utilisée pour conceptualiser le
fondement de la Couronne médiévale, le don de Dieu qui sacrait la continuité des règnes
successifs d'une lignée héréditaire de régents. À cette époque, on conceptualisait la continuité
historique d'un peuple par les deux corps du roi; sa nature cumulait à la fois celle d'un individu
et celle de l'ensemble des individus soumis à son règne. Unique entre tous, on considérait que
l'un des individus était un ensemble d'un. Cette attitude platonique était crue nécessaire en
droit public pour résoudre la difficulté conceptuelle de la continuité historique d'une
communauté en dépit de la nature temporelle de ses membres; elle recevait son écho en droit
privé.
La thèse unitaire du paiement d'obligations - où, tout comme en économique, la capacité de
permutation de biens est elle-même considérée être un bien ordinaire - semble reposer sur cette
même conception d'une nécessaire nature double. Dans l'univers des prestations, selon la
doctrine, un ensemble infini de valeurs successives formées sur une période de temps indéfinie
est considéré être fondé sur un objet transcendant qui cumule les faces opposées d'une dualité:
à la fois somme (d'argent) et chose, à la fois droit et fait accompli en exécution d'une
obligation, à la fois fait et valeur future. Ce paradigme traditionnel est indifférent à la dualité
des prestations: non pécuniaire et pécuniaire. TI y arrive en substantivant la non-existence
d'une somme.
L'explication proposée ici en est une de structure. L'univers des prestations serait plutôt une
dichotomie de deux dualités distinctes: 10 une dualité catégorique, celle de l'exécution de
prestations particulières - où avoir fait quelque chose et ne pas l'avoir fait sont des action et
abstention caractérisées, et 20 une dualité modale (circulaire), devoir un montant libellé en
iv-a
devise ou (exclusivement) ne pas le devoir, l'avoir payé ou non. L'obligation de livrer une
prestation caractérisée à quelqu'un est appariée à la somme d'argent due par ce dernier en
contrepartie de cela; on alterne d'une obligation non pécuniaire à la promesse de payer un
montant d'argent sans que quiconque puisse cumuler le beurre et l'argent du beurre à un instant
donné. Mais encore, une somme due en suit une autre au travers de la monnaie, cette dernière
étant toujours le revers de la somme due. Il n'est pas nécessaire de dire que la monnaie existe,
ni de dire qu'elle n'existe pas; il suffit de dire qu'elle éteint la somme due. Non seulement la
somme due - versée (renversée) en monnaie - est éteinte, mais encore par le nominalisme elle
peut toujours acquitter de nouveau une somme d'autant; il suffit qu'un créancier accepte qu'on
la lui doive plutôt que de s'en remettre au troc de choses existantes. Cette nouvelle perspective
du paiement des obligations distingue deux types de raisonnements. La vérification catégorique
rétrospective d'une exécution en nature survenue se démarque de la modalité où la conséquence
juridique de l'extinction d'une somme due se retourne en la possibilité a priori de réitérer cette
conséquence encore contre une somme pouvant pourtant n'être pas encore déterminée. La
possibilité d'une continuité historique n'a pas la nature finie d'un fait.
L'objet qu'est la monnaie déborde de la notion ordinaire d'objet puisqu'il est circulaire: la
'monnaie' est "éteindre une somme (due) puis (est encore) monnaie". Dans la lignée héréditaire
des sommes, constituées pour être éteintes, éteintes pour être constituées, la monnaie est ni le
prédécesseur, ni un successeur particulier; elle est la fonction qui ouvre continuellement
l'éventualité d'autres successeurs. La monnaie est une abstraction et sa nature unique est
confirmée au Canada depuis 1967. Une fois la convertibilité du papier-monnaie abandonnée, la
monnaie n'est plus une promesse de payer: la banque centrale n'est plus tenue de délivrer l'or à
la demande du porteur, ni d'échanger le billet de banque en billets du Dominion. Le papiermonnaie
est, depuis, trivialement remplacé seulement par du papier-monnaie. Enfin,
l'abstraction monétaire donne à la banque centrale une personnalité morale inédite. Si la
Couronne est créancière des uns et débitrice aux autres, alors en contraste la banque centrale qui
n'est pas une banque - est ni créancière, ni débitrice du papier-monnaie.
La problématique de l'inclusion de la monnaie dans les catégories traditionnelles du droit a une
solution inédite. La monnaie s'offre en complément des concepts du discours juridique.
