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Développement de la notion de propriété : évaluations sociales et moralesGabalda, Belonia 27 September 2012 (has links) (PDF)
La plupart des interactions sociales humaines font intervenir des objets, et ceci dès le plus jeune âge. Dans ces interactions, les enfants semblent prendre en compte qui est le propriétaire de l'objet. La notion de propriété ne concerne donc pas seulement une personne et un objet, mais constitue une relation entre différentes personnes vis-à-vis d'un objet. Cette relation est régie par un ensemble de règles ou droits de propriété. Nos travaux portent sur la compréhension qu'ont les enfants de la notion de propriété. A quel âge les enfants acquièrent-ils la compréhension des droits de propriété ? Avant de manier la notion de propriété de manière explicite, les enfants en ont-ils une compréhension plus implicite ? Plus particulièrement, nous avons exploré la compréhension et l'évaluation de transferts de propriété illégitimes et légitimes chez des enfants de 5 mois à 5 ans. Nous avons étudié deux types de transgressions de propriété : l'acquisition illégitime d'un objet (sans intention de transfert de la part du propriétaire) et l'absence de restitution d'un objet à son propriétaire. L'ensemble de nos études ont consisté à présenter aux enfants des transferts de propriété entre deux personnages de manière non verbale, dans des dessins animés ou des films mettant en scène des marionnettes, puis à mesurer la compréhension et l'évaluation de ces transferts par les enfants. Les études du Chapitre 2 (Etudes 1 et 2) se sont intéressées à l'évaluation que font les enfants de l'acquisition d'un objet. Les deux expériences de l'Etude 1 ont exploré la compréhension et l'évaluation de transferts de propriété illégitimes et légitimes par des enfants de 3 ans et 5 ans, ainsi que des adultes (population contrôle). Cette étude est la première à examiner simultanément la compréhension explicite et implicite qu'ont les enfants de la notion de propriété. En effet, les questions posées concernent respectivement les droits de propriété, ainsi que l'évaluation sociale et morale des agents impliqués. Dans l'Etude 1a, les participants ont vu un personnage acquérir un objet soit de manière illégitime (condition vol), soit de manière légitime (condition réception par don). Dans l'Etude 1b, c'est une action illégitime (condition vol) qui était comparée à une action légitime (condition don). Les enfants de 5 ans (comme les adultes) ont montré une compréhension de la notion de propriété à la fois implicite par leur évaluation sociale/morale, en préférant l'agent de la condition légitime (receveur du don ou donneur) par rapport à l'agent de la condition illégitime (voleur), et explicite par leur capacité à attribuer des droits de propriété différents selon la légitimité du transfert. Les enfants de 3 ans n'ont pas distingué les conditions illégitime et légitime, ni dans leur évaluation, ni dans leur attribution de droits de propriété. Ces résultats suggèrent que les enfants acquièrent simultanément les compréhensions implicite et explicite de la propriété. Dans l'Etude 1, aucune réaction émotionnelle n'était présente. Nous avons examiné dans l'Etude 2 le rôle des émotions du premier possesseur dans l'évaluation que font les enfants de 3 ans de l'acquisition d'un objet. En présence d'indices émotionnels (les mêmes dans la condition légitime et illégitime : le premier possesseur étant triste après le transfert dans les deux cas), les enfants de 3 ans sont parvenu à distinguer les deux conditions dans leur évaluation sociale/morale. Cette distinction n'a pu être basée uniquement sur la présence de l'émotion négative étant donné que l'émotion présentée était la même dans les deux conditions. Nous suggérons que les enfants de 3 ans ont détecté la transgression morale dans le cas du vol, et se sont basés sur l'émotion négative pour la confirmer. Les études du Chapitre 3 (Etudes 3 à 5) se sont intéressées à l'évaluation que font les enfants de la restitution d'un objet à son propriétaire...
