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Politiques agricoles de la Banque mondiale et modernisation des systèmes paysans d'Afrique sub-saharienneLeroux, Xavier January 2007 (has links) (PDF)
Le présent mémoire tente de porter un nouveau regard sur les politiques agricoles de la Banque mondiale et de leurs effets sur la modernisation des
systèmes paysans en Afrique sub-saharierme. Grâce à une analyse documentaire des politiques de la Banque mondiale, décrites dans différentes publications et rapports annuels, et de la mise à jour des conclusions les plus pertinentes de
nombreuses études critiques, notre recherche propose une vision alternative du développement agricole. Nous traitons de la question de l'incorporation des nouvelles biotechnologies agricoles en Afrique sub-saharienne, de leurs effets sur la sécurité alimentaire et sur la redistribution sociale des bénéfices de la croissance économique suscitée par la croissance des rendements agricoles. Nous cherchons à montrer que les politiques agricoles de la Banque mondiale, forgées sur le désir d'une réduction de la pauvreté et d'une plus grande égalité sociale, ne
poursuivent pas leurs buts premiers. Nous soutenons, au contraire, que les politiques de la Banque mondiale, et son support au modèle agricole à fort rendement, concourent davantage à
accentuer la dépendance technologique et alimentaire des pays sub-sahariens, et contribuent à accroître le caractère endémique de la pauvreté rurale et le problème de l'accès des pauvres à leurs capacités de se nourrir. Nous soutenons que les
projets de la Banque, justifiés par un combat contre la pauvreté et la faim, soutiennent davantage le développement des firmes multinationales des pays développés, oeuvrant dans les domaines des biotechnologies et des intrants agricoles. Ces projets soutiennent l'expansion de l'économie mondiale vers de nouveaux marchés, grâce à l'incorporation du mode de production capitaliste
contenu au sein du modèle agricole à fort rendement, et menacent la survie des petites exploitations agricoles et des cultures vivrières de subsistance, garantes jusqu'à ce jour de la sécurité alimentaire du continent africain. Nous soutenons que ces politiques contribueront également à accentuer des problèmes
environnementaux et sociaux auxquels elles s'adressent pourtant, malgré la présence de modèles de développement alternatifs différents, ainsi qu'à l'existence de méthodes de culture et d'innovations agricoles reconnues. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Banque mondiale, Développement agricole et rural, Biotechnologies, Sécurité alimentaire, Croissance économique, Équité.
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Une estimation de la contribution relative de l'éducation des filles et des garçons sur la croissance économique des pays pauvresDeslauriers, Pierre-Luc January 2008 (has links) (PDF)
Est-ce l'éducation des femmes ou celle des hommes qui a le plus d'influence sur le PIB par habitant dans les pays en voie de développement? C'est à cette question que tente de répondre ce mémoire. Le cadre d'étude repose sur des données empiriques de type transversal (1970-1985) pour 94 pays et s'inspire le plus simplement du modèle de croissance endogène de Benhabib et Spiegel (1994) où l'éducation n'entre plus comme un intrant supplémentaire dans la fonction de production, mais comme un déterminant de l'accumulation de nouvelles techniques. Cette proposition permet de mettre en place deux méthodologies distinctes: une première portant sur l'estimation directe de la fonction de production où le progrès technique est une fonction des variables éducation et écart de niveaux technologiques avec les États-Unis et une deuxième où ces variables expliquent directement la productivité totale des facteurs, moteur de croissance. Pour une évaluation rigoureuse du rôle de la scolarisation des filles et des garçons, la mesure du capital humain est celle proposée par Hall et Jones (1999) qui introduit les discontinuités d'efficacité des années d'école selon le niveau d'étude. La méthode d'estimation tient compte du biais d'endogénéité que posent les variables d'éducation et d'écart de niveaux technologiques afin de fournir des résultats robustes à la problématique. Ceux-ci correspondent à l'intuition économique: le niveau du capital humain a eu un rôle positif et significatif dans la détermination du taux de croissance, à travers une accélération d'absorption des technologies existantes à l'étranger pour les pays les plus pauvres, par la capacité à innover et à développer de nouvelles techniques pour les pays les plus riches. Fait étonnant, dans le cas des pays possédant les possibilités de rattrapage les plus élevées, lorsqu'on compare la contribution relative de l'éducation des hommes par rapport à celle des femmes, seule la scolarisation de ces dernières a permis d'expliquer de façon significative les différences internationales de taux de croissance du PIB par travailleur et du progrès technique. Cela suppose que la croissance des pays en développement a été d'autant plus forte qu'ils avaient un retard technologique important à rattraper, mais uniquement à condition que le niveau d'éducation des femmes ait été assez élevé pour permettre ce rattrapage. Ce résultat donne ainsi un nouveau support empirique à l'hypothèse que l'éducation des femmes constitue un ingrédient important, voire essentiel, dans les stratégies de développement des pays pauvres.______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Croissance de long terme, PIB par habitant, Productivité totale des facteurs, Développement économique, Pays en voie de développement, Capital humain, Éducation des garçons, Éducation des filles.
