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Lire le lieu pour dire la ville. Florentin : une mise en perspective d'un quartier de Tel Aviv dans la mondialisation (2005-2009)Rozenholc, Caroline 21 May 2010 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse renouvelle l'exploration du sens du lieu dans le contexte urbain contemporain. Problématique centrale de la discipline géographique mais particulièrement revisitée depuis le constat des transformations qu'opère la mondialisation dans nos sociétés, le lieu ressort de cette étude comme un élément significatif dans la définition d'identités collectives et individuelles développées dans un contexte national largement fondé par les mouvements migratoires. L'équation identité–espace–mobilité est traitée par l'observation du quartier de Florentin, au sud de l'agglomération de Tel Aviv. Ancien quartier juif de Jaffa et premier espace commercial de la ville, Florentin se distingue du reste de la ville par son tissu social et son ambiance particulière mais également par une morphologie spécifique. Quartier intermédiaire entre Tel Aviv et Jaffa, longtemps abandonné des services publics, le quartier est réinvesti, dans les années 1990, par la jeunesse bohème de la Tel Aviv cosmopolite et par les travailleurs immigrés (européens, asiatiques et africains); l'une et l'autre populations y trouvant un espace d'hospitalité réciproque. Aujourd'hui, c'est une toute autre frange de la population qui investit le quartier et trouve à Florentin un quotidien exotique et authentique où rejouer, avec une certaine nostalgie, les transformations rapides de la société israélienne. Les particularités du quartier de Florentin, dont ce travail décline différentes facettes, nous informent en réalité sur les dynamiques à l'œuvre dans cet ensemble particulièrement complexe et stratifié que forme la société israélienne et permettent également de relire l'histoire de Tel Aviv.
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Dinâmica espacial e segregação residencial no Bairro Camobi – Santa Maria/RSComin, Flaviene Valcorte January 2013 (has links)
De l'enquête sur les changements liés au processus de production de l'espace urbain, ainsi que le processus de ségrégation et de sa forme correspondante de l'exclusion sociale et spatiale, nous pouvons voir que ce processus et son occupation résultant de la forme de l'espace et appropriation de l'espace, que ce processus et sa forme résultant de l'occupation et la possession de l'espace, les classes sociales les plus aisées, réfléchir et, apparemment, une influence sur la reconfigurationles de l'espace urbain la ville de Santa Maria/RS et ayant été analysée comme la zone spatiale Quartier Camobi. La compréhension de l'évolution historique du quartier a aidé à comprendre leur dynamique actuelle à travers l'analyse de son occupation, sa structure et sa croissance urbaine, liée à l'installation d'institutions importantes, et actuellement au déploiement rapide de grandes copropriétés résidentielles. L'analyse a cherché à comprendre la nature dialectique du processus de ségrégation, leurs explications et l'intensité avec laquelle se manifeste dans des formations socio-économiques et dans l'histoire de la place, au cas où le Quartier Camobi essayer d'établir des liens entre les relations dialectiques, des formes spatiales et processus historiques qui ont façonné les groupes sociaux dans lesquels nous identifions la “fragmentatio” de la façon de vivre dans Camobi. Dans le cas de Camobi, unités d'analyse et de comparaison étaient les lots propres et les immeubles en copropriété, c'est à dire, des travaux empiriques sur l'endroit où nous avons trouvé la ségrégation. Ainsi, nous trouvons qu'il n'est pas exclusivement la ségrégation qui se trouve dans le quartier, mais aussi d'autres procédés qui s'entrecroisent comme la spéculation immobilière, en fonction de la cohésion spatiale UFSM et BASM, la fragmentation socio-spatiale, la conversion des usages agricoles dans les zones urbaines. Contourne la ségrégation des limites du quartier de Camobi, avançant sur les quartiers adjacents et qui pendant des décennies ont été laissés comme urbains vides à des fins spéculatives. / A partir do levantamento das transformações relacionadas ao processo de produção do espaço urbano, bem como ao processo de segregação e a sua forma correspondente de exclusão socioespacial, podemos verificar que esse processo espacial e sua forma resultante de ocupação e apropriação do espaço, pelas classes sociais mais abastadas, traduzem e influenciam, aparentemente, na reconfiguração do espaço urbano da cidade de Santa Maria/RS, tendo-se analisado como recorte espacial o Bairro Camobi. O entendimento da evolução histórica do bairro auxiliou na compreensão