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La marchéisation du système de santé à Djibouti : impacts économiques et sociaux / The marketization health car system in Djibouti : Economic and social impactsGuedi Yabe, Mohamed 20 December 2012 (has links)
Cette thèse analyse les impacts économiques et sociaux de la marchéisation du système de santé à Djibouti. Depuis la fin des années 1970, l'ensemble des pays développés et ceux en développement, bien que disposant des systèmes de santé fondés sur des principes et des arrangements institutionnels différents (formes de financement, degrés de décentralisation, disponibilités des ressources, etc...), sont confrontés à une même problématique : financer dans une période de croissance ralentie, un secteur de santé fortement inflationniste. Dès lors, la majorité des pays ont mis en place des réformes de leur système de santé. Les pays développés ont surtout proposé des mesures ponctuelles, souvent dictées par le souci d'équilibre des comptes de la santé. En revanche, les mesures proposées par les pays en développement s'orientent vers des réformes de fond. Sous la pression des organisations financières internationales notamment, les pays en développement ont fait évoluer leurs sytème de santé vers un désengagement des Etats. Les résultats de cette thèse montrent clairement qu'à Djibouti, même si le transfert de propriété qui correspond au sens strict d'une privatisation est rare dans le secteur de la santé, la propriété publique des établissements de soins ne libère pas les populations de la prise en charge des soins. La tendance à la baisse des subventions de l'État, destinées aux établissements publics de soins, et la grande autonomie financière qui leur est accordée les poussent souvent à intervenir sur le marché comme une entreprise commerciale pour vendre les services produits. Cette situation rend les services de santé les plus demandés inabordables pour la majorité de la population. Le bénéfice attendu de la marchéisation du système de santé se heurte cependant à la faible capapacité contributive des ménages. / This thesis analyzes the economic and social impacts of the marketization health car system in Djibouti. Since the late 1970s, all developed countries and developing, although with health systems based on the principles and different institutional arrangements (forms of financing, degrees of decentralization, availability of resources, etc...), are faced with the same problem : finance in a period of slower growth, a highly inflationary health sector. Therefore, the majority of countries have implemented reforms to their health care system. Developed countries mainly proposed ad hoc measures, often dictated by the need to balance health accounts. However, the measures proposed by developing countries are moving towards reforms. Under pressure from international financial organizations in particular, developing countries will change their health system to a disengagement of the State. The results of this thesis clearly show that in Djibouti, even if the transfer of ownership which corresponds strictly to privatization is rare in the health sector, public ownership of health care facilities shall not relieve the people of the care expenses. The downward trend of state subsidies, for public institutions of care and greater financial autonomy granted to them often leads to intervene in the market as a business selling services products. This makes the mostly requested health services unaffordable for the majority of the people. The expected benefit of the marketization of the health system, is however, affected by Djibouti the low contributory capacity of households.