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Performances des entreprises cotées et perspectives de croissance économique : cas de la bourse régionale des valeurs mobilières de l'Afrique de l'OuestZogning Nguimeya, Joseph Félix January 2009 (has links) (PDF)
Les pays africains de la zone franc ont entrepris, il y a maintenant deux décennies, des réformes de leurs secteurs financiers, avec pour ambition non seulement de restaurer les équilibres nécessaires à leur efficacité et la confiance des agents économiques envers les institutions financières, mais aussi de favoriser la mobilisation des épargnes et la diversification des canaux de financement. L'objectif final étant la relance d'une croissance économique stable et durable. Au sein de la zone UEMOA (Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine), le projet majeur au coeur de ces réformes fut la création d'un marché financier commun dont la mission est de doter les entreprises des moyens de financement à long terme, qui leur permettraient de réaliser leurs projets les plus productifs et d'accroitre leurs performances. L'autre mission dévolue à ce marché est d'attirer des capitaux étrangers dans la sous-région. Notre étude a pour but de déterminer si, une décennie après sa création, le marché financier a atteint ses objectifs en termes d'amélioration des performances des entreprises et de relance de la croissance économique. Globalement, nous observons que les entreprises cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (Place boursière du marché financier de l'UEMOA) ont vu leurs performances opérationnelles s'améliorer, notamment au cours de la seconde moitié de la décennie. Le développement du marché boursier semble également avoir eu un impact positif sur la croissance économique de la Côte d'ivoire, Pays phare de l'Union, qui détient 34 des 38 entreprises cotées. Cependant, le marché n'a pas réussi à attirer des capitaux étrangers; mais à l'inverse, l'écrasante majorité des entreprises qui lèvent des fonds sur le marché financier de UEMOA sont des filiales des multinationales occidentales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Introduction en bourse, Croissance économique, Performance, Marché financier, Entreprises cotées.
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Trois essais sur la croissance, la pauvreté et les propriétés cycliques de la politique budgétaireDiallo, Oumar 09 October 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse est un recueil de trois essais, chacun correspondant à un chapitre. Le premier chapitre procède à l'analyse des<br />causes de la faible croissance de l'Afrique en s'appuyant sur l'argument dit « des politiques ». C'est ainsi qu'il convoque la littérature<br />mettant l'accent sur le rôle de l'instabilité des politiques et utilise le modèle de l'économie dépendante comme fondement théorique.<br />Le chapitre explore les effets potentiels de l'instabilité des dépenses publiques et du taux de change réel sur la dynamique de<br />croissance ainsi que les canaux de transmission à travers lesquels ces effets prennent corps. Les résultats de l'analyse empirique<br />révèlent que l'instabilité des dépenses publiques exacerbe l'instabilité du taux de change réel, qui, en retour, exerce un effet négatif<br />tant sur l'investissement que sur la productivité globale des facteurs. Par ailleurs, l'analyse empirique indique, en partie, que<br />l'appréciation du taux de change réel contribue au déclin des secteurs à forte externalités positives, contribuant ainsi à des pertes<br />continues de productivité et à une croissance économique atone. Ces résultats impliquent que la stabilité des dépenses publiques et du<br />taux de change réel est cruciale pour la croissance économique à long-terme du continent.