de sua dinâmica atual através da análise de sua ocupação, de sua estruturação e de seu crescimento urbano vinculado com a instalação de importantes instituições, e, atualmente, pelo início da implantação de grandes condomínios residenciais. A análise de cunho dialético buscou entender o processo de segregação, suas explicações e a intensidade com que se manifestou nas formações socioeconômicas e na própria história do lugar, no caso o Bairro Camobi, procurando estabelecer as articulações entre as relações dialéticas, as formas espaciais e os processos históricos que modelaram os grupos sociais, na qual identificamos a “fragmentação” da forma de morar em Camobi. No caso de Camobi, as unidades de análise e de comparação foram os próprios loteamentos e condomínios, ou seja, trabalho empírico in loco onde constatamos a segregação. Assim, constatamos que não é exclusivamente a segregação que ocorre no bairro, mas também outros processos que se entrelaçam como o de especulação imobiliária, coesão espacial em função da UFSM e BASM, fragmentação socioespacial, transformação de usos agrícolas em urbanos. A segregação ultrapassa os limites do bairro Camobi, avançando sobre os bairros adjacentes e que durante décadas foram deixados como vazios urbanos para fins de especulação.
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Dinâmica espacial e segregação residencial no Bairro Camobi – Santa Maria/RSComin, Flaviene Valcorte January 2013 (has links)
De l'enquête sur les changements liés au processus de production de l'espace urbain, ainsi que le processus de ségrégation et de sa forme correspondante de l'exclusion sociale et spatiale, nous pouvons voir que ce processus et son occupation résultant de la forme de l'espace et appropriation de l'espace, que ce processus et sa forme résultant de l'occupation et la possession de l'espace, les classes sociales les plus aisées, réfléchir et, apparemment, une influence sur la reconfigurationles de l'espace urbain la ville de Santa Maria/RS et ayant été analysée comme la zone spatiale Quartier Camobi. La compréhension de l'évolution historique du quartier a aidé à comprendre leur dynamique actuelle à travers l'analyse de son occupation, sa structure et sa croissance urbaine, liée à l'installation d'institutions importantes, et actuellement au déploiement rapide de grandes copropriétés résidentielles. L'analyse a cherché à comprendre la nature dialectique du processus de ségrégation, leurs explications et l'intensité avec laquelle se manifeste dans des formations socio-économiques et dans l'histoire de la place, au cas où le Quartier Camobi essayer d'établir des liens entre les relations dialectiques, des formes spatiales et processus historiques qui ont façonné les groupes sociaux dans lesquels nous identifions la “fragmentatio” de la façon de vivre dans Camobi. Dans le cas de Camobi, unités d'analyse et de comparaison étaient les lots propres et les immeubles en copropriété, c'est à dire, des travaux empiriques sur l'endroit où nous avons trouvé la ségrégation. Ainsi, nous trouvons qu'il n'est pas exclusivement la ségrégation qui se trouve dans le quartier, mais aussi d'autres procédés qui s'entrecroisent comme la spéculation immobilière, en fonction de la cohésion spatiale UFSM et BASM, la fragmentation socio-spatiale, la conversion des usages agricoles dans les zones urbaines. Contourne la ségrégation des limites du quartier de Camobi, avançant sur les quartiers adjacents et qui pendant des décennies ont été laissés comme urbains vides à des fins spéculatives. / A partir do levantamento das transformações relacionadas ao processo de produção do espaço urbano, bem como ao processo de segregação e a sua forma correspondente de exclusão socioespacial, podemos verificar que esse processo espacial e sua forma resultante de ocupação e apropriação do espaço, pelas classes sociais mais abastadas, traduzem e influenciam, aparentemente, na reconfiguração do espaço urbano da cidade de Santa Maria/RS, tendo-se analisado como recorte espacial o Bairro Camobi. O entendimento da evolução histórica do bairro auxiliou na compreensão de sua dinâmica atual através da análise de sua ocupação, de sua estruturação e de seu crescimento urbano vinculado com a instalação de importantes instituições, e, atualmente, pelo início da implantação de grandes condomínios residenciais. A análise de cunho dialético buscou entender o processo de segregação, suas explicações e a intensidade com que se manifestou nas formações socioeconômicas e na própria história do lugar, no caso o Bairro Camobi, procurando estabelecer as articulações entre as relações dialéticas, as formas espaciais e os processos históricos que modelaram os grupos sociais, na qual identificamos a “fragmentação” da forma de morar em Camobi. No caso de Camobi, as unidades de análise e de comparação foram os próprios loteamentos e condomínios, ou seja, trabalho empírico in loco onde constatamos a segregação. Assim, constatamos que não é exclusivamente a segregação que ocorre no bairro, mas também outros processos que se entrelaçam como o de especulação imobiliária, coesão espacial em função da UFSM e BASM, fragmentação socioespacial, transformação de usos agrícolas em urbanos. A segregação ultrapassa os limites do bairro Camobi, avançando sobre os bairros adjacentes e que durante décadas foram deixados como vazios urbanos para fins de especulação.
