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Enforced disappearance and forced migration in the context of Kurdish conflict : loss, mourning and politics at the margin / Disparition forcée et migration forcée dans le contexte du conflit Kurde : perte, deuil et politique à la margeGoral, Ozgur sevgi 11 September 2017 (has links)
L’objet de cette recherche est d’examiner deux formes de violence d’Etat : la disparition forcée et la migration forcée, dans le contexte du conflit Kurde. Cette étude se fonde sur un travail de terrain conduit dans deux villes, représentatives du contexte des disparitions forcées, de la migration forcée et des projets de transformation urbaine, à savoir à İstanbul et à Şırnak. Ces formes de violence d’Etat sont examinées dans le contexte politico-historique des années 1990 en se centrant sur l’appareil d’Etat, l’espace juridique, la vie quotidienne et la mémoire. En outre, l’une des conséquences les plus importantes de la migration forcée, à savoir les projets de transformations urbaines, sont également étudiées afin d’approfondir l’analyse concernant les migrants Kurdes dans le milieu urbaine. La thèse principale de cette recherche est la suivante: les formes de violence d’Etat mise en œuvre pendant les années 1990 dans les marges spatiales et politiques de la Turquie offrent des informations cruciales permettant de procéder à une analyse approfondie de l’appareil d’Etat, de l’espace juridique et du débat sur la mémoire du centre-même de la Turquie. L’analyse de ces formes de violence d’Etat révèle également leurs dimensions holistiques, structurées et spatialisées qui façonnent les subjectivités et les performances de différentes parties prenantes, y compris des parents proches des disparus, des déplacés et des résidents des zones urbaines informelles. Les relations complexes, transformatrices et à multiples facettes entre la région kurde et le centre de la Turquie met en lumières l’interconnectivitée de ces entités géographiques, politiques et historiques qui sont beaucoup plus liées qu’elles n’y paraissent. / This study aims to examine two forms of state violence, namely, enforced disappearance and forced migration, in the context of Turkey’s Kurdish conflict. The analysis will be mainly based on a field research on two cities representative in the context of the enforced disappearance, forced migration and urban transformation projects, İstanbul and Şırnak. These forms of violence are investigated in the broader historico-political momentum of the 1990s focusing on state apparatus, juridical field, quotidian life and memory. Moreover, one of the crucial effects of the forced migration on the urgan space, urban transformation projects will also be evaluated for a deepened analysis of Kurdish migrants in the urban milieu. The main argument of the dissertation is the forms of state violence implemented at the spatial and political margin of Turkey during the 1990s offer crucial insights for a deepened analysis of the state apparatus, juridical field and memory debate of the very center of Turkey. An analysis of these forms of state violence also reveals their holistic, structured and spatialized dimensions that shaped subjectivities and performances of different stakeholders, including relatives of the forcibly disappeared, internally displaced persons and inhabitants of the informal urban areas. Complicated, transformatory and multi-faceted relations between the Kurdish region and the center of Turkey highlight the interconnectedness of these geographical, political and histroical entities that are far related than it appears.
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Les crimes de disparitions forcées du Parti communiste (bolchevique) de l'Union soviétique : une pratique antérieure au Décret "Nacht und Nebel" examinée à la lumière de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcéesParent, Marielle 24 April 2018 (has links)
Historiens, juristes et défenseurs des droits de la personne retracent l’origine des disparitions forcées à partir du Décret « Nuit et Brouillard » du régime hitlérien. Notre contribution sera de remettre en question cette évocation historique en démontrant l’existence d’une pratique antérieure sur le territoire soviétique. L’étude met en valeur les obstacles rencontrés lors des recherches effectuées par les proches, les services diplomatiques et consulaires, les ONG (Croix-Rouge, Société Mémorial), afin de reconstituer l’itinéraire emprunté par les disparus. Les faits de disparition sont établis et analysés de pair avec la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées. / Historians, jurists and human rights defenders trace the origin of enforced disappearances to the “Night and Fog Decree” issued by Hitler. Our contribution will consist of questioning this historic reference by proving the existence of a past practice within Soviet territory. The study highlights the obstacles faced during the searches conducted by close relatives, diplomatic and consular services, and NGOs (Red Cross, Memorial Society), in order to reconstruct the route taken by the disappeared persons. Facts underlying the disappearances are established and analyzed along with the International Convention for the Protection of All Persons from Enforced Disappearance. / Историки, юристы и защитники прав человека считают, что насильственные исчезновения впервые вошли в практику в связи с декретом «Ночь и туман» гитлеровского режима. Мы хотели бы поставить под вопрос это историческое утверждение и показать, что подобная практика существовала на советской территории и ранее. Настоящее исследование выявляет препятствия, встреченные при розысках исчезнувших их близкими, а так же дипломатическими и консульскими службами, общественными организациями (Красным Крестом, Oбществом Мемориал), что бы восстановить их маршрут передвижения. Факты исчезновений установлены и исследованы совместно с Международной Конвенцией для защиты всех лиц от насильственных исчезновений.