<br />Le second chapitre s'intéresse à la problématique politiques économiques et pauvreté et s'appuie, également, sur le modèle<br />de l'économie dépendante. Le chapitre part des dépenses publiques et, dans une large mesure, du taux de change réel et explore les<br />liens entre ces deux variables et la pauvreté. L'analyse empirique, reposant sur un échantillon de pays africains et non-africains,<br />montre que la dépréciation du taux de change réel favorise les pauvres, à condition que les inégalités de revenus ne soient pas criardes<br />et que les institutions fonctionnent adéquatement. Il découle de ces résultats empiriques que la dépréciation du taux de change réel<br />peut être un puissant outil au service de la réduction de la pauvreté si elle est complémentée par d'autres politiques. Ces politiques<br />comprennent entre autres : faciliter l'accès des pauvres aux facteurs de production et améliorer la qualité des institutions.<br />S'inscrivant dans la droite ligne de la littérature liant les choix de politiques aux régimes politiques, le troisième et dernier<br />chapitre porte un regard sur les implications du processus de démocratisation enclenché en Afrique sur les propriétés cycliques de la<br />politique budgétaire. La principale question à laquelle essaie de répondre ce chapitre est de savoir si les institutions démocratiques ont<br />facilité l'adoption de politiques budgétaires contra-cycliques sur le continent. L'analyse empirique y répond en montrant une<br />corrélation positive entre institutions démocratiques et politiques budgétaires contra-cycliques. De plus, et ce point est sans doute le<br />plus important, les institutions formelles ayant pour vocation de contrebalancer le poids de l'exécutif s'avèrent être le principal facteur<br />qui explique pourquoi les démocraties lissent mieux les cycles économiques que les autocraties.
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La contribution de l'éducation à la croissance économique du SénégalSow, Abdramane 08 January 2013 (has links) (PDF)
L'objectif du travail est de montrer que l'éducation contribue à la croissance économique, c'est-à-dire qu'il existe un lien entre les variables de l'éducation et la croissance économique au Sénégal. Il existe plusieurs études qui se sont intéressées à la relation entre l'éducation et la croissance économique du point de vue microéconomique, tout comme macroéconomique, tant sur le plan théorique qu'empirique. Les études empiriques qui ont été faites un peu partout à travers le monde, ne s'accordent pas sur le fait que l'éducation a un effet positif sur la croissance économique. Cette ambiguïté nous a amené à participer au débat en testant l'effet et l'efficacité de l'éducation sur la productivité des entreprises sénégalaises. Ces dernières occupent une part importante dans le processus de croissance économique du Sénégal. En effet, les secteurs (primaire, secondaire et tertiaire) dans lesquels les entreprises sont réparties contribuent pour plus de 80% au produit intérieur brut du Sénégal en 2011. Nous nous démarquons un peu des études empiriques qui ont étudié la relation en partant directement du lien entre éducation (représentée par ces variables quantitatives et qualitatives) et la croissance économique (représentée par le produit intérieur brut). Nous faisons l'hypothèse que si le capital humain influence positivement la productivité des entreprises et s'il est efficace, les gains de productivité en résultant vont à leur tour accroître la croissance économique, toutes choses étant égales par ailleurs. L'utilisation de la méthode des MCO et de l'approche par la frontière stochastique de production, nous a permis de trouver que l'éducation produit un effet positif sur la croissance économique du Sénégal, à travers l'impact positif des niveaux d'études du chef d'entreprise et du salarié sur la productivité. Cela nous a permis d'apporter une réponse à notre question de recherche. Adoptant la méthode d'enveloppement de données (DEA), nous avons trouvé que la plupart des entreprises sénégalaises sont inefficaces en termes d'utilisation du capital humain du travailleur. En effet, dans le secteur traditionnel 3% sur 259 entreprises sont efficaces, dans le secteur moderne 4,34% sur 46, dans les services 0,49% sur 117 et le commerce 0,85% sur 203.