L'encaissement d'une somme due emporte comme conséquence la fin de son terme, mais encore
il en appelle à nouveau une autre, éventuellement. Ainsi, la monnaie est le bain de
renouvellement des sommes. Sa qualification ni ... ni... louvoie entre les deux termes en les
niant alternativement. / This series of essays analyses the concept of money in the law, seeking to isolate its unique and
highly abstract nature. Traditionallaw teaching characterizes money both as a fact and as a
right premised as it is on the idea that common nouns like 'money' must have substantive
meaning; it is thereby unable to accept that money, by virtue of its unique place amongst the
categories of private law, is the mechanism supposing the indeterminate future by embedding
the present into it.
The difficulty with money is that, as a category, it is not included amongst the usual categories
ofprivate law. Its abstract character prevents it from being included amongst objects that have
extension. Rather money is defined by negation with respect to the usuallegal categories. It is
thereby uniquely recognizable. In the subject-object relationship, paid money is obviously not a
subject. In its strict meaning, money refers today to paper-money. It is true that the latter does
exist physically because it is tangible. But paradoxicalIy, as an object, money is neither a sum
owed, nor an obligation in kind, nor a good, nor representing a debt, nor a measurement, nor
consumable, nor fungible in the relevant sense ofthose terms. How does one capture the
substance of a notion that defies the usual categories of legal discourse? That is the
fundamental difficulty of the thesis.
The entirely unique way of defining money bears repeating: Cash money is not identical to a
sum owed but extinguishes one as it is being paid; conversely, a sum owed is not identical with
money received, since when money is paid without obligation, the sum can be recovered as
undue (the undue becomes due). The definition ofmoney proceeds by 'corecurrence': it defines
something indeterminate, in that one definition refers to the other and vice versa. Its nature
stems from its function in the structure of prestations. But the legal scholarship treats it
principally as a sum owed, without further distinguishing this type of debt from other
prestations. Now, as the performance of an obligation, a sum ofmoney not only as much pays
off any amount, due at one time or another, but, because those are paired to obligations in kind
as the price owed in consideration ofparticular performances to be accomplished; the cashing of
sums of money still conducts the movement of goods among persons. Whence a paradox: A
sum of money is destined to circulate precise1y to extinguish sums (due).
Legal scholarship generally teaches the thesis of unity of performance of obligations (payment
in its broad civillaw meaning): AlI acts accomplished in the performance of obligations in kind
and all payments of sums of money are put in the same bag. Now, they are first owed, then
received. These operations are said to form a single set. This bag is time itself. 1t is an
interpretation of the universe of prestations, more precise1y an interpretation of the notion of
universe where the homogeneous actuality of a set excludes to give place to the possibility of
future values by contrast to past values. To close the notion of a universe to that of an actual
vi
set, the trick is to close the duality 'set/member' by replacing the member by the set: one of the
objects included in the set must be at once an existing element of the set and be the collection of
aIl its elements, constituting thereby the substantive junction underlying this duality.
This foundational object is usually called the zero of the set. In the set of performances of
obligations (prestations) with which we are dealing here, there must similarly be an element in
the nature of both a promise and a fact. That element is money. So money has a dual nature,
both concept and referent of the concept. The sum owed is performed in money and,
conversely, money is the sum transferred as payment: substituting one definition in the other,
the performance of the sum owed is the sum transferred, a formula leading to infinite regression.
Who then is the debtor of this sum transferred for as long as money did and will circulate? The
conceptual difficulty with money is to understand this metamorphosis, where the performance
of a fact in satisfaction of an obligation reveals itselfto be a promise. Why then bother to
distinguish a promise from the performance of it? Money cumulates the categorical nature of a
physical thing being delivered - in olden days gold, today paper-money - and the nature of a
sum owed; this way of thinking would tend to reify debts, to confer them physical existence.
Yet to owe money is fundamentally the duration of the term of a relationship between two
persons. And to pay money is to put an end to this term. So paradoxically, to express it in a
categorical duality, money has duration and at the same time it has none.
