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Le succès des projets de développement international : analyse de la qualité de la relation entre le chef de projet de l'entreprise sous-traitante et le coordonnateur national du projetSacramento, Dario 10 1900 (has links) (PDF)
Le but de cette recherche exploratoire est d'une part de caractériser la qualité de la communication et le niveau de confiance entre deux acteurs opérationnels de projets de développement international : le chef de projets de l'entreprise sous-traitante et le coordonnateur national du projet. Il s'agit, d'autre part, d'identifier la relation entre la qualité de la relation et le succès plus ou moins marqué d'un projet de développement international. Pour ce faire, nous nous appuyons sur les travaux des professeurs Diallo et Thuillier relatifs aux critères de succès des projets de développement international. Nous nous basons aussi sur les travaux du professeur Lehmann relatifs à la communication et au management de projet. Notre travail est à la croisée des 3 champs suivants : les projets d'aide au développement international, les relations interpersonnelles (Communication et Confiance) et les facteurs/critères de succès des projets. La grande originalité de cette étude réside dans sa nature qualitative. Notre question principale est : Quels sont les liens entre la qualité de la relation entre le coordonnateur national du projet de développement international et le chef de projet de l'agence d'exécution ou de l'entreprise sous-traitante sur le succès du projet? Plus spécifiquement, nous nous interrogeons sur ce qui caractérise la qualité de la relation entre le coordonnateur national et le chef de projet et l'influence de la qualité de la communication et du niveau de confiance dans la relation entre le coordonnateur national et le chef de projet sur le succès du projet. Nous utilisons un paradigme interprétatif avec une approche qualitative et nous collectons nos données par des entretiens semi-dirigés d'environ 1h sur un échantillon de 13 praticiens dont 4 coordonnateurs nationaux de projets et 9 chefs de projets. Enfin, nous traitons ces données par une analyse (manuelle) de discours. Cette méthodologie nous permet de remarquer entre autres que la qualité de la communication entre les deux parties prenantes peut être bonne sans que le projet soit considéré comme un projet à succès. Nous observons aussi que malgré un niveau de confiance élevé entre le chef de projet et le coordonnateur national, un projet n'est pas toujours jugé comme étant un projet avec un niveau de succès élevé. Cette recherche confirme l'importance de la communication et de la confiance entre les acteurs clefs sur le succès des projets de développement international, ce qui est conforme à la littérature classique en gestion de projet. Elle s'inscrit dans la même tendance que les recherches sur les facteurs et les critères de succès de projets depuis quelques années (Diallo et Thuillier, 2002, 2005 ; Bouchard, 2008...).
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : gestion de projet, facteurs et critères de succès, communication, confiance, développement international.
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Libéralisme et développement durable : un examen de leur compatibilité philosophiqueDansereau-Laberge, François Olivier 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse aux développements du libéralisme en Amérique du Nord. Le libéralisme subit des pressions qui le façonnent. Historiquement, les deux principales sont les revendications des droits civiques et les dénonciations des inégalités sociales et économiques. Un nouveau courant critique se développe présentement. Ce courant est celui de l'environnementalisme. Le but de ce mémoire est de tenter d'évaluer quelles relations ce nouveau champ entretient avec le libéralisme. Son champ étant très large, nous avons choisi de l'évaluer à travers le développement durable. Le choix du développement durable est motivé par sa proximité avec le libéralisme et la pertinence du concept dans la vie politique actuelle. Nous faisons l'hypothèse que le libéralisme ne pourra intégrer que partiellement les changements imposés par le développement durable. Ces changements consolideront un mouvement du libéralisme qui l'éloigne de la tradition fondée sur une interprétation stricte de la liberté négative. Un respect assez strict de la conception négative de la liberté est une caractéristique propre du libéralisme nord-américain. On peut d'ailleurs diviser en deux les écoles libérales en Amérique du Nord. La première est néo-libérale. Elle fait une interprétation très stricte de la liberté négative. Le second groupe, les libéraux égalitaires, préfère tempérer ce concept de liberté négative par une considération égale des libertés. Or, nous verrons que le développement durable vient consolider