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Essais sur les transferts internationaux des migrants: une approche macroéconomiqueCoulibaly, Dramane 18 June 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse apporte quatre essais sur les transferts internationaux des migrants, en utilisant une approche macroéconomique. Le premier essai examine empiriquement, sur 14 pays d'Amérique Latine et des Caraïbes, les déterminants macroéconomiques des transferts des migrants. Les trois autres essais portent sur les effets macroéconomiques des transferts des migrants sur les économies des pays en développement. Le deuxième essai évalue quantitativement la contribution des chocs de transferts des migrants dans la fluctuation macroéconomique du Sénégal, en utilisant un modèle d'équilibre général dynamique stochastique. Le troisième essai examine l'effet des transferts sur le taux de change réel en menant une étude empirique sur les pays de la zone Franc CFA. Finalement, le quatrième essai étudie empiriquement l'effet des transferts des migrants sur la volatilité macroéconomique de 87 pays en développement en mettant un accent particulier sur l'interaction entre les transferts et le développement financier.
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Croissance et convergence des pays de la zone CFA : une étude par les données de panel non stationnairesNiang, Abdou-Aziz 14 June 2011 (has links) (PDF)
Les pays africains de la zone CFA ont connu ces dernières années de multiples transformations économiques d'une part à travers les mesures initiées par les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux et d'autre part à travers les politiques d'intégration économique et monétaire. Ainsi, en partant de l'hypothèse selon laquelle du fait de ces nombreuses interventions, ces systèmes économiques incorporent divers phénomènes tels que les changements structurels et les dépendances inter-économies, nous avons étudié leurs principales implications sur la croissance, la convergence et la prévisibilité du taux de croissance. L'accent est d'abord mis sur les traits majeurs des politiques d'intégration dans le cadre d'une union monétaire tout en soulignant les éventuelles incidences de telles politiques sur la dynamique économique des pays membres principalement en termes de modélisation économétrique de la croissance et de la convergence. Les différentes études réalisées sur la base d'outils économétriques adaptés ont permis d'aboutir à des résultats nouveaux relatifs au processus de croissance et de convergence de ces économies comparativement à ceux basés sur les outils classiques de modélisation économétrique. Il ressort également de cette étude que la présence de facteurs communs et de ruptures structurelles est fortement liée aux politiques d'intégration mises en oeuvre au sein de la zone CFA. Ces résultats révèlent aussi que les chocs produisent des effets hétérogènes et ont généralement des dates d'occurrence différentes selon les pays et qu'il est nécessaire de faire varier les réponses de politique économique d'un pays à l'autre pour une croissance durable et mieux partagée.
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Approche microéconomique de l'analyse de la performance des systèmes financiers dans les pays en développement : cas du Burkina FasoSombié, Issiaka 05 December 2013 (has links) (PDF)
L'objectif de l'étude est de proposer, suivant une approche microéconomique, des outils d'analyse théorique et empirique permettant de savoir si le système financier d'un pays en développement tel que le Burkina Faso contribue à la création des richesses de la meilleure manière possible. Au terme des travaux, quelques enseignements se dégagent. D'abord, sur le plan théorique, à partir d'un premier modèle proposé, il ressort que, compte tenu de leur nombre dans les pays en développement, les PME sont un maillon essentiel du dispositif de création de richesse et qu'alors, ils constituent le meilleur canal par lequel le système financier peut avoir le plus grand impact sur la croissance économique. Ensuite, un second modèle théorique montre comment dans les pays en développement, caractérisés par un environnement légal et institutionnel de mauvaise qualité, la performance du système financier est compromise. Sur le plan empirique, les résultats révèlent qu'au Burkina Faso, le fonctionnement du système financier n'est pas performant en ce sens que les branches d'activités de petite taille et par transitivité les PME, étant le meilleur canal de transmission du développement financier sur la croissance économique au Burkina Faso, ne sont pas conséquemment financées par les banques. Par ailleurs, il apparaît que dans ce pays, les banques butent dans leur fonctionnement sur le problème de la prédominance du secteur informel dans lequel se retrouve une grande partie des entreprises. C'est pourquoi, malgré le fait que les PME contribuent fortement à la création de richesses intérieures, les banques ne parviennent pas à faire d'elles, des partenaires privilégiés en termes de financement. Ces enseignements appellent à des recommandations de politiques ou de réformes à faire pour encourager la mise en place de structures d'intermédiation informationelle telles que les Centres de Gestion Agréée, les agences de reporting, les agences spécialisées en matière de communication financière des entreprises. Cela permettra de rendre optimale l'interaction entre les PME et le système financier.