Such a union of the polar opposites of a duality is not unprecedented. To help the reader realise
this, l document how the theme of migration ofpecuniary value ofthings by means ofmoney
being given in payment of amounts owed is reminiscent of metempsychosis (migration of the
soul) used to conceptualise the foundation of the medieval Crown, the gift ofGod that
consecrated the continuity of successive reigns of an hereditary line of regents. At that time, the
historical continuity of the people was conceptualised by the King's two bodies: both that of an
individual and that of the set of individuals subject to his reign. Unique amongst aIl, one
foundational individual was considered to constitute a set of one. This platonic attitude was
believed necessary in public law to resolve the conceptual difficulty of the historical continuity
of a community despite the temporal nature of its individuals; it was put to similar use in private
law with respect to money.
The thesis of unity of performance of obligations - where, like in economics, the capacity to
exchange goods is considered an ordinary good itself - appears to rely on the same conception
of a necessary dual nature. In the universe of prestations, according to traditionallegal
scholarship, an infinite set of successive values taking shape over an indefinite period of time is
viewed as founded on a transcendental object which cumulates the opposite faces ofa duality:
both sum (of money) and thing, both right and act accomplished in the performance of an
obligation, both fact and future value. This traditional paradigm disregard the duality of
prestations: pecuniary and non-pecuniary. It does so by giving a substantive value to the non
vi-a
existence of a sumo
The explanation proposed here is one of structure. The universe of prestations is rather a
dichotomy of two distinct dualities: 10 a categorieal duality, that of the performance of specifie
prestations - where to have done something and not to have done it are characterised action and
abstention, and 20 a modal (circular) duality: to owe an amount in currency or (exclusively) not
to owe it, to have paid it or not. The obligation to deliver a particular performance to someone
is paired to the sum of money owed by him in consideration of it; we altemate from nonpecuniary
obligation to promises to pay an amount of money without one
being able to have his cake and eat it too at any time. But still, one amount owed follow another
thru money, money always being the tuming over of the sum owed. We are not obliged to state
that money exists, or that it does not; it suffiees to say that it extinguishes the sum owed. Not
only is the sum owed extinguished upon money being tumed (paid) in, but by virtue of
nominalism it still can extinguish anew a further sum of same amount; it is sufficient that a
creditor accept to be owed a sum ofmoney rather than to revert to the barter ofphysical things.
This new reading of the payment of obligations draw apart two types of reasoning. The
categorieal proof of a past specifie performance is different from the modality where the legal
consequence of the extinction of a sum due is tumed over into the a priori possibility to still
reiterate that same consequence against a sum that now may not yet be determined. The
possibility of an historieal continuity does not have the finite nature of a fact.
Money as an object transcends the concept of an ordinary object because it is circular: 'money'
is "the end of a sum (owed) and (is still) money". In the hereditary line of sums, created to be
extinguished or extinguished to be created, money is neither the predecessor nor a particular
successor; it is the function of continuously opening up the possibility of further successors.
Money is an abstraction and its unique character is confirmed in Canada since 1967. Once the
convertibility of paper-money is dropped, money is no longer a promissory note: no longer does
the central bank undertakes to exchange a bank note for gold or Dominion bonds. Paper-money
is now trivially replaced only by paper-money. Finally, the abstract character ofmoney gives
the central bank an most unusual status as a legal person. If the Crown is creditor of sorne
persons and debtor to others, then by contrast the central bank - who is not a bank - is neither
creditor, nor debtor ofpaper-money.
The problem of fitting money within the traditional categories of the law does have an
unexpected ending. Money presents itself as the complement of the concepts oflegal discourse.
The cashing in of a sum triggers the end of its term, but still it calls one anew, eventually. So
money is the bath of renewal of sums. In being characterised as neither... nor... it hops between
the two terms by altematively negating them. / "Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Docteur en droit (LL.D.)"