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Un nouveau modèle de développement hors métropolisation. Le cas du monde rural françaisTalandier, Magali 14 December 2007 (has links) (PDF)
Les territoires éloignés des métropoles et de leur périphérie semblaient condamnés au déclin démographique et économique. Les travaux dominants en Science Régionale permettent d'expliquer le processus de métropolisation, ainsi que la périurbanisation que connurent les pays industriels à partir des années 1980. Ces travaux, par contre, semblent impuissants face au dynamisme de territoires ruraux isolés. Or, ces territoires éloignés des grandes agglomérations attirent de nouveaux résidents. Ce regain démographique s'accompagne d'une progression rapide des emplois et du revenu. Cette dynamique de développement des espaces non métropolitains interroge la théorie et les experts. La capacité productive des espaces ne semble plus suffisante pour décrire et expliquer ces nouvelles tendances. Selon la théorie de la base, produire et exporter des biens et services ne serait qu'un des moteurs des économies locales. Les revenus de transferts, les salaires des agents de la fonction publique et des migrants alternants, les retraites et les dépenses des touristes sont autant de revenus qui irriguent les territoires indépendamment de leur capacité productive. Comment se combinent aujourd'hui ces différents facteurs de développement local ? Particulièrement hétérogènes, encore productifs, de plus en plus résidentiels et récréatifs, les espaces ruraux français constituent un terrain d'étude favorable pour comprendre l'émergence d'un (ou des) modèle(s) de développement non métropolitain.
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La mise en valeur du patrimoine naturel et culturel par la création de sentiers écotouristiques dans l'arrière-pays de la Baie-des-Chaleurs, GaspésieDupont, Geneviève January 2007 (has links) (PDF)
Pendant plus de deux cents ans, la Gaspésie a vécu de ses ressources naturelles, étant considérée à bien des égards comme une simple région ressource. Comme ce type d'économie est dépendant de la disponibilité des richesses naturelles, il est donc sujet à s'effondrer si celles-ci sont surexploitées. C'est ce que vit présentement la région puisque tant les secteurs de la pêche, de la foresterie et des mines y sont en déclin. Une réorientation de l'économie dans la région est donc impérative afin d'assurer sa pérennité. À cet égard, le tourisme, et plus particulièrement l'écotourisme, apparaît comme une solution prometteuse. En effet, la Gaspésie jouit d'un riche patrimoine naturel et culturel dont la mise en valeur, dans une optique de développement durable, ne compromet en rien les attraits sur lesquelles elle repose, contrairement à la simple extraction des ressources. De plus, cette économie vient jouer un rôle dans l'éducation des gens quant à l'importance de la préservation de l'environnement et d'une saine gestion des ressources. Cette recherche vise donc à favoriser la prise de conscience, tant de la part des touristes que des résidants, de l'importance du patrimoine naturel et historique qui les entoure tout en les sensibilisant à la détérioration rapide de l'environnement et ce, en se basant sur les principes de l'écotourisme dans un contexte de développement durable. Pour y parvenir, une grille d'analyse élaborée à partir de travaux similaires a permis la sélection de 95 sites d'attraits du patrimoine naturel et historique de l'arrière-pays qui ont ensuite été regroupés le long de cinq sentiers écotouristiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Patrimoine naturel et culturel, Écotourisme, Circuits de sentiers pédestres, Développement régional.