un mouvement s'éloignant d'une interprétation stricte de la liberté négative. Pour bien comprendre les différents aspects de ce mouvement, nous explorerons le rapport Brundtland, document qui donna naissance au concept du développement durable. Nous verrons que ce rapport est né de tensions entre plusieurs intérêts. Pour bien comprendre ces intérêts, nous analyserons les caractéristiques proprement écologistes et libérales du rapport. Nous arrivons à la conclusion que le principe de développement durable découle assez directement des préoccupations de justice chères aux libéraux égalitaires. Les néo-libéraux étant marginalisés tant par une non-correspondance de leurs idées concernant le rapport intergénérationnelle et intragénérationnelle avec celle défendue par le rapport Brundtland. Nous soulignons ensuite les limites qu'impose le libéralisme aux besoins environnementaux. Cette évaluation se fait principalement autour de la discussion concernant la tension entre idéal et neutralité chez les libéraux. Les libéraux recherchent une neutralité qui est problématique lorsqu'elle devient un idéal qui s'oppose à d'autres idéaux, notamment ceux des environnementalistes, comme c'est le cas de la liberté négative défendue par les néo-libéraux.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Libéralisme, environnementalisme, écologisme, liberté négative, neutralité, anthropocentrisme, écocentrisme, Brundtland, développement durable, justice, néolibéralisme, libéralisme égalitaire.
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Éducation, croissance économique et développement humain : le cas du MarocHaji, Rabii 05 1900 (has links) (PDF)
Le mémoire étudie l'impact de l'éducation sur la croissance économique et le développement humain dans le cas du Maroc. Il se base sur les affirmations des théories du capital humain et de la croissance endogène pour défendre l'investissement en éducation en tant que moyen pour le développement du pays. L'éducation est reconnue pour avoir un impact positif dans les domaines économique, social, politique, et démographique. Au niveau économique, elle permet aux individus d'améliorer leur productivité et d'augmenter leurs revenus et chances d'employabilité. Alors qu'au niveau des États, elle permet l'amélioration de la compétitivité et attractivité de l'économie nationale grâce à la disponibilité d'un stock de capital humain qualifié. Au niveau social, l'éducation permet l'intégration et l'égalisation sociales entre les individus, que ce soit d'un point de vue de genre (homme/femme) que d'un point de vue d'espace (milieu urbain/milieu rural). Tandis qu'au niveau démographique, les études et enquêtes ont montré que la généralisation de la scolarité, notamment dans le cas des femmes, permet une meilleure maîtrise du taux de croissance démographique. Enfin, au niveau politique l'éducation permet une meilleure implication des individus dans la gestion des affaires nationales et locales. Ce mémoire soutient que le rendement faible de l'éducation au Maroc que ce soit d'un point de vue de quantité (retard dans la généralisation d'accès au système) que d'un point de vue de qualité (taux de rétention, taux de réussite, adéquation entre les formations et les besoins de l'économie nationale en main d'œuvre...etc.) est un des facteurs fondamentaux pour l'explication des niveaux faibles de croissance économique et de développement humain du pays. Ainsi, il insiste sur la nécessité de généralisation d'accès au système et d'amélioration de son rendement pour tirer un meilleur profit de l'ouverture commerciale et des investissements directs étrangers (IDE). Il soutient que les réformes économiques ne peuvent à elles toutes seules avoir un effet concret sur le développement du pays, en l'absence d'une réforme réelle et structurelle des systèmes d'éducation et de formation.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éducation, capital humain, Maroc, croissance économique, développement humain
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La conciliation des objectifs sociaux, économiques et écologiques d'initiatives locales d'économie socialeHamel, Mélanie 01 1900 (has links) (PDF)