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Dinâmica espacial e segregação residencial no Bairro Camobi – Santa Maria/RSComin, Flaviene Valcorte January 2013 (has links)
De l'enquête sur les changements liés au processus de production de l'espace urbain, ainsi que le processus de ségrégation et de sa forme correspondante de l'exclusion sociale et spatiale, nous pouvons voir que ce processus et son occupation résultant de la forme de l'espace et appropriation de l'espace, que ce processus et sa forme résultant de l'occupation et la possession de l'espace, les classes sociales les plus aisées, réfléchir et, apparemment, une influence sur la reconfigurationles de l'espace urbain la ville de Santa Maria/RS et ayant été analysée comme la zone spatiale Quartier Camobi. La compréhension de l'évolution historique du quartier a aidé à comprendre leur dynamique actuelle à travers l'analyse de son occupation, sa structure et sa croissance urbaine, liée à l'installation d'institutions importantes, et actuellement au déploiement rapide de grandes copropriétés résidentielles. L'analyse a cherché à comprendre la nature dialectique du processus de ségrégation, leurs explications et l'intensité avec laquelle se manifeste dans des formations socio-économiques et dans l'histoire de la place, au cas où le Quartier Camobi essayer d'établir des liens entre les relations dialectiques, des formes spatiales et processus historiques qui ont façonné les groupes sociaux dans lesquels nous identifions la “fragmentatio” de la façon de vivre dans Camobi. Dans le cas de Camobi, unités d'analyse et de comparaison étaient les lots propres et les immeubles en copropriété, c'est à dire, des travaux empiriques sur l'endroit où nous avons trouvé la ségrégation. Ainsi, nous trouvons qu'il n'est pas exclusivement la ségrégation qui se trouve dans le quartier, mais aussi d'autres procédés qui s'entrecroisent comme la spéculation immobilière, en fonction de la cohésion spatiale UFSM et BASM, la fragmentation socio-spatiale, la conversion des usages agricoles dans les zones urbaines. Contourne la ségrégation des limites du quartier de Camobi, avançant sur les quartiers adjacents et qui pendant des décennies ont été laissés comme urbains vides à des fins spéculatives. / A partir do levantamento das transformações relacionadas ao processo de produção do espaço urbano, bem como ao processo de segregação e a sua forma correspondente de exclusão socioespacial, podemos verificar que esse processo espacial e sua forma resultante de ocupação e apropriação do espaço, pelas classes sociais mais abastadas, traduzem e influenciam, aparentemente, na reconfiguração do espaço urbano da cidade de Santa Maria/RS, tendo-se analisado como recorte espacial o Bairro Camobi. O entendimento da evolução histórica do bairro auxiliou na compreensão de sua dinâmica atual através da análise de sua ocupação, de sua estruturação e de seu crescimento urbano vinculado com a instalação de importantes instituições, e, atualmente, pelo início da implantação de grandes condomínios residenciais. A análise de cunho dialético buscou entender o processo de segregação, suas explicações e a intensidade com que se manifestou nas formações socioeconômicas e na própria história do lugar, no caso o Bairro Camobi, procurando estabelecer as articulações entre as relações dialéticas, as formas espaciais e os processos históricos que modelaram os grupos sociais, na qual identificamos a “fragmentação” da forma de morar em Camobi. No caso de Camobi, as unidades de análise e de comparação foram os próprios loteamentos e condomínios, ou seja, trabalho empírico in loco onde constatamos a segregação. Assim, constatamos que não é exclusivamente a segregação que ocorre no bairro, mas também outros processos que se entrelaçam como o de especulação imobiliária, coesão espacial em função da UFSM e BASM, fragmentação socioespacial, transformação de usos agrícolas em urbanos. A segregação ultrapassa os limites do bairro Camobi, avançando sobre os bairros adjacentes e que durante décadas foram deixados como vazios urbanos para fins de especulação.
