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Trajectoires des troubles intériorisés à l'adolescence influence de la consommation de psychotropes

Haris, Roland January 2009 (has links)
À l'adolescence, la dépression et l'anxiété peuvent avoir de graves conséquences sur le développement personnel et social. Les risques associés aux troubles intériorisés sont d'autant plus sévères que ceux-ci s'accompagnent, dans certains cas, d'une consommation de psychotropes. L'objet de la présente étude exploratoire vise à déterminer, auprès de jeunes adolescents présentant des troubles intériorisés, si la consommation de psychotropes est associée à la persistance de ces troubles 12 puis 24 mois plus tard. L'échantillon initial est composé de 93 adolescents. Les troubles intériorisés ont été diagnostiqués à l'aide du Diagnostic Interview Schedule for Children et la consommation de psychotropes évaluée avec l'Indice de Gravité d'une Toxicomanie pour adolescents. Les résultats 12 mois plus tard suggèrent que la gravité consommation de drogues est associée à la non persistance des troubles intériorisé. Puis, 24 mois plus tard, le maintien des troubles intériorisés est prédit par la consommation hebdomadaire de dépresseurs et par l'augmentation de la consommation de drogues du premier au second temps de mesure. Les résultats obtenus sont interprétables selon l'hypothèse de l'automédication et sont discutés dans une perspective d'intervention.
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Rumination de la tristesse et de la colère et les comportements agressifs chez les adolescentes en difficultés

Gobeil, Annick January 2011 (has links)
Ce projet de mémoire porte sur l'étude du concept de rumination mentale, plus particulièrement sur les ruminations de la colère et de la tristesse. Actuellement, l'état des connaissances établit avec évidence le lien entre la rumination et les problèmes internalisés, autant à l'âge adulte, à l'adolescence qu'à l'enfance (Ingram, 1990 ; Mor et Winquist, 2002 ; Papageorgiou et Wells, 2004 ; Segerstrom et Miller, 2004 ; Thomsen, 2006 ; Nolen-Hoeksema, Wisco et Lyubomirsky, 2008). Toutefois, peu d'études se sont attardées aux relations entre la rumination et les comportements extériorisés, dont l'agression. Malgré tout, les liens possibles entre la rumination et les conduites agressives suscitent d'importants questionnements. La présente recherche s'inscrit donc dans la lignée de ces questionnements. À cet effet, ce mémoire a pour objectif général de vérifier si la rumination de la tristesse et de la colère est liée de façon unique et distinctive à des affects et comportements spécifiques. Cette étude a donc cherché à vérifier si la rumination de la tristesse est uniquement associée aux symptômes de la dépression ou si elle peut être associée aux comportements agressifs et à vérifier si la rumination de la colère est uniquement associée aux comportements agressifs ou si elle peut être associée aux symptômes de la dépression. Considérant le fait que la majorité des études qui ont traité les ruminations l'ont effectué auprès d'échantillons adultes, nous avons proposé d'étendre l'étude de ce concept auprès d'une clientèle adolescente. Plus particulièrement, l'échantillon est constitué d'adolescentes hébergées des unités de réadaptation du Centre Jeunesse de Montréal - Institut Universitaire et du Centre Jeunesse de Laval (N= 319). Cette étude propose donc plus spécifiquement de mesurer : la force des associations entre la rumination de la colère et de la tristesse et les différentes formes de comportements agressifs (physique, verbale et indirecte) chez les adolescentes en difficulté, la force des associations entre la rumination de la colère et de la tristesse et les symptômes de dépression chez les adolescentes en difficulté ainsi que l'influence spécifique des ruminations (de la colère et de la tristesse) au-delà de la contribution des sentiments de colère dans leur association avec les trois formes de comportements agressifs (physiques, verbaux et indirects) et les symptômes de dépression. Avant de réaliser ces objectifs, une validation du questionnaire portant sur les ruminations le Sadness and Anger Rumination Scale (SARI) de Peled et Moretti (2007) a été réalisée. Ensuite, des corrélations, des analyses de régression multiple et des analyses de régression hiérarchique ont été réalisées avec les données de nos différents instruments de mesure. Les principaux résultats obtenus dans cette étude indiquent que la rumination de la colère améliore notre capacité à comprendre l'adoption de certains comportements agressifs (physiques, verbaux et indirects) et la présence de symptômes de la dépression au-delà des sentiments de la colère. La rumination de la tristesse contribue pour sa part dans la compréhension des symptômes de dépression chez les adolescentes de notre échantillon. Sommairement, ceci vient donc mettre en lumière l'importance des cognitions dans la compréhension de la présence de certaines difficultés puisqu'elles ont une influence qui leur est spécifique, et ce, au-delà des émotions que présentent les adolescentes hébergées en Centre Jeunesse. Comme le concept de rumination mentale demeurait peu documenté lorsqu'il est mis en relation avec les conduites agressives à l'adolescence, notre projet de recherche a permis un certain avancement des connaissances en ce qui a trait à l'implication de ce concept dans ces relations. De plus, cette étude est venue enrichir la compréhension de la régulation cognitive des émotions dans un contexte clinique et a mis en lumière l'importance d'intervenir sur ce type de cognitions.
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Effet du programme Gestion des buts personnels chez les jeunes retraités présentant des symptômes de dépression