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Essai de construction de poursuites d’auteurs de crimes internationaux à travers les mécanismes nationaux et régionaux / An essay on the building up of prosecution of perpetrators of international crimes through national and regional mechanismsDiop, Mamadou Falilou 07 September 2012 (has links)
Les crimes internationaux constituent des infractions dont les conséquences dramatiques affectent la communauté internationale dans son ensemble. Cette dernière s'est engagée dans la poursuite d'auteurs présumés de ces crimes à travers les différents mécanismes juridiques mis en place par la justice pénale internationale. Il incombe essentiellement aux États d'assurer l'effectivité de cette justice. Ainsi, quand des auteurs présumés de crimes internationaux se trouvent sur le territoire ou dans la juridiction d'un État, ce dernier est tenu de les poursuivre ou de les extrader vers d'autres États ou juridictions pénales internationales lorsque cela est nécessaire. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, certains États mettent en application ces obligations en engageant des poursuites à l'encontre de criminels internationaux. La répression nationale des crimes internationaux se heurte à de nombreuses difficultés afférentes, le plus souvent, au manque de moyens ou de volonté, à l'inadéquation de certains systèmes juridiques nationaux, à la realpolitik (de l'allemand politique réaliste), à la nécessité de préserver les relations interétatiques, etc. Par ailleurs, il n'existe pas encore d'instance supranationale capable de contraindre les États à respecter leurs obligations internationales de répression des crimes internationaux. Par conséquent, l'idée de l'implication des cours régionales des droits de l'Homme dans la répression nationale des crimes internationaux s'impose davantage eu égard aux exigences internationales de répression des crimes internationaux qu'elles rappellent constamment aux États / International crimes constitute offences whose dramatic consequences affect the international community as a whole. This international community has committed itself to prosecute alleged perpetrators of these crimes through various legal mechanisms created by international criminal justice. The States are primarily responsible for ensuring the effective implementation of international criminal law. Consequently, when alleged perpetrators of international crimes are on the territory or under the jurisdiction of a given State, national authorities must prosecute them in their own national courts or extradite them to others States or international criminal courts when necessary. Since the Second World War, some States implement these international obligations by prosecuting international criminals. The national prosecution of international crimes faces many barriers related most of the time to a lack of financial resources or political will. This can also result from the inadequacy of some national legal systems, realpolitik, the need to safeguard inter-state relations... In addition to this, a supranational body compelling States to respect their international obligations to prosecute international crimes has not yet been created. Therefore, the legal involvement of regional human rights courts in the implementation of national prosecution of international crimes is necessary. This is the consequence of international requirements related to the pursuit of international criminals reminding the States of their legal duties
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Memoria y autoficción : la figura del desaparecido en la obra de hijos de militantes políticos en ArgentinaMildenberger, Juan Carlos 03 1900 (has links)
Cette thèse considère l'importance de la mémoire et de l'autofiction dans l'œuvre littéraire et cinématographique des enfants de militants politiques en Argentine pendant les années soixante-dix. L'analyse se concentre sur le documentaire Los rubios (2003) d'Albertina Carri, et sur les romans Los topos (2014) de Féliz Bruzzone et La casa de los conejos (2008) de Laura Alcoba. Ces auteurs, mais aussi d’autres auteurs de la même génération et des enfants de militants, abordent le passé de la dernière dictature (1976-1983) en se concentrant sur le personnage du « disparu ». En même temps, ils deviennent protagonistes de leurs propres histoires. La mémoire de membres de leurs familles et de survivants est nécessaire pour que les auteurs de ces œuvres sachent ce qui est arrivé à leurs parents disparus. L'autofiction devient une nécessité pour pouvoir élaborer leurs narrations, dans lesquelles se confondent la fiction, les faits