À l'aube du troisième millénaire, face aux crises écologiques et à l'intensification des inégalités sociales et économiques, les êtres humains sont appelés à redéfinir leur rapport entre l'économie, la société et la biosphère. La prise en compte des dimensions sociale et écologique dans les activités de production, de consommation et de gestion des activités économiques devient donc un enjeu majeur pour l'ensemble des acteurs concernés et des territoires. Certains d'entre eux valorisent un nouveau mode de développement. Ce dernier est fondé sur des principes de solidarité, de démocratie, d'écologisme, de durabilité, d'ancrage local et d'innovation socioterritoriale. Ainsi, l'émergence de pratiques solidaires et écologiques appelle notre curiosité scientifique et notre perspective pragmatique dans le but d'y extraire des ingrédients qui pourront avoir une certaine utilité sociale, soit pour les praticiens ou les chercheurs. Au Québec, le mouvement de l'économie sociale a le potentiel de porter ce projet de renouvellement des pratiques économiques en vue d'une perspective écologique et solidaire. Ce mémoire présente deux initiatives locales d'économie sociale qui intègrent la dimension écologique au sein de leurs activités. La première, les Services horticoles, Les Pousses urbaines, œuvre dans le secteur de l'environnement (horticulture écologique), et la deuxième, la Société de développement Angus, est un promoteur immobilier à vocation communautaire qui intègre des objectifs écologiques. Ces deux entreprises sont situées dans l'arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie, un territoire fécond en matière d'expériences de développement durable. L'objectif de cette recherche est d'examiner les processus par lesquels les initiatives locales d'économie sociale arrivent à concilier les objectifs sociaux, économiques et écologiques qu'elles se sont donnés. Notre démarche de recherche permet de passer en revue les conditions et les moyens qui facilitent la conciliation des objectifs mentionnés, de situer le degré de durabilité des objectifs en fonction de deux groupes d'initiatives du secteur environnemental ou d'un autre secteur de l'économie sociale et, enfin, d'identifier les irritants liés à une bonne intégration de la dimension écologique au sein des deux organisations étudiées. Notre démarche qualitative a été orientée par trois approches théoriques : le développement durable, l'économie sociale et solidaire, et le développement local. Leur articulation a généré des grilles d'analyse qui nous ont permis de tirer des conclusions qui mettent au défi l'ensemble des acteurs, notamment ceux politiques et institutionnels. Il appert que l'État a un rôle majeur à jouer sur le plan du soutien aux missions sociale et écologique des entreprises et de la régulation d'un marché qui externalise les coûts sociaux et environnementaux. Enfin, un des défis majeurs des organisations d'économie sociale est leur capacité de créer de nouveaux arrangements organisationnels et institutionnels en vue d'un mieux vivre ensemble solidaire et écologique.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Économie sociale, Économie solidaire, Développement durable, Environnement, Pratiques écologiques, Pratiques solidaires, Développement local, Initiative locale, Montréal.
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L'efficacité dans l'aide publique au développement : la Déclaration de Paris : une aide "efficace" pour un État "efficace"Atrouche, Lydia 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude interroge la notion d'efficacité de l'aide au développement et son dessein, particulièrement à travers la Déclaration de Paris. Au cours des années 1990, sur un fond de crise économique, l'aide au développement de même que son corollaire incontournable, la conditionnalité, sont vivement critiquées pour ne pouvoir produire les effets escomptés. Cette crise de légitimité et de crédibilité intervient suite à l'échec relatif des politiques d'ajustement structurel (PAS) et des premières réformes de « gouvernance » prodiguées par les IBW aux pays sous ajustement en contrepartie d'un refinancement de leur dette. La communauté des bailleurs décide alors qu'un réajustement s'impose pour revitaliser l'aide au développement afin d'améliorer son efficacité. Malgré les allures techniques des mesures d'efficacité préconisées pour résoudre des problèmes présentés comme étant structurels de l'APD (ex. coordination), la Déclaration de Paris et ses principes sont fondamentalement politiques de même que leurs effets. Cette étude tente de montrer que la Déclaration de Paris vise à surmonter les obstacles issus du Consensus de Washington, essentiellement la mise en application et le maintien des réformes néolibérales. Par ses mesures d'efficacité, elle conditionne l'APD à l'adoption du programme de réformes néolibérales propre au cadre du post-consensus de Washington (PCW) afin d'assurer son internalisation dans les États récipiendaires ce qui tend à réduire sa marge de manœuvre déjà bien circonscrite, en plus de tenter de remodeler l'État afin qu'il soit davantage conforme à l'économie de marché. La Déclaration de Paris fait la promotion d'une APD plus intrusive et elle met en œuvre l'agenda de la Banque mondiale et contribue donc à son opérationnalisation.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : aide au développement, efficacité de l'aide, coopération internationale, réformes néolibérales, post-consensus de Washington, conditionnalité, Déclaration de Paris, État « efficace », Banque mondiale, CAD/OCDE.