Pereira, Vickie January 2008 (has links)
La plupart des individus s'adaptent convenablement à la retraite, ils savent comment utiliser leur nouveau temps libre. Cependant, un nombre considérable, soit le tiers des retraités, éprouve des difficultés à s'adapter à cette transition de vie. On prévoit que cette proportion augmentera en cours des prochaines années. Cela peut être expliqué par l'augmentation de l'espérance de vie au cours des dernières décennies et l'arrivée des «baby-boomers» à la retraite. Parmi les individus pour qui ce passage est plus problématique, certains éprouvent de la difficulté à se projeter dans le futur. Incapables d'identifier des buts et de projets concrets, ou encore engagés dans des buts qui s'avèrent instables, inatteignables ou inaccessibles, ils deviennent plus enclins à développer des symptômes dépressifs. Il est important pour ces retraités de suivre une formation préventive et éducative, favorisant ainsi une bonne adaptation à la retraite ainsi qu'une bonne qualité de vie. L'objectif de cette étude vise à explorer l'influence de programme Gestion des buts personnels sur le bien-être psychologique de nouveaux retraités modérément et légèrement dépressifs. Un devis quasi-expérimental à mesures répétées (prétest, post-test, relance) comportant un groupe expérimental (n 32) et un groupe contrôle (n = 18) a été développé pour atteindre cet objectif. Les résultats de l'étude montrent l'efficacité de ce programme. Le groupe de jeunes retraités dépressifs ayant participé au programme a connu une amélioration significativement plus importante que celle du groupe contrôle sur plusieurs échelles relatifs aux buts, aux indices positifs bien-être psychologiques et à la dépression. Aucune différence n'est observée entre les participants (n = 32) ayant choisi des buts intrinsèques et les autres, ni entre ceux ayant abandonné et les autres.
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Analyse des facteurs de l'anxiété vécue chez les étudiants québécois au niveau collégial

Blanchet, Danick January 2011 (has links)
Les études de niveau collégial représentent une étape qui se traduit par une multitude de changements et d'expériences nouvelles.Les épreuves qui en résultent sont parfois sources d'inquiétude et peuvent contribuer à l'émergence de l'anxiété chez les étudiants. D'ailleurs, au cours des dernières années, les intervenants oeuvrant dans les cégeps ont observé une augmentation du nombre d'étudiants souffrant de symptômes qui y sont associés. Conséquemment, une meilleure compréhension des facteurs liés à l'anxiété vécue par les étudiants de niveau collégial peut contribuer à apporter une réponse plus adéquate à cette problématique. Dans cette optique, cette thèse analyse les facteurs internes et externes reconnus par la littérature scientifique comme ayant un lien direct avec l'apparition de l'anxiété. La recherche repose sur des analyses corrélationnelles et de régressions multiples effectuées à partir des données recueillies auprès de 181 étudiants appartenant à différents programmes d'études collégiales.Les questionnaires utilisés ont été conçus à l'aide de tests standardisés pour chacun des facteurs.Les principales variables étudiées en ce qui a trait aux facteurs internes sont : (1) l'estime de soi, (2) le locus de contrôle, (3) le névrotisme et (4) l'auto-efficacité. Quant aux facteurs externes, les variables retenues sont : (5) la charge de travail à temps partiel, (6) la charge de travail scolaire, (7) la qualité et (8) la quantité de travail à temps partiel, (9) la quantité de travail scolaire, (10) le niveau de support social perçu, (11) la quantité et (12) la satisfaction des activités récréatives sans intérêt compétitif.Les résultats révèlent notamment que le névrotisme ([béta] = 0,32, p = 0,000) et l'externalité du locus de contrôle (pouvoir des autres) ([béta] = 0,25, p = 0,005) sont les facteurs les plus déterminants du niveau d'anxiété ressentie chez les étudiants.
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Évaluation du groupe de traitement du sommeil de la base militaire de Valcartier