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La conservation du patrimoine des sociétés touarègues du Sahara algérien et le tourisme écoculturel : critique des politiques culturelles de l'UNESCOArcand, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire pose un regard critique sur les nouvelles politiques de sauvegarde et de promotion de la diversité culturelle de l'UNESCO dans les pays en voie de développement plus particulièrement sur le concept de « tourisme écoculturel », Ces politiques ont pour particularité de faire du patrimoine culturel matériel et immatériel des communautés indigènes du sud un véritable outil de « développement » par l'entremise d'un projet de développement touristique. En se basant sur un projet de développement destiné à préserver le patrimoine culturel des communautés touarègues d'Algérie, Le Sahara des cultures et des peuples nous cherchons à démontrer les différents types de contraintes qui empêchent la réalisation de la mission que s'est donnée l'UNESCO. Le premier faisceau de contraintes découle de la nature autoritaire de l'État algérien qui a pour effet de court-circuiter les moyens proposés par l'organisation qui permettraient aux touaregs de prétendre à une certaine forme d'autonomie économique et politique. Nous croyons que le nationalisme algérien rend impossible toute prise en compte réelle de la volonté de ces sociétés ce qui contredit l'un des critères fondamentaux de la réussite du projet, c'est-à-dire la participation des communautés culturelles concernées. Le deuxième faisceau de contraintes a trait à la promotion de l'industrie touristique comme moyen de préserver le patrimoine culturel. En ce domaine, nous soutenons que la position de l'UNESCO fait abstraction des rapports de domination entre les communautés réceptrices du sud et les pays du nord. Selon nous, le fait de soumettre le patrimoine culturel de ces communautés aux attentes des touristes étrangers contribue à une extériorisation et à une « folklorisation » encore plus grande du patrimoine culturel des sociétés touarègues d'Algérie. Cette marchandisation du patrimoine témoigne d'une transformation de la philosophie de l'Organisation qui semble vouloir se conformer de plus en plus au discours d'autres organisation chargées des questions de développement dont la principale est la Banque Mondiale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Algérie, Développement, Patrimoine culturel matériel et immatériel, Tourisme, Touareg, UNESCO.
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Étude sur le potentiel de développement des zones industrielles en mutation dans une perspective de requalification urbaine orientée sur les transports en communBissuel-Roy, Thomas 11 1900 (has links) (PDF)
Les métropoles occidentales contemporaines sont confrontées à des défis de taille. Harmoniser la planification des réseaux de transport en lien avec le développement urbain, d'une part, et faire face à la désindustrialisation qui s'opère dans la majorité des métropoles occidentales, d'autre part, représentent deux de ces défis. Existe-t-il une approche qui permette de s'attaquer à ces deux problématiques de façon intégrée? C'est ce que nous nous proposons de démontrer dans cet ouvrage en étudiant le cas de Montréal qui fut jadis le berceau de l'industrialisation canadienne. Plus spécifiquement, cette recherche vise à démontrer que les zones industrielles en mutation, conséquences spatiales de la désindustrialisation des villes centrales, ont un grand potentiel de développement d'autant plus qu'elles sont situées en milieu urbain dense et déjà desservies par les infrastructures de transport en commun. Redévelopper ces secteurs urbains permet non seulement de donner un second souffle à des quartiers en déclin, mais de limiter l'étalement urbain par la récupération de sites centraux et de maximiser l'utilisation des infrastructures de transport en commun existantes. Afin de démontrer cette hypothèse, nous avons eu recours à des études de cas. Nous avons donc sélectionné une série de zones industrielles en mutation le long du corridor ferroviaire du CP allant de l'arrondissement de Hochelaga-Maisonneuve à celui de Lachine afin d'en faire une étude approfondie et d'en évaluer le potentiel. Au total, sept zones ont été évaluées. Cette évaluation a été réalisée à l'aide d'une grille de critères que nous avons construite à partir de la littérature, mais que nous avons adaptée à nos besoins. Les évaluations de ces sites nous ont révélé que non seulement les zones industrielles en mutations possédaient un grand potentiel de développement, bien que ce potentiel variait d'un site à l'autre, mais aussi que la localisation centrale de ces zones desservies par les infrastructures de transport en commun représentait une opportunité d'augmenter significativement leur impact sur la mobilité urbaine tout en requalifiant des zones déstructurées.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Friches industrielles, Désindustrialisation, Chemin de fer, Transit-Oriented Development, Transport en commun, Montréal.