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Le rôle des élus auprès des corporations de développement économique communautaire : des acteurs inscrits dans les réseaux et la gouvernance du développement économique localDancause, Luc January 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse est le fruit d'une recherche sur la place des élus municipaux, provinciaux et fédéraux dans la gouvernance du développement économique local à Montréal. L'étude s'est penchée sur la relation que les élus entretiennent avec les corporations de développement économique communautaire (CDÉC) de trois arrondissements de l'ancienne Ville de Montréal soit ceux de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Sud-Ouest et Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, entre 1990 et 2006. Notre objectif est de mieux connaître le rôle que jouent les élus auprès des organismes de développement économique local. Nous désirons également saisir l'influence des grandes réformes institutionnelles qui ont marqué le secteur du développement local, soit la création des centres locaux de développement en 1997 et la réforme municipale, implantée de 2002 à 2004. À l'aide d'un cadre d'analyse constitué de concepts associés au développement et à la gouvernance locale, nous tentons plus précisément de comprendre l'implication des élus dans les partenariats et dans les réseaux liés à ce secteur d'activité. Nous désirons également savoir si les élus jouent un rôle de leader ou encore d'interface au sein des acteurs locaux. Nous posons l'hypothèse que malgré le peu d'études dont ils ont fait l'objet, les élus ont joué un rôle significatif dans les activités des organismes de développement économique local
de Montréal et que celui-ci s'est accru depuis 1990. La méthode de collecte des données est de nature qualitative. La démarche empirique entreprise pour cette recherche repose principalement sur 34 entretiens semi-dirigés réalisés auprès d'élus, mais aussi auprès de dirigeants de CDÉC (CDEST, RESO et CDÉC Centre-Nord) ainsi que de fonctionnaires municipaux et provinciaux. Cette démarche a été complétée par une recherche documentaire (archives des CDÉC, documents gouvernementaux et journaux). À la lumière de l'analyse effectuée, nous concluons que malgré l'acquisition de nouvelles compétences peu d'élus locaux font preuve de leadership en matière de développement économique local et qu'aucun d'entre eux ne s'impose comme interface entre les différents acteurs engagés dans ce type de processus. La majorité des élus se contente d'agir comme articulateur dans les réseaux, principalement comme intermédiaires entre différents acteurs locaux ou comme représentants auprès de l'État, et de s'impliquer de temps à autre dans les partenariats État-CDÉC. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Élus, Développement économique local, Gouvernance, Corporation de développement économique communautaire, Montréal.
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L'appui à l'entrepreneuriat et l'intermédiation locale dans le développement territorial : le cas de la zone du canal de LachineOpula, Odiho Lambert January 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur l'entrepreneuriat et l'intermédiation locale dans le développement territorial. Le cas étudié est celui de la zone du canal de Lachine. Aboutissement de vingt mois de recherche, ce travail constitue une thèse dont le but est de jeter un éclairage sur la pratique d'intermédiation de l'aide collective accordée aux PME. Des organismes légitimés par leurs milieux respectifs mobilisent des ressources dégagées par des bailleurs de fonds, qu'ils mettent à la disposition des PME de leurs territoires, dans la perspective de créer des emplois et de transformer la base économique de ces territoires. Pour la réalisation de cette étude, nous avons eu recours à deux principaux outils conceptuels que sont la perspective institutionnaliste et celle des avantages concurrentiels, ce qui nous a permis de dégager une grille de trois axes d'analyse que sont les actions de réduction de coût d'établissement, les actions d'accès aux marchés et celles d'accès à l'innovation. Si au regard de l'évolution des paramètres socioéconomiques, l'adoption des mesures d'intermédiation était justifiée dans la région de Montréal, elle se justifie davantage dans quatre arrondissements de la zone du canal de Lachine, à savoir: Lachine, Lasalle, Verdun et le Sud-Ouest, lesquels nous ont servi de terrain d'étude pour la recherche empirique. En effet, à la suite, de la construction de Voie maritime du Saint-Laurent, et de la vague de désindustrialisation des années 1980, l'ensemble de cette zone a enregistré un profond déclin. L'habitant, les