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Modélisation MHD tridimensionnelle de tubes de flux coronaux utilisant l'assimilation des donnés 4D-VARBenslimane, Ali January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Simulations numériques des vibrations induites par effet de couronne sur un court conducteur soumis à une pluie artificielle /Derakhshanian, Mahin, January 2001 (has links)
Mémoire (M.Eng.)--Université du Québec à Chicoutimi, 2001. / Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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Le produit en couronne libre d'un groupe quantique compact par un groupe quantique d'automorphismes / The free wreath product of a compact quantum group by a quantum automorphism groupPittau, Lorenzo 15 October 2015 (has links)
Dans cette thèse on définit et étudie le produit en couronne libre d'un groupe quantique compact par un groupe quantique d'automorphismes, en généralisant la notion de produit en couronne libre par le groupe quantique symétrique introduit par Bichon.Notre recherche est divisée en deux parties. Dans la première, on définit le produit en couronne libre d'un groupe discret par un groupe quantique d'automorphismes. Ensuite, on montre comment décrire les entrelaceurs de ce nouveau objet à l'aide de partitions non-croisées et décorées; à partir de cela et grâce à un résultat de Lemeux, on déduise les représentations irréductibles et les règles de fusion. Ensuite, on prouve des propriétés des algèbres d'opérateurs associées à ce groupe quantique compact, comme la simplicité de la C*-algèbre réduite et la propriété d'Haagerup de l'algèbre de von Neumann.La deuxième partie est une généralisation de la première. D'abord, on définit la notion de produit en couronne libre d'un groupe quantique compact par un groupe quantique d'automorphismes. Après, on généralise la description des espaces des entrelaceurs donnée dans le cas discret et, en adaptant un résultat d'équivalence monoïdale de Lemeux et Tarrago, on trouve les représentations irréductibles et les règles de fusion. Ensuite, on montre des propriétés de stabilité de l'opération de produit en couronne libre. En particulier, on prouve sous quelles conditions deux produits en couronne libres sont monoïdalment équivalents ou ont le semi-anneau de fusion isomorphe. Enfin, on démontre certaines propriétés algébriques et analytiques du groupe quantique duale et des algèbres d'opérateurs associées à un produit en couronne. Comme dernier résultat, on prouve que le produit en couronne de deux groupes quantiques d'automorphismes est isomorphe à un quotient d'un particulier groupe quantique d'automorphismes. / In this thesis, we define and study the free wreath product of a compact quantum group by a quantum automorphism group and, in this way, we generalize the previous notion of free wreath product by the quantum symmetric group introduced by Bichon.Our investigation is divided into two part. In the first, we define the free wreath product of a discrete group by a quantum automorphism group. We show how to describe its intertwiners by making use of decorated noncrossing partitions and from this, thanks to a result of Lemeux, we deduce the irreducible representations and the fusion rules. Then, we prove some properties of the operator algebras associated to this compact quantum group, such as the simplicity of the reduced C*-algebra and the Haagerup property of the von Neumann algebra.The second part is a generalization of the first one. We start by defining the notion of free wreath product of a compact quantum group by a quantum automorphism group. We generalize the description of the spaces of the intertwiners obtained in the discrete case and, by adapting a monoidal equivalence result of Lemeux and Tarrago, we find the irreducible representations and the fusion rules. Then, we prove some stability properties of the free wreath product operation. In particular, we find under which conditions two free wreath products are monoidally equivalent or have isomorphic fusion semirings. We also establish some analytic and algebraic properties of the dual quantum group and of the operator algebras associated to a free wreath product. As a last result, we prove that the free wreath product of two quantum automorphism groups can be seen as the quotient of a suitable quantum automorphism group.
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Une cour à l'épreuve de la conquête : la société curiale et Naples, capitale d'Alphonse le Magnanime (1416-1458) / A court in a Time of Conquest : Court Society and Naples, capital city of King Alphonso the Magnanimous (1416-1458)Chilà, Roxane 29 November 2014 (has links)
Ma thèse porte sur l'entourage institutionnel d'Alphonse le Magnanime en Italie méridionale, suite à la conquête de Naples par ce roi d'Aragon en 1442. Il s'agit de proposer une étude approfondie d'un groupe social et de l'institution curiale. L'hôtel royal a fait l'objet d'ordonnances en Aragon en 1344 sous le règne de Pierre IV. Mais l'arrivée sur le trône aragonais des Trastamare en 1412, avec l'élection de Ferdinand Ier, le père d'Alphonse le Magnanime, puis la conquête par ce dernier du Regno, pose la question des transformations de cette institution. La principale est l'interruption de la tradition des ordonnances, qui prive l'historien de sources normatives pour l'étude de cette période de bouleversements. La cour est restée jusqu'à présent un point aveugle de l'historiographie de la dynastie et de cet État impérial et composite qu'est la couronne d'Aragon au XVe siècle, alors qu'elle en est le rouage administratif essentiel.Les officiers appartenant à la société curiale sont présentés comme un