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Le succès des projets de développement international : analyse de la qualité de la relation entre le chef de projet de l'entreprise sous-traitante et le coordonnateur national du projetSacramento, Dario 10 1900 (has links) (PDF)
Le but de cette recherche exploratoire est d'une part de caractériser la qualité de la communication et le niveau de confiance entre deux acteurs opérationnels de projets de développement international : le chef de projets de l'entreprise sous-traitante et le coordonnateur national du projet. Il s'agit, d'autre part, d'identifier la relation entre la qualité de la relation et le succès plus ou moins marqué d'un projet de développement international. Pour ce faire, nous nous appuyons sur les travaux des professeurs Diallo et Thuillier relatifs aux critères de succès des projets de développement international. Nous nous basons aussi sur les travaux du professeur Lehmann relatifs à la communication et au management de projet. Notre travail est à la croisée des 3 champs suivants : les projets d'aide au développement international, les relations interpersonnelles (Communication et Confiance) et les facteurs/critères de succès des projets. La grande originalité de cette étude réside dans sa nature qualitative. Notre question principale est : Quels sont les liens entre la qualité de la relation entre le coordonnateur national du projet de développement international et le chef de projet de l'agence d'exécution ou de l'entreprise sous-traitante sur le succès du projet? Plus spécifiquement, nous nous interrogeons sur ce qui caractérise la qualité de la relation entre le coordonnateur national et le chef de projet et l'influence de la qualité de la communication et du niveau de confiance dans la relation entre le coordonnateur national et le chef de projet sur le succès du projet. Nous utilisons un paradigme interprétatif avec une approche qualitative et nous collectons nos données par des entretiens semi-dirigés d'environ 1h sur un échantillon de 13 praticiens dont 4 coordonnateurs nationaux de projets et 9 chefs de projets. Enfin, nous traitons ces données par une analyse (manuelle) de discours. Cette méthodologie nous permet de remarquer entre autres que la qualité de la communication entre les deux parties prenantes peut être bonne sans que le projet soit considéré comme un projet à succès. Nous observons aussi que malgré un niveau de confiance élevé entre le chef de projet et le coordonnateur national, un projet n'est pas toujours jugé comme étant un projet avec un niveau de succès élevé. Cette recherche confirme l'importance de la communication et de la confiance entre les acteurs clefs sur le succès des projets de développement international, ce qui est conforme à la littérature classique en gestion de projet. Elle s'inscrit dans la même tendance que les recherches sur les facteurs et les critères de succès de projets depuis quelques années (Diallo et Thuillier, 2002, 2005 ; Bouchard, 2008...).
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : gestion de projet, facteurs et critères de succès, communication, confiance, développement international.
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Libéralisme et développement durable : un examen de leur compatibilité philosophiqueDansereau-Laberge, François Olivier 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse aux développements du libéralisme en Amérique du Nord. Le libéralisme subit des pressions qui le façonnent. Historiquement, les deux principales sont les revendications des droits civiques et les dénonciations des inégalités sociales et économiques. Un nouveau courant critique se développe présentement. Ce courant est celui de l'environnementalisme. Le but de ce mémoire est de tenter d'évaluer quelles relations ce nouveau champ entretient avec le libéralisme. Son champ étant très large, nous avons choisi de l'évaluer à travers le développement durable. Le choix du développement durable est motivé par sa proximité avec le libéralisme et la pertinence du concept dans la vie politique actuelle. Nous faisons l'hypothèse que le libéralisme ne pourra intégrer que partiellement les changements imposés par le développement durable. Ces changements consolideront un mouvement du libéralisme qui l'éloigne de la tradition fondée sur une interprétation stricte de la liberté négative. Un respect assez strict de la conception négative de la liberté est une caractéristique propre du libéralisme nord-américain. On peut d'ailleurs diviser en deux les écoles libérales en Amérique du Nord. La première est néo-libérale. Elle fait une interprétation très stricte de la liberté négative. Le second groupe, les libéraux égalitaires, préfère tempérer ce concept de liberté négative par une considération égale des libertés. Or, nous verrons que le développement durable vient consolider un mouvement s'éloignant d'une interprétation stricte de la liberté négative. Pour bien comprendre les différents aspects de ce mouvement, nous explorerons le rapport Brundtland, document qui donna naissance au concept du développement durable. Nous verrons que ce rapport est né de tensions entre plusieurs intérêts. Pour bien comprendre ces intérêts, nous analyserons les caractéristiques proprement écologistes et libérales du rapport. Nous arrivons à la conclusion que le principe de développement durable découle assez directement des préoccupations de justice chères aux libéraux égalitaires. Les néo-libéraux étant marginalisés tant par une non-correspondance de leurs idées concernant le rapport intergénérationnelle et intragénérationnelle avec celle défendue par le rapport Brundtland. Nous soulignons ensuite les limites qu'impose le libéralisme aux besoins environnementaux. Cette évaluation se fait principalement autour de la discussion concernant la tension entre idéal et neutralité chez les libéraux. Les libéraux recherchent une neutralité qui est problématique lorsqu'elle devient un idéal qui s'oppose à d'autres idéaux, notamment ceux des environnementalistes, comme c'est le cas de la liberté négative défendue par les néo-libéraux.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Libéralisme, environnementalisme, écologisme, liberté négative, neutralité, anthropocentrisme, écocentrisme, Brundtland, développement durable, justice, néolibéralisme, libéralisme égalitaire.