populations résidentes et les infrastructures en portent des stigmates. L'effet des actions de soutien aux PME qui sont fortement médiatisées par les organismes d'intermédiation, est mal connu. Il est parfois nié par certains chercheurs. Au terme de notre recherche sur les mesures qui ont accompagné la reconversion dans la zone du canal de Lachine entre 1980 et 2000, notre recherche interroge le sens et la signification que prend l'intermédiation de nature économique réalisée en milieu local auprès des PME par lesdits organismes d'intermédiation. Nous posons l'hypothèse d'une incidence tant économique, sociale que territoriale sur la création et le développement des PME ainsi que sur l'émergence d'un milieu entrepreneurial. Pour documenter la pertinence de cette hypothèse, nous avons considéré deux angles d'attaque, à savoir l'effet des actions d'intermédiation sur le développement des entreprises et leur effet sur le développement des milieux. Le dépouillement d'une abondante documentation sur les interventions pour la période d'étude nous a conduit à choisir quatre cas jugés illustratifs. À partir de ces cas, nous avons analysé l'incidence économique et sociale des interventions qui visaient à favoriser la réduction du coût de démarrage, à appuyer les efforts de sauvetage ou d'expansion des activités. Des entrevues semi-dirigées avec des interlocuteurs-clés dans les PME et au sein des organismes d'intermédiation nous ont fourni des informations qui nous ont permis d'identifier les processus qui prennent forme au sein desdites PME consécutivement à l'aide reçue.
Cet effet est déterminé par certains facteurs dont la nature de l'aide, le secteur d'activité et l'intensité de l'interaction qui entoure la relation d'intermédiation. Le besoin d'efficacité suscite une interaction intensive entre les intermédiaires et les entrepreneurs, ce qui catalyse la transformation des ressources allouées aux PME en capacités internes de production ou de distribution. Notre recherche montre que si l'action d'intermédiation s'avère cruciale pour sauver, voire pour créer des entreprises, son effet sur la construction institutionnelle des milieux locaux ne va pas de soi et dépend de plusieurs facteurs qu'il faut analyser en profondeur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Territoire, Développement local, Intermédiation, Entreprise, Milieu local, PME, Communautaire, Reconversion.
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Enjeux fonciers et développement "durable" au MaliChene-Sanogo, Alima 20 December 2012 (has links) (PDF)
Faire du Foncier un fait économique total, et du capital le moteur du développement, c'est donner un blanc-seing à la marchandisation de la terre. Faut-il vraiment que le Mali cède ses terres agricoles et ses ressources foncières pour accéder au développement? Pour quel développement ? Le développement exige-t-il le sacrifice de l'agriculture familiale paysanne et des méthodes traditionnelles séculaires de gestion du foncier ? Depuis son accession à la souveraineté nationale en 1960, le Mali, pays pauvre de l'Afrique au Sud du Sahara cherche à atteindre mais en vain un essor économique, social et industriel et cela par tous les moyens, à l'exception de la mise en place d'un modèle endogène de développement. Dans cette quête, il a dû souscrire au modèle de développement dominant qui n'est autre que celui capitaliste, fragilisé depuis toujours et présentement par les conséquences de ses limites à savoir la succession des crises alimentaire, sociale environnementale financière. Si ce revers du capitalisme a eu des effets sociaux importants dans les pays du sud, il a également conduit certains pays émergents et auteurs de capitaux à s'accaparer des ressources naturelles des pays les plus pauvres. Pris en tenaille entre la préservation de ses spécificités socio-écologiques sur le plan foncier et son envie d'atteindre le développement durable, le Mali voit dans la marchandisation des ressources foncières à grande échelle une véritable aubaine. Ainsi, il va adapter son cadre juridico-politique d'accès aux ressources foncières (au risque de décalage, d'incohérence et de flou entre ses stratégies politiques et la réalité foncière) afin d'attirer de nouveaux acteurs. Il prend par la même occasion le risque d'exposer son peuple aux conséquences prévisibles (la spoliation des droits fonciers coutumiers, l'accroissement de la pauvreté rurale et des inégalités, la destruction de l'agriculture familiale...) de ce passage sans transition à une économie mondialisée alors que les enjeux fonciers bien maîtrisés se révèlent être une véritable stratégie de gestion équilibrée de tout développement et surtout du développement durable.