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L'immigration étrangère dans la ville de Djibouti : le cas des Ethiopiens Oromo / The foreign immigration in the city of Djibouti : the case of the Ethiopian OromoMahamoud Ismael, Omar 14 December 2018 (has links)
La République de Djibouti, pays à revenu intermédiaire, apparaît comme un pôle traditionnel d’immigration pour les pays voisins. Colonie française d’importance stratégique depuis la fin du XIXe siècle, il a été une vitrine économique pour les ouvriers des pays limitrophes. Ce rôle s’est renforcé par l’attrait de la ville de Djibouti. Aujourd’hui, les ressortissants originaires de l’Ethiopie notamment les Oromo sont une des communautés étrangères les plus nombreuses installées à Djibouti, et plus particulièrement dans le quartier de Balbala dans la ville de Djibouti. Cette mobilité ou mouvement de la population (réfugiés, migrants économiques clandestins ou réguliers, trafiquants ou réfugiés politiques) est devenue un enjeu sécuritaire majeur pour la République de Djibouti. Les répercussions sociales, économiques, sanitaires et sécuritaires de ces migrations préoccupent les gouvernements des pays de la région. Mais comment s’organisent ces mobilités de personnes ? Quel est le rôle des individus et des réseaux sociaux dans la mise en place et le maintien des logistiques du mouvement ? Plus largement, quels peuvent être les impacts de ces mises en relation multiformes pour les sociétés et les territoires qui les accueillent ? C’est à de telles questions que nous nous attachons en proposant ici une lecture socio-spatiale du système migratoire Oromo. Analysant les stratégies mises en place par les migrants, nous révélons aussi les différentes étapes du processus migratoire. / The Republic of Djibouti, a middle-income country, appears as a traditional pole of immigration for neighboring countries. A French colony of strategic importance since the end of the 19th century, it has been an economic showcase for workers from neighboring countries. This role was reinforced by the attraction of the city of Djibouti. Today, nationals from Ethiopia including the Oromo are one of the largest foreign communities settled in Djibouti, and especially in Balbala in Djibouti city. So this mobility or movement of the population (refugees, clandestine or regular economic migrants, traffickers or political refugees) has become a major security issue for the Republic of Djibouti. The social, economic, health and security implications of these migrations are of concern to the governments of the countries of the region. But how are these mobilities of people organized? What is the role of individuals and social networks in setting up and maintaining the logistics of the movement? More broadly, what can be the impact of these multiform relationships between societies and the territories who are hosting them ? It is to such questions that we attach by proposing here a socio-spatial reading of the Oromo migration system. Analyzing the strategies put in place by migrants, we also reveal the different stages of the migration process.
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Pour l’enseignement du français et des « langues nationales » à Djibouti : conditions pour une didactique intégrée dans l’enseignement des langues / For teaching in french and in « nationals languages » in Djibouti : conditions for/to an integrated didactic in languages teachingAbdourahman, Houssein 15 December 2010 (has links)
Ce travail se veut une réflexion sur l’usage de la langue française à l’école à Djibouti. Devant la surpopulation des classes et la baisse généralisée du niveau en français des élèves en début du primaire, il a fallu revoir la situation didactique du français en république de Djibouti pour améliorer le rendement du système éducatif djiboutien. Pour améliorer la maîtrise de la langue française au sein de l’école et ainsi contribuer à la réussite scolaire, il est apparu nécessaire de prendre en compte les langues nationales djiboutiennes, de transmettre les enseignements de base (du moins dans les premières années) à travers elles mais aussi de les enseigner en même temps que le français. Ainsi, l’apprenant, par un travail de va et vient métalinguistique (inconscient puis conscient), pourra comparer les deux langues, opérer des transferts positifs et prendre conscience et éviter les interférences avec la langue source dans l’apprentissage du français. L’élève bilingue réussira, non seulement, mieux dans l’apprentissage des contenus scolaires mais développera aussi des stratégies d’apprentissages des langues. / This brainwork is a reflection about using french language in schools in Djibouti. Faced with overcrowded classrooms and the general decline in the level of french language in early elementary school, it was necessary to review the condition of french teaching in the republic of Djibouti to improve the performance of the educational system. To improve mastery of French language in school and to contribute to success, it should be necessary to take into the djiboutians nationals languages. Through these it is more efficient to transmit the basic elementary curriculum (at least for the early year) without neglecting French language instruction. Thus, the learner, by working back and forth meta-linguistically (unconsciously and consciously), can compare the two languages, make positive transfer by cross-linguistic influence and avoid interference with the source language in learning french. The bilingual students perform better in classroom content and also develop strategies for learning languages.