Perreault, Mathieu January 2015 (has links)
Les militaires canadiens sont souvent confrontés à des situations stressantes et une partie de ceux-ci rapportent avoir des troubles du sommeil et faire des cauchemars. Depuis 2006, un traitement basé sur l’Imagery Rehearsal Therapy (IRT) nommé « groupe de traitement du sommeil » (GTS) est offert à la base de Valcartier pour traiter les troubles du sommeil et les cauchemars. Le GTS intégral inclut un volet psychoéducatif (une séance) et un volet traitement des cauchemars (deux séances). Les militaires aux prises avec un trouble du sommeil qui ne font pas de cauchemars sont dirigés vers le volet psychoéducatif du GTS donné seul (une séance). La présente étude a pour but d’évaluer l’efficacité du GTS auprès des militaires canadiens et poursuit quatre objectifs de recherche. Le premier est d’évaluer l’effet de la participation au GTS intégral sur le sommeil et les cauchemars. Le deuxième objectif est d’évaluer l’effet de la participation au volet psychoéducatif donné seul sur le sommeil. Le troisième objectif est d’évaluer l’effet de la participation au GTS intégral sur les symptômes associés à l’état de stress post-traumatique (ESPT), à l’anxiété et à la dépression. Enfin, le dernier objectif est d’évaluer l’effet de la participation au volet psychoéducatif donné seul sur les symptômes d’ESPT, d’anxiété et de dépression. L’échantillon de 37 militaires est réparti en quatre groupes. Deux groupes sont formés de participants liés au GTS intégral, soit un groupe expérimental (11 participants) et un groupe contrôle (trois participants), et deux groupes sont formés de participants liés à la psychoéducation donnée seule, soit un groupe expérimental (17 participants) et un groupe contrôle (six participants). Les groupes contrôle sont formés de participants sur la liste d’attente du GTS. Les mesures (prétest et post-test) incluent des agendas du sommeil (qualité du sommeil, nombre d’heures de sommeil, nombre et intensité des cauchemars) et trois questionnaires : PCL C (symptômes post-traumatiques), IDB-II (symptômes dépressifs) et IAB (symptômes d’anxiété). Les dossiers médicaux des participants ont aussi été consultés (données sociodémographiques et traitements psychothérapeutiques et pharmacologiques). Étant donné la taille limitée de l’échantillon, des tests non paramétriques (p. ex. test de Wilcoxon, etc.) ont été effectués afin de vérifier les changements entre le prétest et le post-test et pour comparer les groupes expérimentaux aux groupes contrôle. À la suite du GTS intégral, une amélioration significative de la qualité du sommeil et une diminution significative du nombre de cauchemars ont été rapportées, et ces améliorations sont significativement supérieures à ce qui est observé après le passage du temps. On observe aussi une augmentation significative du nombre d’heures de sommeil et une diminution significative de l’intensité des cauchemars à la suite du GTS intégral. Après la psychoéducation donnée seule, les résultats indiquent une augmentation significative du nombre d’heures de sommeil et une amélioration significative des symptômes dépressifs. Le GTS nécessite peu de temps et peu de ressources. Sachant que plusieurs militaires canadiens ont un problème de sommeil ou de cauchemars, les résultats de la présente étude indiquent que le GTS peut être une solution efficiente pour traiter les troubles du sommeil et les cauchemars.
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École interactionnelle de douleurs abdominales chroniques un parcours stratégique pour apprendre à s'autotraiter