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Triptyque de libéralisation, mondialisation et financiarisation : implications pour la croissance économique, le développement et la stabilité dans les économies en développement et émergentesIrshad, Saadia 11 April 2013 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'étudier le triptyque de la libéralisation, de la mondialisation et de la financiarisation du capitalisme moderne qui a engendré non seulement des conséquences pénibles pour les pays en développement et les économies émergentes au cours des années 1990, mais également une crise dévastatrice pour les économies développées au cours des années 2000 (i.e. des économies "aux systèmes financiers apparemment bien développés "). Dans cette optique, plusieurs corps de recherches théoriques et empiriques ont été identifiés, synthétisés et analysés afin de présenter un débat unique se concentrant sur la nature instable et factice du capitalisme néo-libéral, développé pendant les quatre dernières décennies. Cette thèse a des implications particulières pour la croissance économique et le développement, ainsi que pour la stabilité financière des pays en développement et des économies émergentes, qui ont également adopté ce capitalisme moderne. Par conséquent, cette thèse a été divisée en quatre chapitres. Le premier chapitre traite du lien entre finance et croissance. À cet égard, l'évolution des idées clés, les théories et les recherches empiriques sont présentées pour aboutir à l'analyse de la notion de répression financière, ainsi que ses implications dans les pays en développement et les économies émergentes. Le deuxième chapitre a analysé d'une part les propositions de libéralisation financière, avec un accent particulier sur le Consensus de Washington et la mondialisation financière, et d'autre part l'opposition à la libéralisation financière, en mettant cette fois l'accent sur la critique des structuralistes et des nouveaux institutionnalistes. Le troisième chapitre est, quant à lui, centré sur les implications de la série de crises et de l'instabilité dans la libéralisation et l'ouverture des marchés financiers des économies émergentes d'Asie et d'Amérique latine au cours des années 1990. Enfin, le dernier chapitre aborde l'incidence de la crise actuelle dans les pays développés pour explorer la fragilité des bases de la structure financière mondiale et ses implications dans le cadre de ce capitalisme financier néolibéral, qui exige une structure plus cohérente.
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A Sensitivity Analysis of Cross-Country Growth Regressions: Is 1990-2010 Different?Kiwan, Rami 12 1900 (has links)
Cet article étudie la sensibilité des estimations de certaines variables explicatives de la croissance économique dans des régressions en coupe transversale sur un ensemble de pays. Il applique un modèle modifié de l’analyse de sensibilité de Leamer (1983, 1985). Mes résultats confirment la conclusion de Levine and Renelt (1992), toutefois, je montre que plus de variables sont solidement corrélées à la croissance économique. Entre 1990-2010, je trouve que huit sur vingt cinq variables ont des coefficients significatifs et sont solidement corrélées à la croissance de long terme, notamment, les parts de l’investissement et des dépenses étatiques dans le PIB, la primauté du droit et une variable dichotomique pour les pays subsahariens. Je trouve aussi une preuve empirique solide de l'hypothèse de la convergence conditionnelle, ce qui est cohérent avec le modèle de croissance néoclassique. / This paper examines the robustness of explanatory variables in cross-country growth regressions. It employs a variant of Leamer’s (1983, 1985) extreme-bounds analysis. My results confirm Levine and Renelt’s (1992) conclusion, but identify more variables to be robustly correlated with economic growth. Of 25 explanatory variables tested, I find 8 to be significantly and robustly correlated with long-term growth over the 1990-2010 period. The strongest evidence is for the investment ratio, government consumption share in GDP, the rule of law, and the Sub-Saharan dummy. I also find strong empirical evidence for conditional convergence, which is consistent with the neoclassical growth model.
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