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Quelle reconnaissance de l’expérience professionnelle au Centre de Formation Continue de l’Université de Djibouti ? / Which recognition of the professional experience of the in-house training center in the University of Djibouti?Said Farah, Ifrah 10 July 2012 (has links)
L'activité de formation continue professionnalisante qu'offre la jeune université de Djibouti s'inscrit dans le contexte d'un petit pays en développement pour lequel cette mission n'est pas une priorité. Les salariés-étudiants doivent s'approprier une formation académique traditionnelle sans que leur expérience professionnelle soit reconnue. A partir de l'analyse des réalités françaises de la validation des acquis, du cadre théorique qui permet de les interroger – expérience, acquis, compétences, validation, certification, évaluation - et de l'horizon de la reconnaissance construit par Alex Honneth, cette recherche s'interroge sur la possibilité d'initier une logique de reconnaissance au sein de l'Université de Djibouti afin que savoirs académiques et expérience professionnelle dialoguent et favorisent une logique de formation tout au long de la vie.Les entretiens menés avec enseignants et étudiants-salariés sont construits selon une méthode qualitative propre à favoriser le récit expérientiel et la réflexivité. Ils visent à mettre à jour les processus réels à l'œuvre en formation continue et les interactions entre l'activité enseignante de former et l'activité de se former, ainsi que les conjugaisons qui s'opèrent entre savoirs académiques et expérience professionnelle des deux types d'acteurs. De nouveaux mixtes de savoirs retentissent jusqu'en formation initiale et contribuent à redéfinir la professionnalité enseignante. La réflexivité des acteurs ouvre, au-delà du diplôme, à une reconnaissance élargie. Elle constitue une ressource pour amplifier le co-apprentissage entre acteurs autour d'une conjugaison des savoirs académiques et de l'expérience professionnelle. Une palette de possibles illustre l'objectif d'initier une reconnaissance de l'expérience professionnelle à l'université de Djibouti, en formation continue et au-delà.Cette recherche s'adresse aux enseignants-chercheurs et à ceux qui cherchent des pistes possibles pour enrichir la conception de la formation à partir de l'expérience sans nécessairement disposer de moyens importants, en particulier en Afrique. Elle s'adresse aussi aux chercheurs qui voudraient explorer des pistes que nous n'avons qu'entrevues, en particulier sur les liens entre expérience professionnelle, dimensions culturelles et enracinement dans les langues. / The activity of in-house training which professionalize and which is offered by the young university of Djibouti is enrolled in the context of a developing small country for whom that mission is not a priority. The wage-earling have to get a traditional academic training regardless of their professional experience.Based on the analysis of the French realities about the accreditation of prior learning, of the theoretical context which allows to question them on experience, knowledge, competences, validation, certification, evaluation - and the recognition horizon built by Alex Honneth, this research wonders about the possibility of initiating a recognition logic inside the university of Djibouti in order to make the academic knowledge and the professional experience dialogue and promote the training during a long period.The interviews done with teachers and wage-earling are made according to a qualifitative method, which promote experience story and reflexivity. They mean to up-date the real process existing between in-house training and the interactions between activity of teaching and training; and the combinations resulted by academic knowledge and professional experience of the two actors. New mixtures of knowledge have impacts on initial training and contribute to redefine the teaching professionally. The reflexivity of actors on these process leads to, beyond the certificates to a large recognition. It is a resource to amplify the co-learning between the actors around a uniting of academic knowledge and professional experience. Numerous possibilities show the aim to initiate recognition of the professional experience in university of Djibouti. This research is intended for teacher-researchers and for those who are looking for possible ways to enrich the conceptions of the training based on the experience, which doesn’t necessary need to have important means, particularly in Africa. It is intending also for pratician-researchers who may want to explore trails that we have seen just briefly, particularly on bonds between professional experience, cultural dimensions and languages implementation.