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L'actualisation du patrimoine par la médiation de l'architecture contemporaineGeorgescu Paquin, Alexandra 27 February 2013 (has links) (PDF)
Dans la rencontre entre l'architecture contemporaine et le patrimoine bâti, la thèse propose de s'affranchir de la polarité conservation-création en analysant l'actualisation patrimoniale en tant que phénomène culturel à l'œuvre. La cohabitation entre le nouveau et l'ancien en architecture, si elle se pratique depuis plus de deux mille ans, est devenue un enjeu au XXe siècle.L'explosion des formes en architecture contemporaine, parallèlement à la montée d'une prédominance de la signature de l'architecte, semble a priori difficilement réconciliable avec l'extension de la notion de patrimoine, extension autant sémantique que géographique et spatiale. Or, que ce soit pour des raisons économiques et environnementales, fonctionnelles ou patrimoniales, les insertions d'éléments d'architecture contemporaine sur des bâtiments patrimoniaux transforment désormais le patrimoine d'objet-relique en un projet dynamique, constituant un genre architectural particulier et indépendant.L'actualisation est une façon de réinterpréter le patrimoine en lui donnant un sens actuel grâce à une action (en l'occurrence, un ajout architectural dans un style contemporain), ce qui modifie les représentations du lieu tout en lui ajoutant une couche de significations. Ce processus communicationnel se pose ainsi comme une réponse à l'obsolescence patrimoniale ; en transformant les représentations d'un lieu par un langage contemporain et en s'immisçant dans son processus de patrimonialisation.À travers trois cas espagnols récents, l'actualisation est observée dans trois types de manifestations : la " ponctuation " à l'œuvre dans l'accès au centre CaixaForum de Barcelone (Arata Isozaki), la " prolongation " du musée national Centre d'art Reina Sofía à Madrid (Jean Nouvel) et, finalement, la " révélation " du musée du Théâtre romain de Carthagène (Rafael Moneo)
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L'actualisation du patrimoine par la médiation de l'architecture contemporaine / The actualization of heritage through the mediation of contemporary architectureGeorgescu Paquin, Alexandra 27 February 2013 (has links)
Dans la rencontre entre l’architecture contemporaine et le patrimoine bâti, la thèse propose de s’affranchir de la polarité conservation-création en analysant l’actualisation patrimoniale en tant que phénomène culturel à l’œuvre. La cohabitation entre le nouveau et l’ancien en architecture, si elle se pratique depuis plus de deux mille ans, est devenue un enjeu au XXe siècle.L’explosion des formes en architecture contemporaine, parallèlement à la montée d’une prédominance de la signature de l’architecte, semble a priori difficilement réconciliable avec l’extension de la notion de patrimoine, extension autant sémantique que géographique et spatiale. Or, que ce soit pour des raisons économiques et environnementales, fonctionnelles ou patrimoniales, les insertions d’éléments d’architecture contemporaine sur des bâtiments patrimoniaux transforment désormais le patrimoine d’objet-relique en un projet dynamique, constituant un genre architectural particulier et indépendant.L’actualisation est une façon de réinterpréter le patrimoine en lui donnant un sens actuel grâce à une action (en l’occurrence, un ajout architectural dans un style contemporain), ce qui modifie les représentations du lieu tout en lui ajoutant une couche de significations. Ce processus communicationnel se pose ainsi comme une réponse à l’obsolescence patrimoniale ; en transformant les représentations d’un lieu par un langage contemporain et en s’immisçant dans son processus de patrimonialisation.À travers trois cas espagnols récents, l’actualisation est observée dans trois types de manifestations : la « ponctuation » à l’œuvre dans l’accès au centre CaixaForum de Barcelone (Arata Isozaki), la « prolongation » du musée national Centre d’art Reina Sofía à Madrid (Jean Nouvel) et, finalement, la « révélation » du musée du Théâtre romain de Carthagène (Rafael Moneo) / In the relationship between contemporary architecture and built heritage, the concept of actualization (as a cultural phenomenon) offers an alternative to the opposition between old/new. Even if new architecture in old buildings has existed for 2,000 years, it became an important issue in the field of conservation during the 20th century.The explosion of new forms in contemporary architecture, together with the rise of iconic architecture and so-called starchitects, seems difficult to reconcile with the extension of heritage signification—semantically, geographically and spatially. However, new architecture