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La contribution du climat social de la classe et de l'implication des parents à la maternelle à la réussite scolaire au primaireGhosn, Youmna January 2009 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La sécurité alimentaire dans les pays en développement : cas de la Tunisie / Food security in developing countries : the case of TunisiaBen Nasr, Maaouia 07 December 2016 (has links)
La sécurité alimentaire telle qu’elle est définie aujourd’hui combine quatre dimensions, à savoir la disponibilité, la stabilité, l’accessibilité et la salubrité. Ces dimensions forment un tout et garantissent une alimentation saine à tout à chacun. C’est justement pour cette raison qu’elles sont indissociables. Les pays en développement sont les plus touchés par l’insécurité alimentaire. L’évaluation de la sécurité alimentaire doit s’effectuer en lien avec les stratégies de développement économique adoptées. Pour la plupart d’entre eux, ce sont les politiques agricoles mises en œuvre qui sont pour une grande part responsable de l’état de leur sécurité alimentaire. La Tunisie compte parmi ces pays qui ont négligé la construction d’une structure de production agricole centrée totalement sur la réalisation de la sécurité alimentaire au sens d’un auto-approvisionnement local prédominant dans l’alimentation humaine. Elle a longtemps privilégié le recours au marché international profitant, faut-il le dire, de la tendance baissière des prix mondiaux. Cette stratégie est désormais caduque du fait que le contexte mondial a marqué un retournement qui s’est traduit par l’enclenchement d’une flambée des prix de produits agricoles et alimentaires inégalée. A ceci s’ajoute une dégradation des fondamentaux économiques et tout particulièrement la capacité d’importation ainsi que la dégradation des comptes publics et ce à un moment où d’une part la facture alimentaire explose et la poursuite de la politique de subvention atteint ses limites. Par ailleurs, la problématique de la sécurité alimentaire ne doit pas être traitée uniquement en rapport avec la production agricole mais aussi avec la situation d’endettement des pays en développement. La sécurité alimentaire se trouve pratiquement au centre d’un ensemble de problèmes liés aux vraies stratégies de croissance et de développement économique de plusieurs pays dont la Tunisie. En outre, elle devient d’autant plus problématique que la poursuite forcée vers la mondialisation qui place dorénavant l’agriculture dans le monde face à la menace de généralisation des échanges la poussant à une spécialisation qui n’est pas facile à réussir. / Food security is defined today through four dimensions, namely the food availability, stability, access and safety. These dimensions form an entity and ensure a healthy diet for everyone. It is precisely for this reason that they cannot be dissociated. Developing countries are the most affected by food insecurity. The food security assessment must be connected to the economic development strategies adopted in each country. For the most of developing countries, the implemented agricultural policies are largely responsible for the state of the food security. Tunisia is among the countries that have neglected the construction of an agricultural production structure that totally focuses on achieving food security ensured by prominent local self-sufficiency in food. For a long time, Tunisia has favored the use of the international market to take advantage of the world prices drop tendency. This strategy is now obsolete because of changes in the international context which are expressed by significant unexampled increases in the prices of agricultural products and food. In addition, there is a deterioration in the economic fundamentals especially the import capacity, as well as a deterioration in public accounts while the food bill raises and the pursuit of the subsidy policy reaches its limits. Moreover, the treatment of the food security issue should not be related only to agricultural production but also to the debt situation of the developing country. Food security is usually the focal point of all problems related to real growth strategies and economic development of many countries including Tunisia. It becomes even more problematic than the forced evolution towards globalization which now places agriculture in the world faced to the threat of widespread trade pushing it to a specialization which is not easy grasp.
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