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Le contrôle des finances publiques dans la République de Djibouti / Control of public finances in the Republic of DjiboutiIbrahim Abdo Ali, I. 28 November 2016 (has links)
Les dysfonctionnements financiers et budgétaires laissent croire qu’à Djibouti, il n’existe aucune structure de contrôle, aucune loi et aucune orthodoxie et discipline dans la gestion des finances publiques. Pourtant, Djibouti dispose, à l’image des autres pays d’Afrique francophone, de plusieurs institutions de contrôle des finances publiques. L’État djiboutien a mis en place les organes de contrôle interne qui sont chargés de prévenir les irrégularités budgétaires qui viendraient porter préjudice aux finances publiques, le cas échéant, de détecter les irrégularités budgétaires et financières commises. Djibouti a également institué, au titre du contrôle externe, à côté du Parlement qui a un pouvoir général de contrôle en matière budgétaire, la Cour des comptes et de discipline budgétaire. Celle-ci agit a posteriori. Bien que le système du contrôle des finances publiques, qui fait intervenir plusieurs structures, soit formellement organisé, les dysfonctionnements financiers et budgétaires demeurent et compromettent dangereusement la gestion des deniers publics. Si ces problèmes se produisent naturellement dans un environnement juridique et institutionnel peu organisé, tel n’est absolument pas le cas à Djibouti qui dispose, au fond, d’un corpus élaboré d’institutions et de règles relatives au contrôle des finances publiques. Pour comprendre ce phénomène paradoxal, l’on a été conduit à analyser les mécanismes de contrôle. Dans la première partie, l’option retenue a été de réaliser un état de lieu critique du système de contrôle des finances publiques qui se veut ambitieux. Dans la deuxième partie, l’accent a été mis sur les suggestions de nature à corriger les dysfonctionnements et à redynamiser le système du contrôle qui se trouve inopérant. / The financial and budgetary shortcomings suggest that Djibouti, there is no control structure, no law and no orthodoxy and discipline in the management of public finances. However, Djibouti has, like other Francophone African countries, several public audit institutions. The Djiboutian government has implemented internal control organs that are responsible for preventing fiscal irregularities that would bring harm to public finance, as appropriate, detect committed budgetary and financial irregularities. Djibouti has also established, under external control, next to the Parliament, which has a general power to control the budget, the Court of Auditors and budgetary discipline. This is the fact. Although the system of control of public finances, which involves several structures, formally organized, financial and budgetary shortcomings remain dangerously compromise the management of public funds. If these problems occur naturally in some organized legal and institutional environment, this is absolutely not the case in Djibouti, which has, in fact, developed a corpus of institutions and rules on control of public finances. To understand this paradoxical phenomenon, it was taken to analyze the control mechanisms. In the first part, the preferred option was to achieve a state of critical place of the public finance control system that is ambitious. In the second part, the focus was on the nature of suggestions to correct the dysfunctions and to revitalize the control system is inoperative.
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Le tirailleur somali : le métier des armes instrumentalisé (début XXe siècle - fin des années 60) / The “Somali” soldier - the profession of arms as a means to an end (from the beginning of the Twentieth century to the late sixties)Jolly, Laurent 05 December 2013 (has links)
Cette étude porte sur les recrues de l’armée française à Djibouti, de la Grande Guerre à la fin des années 60. Le faible nombre de recrues comparé aux autres parties de l’empire africain a occulté leur participation aux conflits mondiaux. Pourtant à la différence des autres colonies françaises, les engagements ont tous été volontaires, beaucoup des engagés ne sont pas originaires de la colonie. En apparence il s’agit donc de mercenaires engagés pour des opérations extérieures, renforçant ainsi les représentations guerrières des populations de la région, en particulier des Somali, les plus nombreux à s’être engagés. L’étude repose sur les archives françaises, notamment sur les livrets individuels de plus de 1300 tirailleurs représentant le quart des recrutements des années les plus significatives. Cette approche statistique, complétée par une enquête de terrain, permet d’aborder ces recrutements sous l’angle social, et révèle des motivations bien éloignées des clichés encore répandus tant en Occident qu’au sein des populations de la Corne. Cette double approche, quantitative et micro-historique, révèle les motivations de ces jeunes hommes engagés dans les rangs