Duhaime, Sophie January 2010 (has links)
Les douleurs abdominales chroniques touchent plus d'un adulte sur cinq, autant les hommes que les femmes. Qu'elles aient reçu ou non un diagnostic, ces personnes ont peu ou pas de ressources à leur disposition pour les aider à faire face à leur situation. Le but de ce projet de recherche a consisté à évaluer l'efficacité d'un traitement en groupe des douleurs abdominales chroniques appelé École interactionnelle de douleurs abdominales chroniques (ÉIDAC). Il s'agit d'une étude quasi expérimentale effectuée auprès de 15 participants sélectionnés à la suite d'une évaluation médicale et d'une évaluation interactionnelle. L'échantillon a été réparti de façon non aléatoire en deux groupes (groupe traitement : n = 8 ; groupe liste d'attente : n = 7) selon l'âge, le sexe, le niveau de douleur et d'incapacité. Au départ, le groupe traitement a été comparé au groupe liste d'attente. Plus tard, le groupe liste d'attente a aussi bénéficié de l'ÉIDAC. Chacun des groupes a été évalué à trois occasions avant et après l'intervention, puis quatre mois plus tard lors d'une relance.Les outils d'évaluation utilisés sont : l'échelle visuelle analogique (pour l'évaluation de l'intensité et de l'aspect désagréable de la douleur), l'inventaire de dépression de Beck II, le questionnaire généraliste SF-36, l'échelle du lieu de contrôle de Levenson (IPC), le questionnaire de la perception de l'état de santé (IPQ-R), le questionnaire de l'évaluation de la dramatisation de la douleur (PCS) et l'index d'incapacité reliée à la douleur.Les résultats montrent une diminution marquée, entre le début et la fin de l'intervention, de l'incapacité reliée à la douleur, du niveau de dramatisation de la douleur et de la sévérité des symptômes dépressifs. On note une diminution significative de la douleur lors de la relance. On observe également une amélioration significative de la qualité de vie et de plusieurs sous-échelles reliées à la perception de la maladie, notamment une diminution de la perception de la chronicité de la maladie, une augmentation du contrôle personnel et du contrôle attribué au traitement, une amélioration de la cohérence reliée aux symptômes et une diminution de la représentation émotionnelle. Enfin, les résultats indiquent aussi une diminution significative du contrôle externe associé à la chance.Les conclusions de cette étude préliminaire supportent la pertinence d'évaluer l'ÉIDAC à l'aide d'un essai clinique randomisé.
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Acceptabilité du dépistage et d'une intervention concernant la dépression, le déficit cognitif et le delirium à partir de l'expérience des personnes âgées vivant dans la communauté

Laprés, France January 2010 (has links)
Notre étude cherchait à comprendre l'acceptabilité du dépistage et d'une intervention touchant des problèmes cognitifs à partir de l'expérience de personnes âgées vivant dans la communauté. Elle était guidée à toutes les phases (théoriques, méthodologiques et empiriques) par le Modèle des croyances relatives à la santé (Health Belief Model) Rosenstock et coll . (1994). Nous avons choisi un devis descriptif d'inspiration phénoménologique. Les sources de données sont des entrevues semi-structurées auprès de personnes âgées (n = 10) appartenant à trois groupes distincts et des données complémentaires provenant du journal de bord et des dossiers de suivi des participants à l'intervention. Les participants choisis provenaient d'une étude plus vaste qui évaluait la faisabilité d'implanter des lignes directrices touchant le dépistage et l'intervention de la dépression, du déficit cognitif et du delirium. L'échantillonnage intentionnel a été prélevé auprès de personnes qui ont obtenu un dépistage positif à l'aide d'outils validés et qui avaient fait des choix différents concernant l'intervention offerte. Les données ont été analysées avec la méthode décrite par Miles et Huberman (2003). Les résultats démontrent que l'acceptabilité du dépistage et d'une intervention reliés aux problèmes cognitifs se rattache à un environnement humain et physique propice, parce que professionnel et inspirant confiance, facilitant et permettant le libre choix, désignée par des processus porteurs d'espoir, mais aussi de risque. L'acceptabilité dépend des ressources personnelles présentes ou manquantes des personnes âgées. Ces ressources personnelles consistent en la confiance en soi et la recherche d'aide. Les problèmes cognitifs représentent une menace importante puisqu'il s'agit d'un cheminement presque attendu vers une finalité invalidante. La connaissance des facteurs liés à l'acceptabilité aidera les professionnels de la santé à mettre en oeuvre des activités de dépistage et des interventions pour maintenir l'autonomie si chère aux aînés.
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Les facteurs associés à l'arrêt de l'allaitement maternel avant trois mois chez des mères de la région de Chaudière-Appalaches