réels et les données biographiques. L'autofiction des auteurs étudiés ici se distingue de l'autofiction canonique par un pacte de lecture différent. L'analyse tourne autour des concepts de mémoire et d'histoire, ce qui permet de voir la spécificité et la singularité avec laquelle les auteurs abordent le passé. L'œuvre culturelle, littéraire ou cinématographique, se constitue dans ces travaux comme un espace dans lequel le trauma est réélaboré. La remise en question de la mémoire du militantisme, les décisions des parents, la recherche de la propre identité, l'apparition de voix antérieurement ignorées ou peu écoutées sont des aspects qui apparaissent dans ces narrations. À travers leurs œuvres, les enfants de militants et/ou de disparus ont ouvert d'autres voies d'interprétation de la période la plus tragique de l'histoire argentine, en représentant d'autres mémoires et en évoquant un passé sur lequel tout n’a pas encore été dit. / This thesis considers the importance of memory and autofiction in the literary and audiovisual work produced by the children of the 1970´s Argentinian political activists. Our analysis comprises the documentary Los rubios (2003) by Albertina Carri, the novels Los topos (2014) by Félix Bruzzone, and La casa de los conejos (2008) by Laura Alcoba. These authors, along with others from their generation who also had activist parents, reflect on the events that took place during the last Argentinian dictatorship (1976-1983) by focusing on the figure of the desaparecido (the missing person). At the same time, these authors present themselves as the protagonists of their own stories. The memories of family members and of political survivors become an instrumental tool for the authors to understand the fate of their missing parents. For these authors, autofiction becomes necessary if they are to elaborate their narratives, which merge fiction, biographical experiences and historical events. The autofictional work of the authors we study here proposes a different reading contract from the one usually established by canonical autofiction. Our analysis delves into issues related to memory and history, which reveal the specific and original way in which these works consider the past. Cultural, literary or audiovisual works become a space for the working through of historical trauma. These narratives problematize the past, questioning the memory of 1970s political activism, doubting their parents´ decisions, searching for their own identities, and include voices that had been previously ignored. Through their work, the children of political activists and/or missing persons have opened new ways of considering one of the most tragic periods of Argentinian history, representing other memories and recalling a past about which not all has been told. / Esta tesis considera la importancia de la memoria y de la autoficción en la obra literaria y cinematográfica de hijos de militantes políticos de la Argentina de los años setenta. El análisis se centra en el documental Los rubios (2003) de Albertina Carri, y en las novelas Los topos (2014) y La casa de los conejos (2008) de Féliz Bruzzone y Laura Alcoba, respectivamente. Estos autores, junto a otros de la misma generación y también hijos de militantes, abordan el pasado de la última dictadura (1976-1983) centrándose en la figura del desaparecido. Lo hacen, además, como protagonistas de sus propias historias. La memoria de familiares y sobrevivientes resulta necesaria para que los autores de las obras sepan qué ocurrió con sus padres desaparecidos. La autoficción se torna una necesidad para poder elaborar sus narraciones, en las que convergen ficción, hechos reales y datos biográficos. Las autoficciones de los autores estudiados aquí se distinguen de las autoficciones canónicas por el diferente pacto de lectura que en ellas subyace. El análisis gira en torno a los conceptos de memoria e historia, lo cual permite ver la especifidad y singularidad con la que abordan el pasado. La obra cultural, literaria o cinematográfica, se constituye en estos trabajos como un espacio en que se reelabora el trauma. El cuestionamiento a la memoria de la militancia, a las decisiones de los padres, la búsqueda de la propia identidad, la aparición de voces antes ignoradas o poco escuchadas son aspectos que, en mayor o menos medida, son evidentes en estas narraciones. A través de sus obras, los hijos de militantes y/o desaparecidos han abierto otras vías de interpretación del periodo más trágico de la historia argentina, representando otras memorias y evocando un pasado sobre el que todavía no está todo dicho.
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