ensemble cohérent du point de vue national et sociologique par les chroniques napolitaines. De plus, l'historiographie extrêmement fragmentée des Aragonais de Naples reproduit les puissants clivages régionaux contemporains entre les entités qui composaient la couronne d'Aragon au XVe siècle. En conséquence, l'entourage d'origine ibérique des rois de Naples n'a fait l'objet que de quelques travaux partiels, adoptant un filtre régional. Au-delà de la cour, il importe aussi de saisir ce groupe dans le contexte de migration massive depuis le royaume d'Aragon vers le le royaume de Naples. Nombreux sont les migrants qui appartiennent aux élites administratives ou marchandes ; ils ont des liens forts avec l'institution domestique, comme le révèle l'étude des réseaux sociaux dans lesquels ils sont insérés. Mais d'autres individus, d'origine sociale plus modeste, affluent également à Naples à partir de la conquête du Magnanime.L'arrivée à Naples et l'installation en ville des officiers curiaux et de ceux qui arrivent dans le sillage du roi et de ses armées pose la question de leur insertion en ville et dans la société politique de la capitale italienne. La migration au service du prince est-elle constitutive d'une quelconque solidarité ou identité ? Selon quelles modalités ces élites migrantes tissent-elles des relations avec les Napolitains ? On constate que le roi incarne une figure médiatrice indispensable au dialogue entre les différentes composantes politiques et sociale de la capitale, tandis que les Catalans accèdent difficilement à la citoyenneté. Ils sont regroupés dans les quartiers bas de la ville, en dehors des circonscriptions administratives disposant d'une représentation politique.L'enquête mobilise des sources diverses : documentation normative inédite, chroniques, production des humanistes stipendiés par le Magnanime, correspondances d'ambassadeurs et registres de la chancellerie conservés à l'Archivo de la Corona de Aragón à Barcelone. La démarche fondamentale de ce travail réside dans le repérage des individus concernés, selon les principes éprouvés de la prosopographie. L'analyse diachronique des données obtenues permet d'apporter des éléments significatifs à l'histoire du premier roi aragonais de Naples, et au règne contesté de son successeur Ferrante. Cette étude sociale et institutionnelle révise en profondeur les approches locales marquant habituellement l'historiographie de la couronne d'Aragon et de Naples, en révélant les usages politiques et militaires de la société curiale, combien la culture politique aragonaise influe sur la pratique du nouveau roi et le tournant démographique et économique que cette période a représenté pour la capitale méridionale. / This PhD dissertation focuses on institutional and social aspects of a 15th century court, the court of Alfonso the Magnanimous, king of Aragon and Naples, between 1416 and 1458. The household of Aragon's kings regulated by court ordinances, the last ones being promulgated in 1344. Since this date, a change of dynasty and the conquest of the Kingdom of Naples has deeply affected the institutional structure of the court and the government's practices chosen by King Alfonso. Moreover, there are no longer court ordinances, and consequently, its structure has been neglected by historical research. In order to fill this gap, this dissertation studies the royal household using documentation issued by the royal chancellery, which provides useful data, showing how the Aragonese household is also the beating heart of the royal administration. As Pietro Corrao described it, the Aragonese household is an efficient “household system of government”.After the conquest of southern Italy, their Italians contemporaries consider the royal officers who came with king Alphonso as a hole (they call them “the Catalans”), but an in-depth study shows that they come from different regions and social background. Their massive arrival in Naples after many years of war for the kingdom caused tensions and xenophobia among the Italians. The royal officers settled down in the harbour neighbourhood, under the royal jurisdiction, whereas the Neapolitan nobility and people lives in the upper city, under the city's jurisdiction. This social and political gap leave its mark upon the failed process of urban integration of the newcomers. However, Alfonso uses his capital city as his favourite stage in order to show himself as an up to date Renaissance king, and display many ceremonial events. His antiquity-inspired triumph is the most famous example of this practice.Career analysis applied to Aragonese officials underlines how they had poor futures prospects in the household hierarchy, but also real opportunities to obtain financial reward and above all a very protective legal status. Indeed every member of Alfonso's household enjoys the legal privilege of being under the seneschal's jurisdiction only. The king may choose to additionally grand this privilege to anyone, through the titles of “counsellors” and “familiars”, the later title being lesser than the first.Since the destruction of the medieval archives in Naples during World War II, many of the sources of this work are from Spanish archives that hold Aragonese royal documents, mainly in Barcelona and Valencia. The ancient humanistic historiography about king Alfonso and letters from diplomatic envoys sent in Naples also provided many information, that have been analysed using prosopographical methods. This data supplies many new facts and allows social analysis, which both contribute to deepen our understanding of the history of the Crown of Aragon and the Kingdom of Naples.
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