Ferland, Myrianne January 2011 (has links)
Malgré les résultats presque unanimes des études sur les bénéfices de l'allaitement et malgré les recommandations des organisations en santé, une large proportion de mères allaitent pour une période inférieure à six mois. Le but de la présente étude est de décrire les facteurs maternels ainsi que ceux relatifs à l'enfant, au soutien et à la relation mère-enfant associés à l'arrêt de l'allaitement avant trois mois. La présente étude est basée sur les données d'une étude principale descriptive corrélationnelle réalisée à l'Hôtel-Dieu de Lévis. L'échantillon pour la présente étude est constitué de 138 mères et de leur enfant. Les mères recrutées ont complété des questionnaires auto-administrés. Elles répondaient au premier questionnaire auto-administré (temps 1) lorsque leur enfant avait 48 heures de vie. Par la suite, un questionnaire auto-administré était envoyé par la poste aux participantes à un mois (temps 2) et à trois mois (temps 3) suivant la naissance de l'enfant. Les questionnaires complétés par les mères sont : l'échelle d'Édimbourg (Cox et al., 1987) ; l'échelle de la sensibilité maternelle (Bell et al., 2004) et le Social Behavioral Inventory (Brown, 1986) traduit en français par Goulet et al. (2003). De plus, des données sociodémographiques ont été collectées au dossier de la mère et du bébé. Des analyses descriptives, bi-variées ainsi qu'une analyse de régression logistique ont été réalisées pour répondre aux objectifs de l'étude. Les résultats indiquent que l'intention d'allaiter (x[indice supérieur 2] =7,54; p=0,02) les difficultés d'allaitement (x[indice supérieur 2] =5,10; p=0,04) et les problèmes de tétée (x[indice supérieur2] =10,7; p=0,004) ainsi que la sensibilité maternelle (découverte (2.30 (2,10-2,55) p=0,03) et contact physique (1,70 (1,50-2,15) p=0,04)) sont associés à l'arrêt de l'allaitement à trois mois de vie de l'enfant. Les résultats de l'analyse de régression logistique démontrent qu'un seul facteur est prédictif de l'arrêt de l'allaitement avant trois mois. Il s'agit de l'intention d'allaiter (p=0,04), signifiant qu'une intention ferme d'allaiter constitue un prédicteur de la poursuite de l'allaitement.
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Étude pilote d'un programme préventif d'exercices physiques sur les symptômes dépressifs post-partum et la sensibilité maternelle