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Éducation, croissance économique et développement humain : le cas du MarocHaji, Rabii 05 1900 (has links) (PDF)
Le mémoire étudie l'impact de l'éducation sur la croissance économique et le développement humain dans le cas du Maroc. Il se base sur les affirmations des théories du capital humain et de la croissance endogène pour défendre l'investissement en éducation en tant que moyen pour le développement du pays. L'éducation est reconnue pour avoir un impact positif dans les domaines économique, social, politique, et démographique. Au niveau économique, elle permet aux individus d'améliorer leur productivité et d'augmenter leurs revenus et chances d'employabilité. Alors qu'au niveau des États, elle permet l'amélioration de la compétitivité et attractivité de l'économie nationale grâce à la disponibilité d'un stock de capital humain qualifié. Au niveau social, l'éducation permet l'intégration et l'égalisation sociales entre les individus, que ce soit d'un point de vue de genre (homme/femme) que d'un point de vue d'espace (milieu urbain/milieu rural). Tandis qu'au niveau démographique, les études et enquêtes ont montré que la généralisation de la scolarité, notamment dans le cas des femmes, permet une meilleure maîtrise du taux de croissance démographique. Enfin, au niveau politique l'éducation permet une meilleure implication des individus dans la gestion des affaires nationales et locales. Ce mémoire soutient que le rendement faible de l'éducation au Maroc que ce soit d'un point de vue de quantité (retard dans la généralisation d'accès au système) que d'un point de vue de qualité (taux de rétention, taux de réussite, adéquation entre les formations et les besoins de l'économie nationale en main d'œuvre...etc.) est un des facteurs fondamentaux pour l'explication des niveaux faibles de croissance économique et de développement humain du pays. Ainsi, il insiste sur la nécessité de généralisation d'accès au système et d'amélioration de son rendement pour tirer un meilleur profit de l'ouverture commerciale et des investissements directs étrangers (IDE). Il soutient que les réformes économiques ne peuvent à elles toutes seules avoir un effet concret sur le développement du pays, en l'absence d'une réforme réelle et structurelle des systèmes d'éducation et de formation.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éducation, capital humain, Maroc, croissance économique, développement humain
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La conciliation des objectifs sociaux, économiques et écologiques d'initiatives locales d'économie socialeHamel, Mélanie 01 1900 (has links) (PDF)
À l'aube du troisième millénaire, face aux crises écologiques et à l'intensification des inégalités sociales et économiques, les êtres humains sont appelés à redéfinir leur rapport entre l'économie, la société et la biosphère. La prise en compte des dimensions sociale et écologique dans les activités de production, de consommation et de gestion des activités économiques devient donc un enjeu majeur pour l'ensemble des acteurs concernés et des territoires. Certains d'entre eux valorisent un nouveau mode de développement. Ce dernier est fondé sur des principes de solidarité, de démocratie, d'écologisme, de durabilité, d'ancrage local et d'innovation socioterritoriale. Ainsi, l'émergence de pratiques solidaires et écologiques appelle notre curiosité scientifique et notre perspective pragmatique dans le but d'y extraire des ingrédients qui pourront avoir une certaine utilité sociale, soit pour les praticiens ou les chercheurs. Au Québec, le mouvement de l'économie sociale a le potentiel de porter ce projet de renouvellement des pratiques économiques en vue d'une perspective écologique et solidaire. Ce mémoire présente deux initiatives locales d'économie sociale qui intègrent la dimension écologique au sein de leurs activités. La première, les Services horticoles, Les Pousses urbaines, œuvre dans le secteur de l'environnement (horticulture écologique), et la deuxième, la Société de développement Angus, est un promoteur immobilier à vocation communautaire qui