d’une armée coloniale, les migrations régionales, leurs stratégies individuelles, en relation avec le contexte socio-économique de la Corne, marqué par les crises alimentaires, l’insécurité politique et le déclin progressif du pastoralisme. Instrumentalisés par une puissance coloniale comme bien d’autres Africains au cours des différents conflits auxquels ils participèrent, ces intérimaires de la guerre ne perdirent jamais de vue leur intérêt qu’ils tentèrent de concilier avec la domination coloniale. Leur passage dans l’armée française, souvent de courte durée, fut à bien des égards une expérience de vie, une forme d’entrée en modernité. Ce travail tente de mesurer cette altérité, notamment au travers de trajectoires individuelles et familiales. S’ils furent des intermédiaires culturels, la puissance colonisatrice tenta vainement de les instrumentaliser dans le contexte de la décolonisation. L’armée fut dans ce cas productrice de nouvelles notabilités, et tenta de fidéliser le groupe des anciens combattants. Mais là encore, les individus ont adopté des postures bien plus complexes qu’il n’y parait, leur fidélité n’allant pas au-delà de leur intérêt personnel. L’instrumentalisation du métier des armes s’est donc poursuivie dans la sphère privée, mais aussi dans l’espace politique naissant après 1945. / This study is about the recruits of the French army in Djibouti, from the First World war until the sixties. Because of their scarce numbers, compared with those from other parts of the African empire, their part in world conflicts is less known. Though, contrary to what went on in other French colonies, the enlistments were all voluntary and many of the enlisted were not from Djibouti. So, they seem to have been mercenaries hired for operations abroad thus strengthening their image as warriors in the eyes of the people in the area, especially the Somali who enlisted the most. The study is based on the French archives, particularly on the personal records of over 1300 “tirailleurs” representing a quarter of the enlistments during the most significant years. This statistical approach, completed with field work, allows us to study these enlistments from a social point of view and reveals motivations quite different from the clichés still widely spread in the western world as well as among the population of the Horn. This double point of view, quantitative and micro-historical, reveals the motivations of these young men enlisted in a colonial army, regional migration movements, their individual strategies in relation with the socio-economical context in the Horn marked by food crisis, political insecurity and the decline of pastoralism. Being used as instruments by a colonial power like many other Africans during the several conflicts in which they took part, these temporary warriors never forgot their own interests which they attempted to conciliate with the colonial domination. Their often short stay with the French army was for many reasons an experience, a sort of step into modernity. This study attempts to measure this otherness particularly through individual and familial paths. Even though they were cultural go-betweens, the colonizing power tried to use them in the context of decolonization. In that case, the army produced new notabilities and attempt to win the loyalty of its ex-servicemen. But then, again, the different individuals adopted postures far more complex than they seem to be, their faithfulness never overstepping their personal interest. The profession of arms was thus used at a private level, but also in the new political world after 1945.
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Caractérisation d'un système aquifère volcanique par approche couplée hydrogéochimique et modélisation numérique. Exemple de l'aquifère des basaltes de Dalha, sud-ouest de la République de Djibouti / Characterization of volcanic aquifer system by coupled hydrogeochemical and numerical modelisation approach. Case of Dalha basalts aquifer, south-west of Republic of DjiboutiAboubakar, Mohamed 15 November 2012 (has links)
L'aquifère des basaltes du Dalha de la région de Dikhil, au Sud de la République de Djibouti, a fait l'objet d'une étude basée sur une approche pluridisciplinaire (hydrochimique, isotopique, hydrodynamique, modélisation 2D des écoulements) afin de comprendre le fonctionnement de ce système aquifère dans le cadre d'une gestion de ressources en eaux.L'étude hydrochimique a permis de mettre en évidence, d'une part, les processus d'acquisition de la minéralisation des eaux suivant les principales directions d'écoulement, et d'autre part, des faciès hydrochimiques complexes sur la base de la dominance respective des cations et anions. Trois faciès hydrochimiques sont prédominants, à savoir : Na-SO4-HCO3 représentant les eaux à minéralisation modérée, Na-HCO3-SO4 caractéristique des eaux à faible minéralisation et Na-Mg-Cl-SO4 qui correspond aux eaux à forte minéralisation et circulant principalement dans les aquifères