Doyon, Myriam January 2010 (has links)
La période post-partum est une étape de changements dans la vie des femmes et de leur famille qui nécessite des adaptations. Certaines nouvelles mères s'ajustent moins bien à leur nouveau rôle et jusqu'à 19,2 % d'entre elles vivent une dépression post-partum. Ce trouble occasionne de nombreuses conséquences chez la mère, le père et l'enfant. En plus de procurer des vertus pour lutter contre la morbidité et la mortalité de certaines maladies, une pratique d'exercices physiques procure des bienfaits sur la santé mentale et pourrait même diminuer la symptomatologie de la dépression post-partum. Ce projet de recherche, réalisé dans le cadre d'études de maîtrise, a pour objectif principal de documenter la faisabilité d'un programme d'exercices physiques en post-partum, de décrire les effets d'une participation à un tel programme sur les symptômes dépressifs post-partum et de décrire l'influence de l'inclusion d'activités d'interaction au sein de la dyade mère-enfant sur la sensibilité maternelle. Trente-huit femmes en post-partum vivant au moins un symptôme dépressif du Diagnostic and Statistical Manual - Revision 4 (DSM-IV), sans avoir un diagnostic de dépression, ont choisi de participer à un programme d'exercices physiques de 12 semaines (n =14) ou à un groupe sans exercice (n = 24). Toutes les participantes ont répondu à l'échelle de dépression post-partum d'Édimbourg (EPDS), à l'inventaire des comportements de soutien et à l'échelle de sensibilité parentale (ESP) au début et à la fin de l'intervention. Les résultats démontrent qu'un programme d'exercices physiques en post-partum est réalisable en Estrie, suscite un intérêt, une grande satisfaction chez les participantes (100 %) et procure subjectivement des bienfaits physiques (hausse du niveau d'énergie, amélioration de la condition physique et du bien-être physique, perte de poids et meilleur sommeil), psychologiques (meilleure humeur et estime de soi, détente et accomplissement personnel) et sociaux (échanges avec d'autres mères). De plus, les femmes participant au programme d'exercices ont présenté une baisse significative de l'intensité des symptômes dépressifs entre le début et la fin de l'intervention (EPDS : 11,5 versus 4,0; p = 0,028), alors qu'aucune amélioration significative n'est observée chez les femmes du groupe sans exercice (EPDS : 8,0 versus 7,5; p > 0,05).La faible participation aux activités d'interaction mère-enfant ne permet pas d'observer une amélioration de la sensibilité maternelle chez les femmes du groupe d'exercices physiques comparativement à celle du groupe sans exercice. Cette étude novatrice permet de conclure qu'un programme d'exercices physiques en post-partum, incluant des activités d'interaction mère-enfant, est faisable et semble une avenue prometteuse comme stratégie de prévention de la dépression post-partum. De plus amples recherches sur l'implantation d'un programme préventif s'articulant autour de l'exercice physique et d'activités d'interaction mère-enfant méritent d'être poursuivies à plus grande échelle.
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Densité résidentielle et dépression chez la personne âgée vivant en milieu urbain au Québec : le cas de deux régions métropolitaines de recensement

Chevrier-Laliberté, Thomas January 2016 (has links)
Problématique : La dépression est une maladie importante chez la personne âgée dont les facteurs de risque individuels et sociaux sont bien connus. De plus en plus de travaux confirment cependant le rôle de facteurs de risque environnementaux en santé mentale bien qu’à cet égard, le rôle de variables telles que la densité résidentielle reste à clarifier. Objectifs : Mesurer la relation entre la densité résidentielle et les symptômes dépressifs chez la personne âgée. Vérifier, relativement à cette relation, l’effet médiateur de la qualité du réseau social et modérateur de l’accès à une automobile pour les déplacements. Méthode : Le devis est une étude observationnelle transversale impliquant une analyse secondaire de la banque de données « NuAge », une étude longitudinale sur la nutrition réalisée en 2006-2007 et portant sur 1 793 volontaires de 63 ans et plus habitant à Montréal, Laval et Sherbrooke. Les symptômes dépressifs sont mesurés par l’Échelle de dépression gériatrique (EDG). Les adresses des participants des régions métropolitaines de recensement (RMR) de Montréal et de Sherbrooke sont géocodées et liées à la densité résidentielle mesurée à l’échelle des aires de diffusion. Des analyses de régression logistique pondérées mesurent l’association entre le quintile de densité résidentielle le plus élevé comparativement au moins élevé et les symptômes dépressifs, en contrôlant pour les facteurs de risque individuels et le niveau de défavorisation matérielle du quartier. L’approche de Baron et Kenny est utilisée pour tester les variables médiatrices et modératrices. Des analyses distinctes sont faites pour chacune des RMR. Résultats : Les personnes âgées résidant dans le quintile de densité résidentielle le plus élevé de la RMR de Sherbrooke étaient, comparativement au quintile le moins dense, plus à risque de présenter des symptômes dépressifs. L’hypothèse d’un effet médiateur de la qualité du réseau social sur cette association n’a pas été confirmée. Enfin, les résultats confirment un effet modérateur de l’accès à l’automobile; l’association entre le quintile supérieur et les symptômes dépressifs est plus élevée chez les personnes sans accès à l’automobile. Aucune association n’a été observée entre la densité résidentielle et les symptômes dépressifs dans la RMR de Montréal. Conclusion : Les résultats de cette étude appuient l’hypothèse selon laquelle la densité résidentielle élevée dans certains types de milieux urbains peut être associée aux symptômes dépressifs chez la personne âgée. De même, l’absence d’accès à l’automobile pour les déplacements pourrait exacerber ce risque. Cette association entre la densité urbaine et les symptômes dépressifs chez la personne âgée demeure à être reproduite dans des populations différentes et dans d’autres métropoles.

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