within an existing fabric is sometimes necessary for economic, environmental or functional reasons, as well as for the sake of heritage. It is thus part of the actual praxis. From relic-object, heritage converts itself into a dynamic project, thus creating a particular and independent architectural style.Actualization is a way of reinterpreting heritage by giving it meaning through action (as in this case of grafting contemporary designs onto existing structures). This process of communication acts as a response to the obsolescence of heritage; by transforming a site’s representations and significance with a contemporary language and by intertwining itself in the patrimonialization process.The resulting architectural hybridity helps to create a mediation space that is both physical (with the architectural forms) and symbolic (through heritage and its representation). Three recent Spanish transformations are the object of a case study to analyze actualization through different manifestations: “punctuation” with CaixaForum access in Barcelona (Arata Isozaki), the “prolongation” of the National Museum Reina Sofía in Madrid (Jean Nouvel) and finally, the “revelation” of the Museum of the Roman Theatre of Cartagena (Rafael Moneo). These cases are supported by international examples
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Méga-événements et nouveaux médias : le journalisme liquide dans le contexte de la Coupe du monde de 2014 et des Jeux olympiques de 2016Burg, Ana Paula 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur les représentations qui ont circulé sur Internet avant et durant le mouvement historique et inattendu de révolte sociale au Brésil, pendant la Coupe des confédérations de 2013. La vague de manifestations a provoqué un débat passionné sur Internet à propos des méga-événements, mais des études sur ce phénomène récent sont encore absents de la littérature. La présente recherche est un effort de combler cette lacune en examinant le cas de la ville de Rio de Janeiro, qui accueillera la finale de la Coupe du monde de soccer de 2014 et sera la ville hôte des Jeux olympiques de 2016. Le but du travail est de comprendre quelles sont les représentations qui émergent des nouvelles en réseau au sujet des transformations et des conflits urbains dans le cadre des méga-événements. À partir d'une analyse logico-naturelle des documents publiés entre 2009 et 2013 sur des sites Web avec quatre profils communicationnels distincts, la recherche met en évidence dans quelle mesure les représentations sociales reproduisent (1) la stratégie de branding urbain de la part du gouvernement et (2) les stratégies de résistance civile de la part des populations affectées par les transformations urbaines. Du point de vue théorique et méthodologique, l'étude mobilise la notion de journalisme liquide, inspiré des travaux du sociologue Zygmunt Bauman, qui s’est concentré sur les conséquences culturelles, économiques et politiques de la mondialisation. Les résultats de l'analyse documentaire ont permis d'exposer les représentations sociales construites autour de trois thématiques centrales : les favelas, les expulsions forcées dans la ville de Rio de Janeiro et les manifestations de juin 2013. En plus d'une discussion théorique critique à propos des résultats, l'étude les confronte avec la littérature scientifique repérée dans la recension des écrits. / This master thesis deals with the representations circulating on the Internet before and during the historical and unexpected popular uprising in Brazil, during the 2013 Confederations Cup. The wave of protests, which triggered a passionate online debate about mega-events, is still an understudied phenomenon. To fill this gap, this research investigates the problem by examining the case of the city of Rio de Janeiro, host of the finals of 2014 World Cup and of 2016 Olympic Games. The study aims to analyze on the representations emerging from news networks in the light of the fast-paced urban transformations and conflicts that currently characterize mega-events in the city. A natural logic analysis of documents published between 2009 and 2013 by four particular types of news sites highlights how social representations reproduced: (1) the government strategy of urban branding and (2) the civil movements strategies to face urban transformations. At the theoretical and methodological levels, the study explores the research path of liquid journalism, inspired by the work of sociologist Zygmunt Bauman, who focused on the cultural, economic and political consequences of globalization. The collected data were analyzed from a critical and theoretical viewpoint. The results were discussed by confronting those obtained by the researchers who we referenced in the literature.