des basaltes du Dalha et stratoïdes. Les résultats de l'analyse des isotopes stables de l'environnement (d18O et d2H) sont en parfait accord avec ceux issus de l'hydrochimie, et indiquent que les eaux souterraines de la zone d'étude sont d'origine météorique.D'un point de vue hydrogéologique, les résultats des pompages d'essais exécutés sur les forages captant l'aquifère du Dalha et l'aquifère stratoïde, ont révélé le fort degré d'hétérogénéité des ces aquifères.Le modèle numérique d'écoulement bidimensionnel de l'aquifère des basaltes de Dalha, en régime permanent, a confirmé l'hétérogénéité de l'aquifère mis en évidence par les pompages d'essais et a permis d'établir un bilan de flux qui indique que l'exploitation de l'aquifère a atteint une limite critique / The Dalha basalts aquifer of the region of Dikhil, in the South West of the Republic of Djibouti, was the object of a study based on a multidisciplinary approach (hydrochemical, isotopic, hydrodynamics, groundwater modeling) to understand the functioning of this aquifer system within the framework of a sustainable management of its water resources.The hydrochemical study pointed out, on one hand, the processes of mineralization along the main water flow directions, and on the other hand, complex hydrochemical facies on the basis of the respective dominance of cations and anions. Three hydrochemical facies are dominant, namely: Na-SO4-HCO3 representing waters with moderate mineralization, Na-HCO3-SO4 facies characteristic of waters with low mineralization and Na-Mg-Cl-SO4 which corresponds to waters with strong mineralization and circulating mainly in Dalha and stratiform basalts aquifers. Results of environmental stable isotopes (18O and 2H) are in perfect agreement with those of hydrochemistry, and indicate that groundwater in the study area are of meteoric origin. In hydrogeological point of view, the results of pumping tests performed on wells capturing these aquifers, revealed the high degree of heterogeneity of these aquifers.The numerical groundwater modeling of Dalha basalts aquifer performed in steady state has confirmed the heterogeneity of the aquifer highlighted by pumping tests and helped to establish a water balance which indicates that the exploitation of the aquifer has reached a critical limit beyond which overexploitation may induce an irremediable degradation of the resource.
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Planification de l’électrification rurale décentralisée en Afrique subsaharienne à l’aide de sources renouvelables d’énergie : le cas de l’énergie photovoltaïque en République de Djibouti / Planning for decentralized rural electrification sub-Saharan Africa with renewable energy sources : the case of photovoltaics in DjiboutiPillot, Benjamin 04 September 2014 (has links)
La remise en question du mode de développement des sociétés humaines a, sur ces 40 dernières années, profondément transformé le contexte énergétique mondial, instaurant alors un nouveau cadre politique permettant l’essor spectaculaire des énergies renouvelables. Par ailleurs, si l’électricité apparaît comme un vecteur fondamental du développement humain, le contexte des populations majoritairement rurales d’Afrique subsaharienne incite à la recherche d’alternatives énergétiques adaptées. En substance, si les ressources renouvelables peuvent répondre de manière pertinente au défi de l’électrification décentralisée des zones rurales de la région, elles doivent également représenter une solution technique et économique crédible, avant d’être politique.La République de Djibouti, petit pays situé dans la corne de l’Afrique, symbolise parfaitement le défi socio-énergétique de l’ensemble de la région, et des populations rurales en particulier. Avec un pays pauvre en ressources traditionnelles mais présentant a priori un gisement solaire intéressant, nous avons alors privilégié l’étude des systèmes photovoltaïques (PV) dans le cadre de l’électrification décentralisée des populations rurales du pays. Comme d’autres ressources, ces systèmes, bien que reposant sur une technologie relativement ancienne, ont réellement pris leur essor au début des années 2000 avec les mesures incitatives du Protocole de Kyoto.Évaluer la pertinence de la technologie photovoltaïque nécessitait, dans un premier temps, d’estimer le niveau et la répartition de la ressource solaire au sein du pays. Pour cela, nous avons construit un atlas de l’irradiation solaire horaire incidente sur le territoire, pour la période 2008-2011, à partir d’un modèle satellitaire de rayonnement. Afin de valider les estimations issues de cet atlas, nous les avons comparées aux mesures in situ relevées par deux stations météorologiques temporaires déployées, entre 2010 et 2013, sur quatre sites présentant des caractéristiques distinctes. Finalement, la carte annuelle extraite de l’atlas a confirmé que le gisement solaire du pays, avec une irradiation moyenne de 5,87kWh/m² par jour, constituait l’un des plus importants