intègre des objectifs écologiques. Ces deux entreprises sont situées dans l'arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie, un territoire fécond en matière d'expériences de développement durable. L'objectif de cette recherche est d'examiner les processus par lesquels les initiatives locales d'économie sociale arrivent à concilier les objectifs sociaux, économiques et écologiques qu'elles se sont donnés. Notre démarche de recherche permet de passer en revue les conditions et les moyens qui facilitent la conciliation des objectifs mentionnés, de situer le degré de durabilité des objectifs en fonction de deux groupes d'initiatives du secteur environnemental ou d'un autre secteur de l'économie sociale et, enfin, d'identifier les irritants liés à une bonne intégration de la dimension écologique au sein des deux organisations étudiées. Notre démarche qualitative a été orientée par trois approches théoriques : le développement durable, l'économie sociale et solidaire, et le développement local. Leur articulation a généré des grilles d'analyse qui nous ont permis de tirer des conclusions qui mettent au défi l'ensemble des acteurs, notamment ceux politiques et institutionnels. Il appert que l'État a un rôle majeur à jouer sur le plan du soutien aux missions sociale et écologique des entreprises et de la régulation d'un marché qui externalise les coûts sociaux et environnementaux. Enfin, un des défis majeurs des organisations d'économie sociale est leur capacité de créer de nouveaux arrangements organisationnels et institutionnels en vue d'un mieux vivre ensemble solidaire et écologique.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Économie sociale, Économie solidaire, Développement durable, Environnement, Pratiques écologiques, Pratiques solidaires, Développement local, Initiative locale, Montréal.
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L'efficacité dans l'aide publique au développement : la Déclaration de Paris : une aide "efficace" pour un État "efficace"Atrouche, Lydia 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude interroge la notion d'efficacité de l'aide au développement et son dessein, particulièrement à travers la Déclaration de Paris. Au cours des années 1990, sur un fond de crise économique, l'aide au développement de même que son corollaire incontournable, la conditionnalité, sont vivement critiquées pour ne pouvoir produire les effets escomptés. Cette crise de légitimité et de crédibilité intervient suite à l'échec relatif des politiques d'ajustement structurel (PAS) et des premières réformes de « gouvernance » prodiguées par les IBW aux pays sous ajustement en contrepartie d'un refinancement de leur dette. La communauté des bailleurs décide alors qu'un réajustement s'impose pour revitaliser l'aide au développement afin d'améliorer son efficacité. Malgré les allures techniques des mesures d'efficacité préconisées pour résoudre des problèmes présentés comme étant structurels de l'APD (ex. coordination), la Déclaration de Paris et ses principes sont fondamentalement politiques de même que leurs effets. Cette étude tente de montrer que la Déclaration de Paris vise à surmonter les obstacles issus du Consensus de Washington, essentiellement la mise en application et le maintien des réformes néolibérales. Par ses mesures d'efficacité, elle conditionne l'APD à l'adoption du programme de réformes néolibérales propre au cadre du post-consensus de Washington (PCW) afin d'assurer son internalisation dans les États récipiendaires ce qui tend à réduire sa marge de manœuvre déjà bien circonscrite, en plus de tenter de remodeler l'État afin qu'il soit davantage conforme à l'économie de marché. La Déclaration de Paris fait la promotion d'une APD plus intrusive et elle met en œuvre l'agenda de la Banque mondiale et contribue donc à son opérationnalisation.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : aide au développement, efficacité de l'aide, coopération internationale, réformes néolibérales, post-consensus de Washington, conditionnalité, Déclaration de Paris, État « efficace », Banque mondiale, CAD/OCDE.
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