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Hors-champs patrimonial : la construction du paysage de Rio de Janeiro, entre transformations urbaines et labellisation Unesco / Heritage "off-screen" : the construction of the landscape of Rio de Janeiro, between urban transformations and the Unesco "labelling"Zamant, Véronique 10 September 2015 (has links)
Rio +20. Rio Fifa 2014. Rio JO 2016… La « ville merveilleuse » ne cesse d’accueillir des événements d’envergure internationale, affirmant ainsi son statut de capitale culturelle internationale mais entrainant également de profondes transformations urbaines et sociales sur les territoires cariocas. Dans ce contexte d’effervescence, une partie des territoires de la ville se voit attribuer le label Unesco, en 2012, en tant que « paysage culturel ». Quels sont les enjeux et les limites d’une reconnaissance internationale de la dimension patrimoniale d’un paysage vis-à-vis d’une métropole en transformation ? Cette recherche propose de s’affranchir de la « notion-refuge » de patrimoine pour questionner directement la procédure de patrimonialisation dans ses articulations avec le contexte de transformations urbaines et contribuer ainsi à une anthropologie de la ville en transformation. L’intérêt est porté aussi bien sur les négociations, justifications, accords entre les acteurs intervenant dans cette procédure institutionnelle internationale que sur les imaginaires qui peuvent circuler autour de la valeur patrimoniale du paysage carioca parmi l’ensemble des acteurs locaux de la ville, de l’habitant au politicien. La perspective critique de cette analyse, qui touche à l’étude du politique, des représentations de l’identité, du pouvoir économique et de l’inscription territoriale, nous amène finalement à considérer ce qui est resté en marge de la procédure et ce que l’attribution de ce label laisse en héritage aux territoires cariocas. Nous proposons d’envisager ce « hors-champs patrimonial », comme une opportunité pour porter un regard critique sur nos manières de « faire (la) ville » aujourd’hui. / Rio +20. Rio Fifa 2014. Rio JO 2016… The "marvelous city" keeps on hosting international events, and by doing so it claims its position as an international cultural capital. At the same time, it causes important urban and social transformations on cariocas' territories. In this effervescent context, the city gets an Unesco label in 2012 as “cultural landscape”. What are the stakes and limits of an international recognition of the landscape's heritage on a metropolis that is undergoing transformations? This research proposes to free itself from the “safe notion” of heritage in order to interrogate directly the procedure of “heritagization” through its articulation with the context of urban transformation thus contributing to an anthropology of the city in transformation. At the same time, not only it focuses on the negotiations, justifications and agreements between the actors involved in the institutional and international procedure, but also on the imaginary that could exist about the heritage value of the carioca landscape amongst all the city local actors, from the inhabitants to the politicians. The critic perspective of this analysis, that involves a political study, identity representations, economical power and territorial inscription, finally leads us to interrogate what stays at the edge of the procedure and what the attribution of the label lets as heritage to the Cariocas’ territories. We propose to consider the “heritage off-screen”, as an opportunity to have a critical look on our ways of “making (the) city” nowadays.
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