au monde.Si les modèles utilisant des données satellitaires permettent de retrouver le flux solaire incident au sol, ils ne tiennent en revanche pas compte des effets du relief local sur ce dernier. Ainsi, afin de tenir compte des effets d’ombrage engendré par le terrain, nous avons développé une procédure dite de désagrégation, couplant l’utilisation d’un maillage numérique d’altitude aux cartes de rayonnement issues du modèle satellite. Pour ce faire, nous avons élaboré un modèle théorique pour retrouver l’horizon autour d’un point donné, et validé celui-ci à l’aide d’une campagne de mesures topographiques en Corse. En corrigeant ensuite le rayonnement à l’aide de cet horizon pour chaque pixel du maillage d’altitude, nous avons pu enrichir le niveau de l’information fournie par la cartographie de l’irradiation globale.Bien que le gisement solaire soit l’indicateur principal du potentiel photovoltaïque, il est également nécessaire de considérer des paramètres secondaires, éléments de technologie et caractéristiques environnementales, qui permettent d’évaluer avec précision l’énergie électrique produite par un système PV quelconque. En combinant l’utilisation de différents modèles, nous avons ainsi pu intégrer à l’estimation finale du productible l’influence du rayonnement et de la température sur le rendement de conversion d’un module photovoltaïque. Nous avons ainsi construit une cartographie du productible PV qui, couplée à une évaluation multicritère de la pertinence de la technologie PV vis-à-vis des alternatives énergétiques classiques en matière d’électrification rurale, est destinée à faciliter la prise de décision pour les différents acteurs, publics ou privés, du domaine de l’énergie. / Over the 40 past years, growth of renewable energies benefited of the new world energy frame, which resulted of the questioning about what development of human societies had to be. Furthermore, although human development comes with electricity, the rural condition of many populations of sub-Saharan Africa incites us to look for suitable power supply alternatives. Eventually, in this specific context, renewable energies can represent a reliable solution to the off-grid electrification of rural peoples. However, this solution has to be economical and technical, and not only political.The Republic of Djibouti is a little developing country located in the Horn of Africa which perfectly symbolizes the social and energy challenges of rural populations in Sub-Saharan Africa. Instability and limitation of the existing electrical grid, fuel cost and lack of fossil resources point to the geographically diffused solar resource as probably the best way to improve human development and reduce poverty of Djiboutian rural peoples. Therefore, we have considered the study of photovoltaic (PV) systems within the rural off-grid electrification frame.Firstly, in order to evaluate relevance of these systems, it was necessary to estimate level and repartition of the solar resource across the country. So we developed a solar atlas, i.e. cartography of the hourly solar irradiation reaching the ground, based on satellite-derived irradiance estimates retrieved between 2008 and 2011. For assessing the atlas quality, we compared irradiation estimates with ground measures retrieved on 4 different sites by 2 temporary weather stations deployed between 2010 and 2013. Finally, yearly map extracted from the atlas showed that, with a daily mean irradiation of 5,87kWh/m².day, the solar potential of Djibouti is one of the most significant in the world.Satellite models are useful for determining solar irradiance at ground level but they don’t take into account local topography effects. In order to incorporate these shading effects to the satellite-derived irradiance maps, and so improve irradiance accuracy and spatial resolution, we used a Digital Elevation Model (DEM). Firstly, this disaggregation process was based on the development of a new fast horizon algorithm which was assessed by means of topographic measures in Corsica Island. Then, by correcting irradiance with this horizon for each pixel of the DEM, we improved geographic information of the solar irradiation atlas.Although solar resource is the first indicator of the photovoltaic potential, other elements, as environmental parameters or endogenous characteristics of photovoltaic modules, also have to be taken into consideration for precisely estimating energy produced by a PV system. Hence, by means of different models, we evaluated influence of irradiance and temperature onto the conversion efficiency of a PV generator to finally retrieve the atlas of the PV potential across the country. In conclusion, by combining this cartography to a multi-criteria approach comparing relevance between PV systems and classical power supply systems within the rural electrification scheme, we developed the first photovoltaic decision making tool of the country intended for all officials who are acting in the energy field.
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Paysages littoraux africains : évolution de l'environnement dans un contexte d'ouverture ou d'usage renouvelé des espaces côtiers (Djibouti, Sénégal, Tunisie)Legoff, Nicolas 10 January 2009 (has links) (PDF)
Dans un contexte de développement socioéconomique, le littoral africain connaît une fréquentation accrue. Ce phénomène est d'intensité variable suivant les degrés de modernisation qu'illustrent Djibouti, le Sénégal et la Tunisie. C'est désormais un facteur à prendre en compte dans le fonctionnement de l'environnement littoral. Le Cap-Bon tunisien, la Petite Côte sénégalaise et le golfe de Tadjoura sont particulièrement concernés par ces changements car ce sont des régions proches des capitales. La lecture de paysages est utilisée pour cerner des modifications environnementales sur le court terme. L'analyse proposée repose sur des données collectées à partir de transects puis sur le traitement des indicateurs physiques ou sociaux dans des grilles synthétiques. Le but est d'aboutir à une première décomposition du fonctionnement des paysages côtiers et d'établir quelques perspectives environnementales en fonction des dynamiques ou d'éventuels déséquilibres observés. Selon la gestion de la nature littorale et l'encadrement de la fréquentation, des éléments peuvent être avancés quant à la durabilité des paysages et donc des nouvelles pratiques.
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La marchéisation du système de santé à Djibouti : impacts économiques et sociauxGuedi yabe, Mohamed 20 December 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse les impacts économiques et sociaux de la marchéisation du système de santé à Djibouti. Depuis la fin des années 1970, l'ensemble des pays développés et ceux en développement, bien que disposant des systèmes de santé fondés sur des principes et des arrangements institutionnels différents (formes de financement, degrés de décentralisation, disponibilités des ressources, etc...), sont confrontés à une même problématique : financer dans une période de croissance ralentie, un secteur de santé fortement inflationniste. Dès lors, la majorité des pays ont mis en place des réformes de leur système de santé. Les pays développés ont surtout proposé des mesures ponctuelles, souvent dictées par le souci d'équilibre des comptes de la santé. En revanche, les mesures proposées par les pays en développement s'orientent vers des réformes de fond. Sous la pression des organisations financières internationales notamment, les pays en développement ont fait évoluer leurs sytème de santé vers un désengagement des Etats. Les résultats de cette thèse montrent clairement qu'à Djibouti, même si le transfert de propriété qui correspond au sens strict d'une privatisation est rare dans le secteur de la santé, la propriété publique des établissements de soins ne libère pas les populations de la prise en charge des soins. La tendance à la baisse des subventions de l'État, destinées aux établissements publics de soins, et la grande autonomie financière qui leur est accordée les poussent souvent à intervenir sur le marché comme une entreprise commerciale pour vendre les services produits. Cette situation rend les services de santé les plus demandés inabordables pour la majorité de la population. Le bénéfice attendu de la marchéisation du système de santé se heurte cependant à la faible capapacité contributive des ménages.
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